mercredi, 10 juillet 2013
Buffy, la Semaine spéciale "Buffy Memories", Jour-3 : le personnage préféré.
Des personnages, on en a vu pas mal dans la série, mais le plus emblématique reste tout de même Buffy Summers. C’est mon personnage préféré de la série, certainement, même si je ne me suis jamais posé la question. Buffy, c’est un peu la bonne copine, finalement, sympa, attachante, un peu bête parfois… Une jeune fille blonde pétillante, sexy, qui en aura vu des vertes et des pas mûres, qui savait preuve parfois d’une maturité étonnante, et qui aura pas mal pleuré au cours des sept saisons qu’aura duré la série. Whedon aime tirer le meilleur de ses acteurs, les pousser dans leurs retranchements, mine de rien. Buffy aura été aussi le ciment de son groupe, le Scooby-Gang, dont les membres auront varié au cours des saisons. Un personnage qui doit beaucoup à son interprète, Sarah Michelle Gellar. Difficile d’imaginer quelqu’un d’autre dans le rôle. Et puis on l’aura vu grandir et évoluer à nos côtés, d’année en année : à l’époque, on (enfin moi, bien sûr) suivait encore les diffusions des séries à la TV, n’ayant que ce moyen pour les visionner. Et puis il y a bien entendu le côté super-héroïne, avec d’excellentes punchlines, qui en faisaient un personnage proche de Peter Parker / Spider-Man, finalement.
09:22 Publié dans Buffy, the Vampire-Slayer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : buffy the vampire-slayer, buffy summers, sarah michelle gellar, joss whedon
mardi, 09 juillet 2013
Buffy, la semaine spéciale "Buffy Memories", Jour-2 : Buffy, il en reste quoi, maintenant ?...
Cela fait donc déjà 10 ans que la série s’est achevée sur les écrans de télévision. 10 ans que fut diffusé le Series finale venant clôturer de belle façon 7 saisons d’une série ayant, comme pour d’autres, beaucoup compté pour moi. Alors qu’en reste-t-il ? Une série dont j’ai été très fan, et peu de séries ont créé chez moi le même engouement. Est-ce à cause d’une écriture moins brillante, moins forte ? Les séries de maintenant sont-elles vraiment si moins bien écrites ? Ou est-ce que quand on est plus jeunes, on est facilement plus fans, plus attachés à une série, et que cela a tendance à disparaître en vieillissant ? Je persiste à le croire, si la série est devenue un classique de la Télévision, redécouvert désormais par d’autres générations, c’est qu’il s’agit d’une Grande Série, à l’instar de The Prisoner, The Avengers (Chapeau Melon & Bottes de Cuir, en VF), ou encore X-Files, avec ses qualités d’écriture propre, qui en faisaient autre chose qu’une simple “série pour ados”.
Oui, que reste-t-il de la série ? La certitude que les Grandes séries ne disparaissent jamais vraiment, puisque l’on peut toujours les visionner et revisionner encore… Comme ALIAS, The Wild Wild West / Les Mystères de l’Ouest, ou The A-Team / L’Agence Tous Risques, par exemple. Quoique revisionner la série ne se fera jamais sans un certain pincement au coeur, cette série correspondant à un passé, une époque de ma vie aujourd’hui révolus… Je ne sais pas si je referai un énième revisionnage de Buffy et Angel. C’est fort possible, quand j’aurai revu d’autres séries encore en attente (Il y a tant de séries que je n’ai pas encore visionnées ou terminées) ! Comme quoi, On ne mesure pas tout à fait la force d’un attachement à un univers, des personnages… Chez moi, ici et là, traînent encore des guides officiels, ou pas, plusieurs numéros du magazine officiel UK, consacrés à la série, et de nombreux guides des épisodes. Pas mal de textes consacrés à la série, récupérés sur le net à droite et gauche, quelques fanfics et des music videos, des images et des wallpapers, aussi, dans mon PC, sur le disque dur… Je les garde précieusement dans un coin, prêts à être ressortis. Ce sont les seules dépenses hors DVDs que je consacre aux séries que j’aime, en général. Je possède également toutes les saisons en DVD, bien sûr… Et des souvenirs, pas mal de souvenirs de visionnage tardif de la série. D’éclats de rire devant certaines scènes mémorables, d’un cri d’horreur en découvrant une armée de Turok-Han, dont un seul avait été vaincu des plus difficilement, d’une veillée plus tardive que d’habitude, pour LE final de la série…
