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samedi, 22 mai 2010

HERCULES : retour sur la série

Récemment, j'ai terminé une autre série, Hercules the Legendary Journeys, dont je n'avais encore jamais vu l' intégralité.

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Hercules, c'est l' une des deux séries suivies dans les années 90 sur TF1 le samedi en fin d'après-midi, avec le même intérêt que Xena, son spin-off, qui s'échangeaient chacune la place. Une série qui donna lieu à 2 spin-off, d'ailleurs, le second étant plutôt destiné à la jeunesse (?), puisqu'il mettait en scène les aventures du Jeune Hercules, de jeunes acteurs reprenant les rôles-titres. Ainsi qu'un film d'animation mettant également en scène Xena.

Et donc, avant que je ne reprenne la série en VO, puisque je l'ai faite et suivie péniblement en VF jusque là (je suis persuadé que la série est bien plus forte et réussie en VO), il s'agit de dresser un petit bilan de la série.

Les points positifs de la série :

- une galerie de personnages attachants, réapparaissant à l'occasion, que l'on se plaît à retrouver au détour des épisodes. Entre Salmoneus, le marchand, débonnaire, toujours avec une nouvelle idée pour tenter de faire fortune, Autolycus, le roi (auto-proclamé (?) ) des voleurs, interprété par le délicieux Bruce Campbell, Ares, le démoniaque dieu de la guerre, grand ennemi d' Ares, Aphrodite, la soeur fofolle d'Hercules se balladant dans la Grèce antique à moitié nue, ou encore la diabolique Discorde, la série aura créé toute une série de personnages formant le Herc/Xenaverse.

- Le thème des doubles, avec l'apparition d'un univers-miroir. C'est toujours une bonne idée, les acteurs et actrices étant mis en situation de jouer une version décalée de leur personnage.

- Les cross-overs avec Xena, même s'ils furent rares / pas assez nombreux à mon goût.

- Un excellent acteur, bourré de talent : Michael Hurst. La révélation de la série, ayant dépassé le simple statut de side-kick, au point de voler parfois la vedette à Hercules, capable de faire reposer un épisode sur ses seules épaules plutôt que sur celles de Kevin Sorbo, finalement assez fade. Michael Hurst incarna non seulement Iolaus, le meilleur ami d' Hercules, mais également la Veuve Twanky, tenancière d' une école de danse, livrant de savoureuses interprétations, ou encore legardien des Enfers Charon.

- Un héros inspirant. La série fut bourrée de bons sentiments, mais quoi de plus normal pour une série proposant les aventures d'un super-héros de l' Antiquité, Hercules ayant tout d'un Superman de cette époque ? Les qualités d' Hercules, de la même manière qu' un Doctor Who, sont de tirer le meilleur parti de l'Humain, de garder toujours une foi inébranlable en lui, et de pousser chacun à donner le meilleur de lui-même. Une série positive, donc, à l'image de son héros.

- Une imagination débridée, Hercules n'ayant pas peur du ridicule. Ni des anachronismes, ni de réécrire l'histoire. Ainsi, un Hercules déchaîné inventera le rock'n roll (!), aura à affronter un poulet géant (!!), ou sera transformé en cochon (!!!), le temps d'un épisode, entre autres délires !

- Des clip-shows (épisodes reprenant des images d'anciens épisodes, afin d' économiser le budget ou de réaliser un péisode malgré un épuisement de celui-ci) réussis, farfelus, inspirés. L'idée étant de créer des histoires prenant place au XXème siècle, les membres du casting reprenant le rôle de personnes réelles du studio afin d'en proposer une parodie, de se moquer gentillement d'eux.

- Iolaus apparaissant ou disparaissant au bon soin des scénaristes sans aucune explication. Un coup, il accompagne Hercules, un coup pas. Soit, les deux compagnons n'ont pas besoin de partager systématiquement chaque aventure, mais je n'ai pas apprécié.

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Et les points négatifs :

- pas d'histoire ou d'arc d'importance ou marqué par l'épique, à la différence de Xena. La série n'aura pas sû raconter d'histoire de grande ampleur, digne d'un personnage légendaire. L'un des derniers arcs mis en scène, opposant Hercules à un dieu désincarné du Mal (il semble d'ailleurs que ce soit une constante de proposer ce type de méchant dans les séries de Fantasy : Buffy avait été confronté àThe First, tout comme Highlander a eu un équivalent de démon désincarné entre sa 5ème et sa 6ème saison), Dahak, honteusement piqué à Xena, énième supériorité du spin-off sur la série-mère.

- Beaucoup d'épisodes furent plombés par des romances sirupeuses soit destinées à Hercules, soit à Iolaus. Avec le genre de scènes qu'on imagine, ayant tendance à s'éterniser.

- Des méchants ridicules. A de nombreuses occasions, la série m'a fait penser à un sentai japonais par ses ennemis, leur look.

