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samedi, 23 avril 2011

Les Scènes-cultes : The West Wing, épisode 4.01 "20 Hours in America".

The West Wing ne pouvait pas toujours frapper aussi fort à chaque fois. Les series finale / derniers épisodes des Saisons 1 et 2 avaient été intenses émotionnellement, confrontant le Président et son équipe à une fusillade, puis Jed Bartlett face à Dieu, et son futur. Pour la saison 3, Aaron Sorkin avait placé le Président Jed Bartlett face à un terrible dilemme moral. Pour ouvrir la Saison 4, donc, on revient quelque peu dessus, mais surtout, on lance définitivement la campagne présidentielle.

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Le Président, candidat à sa propre succession, parcourt les Etats-Unis pour une série de meetings.Et comme la série aime marier différents registres, elle est bien entendu porteuse d’un certain humour. Humour quelque peu introduit par le titre français, “En rade dans l’Indiana”, plus parlant et appuyant cet aspect que le titre original “20 Hous in America” (20 heures en Amérique, en Français, soit la durée de cette longue escapade à travers l’Amérique profonde). Cette fois, ce sont Josh Lyman et Toby Ziegler qui vont être porteurs de l’humour de la série, dont on va quelque peu se moquer. Pour commencer, tous deux, accompagnés de Donna, vont tout bonnement… louper el cortège présidentiel, qui part sans eux !! Et c’est le début d’un long voyage pour regagner la Côte Est des Etas-Unis. Ainsi que de scènes hilarantes pour le spectateur. Une jeune et jolie fermière, Cathy, se propose bien gentiment de les emmener. A l’arrière du véhicule, Josh et Toby permettent de vanter quelque peu le charme de la jeune femme, ne comprenant pas que le gros costaud assis en face d’eux n’est autre que… le petit-ami, d’où un air soudain géné de la part des deux membres de la Maison Blanche. Peu après, le véhicule roulant au diesel, finit par tomber en panne. Après un arrêt dans une station-service, et un pari stupide que Toby perd (annoncer tout le reste de la journée, après son nom, que l’on travaille pour la Maison Blanche, signe de vantardise assumée, d’orgueil peut-être quelque peu déplacé), le trio improbable se fait prendre en voiture par un jeune lycéen, Tyler. Mais le jeune homme croise un groupe de jeunes filles, dont l’ex-petite-amie du jeune garçon, et celui-ci ne peut s’empêcher de s’arrêter pour lui demander des comptes. Donna se mêle alors de la conversation afin de l’interrompre, puisque le temps presse, Josh et Toby espèrant arriver à temps pour prendre un avion et enfin rentrer. Kiki, l’ex-petite-amie, demande alors à Josh s’ils ne sont pas idiots : ils ont complètement oublié qu’ils ont sauté… une zone qui ne respecte pas le changement d’heure… Il est donc une heure de plus que celle affichée à leur montre. Et la réaction de Josh et Toby à ce sinistre coup du sort est absolument désopilante : Josh se met à crier comme à son habitude, de même que Toby ! Alors que Toby démontre l’absurdité de la chose, Josh continue au loin de hurler, sous le regard interloqué du groupe de jeunes. Et alors que Josh se demande quelle civilisation est-ce là, Toby, qui s’est saisi spontanément d’une branche d’arbre, se met à frapper contre la bordure de la route, comme le dernier des sauvages...

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Dans l’épisode suivant, le Président Bartlet se permettra une remarque des plus sarcastiques à leur encontre :

" Hey, do we have a GPS-read on Josh and Toby ? Have they been sighted ?
- I talked to them a little while ago, they're on their way.
- 300 IQ points between them, they can't find their way home. I swear to God, If Donna wasn't there they'd have to buy a house. "
Le Président Bartlet, à Sam Seaborn (ép. 4.02  "20 Hours in America, part. 2").

“ Hey, est-ce qu’on a un GPS sur Josh et Toby ? A-t-on des nouvelles d’eux ?
- Je leur ai parlé il y a peu. Ils sont en route pour rentrer.
- 300 de Q.I. à eu deux, et ils ne sont pas capable de rentrer à la maison. Je le jure devant Dieu, si Donna n'était pas là, ils devraient s'acheter une maison. "

vendredi, 22 avril 2011

Les épisodes-cultes : le Pilote de The Twilight Zone / La 4ème Dimension, "Where Is Everybody ?".

Nouvelle rubrique sur SeriesVerse of KNIGHT initiée ici, il s’agira de présenter un épisode d’une série que je ne reviewe pas habituellement, mais qui mérite d’être évoqué tout de même. Comme vous le savez, ma sériephilie ne se limite pas uniquement aux séries des années 90, 2000 et 2010, mais également à plus loin dans le temps. Ainsi, il m’arrive de revoir régulièrement des séries plus anciennes, plus classiques. Pour me replonger dans des époques disparues, mais pas seulement, parce qu’un grand film ou un grand épisode l’est pour toujours.

" There is a fifth dimension, beyond that which is known to man. It is a dimension as vast as space and as timeless as infinity. It is the middle ground between light and shadow, between science and superstition; and it lies between the pit of man's fears and the summit of his knowledge. This is the dimension of imagination. It is an area which we call The Twilight Zone. "

La série The Twilight Zone est l’une des premières grandes séries de l’histoire de la télévision américaine. Son format, au départ, est celui d’une anthologie, réunissant une série d’histoires explorant les domaines de l’Etrange, du Fantastique ou de la Science-Fiction, sur des épisodes d’une demi-heure. Et rejoint le genre de la fable, chaque épisode proposant à la fin une réflexion philosophique par rapport à l’histoire racontée.

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Cette série en général assez connue, au générique particulièrement marquant étant resté vivace dans l’inconscient collectif, commençait par un épisode terrible, “Where Is Everybody ?”, écrit par le créateur de cette série mythique, Rod Serling : un homme ordinaire, Mike Ferris, se réveille dans une ville apparemment déserte, sans aucune trace de vie. Il n’a plus aucun souvenir de comment il est arrivé là, ou de son passé. L’angoisse venant de savoir à quoi cela était dû, ce qui avait bien pu arriver à cette ville, d’autant plus que des traces de vie étaient encore présentes, comme un café en train de chauffer. L’homme en question explore la ville en question, espérant rencontrer enfin quelqu’un, sans que cela n’arrive. On se demande alors s’il n’est pas victime d’une expérience quelconque, ou d’une mauvaise blague. Heureusement, un twist final résolvant l’épisode viendra apaiser et soulager le téléspectateur, éprouvé par cet épisode… angoissant.

L’histoire semble inspirée de celle de The Last Man on Earth, dont le personnage principal trouvera plusieurs exemplaires dans une librairie abandonnée. Et le téléspectateur est amené à partager son angoisse, sa soif désespérée de rencontrer enfin quelqu’un. Amenant celui-ci à comprendre qu’il n’y a pas plus terrible que de se retrouver dans un lieu dénué de toute vie humaine. Une idée de génie, donc, pour un épisode à voir et revoir encore, parfait de bout en bout. Cet épisode fut le seul de la série tourné dans les studios Universal, avec comme conséquence d’avoir pour cadre la ville, servant de décor à l’histoire, que l’on reverra plusieurs années plus tard, puisque c’est au même endroit que seront tournées certaines scènes de… Retour vers le Futur !

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