Si la série a cessé d’être diffusée, elle continue apparemment de susciter des intérêts financiers, preuve qu’elle n’est pas morte et a toujours ses fans, comme moi, assez nombreux pour que des sorties suivent. En plus de connaître, comme je le disais, un renouvellement de son audience : les éditions Milady viennent tout récemment de (re)lancer une collection de recueils de romans de la série, une première. Les romans Buffy (à l’époque c’était la mode d’adapter les séries à la mode en roman. une mode tombée en désuétude, peut-être pas exactement dans les pratiques françaises, à la différence d’autres pays ?) Buffy fait partie de ces rares séries pour lesquelles un tel projet était envisageable. Oh, je ne suis pas naïf, si Milady a tenté le coup, c’est que le personnage de la Tueuse, son univers, peuvent aussi être perçus comme une énième déclinaison de la Bit-Lit, cette collection mettant en scène des jeunes femmes fortes confrontées aux grands mythes du fantastique urbain, les Vampires et autres Loups-Garous (d’ailleurs, pour ce qui est de littérature de l’imaginaire, Milady ne propose plus que cela, presque, désormais, s’étant transformé, hélas, en Harlequin-bis). Mais tout de même !! Chez Panini, et aux USA, continuent de paraître des comics consacrés à la série : une saison 8, puis une saison 9, poursuivant sur papier les aventures de la plus célèbre des exterminatrices de vampires. Comics que je n’ai pas achetés, n’étant pas très fan de cette méthode entretenant artificiellement le mythe, de manière assez éloignée. (mais c’est pareil pour n’importe quelle autre série, comme DOCTOR WHO : je n’achète pas les ‘produits dérivés”, en général). Personnellement, je trouve le procédé vain, procédé qui ne peut que dénaturer l’esprit d’origine. D’autant plus que l’écriture d’un comic et celle d’une série TV n’ont rien à voir. Et en France, de nombreuses pages Facebook et de nombreux comptes Twitter (proposant par exemple des citations) sont consacrés à la série, bien sûr…
Buffy, the Vampire-Slayercontinue donc d’exister sous de nombreuses formes encore aujourd’hui. A cause de son écriture des plus brillantes, de ses héros des plus attachants, de sa philosophie, de ses moments, répliques ou épisodes cultes, de son univers extraordinaire, qui en avaient fait, en ont fait, une Grande série, semblable à aucune autre.
08:23 Publié dans Buffy, the Vampire-Slayer | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : buffy the vampire-slayer, série-culte, souvenirs, buffy memories, histoire des séries américaines
mercredi, 25 juillet 2012
Plusieurs raisons d'aimer... TRUE BLOOD. Ou pas !! (Le Goût du Sang, HS)
En cette période estivale, nous en sommes à mi-parcours de la diffusion aux Etats-Unis de la diffusion de la Saison 5 de la série TRUE BLOOD. Une série que j’apprécie particulièrement, pour ne pas dire que j’adore, et voici pourquoi. Cette note reprend certains des éléments déjà évoqués sur la série, mais en propose d’autres, vu qu’après 4 saisons, on peut avoir une vision plus globale de la série.
Tout d’abord, elle est une des dernières séries fantastiques en date diffusée actuellement. Car il faut bien reconnaître que l’on n’a pas, dans ce registre, grand chose à se mettre sous la dent.
- La série est un défouloir, elle est totalement décomplexée, autant au niveau de ses scénaristes que de ses comédiens. Vu qu’il s’agit d’une production HBO, qui propose des séries s’adressant d’abord et avant tout à un public adulte, les scènes WTF et / où de sexe, qui peuvent même sembler totalement gratuites, interviennent fréquemment, sont même attendues. Le but est clair, la série ne s’adresse pas dans un premier temps aux adolescents, on n’est pas là pour minauder, et à la rigueur, cela fait du bien de ne pas avoir un ton mièvre. Dans TRUE BLOOD, le sexe est sauvage, brutal, parfois violent, sans réels tabous. Les scénaristes semblent prendre un malin plaisir à repousser toujours plus loin les limites de la décence : ils ne s’interdisent rien, et le pire, c’est que tout passe ! Ainsi, outre la consommation de sang de vampire, le fait de montrer des personnages en train de boire du sang (c’est probablement la série de Vampires qui en montre le plus à ce niveau, un comble !), c’est l’une des rares séries (la seule ??) qui aura mis en scène une séquence de cannibalisme (un coeur humain est cuisiné et servi en repas) ou des scènes d’orgie ! (en saison 2) ! C’est simple, avec cette série, on ne sait jamais à quoi s’attendre, on est toujours surpris.
- Curieusement, je n’ai aucune affection particulière pour les personnages, quels qu’ils soient, à part peut-être Sam Merlotte, le propriétaire de son propre bar. Il faut dire que la plupart sont crétins, comme le frère de Sookie, Jason Stackhouse, toujours confronté à des situations WTF toutes plus farfelues ou choquantes les unes que les autres, qui affiche le plus souvent un air hébété, comme s’il tombait de la Lune. En fait, ce qui séduit dans TRUE BLOOD, ce sont moins les personnages qui séduisent, pour une fois, que les situations dans laquelle s’amusent à les fourrer, pour leur plus grand malheur la plupart du temps. Au passage, le personnage de Tara aura celui qui aura le plus morflé et dégusté tout au long de la série, le sort et les scénaristes ne l’épargnant jamais.
