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jeudi, 26 juillet 2012

Birds of Prey : trois Super-Héroïnes, dans l'univers de Batman (les Super-Héros à la TV).

Birds of Prey, c’est l’une des rares séries de Super-Héros que je n’avais pas regardé, avec Smallville (dont j’ai au moins regardé la Saison 1), et qui manquait donc à mon tableau de chasse.

birds of prey,batman,joker,the huntress,black canary,dina meyer,ashley scott,mitch pileggi,joe flanigan,super-héros,fantastiqueDe quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Fille de Batman et Catwoman, Helena Kyle, également appelée la Chasseresse, combat le crime à Gotham City avec l'aide d'Oracle, ancienne Batgirl paralysée par une tentative d’élimination du Joker, et la jeune Dinah Lance, qui a des pouvoirs de medium. A elles trois, elles font face au danger qui rôde sur la ville. (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis sur la série) :  Sur ce blog, j’avais consacré une série de notes aux séries dites “Boobs and Ass”, c’est-à-dire des séries surtout à voir pour les qualités physiques des actrices mises en scène dans celles-ci. Une dernière catégorie n’avait pas été abordé, celle des séries mettant en scène 3 jeunes héroïnes différentes mais complémentaires. C’est un sous-genre en soi, il y en a plein : Cat’s Eyes, Totally Spies, Spy Girls, Charlie’s Angels, Charmed,… La liste pourrait être encore longue, toutes ont pour point commun de mettre en scène 3 actrices ou personnage avec leur propre personnalité chacune, au physique avantageux. le titre français montre la proximité de genre avec ce type de série : Les Anges de la Nuit ; ce qui fait penser aux Anges de  Charlie d’une certaine manière. Mais revenons-en à Birds of Prey. Cette série, donc, prend place dans la ville de New Gotham, et met en scène une série de personnages liés à la mythologie de Batman : il y a la brune : fille illégitime de Batman et Catwoman, Helena Kyle, dite the Huntress, dôtée d’une agilité supérieure, de sens améliorés comme ceux d’un félin ; Barbara Gordon, la rouquine du groupe, est la fille du Commissaire Gordon, ex-Batgirl clouée dans un fauteuil roulant désormais, à cause d’une tentative d’assassinat du Joker qui l’a privée de l’usage de ses jambes. Son nom de code est désormais Oracle, et elle s’occupe des renseignements à l’aide de sa batterie d’ordinateurs. La dernière membre du trio est enfin Dinah Lance, une adolescente blonde (le personnage n’a que 16 ans) dôtée d’un pouvoir psychique proche de celui de Phoebe Halliwell de Charmed. On a également, pour veiller sur le trio, Alfred Pennyworth, le majordome et ami de Bruce Wayne, Jesse Reese, un policier essayant d’en apprendre plus sur the Huntress, qu’il croise au détour de ses enquêtes. La relation entre les deux personnages sera l’un des arcs narratifs de la série. Et on a enfin le Dr Harleen Quinzel, une psychiatre que la même Huntress consulte. Harleen Quinzel a un côté obscur, et pour cause, puisqu’il s’agit en réalité du personnage d’Harley Quinn, personnage fantasque déjanté et dévoué au Joker. Malheureusement, presqu’aucun des personnages emblématiques de l’univers de Batman ne viendra jouer les guest-stars de luxe, Batman et le Joker, ainsi que tous les autres vilains affrontés par le Dark Knight ayant décidé de quitter la ville sans que l’on sache ce qu’ils sont devenus (!!). Pour justifier cet aspect, la série est censé se dérouler dans un futur relativement proche. Pour les héroïnes, on notera l'absence de tout gadget particulier, d'équipement spécifique dont auraient pu disposer des héritières de Batman, avec en plus Alfred Pennyworth comme chaperon. La série aurait été réalisée plus tôt, comme dans les années 80 par exemple, les producteurs y auraient sans aucun doute pensé, malheureusement.  