-Un series finale / dernier épisode absolument honteux, sans aucune ampleur ou importance, à l'image de la Saison 6 (en réalité 8 épisodes seulement proposant un rab d'aventures pour le héros) simple épisode semi-loner. Zeus se rend compte qu'il a besoin d'Hera, ou souhaite recommencer son histoire avec elle, et la ressuscite. Ares ressuscite les Titans pour assouvir sa vengeance. Le problème est que ces géants incarnanat chacun un élément (air, eau feu) n'impressionnent personne. Pas de défi à la hauteur d'Hercules, une simple dernière aventure. Dommage.

- Xena, le spin-off sera mieux en tous points, toujours gagnant, quel que soit le domaine, beaucoup plus admiré d'ailleurs que Hercules, à gagnant. Je prends beaucoup plus de plaisir, personnellement, à visionner celle-ci.

Sur SériesVerse, je proposerai peut-être un avis épisode par épisode, s'il m'est possible... Ainsi que sur Xena, bien sûr.

KNIGHT

jeudi, 15 avril 2010

Parcours de sériephile : la hiérarchisation des personnages dans les séries

Aujourd'hui, une note un peu spéciale puisqu'il ne s'agit pas de review d'épisodes pour une fois. L'année dernière, j'avais proposé une note destinée à avoir une suite, au sujet des diverses raisons qui font que l'on est ou devient sériephile.

L'une des principales raisons est l'attachement à des personnages, héros de nos séries. Dans une série, les personnages sont hiérarchisés selon leur importance : les personages principaux ou réguliers, les personnages secondaires ou semi-récurrents, et les personnages... tertiaires, plus anecdotiques. Je n'ai pas trouvé ou ne me suis pas souvenu de terme plus juste pour les désigner. Et puis l'on pourrait en ajouter une autre : les méchants charismatiques, tenant la dragée haute aux héros, dont on attend le retour avec impatience !

Les personnages principaux sont facilement reconnaissables : le nom de leur interprète apparaît au générique de début, et ils sont au centre de l'histoire. Et on en connaît tous : Buffy, Hercules, MacGyver, House...

Les personnages secondaires : un peu moins important que les précédents, le nom de leur interprète n'apparaît pas au générique de début, mais au début de l'épisode. Ils peuvent très bien apparaître dans tous les épisodes d'une saison, ou seulement dans les 3/4. Ex : Angel dans la saison 1 de Buffy, Beckett dans la saison 1 de Stargate Atlantis... Pour certains, peu s'en est fallu qu'ils ne soient présents au générique, mais on ne peut pas non plus y mettre tout le monde.

Les personnages tertiaires : ils sont plus ou moins repérables selon notre degré de fidélité à une série. Ce sont des personnages qui font plus ou moins partie du décor, qui n'apparaissent que le temps d'une scène, tenant lieu du running gag. Ce n'est qu'en suivant régulièrement plusieurs épisodes d'une série qu'on finit donc par les remarquer. Dans cette catégorie, il y a Jonathan lors des saisons 2 et 3 de Buffy, Falafel, un vendeur de sandwiches itinérant qu' Hercules ne cesse de croiser au fil de ses pérégrinations, et je placerais aussi Gunther, qui travaille au Central Perk, dans Friends. Et on pourrait en citer d'autres.
Le fait de finir par les reconnaître est une sorte de récompense pour le spectateur, un clin d'oeil lui étant adressé.

Selon l'attachement du spectateur au personnage, ou le talent de l'acteur interprétant le rôle, ou les besoins de l'intrigue, ces catégories sont fluctuantes. Ainsi, un seul et même personnage peut espérer passer de l'une à l'autre au cours d'une série, voire se voir attribuer sa propre série ! Ce fut le cas d'Angel, ajouté au générique de début lors de la saison 2 de Buffy, avant de se voir attribué sa propre série. Un autre remarquable exemple est celui de Miles O'Brien dans la saga Star Trek : simple présence anecdotique dans TNG, il gagnera peu à peu en importance, jusqu' à devenir l'un des rôles principaux dans Star Trek : Deep Space Nine ! Evolution d'un personnage des plus remarquables, tous n'auront bien sûr pas la même chance...

Attention, si la présence au générique de début est un critère indicateur, il ne se vérifie pas toujours : certaines séries étant amenées à évoluer, voulant peut-être se garder une réserve de personnages, ont pu en proposer plusieurs sans qu'on sache véritablement quoi en faire. Ainsi, certains personnages crédités au générique de début de Dark Angel ne sont que secondaires, et disparaîtront d'ailleurs par la suite. Tara, dans Buffy, la copine de Willow, aurait pu être créditée au générique mais ne le fut pas pour des raisons... stratégiques !