- Le point suivant découle des précédents : la série ne doit pas être prise au sérieux ou regardé au premier degré. C’est du divertissement à regarder et à prendre au 3ème ou 4ème degré, pas mal de situations ne pouvant que proposer de grands éclats de rires.
- Mine de rien, et tout comme dans Buffy, the Vampire-Slayer ou même dans un autre genre Farscape, on a une mythologie qui se construit patiemment. Par exemple, l’organisation du monde vampirique est peu à peu montrée. Si dans tel épisode on évoque l’Autorité, groupe de Vampires censé diriger les autres, on finira par la découvrir. Tout comme dans Buffy on nous parlait du Conseil des Observateurs avant d’en voir peu à peu la couleur. Concernant l’aspect fantastique, les scénaristes, encore une fois, ne s’interdisent rien, et toutes les figures traditionnelles interviennent, toutes réinventées et revivifiées. Ainsi, dans le même monde, on a des Vampires, des Loup-garous, des Shapeshifters (métamorphes pouvant prendre l’apparence de n’importe quel animal), des Sorciers, des Fées. Tout y passe ! Et tout ceci forme un ensemble à peu près harmonieux parvenant à cohabiter sans trop de problèmes.
- Le cast est en général bon, voire très bon : outre des acteurs qui n’ont plus rien à démontrer invités ou régulier dans la série, comme pas exemple Chris Bauer, William Sanderson, Michelle Forbes, Christopher Meloni… Ou présentent leur lot de belles plantes (Deborah Ann Woll, c’est où tu veux quant tu veux !) ou de beaux gosses : Sam Trammell, Alexander Skarsgard, Joe Manganiello… Avec séquences fan-service de rigueur, la spectatrice avisée ayant souvent la possibilité de les voir torse nu… et de se rincer l’oeil.
- Enfin, la série est quasiment une relecture à la sauce Vampire des X-Men : tout comme les Mutants, les Vampires vivaient cachés, en dissimulant leur existence avant la Grande Révélation, qui a fait que le monde a découvert leur existence. Les mêmes attitudes vis-à-vis de ces parias, dans les 2 cas, peuvent être observés : haine, tolérance, acceptation selon les individus. On découvrira même, dans la Saison 5, une variation un peu déviante de Charles Xavier : le personnage de Roman, un Vampire chef de l’Autorité, qui prone la co-existence entre Humains et Vampires !
Mais malgré cela, et pour que cette note ne soit pas seulement un éloge complet de la série, par honnêteté, je vais quand même pointer du doigt les éléments qui fâchent dans la série, ses défauts :
- maîtriser les cliffhangers est un art en soi, que les scénaristes n’ont jamais su totalement maîtriser, surtout dans les premières saisons. A ce titre, les cliffhangers de fin de saison étaient particulièrement mauvais.
- Les fins de saison, mettant en scène une confrontation entre les personnages principaux et un Grand Méchant, comme dans la série Buffy, the Vampire-Slayer, sont résolus par un deus ex-machina un peu facile, Sookie étant capable de lancer des boules de feu façon Mutante, justement ! Les scénaristes seront alors contraints d’expliquer qu’elle est à moitié Fée, et convoquer cette race qui s’accorde le moins avec toutes les autres figures fantastiques de la série.
- Depuis 2-3 saisons, la série est en mode automatique quasiment au niveau de la construction de la saison, son écriture : les scénaristes ont à leur disposition une galerie impressionnante de personnages à mettre en scène. Du coup, on invente une petite storyline occupant toute la saison, et l’on ne cesse de passer systématiquement d’ un personnage ou groupe de personnages à un autre. Résultat, les storylines n’avancent que très lentement d’un épisode à un autre, voire font carrément du surplace d’un épisode à un autre. Certaines, par rapport à d’autres, sont inintéressantes en elles-mêmes, ou parce que le personnage n’intéresse pas, on ne s’y intéresse pas. Surtout que cela met en scène un personnage dont on se fout. En plus, cela met souvent en scène un phénomène surnaturel, un démon ou un sorcier, ou un groupe rebelle de métamorphes ou de loup-garous dont on doit se débarasser. Les personnages ne se croisent plus que rarement, chacun suivant sa propre storyline, toutes avançant en parallèle. Les scénaristes ont la flemme, et ça se voit. Malheureusement, d'autant plus que la série est très populaire, désormais. Ce qui est quelque part bien dommage...
09:21 Publié dans TRUE BLOOD | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : true blood, vampires, fées, loup-garous, joe manganiello, sam trammell, alexander skarsgard, christopher meloni, michelle forbes, fantastique, mythologie, x-men, mutants, buffy the vampire-slayer