Et puis il y a les ennemis du héros, charismatiques, interprétés par un acteur assez brillant, tenant la dragée haute au héros, dans des scènes assez réjouissantes : le Dr Miguelito Loveless des Mystères de l'Ouest, le Murdoc de MacGyver, le Q de Star Trek : The Next Generation, etc... Ainsi que certains personnages d'Hercules, comme Autolycus, interprété par le très apprécié Bruce Campbell...

Bref, le plaisir que l'on a à suivre une série vient dans le fait de voir évoluer ses héros préférés à l'écran, les voir mûrir, vieillir sous nos yeux, plus ou moins en même temps que nous, mais aussi de retrouver finalement toute une série de persoonages gravitant autour.

lundi, 21 décembre 2009

(mon) Bilan de l'année 2009 (Merry Christmas, SV of K., part. II)

Bilans, bilans, bilans...

Personnellement, je déteste les bilans personnels, je trouve ça ennuyeux, et déprimant, parce qu'ils marquent une "petite mort". Tout comme je déteste les dimanches soirs, fin du week-end et de la semaine.
Mais comme tous les blogs sériephiles se fendent du leur, je vais y passer aussi, et poster un petit texte à ce sujet ! ;)
Je regarde peu de séries en direct des USA, en fait, par rapport aux autres sériephiles. La faute à la flemme de les chercher, au temps de toute façon les regarder, et de toute façon à une connexion extrêmement lente qui m'agace au plus haut point.

Mais j'ai tout de même regardé quelques séries récentes dernièrement, donc...

Mes 3 coups de coeur :

SV BILAN 2009.jpg

Stargate Universe, The Vampire Diaries, TRUE BLOOD. 3 séries ayant en commun que j'ai mis un moment avant de m'y faire. Je n'ai pas accroché immédiatement à ces séries, mais à force de découvrir les personnages et l' univers dépeint... Des personnages qui ne sont souvent pas immédiatement attachants, mais qu' on finit par aimer suivre, mine de rien.
Des séries qui partagent un manque cruel d' originalité, parce que partant de sujets archi-rebattus. 2 séries sur un thème extrêmement à la mode, mais traité dans l' une sur un mode ado, dans l'autre sur un mode soapesque et politique. Il y a un petit côté Twin Peaks dans TRUE BLOOD, avec cette découverte de la ville de Bon Temps et ses habitants ayant tous leurs démons personnels, mais j'ai également pensé aux X-Men, avec ces Vampires craints de la population et qui demandent le droit à la différence. Une excellente découverte que je ne regrette pas d'avoir poursuivi, malgré le fait de ne pas avoir accroché tout de suite, la trouvant même "facile" au début.
Car la série est je pense une récréation pour son auteur Alan Ball, dont on retrouve les obsessions (des scènes hallucinogènantes, par exemple, ou le goût pour l' exposition du sexe... ), avec au départ des histoires très ados. Une série légère, qui pourtant affiche à l'arrière-plan un propos adulte pour le droit à la différence et la tolérance.
Et puis Stargate Universe, une série construite autour de personnages repoussoir, une plongée dans l' âge adulte pour la franchise Stargate, dernière des séries S-F à l' antenne (enfin l' une des dernières, bien sûr), le genre étant particulièrement mal en point désormais. Une série que je devrais continuer à reviewer ici, dont je comprends les défauts, mais qui m'a plu. Pour le personnage antipathique et narcissique de Rush, interprété à la perfection par Robert Carlyle.

Bref, des séries difficiles à défendre, dont je comprends tout à fait qu' elle ne séduisent pas, tout du moins au début (ce fut mon cas), mais auxquelles il faut laisser du temps car elles en valent la peine.

Côté redécouvertes, j'ai pris un réel plaisir à redécouvrir grâce aux DVDs Star Trek et Mission : Impossible pour les séries classiques des 60's, même si l' ennuyeux cotoie le sublime dans les 2 cas, et que l' on ne sait jamais à quoi vraiment s'attendre. De même que pour des séries plus récentes, quoique des années 90, comme Hercules et Xena. Difficile de trouver des pépites chez Hercules, où quand la série se lâche, on tombe vite dans l' absurde, malgré des comédiens qui se donnent à 200%, alors que dans Xena... Que du bonheur, une série vraiment exceptionnelle à voir et à revoir, aussi sublime qu' un Farscape ou un Buffy.

HERCULES XENA.jpg

Et une énorme déception, The Prisoner 2009, de la chaîne AMC, d' un ennui et un manque de risques ou d' ambitions en terme d' écriture (pas en terme de spectacle visuel). Un remake terriblement dans l' air du temps, "prisonnier" de notre époque, et qu' on oubliera sans plus guère y penser, j' en prends les paris.
Revoyez encore et encore la série originelle, là encore, aucun remake ne pourra le remplacer.

SV PRISONER.jpg

Pour V, pas vu la suite encore, de même que Flash-Forward. Tant pis pour elles !...

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KNIGHT