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Concernant les intrigues, elles sont en général d’une grande banalité, prévisibles et convenues, tout comme les dialogues. Parmi les exemples d’intrigues, on a par exemple un individu capable de voler les pouvoirs des autres Super-humains qu’il rencontre ; les 3 héroïnes se retrouveront à devoir s’occuper d’un bébé dans un épisode intitulé, en toute originalité… “Three Birds and a Baby” ; Dinah, dans un épisode, retrouvera sa mère (la Super-Héroïne Black Canary) de retour après l’avoir abandonnée. La série est en fait très proche de Charmed : un monde invisible, plus ou moins caché, celui des créatures aux divers pouvoirs existe, et les 3 jeunes femmes vont affronter dans chaque épisode une nouvelle menace. Dans les 2 séries, on a un flic confronté aux héroïnes qui va essayer de comprendre l’inexplicable, la présence de créatures aux Super-pouvoirs. On a la même construction en différentes séquences appartenant à des sous-genres différents : on se demande où les scènes entre Helena Kyle et Harleen Quinzel veulent en venir exactement ; Barbara Gordon, qui joue les profs à ses heures perdues, est draguée  par un collègue pour des scènes répétitives puisque l’on a décidé de faire durer le jeu de séduction entre les 2. Parce que les scénaristes et Barbara Gordon ne veulent pas que les choses aillent trop vite, bien sûr. Ces deux types de scènes surtout présentes au début de la série disparaîtront ensuite heureusement. Et puis il y a les scènes de combat finales entre the Huntress et la menace du jour, moment d’action véritablement comic attendu. Le  problème est qu’en fait, malgré son statut de trio, le seul personnage véritablement exploitable, la véritable super-héroïne du trio, c’est elle. Barbara Gordon, coincée dans un fauteuil roulant, ne peut pas se battre, et Dinah Lance est trop jeune et expérimentée pour se battre. D’où les scènes pas très intéressantes pour les faire exister tout de même. Bref, la série est franchement totalement dispensable, et même les fans de comics ou de l’univers de Batman auront du mal à y trouver leur compte.

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Toutefois, la série est intéressante sur un point : elle est la preuve que réunir un certain nombre de talents ne suffit pas forcément, si preuve en était besoin, à faire une bonne série. Car quand on lit les crédits des épisodes, on note la présence comme producteurs ou scénaristes de… Edward kitsis et Adam Horowitz, scénaristes sur la série LOST, qui ont ensuité créé la série Once Upon a Time, ou encore de Adam Armus et Kay Foster, scénaristes sur Heroes. Certains éléments préfigurent d’ailleurs cette série : l’absence de costume à part celui de the Huntress, les pouvoirs d’une communauté d’individus… La musique, elle, est assurée par Mark Snow, auteur de belles compositions ayant fait en partie le succès de X-Files ou MillenniuM. Ici, ses compositions passent inaperçues.

Côté Cast :  C’est là l’un des points forts de la série, puisqu’on retrouve au gré des épisodes pas mal d’acteurs habitués des productions télévisées. On pourra noter les apparitions plus ou moins importantes d’Aaron Paul, le Jesse de Breaking Bad, dans un petit rôle dans le Pilote. Dans l’épisode 02, c’est Silas Weir Mitchell, vu par la suite dans Prison Break et GRIMM que l’on retrouve. On notera également la participation à un épisode de Brian Thompson, le Chasseur de Primes extraterrestre d’X-Files, vu dans quelques épisodes de Buffy, the Vampire-Slayer et Charmed., ainsi que de Mitch Pileggi, le Walter Skinner d’X-Files, vu également dans Stargate Atlantis, Tarzan & Jane ou encore Sons of Anarchy. Joe Flanigan, le Shepard de Stargate Atlantis aura participé à un épisode de la série. Concernant le cast principal, on retrouve Shemar Moore, qui incarne l’Inspecteur Reese, désormais plus connu pour sa participation régulière à la série Criminal Minds. Dina Meyer (Barbara Gordon) a joué les guest-stars dans bon nombre de séries, mais a également fait partie de la distribution régulière de Point Pleasant et Secret Agent Man, deux séries de courte durée (13 épisodes pour chacune). Ashley Scott (the Huntress) a participé de façon régulière à la saison 2 de Dark Angel ainsi qu’à la distribution régulière de Jericho.

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Le Générique :  Efficace, sur un titre rock bien trouvé, c’est l’une des rares qualités de la série.


dimanche, 15 juillet 2012

Les épisodes-cultes : FLASH, ép. 09 "Ghost in the Machine"

Comme je l’ai indiqué dans mon Blog-It, je revisionne depuis un moment une série que j’avais beaucoup apprécié plus jeune, la série FLASH. Une des rares séries de Super-héros plutôt réussies dans le fait d’adapter un héros de papier en série TV, sans trop de concessions par rapport au support original.

Malheureusement, si les personnages principaux sont plutôt bien écrits (quoi que quelque peu archétypaux), les intrigues au cours des premiers épisodes sont quelques peu pauvres et décevantes, ayant du mal à susciter l’intérêt. Des intrigues convenues comme celle mettant en scène un savant éliminant des sans-abris pour expérimenter sur eux et créer une sorte de Hulk (on se satisfera de l’effort, au moins pour rester dans l’esprit comic-book), ou des criminels menaçant Central City. Bref, on s’ennuie quand même un peu, malheureusement devant la série.

Et puis arrive l’ép. 09, et le miracle opère : on a vrai bon petit épisode, l’un des meilleurs épisodes de la série, même, et pour plusieurs raisons.

 

09 : Ghost in the Machine

Sc : John Francis Moore & Howard Chaykin. R : Bruce Bilson. Avec : Jason Bernard (Dr Desmond Powell / Nightshade), Anthony Starke (Russell / The Ghost), Mike Genovese (Lt Warren Garfield), Richard Belzer (Joe Kline), Vito D'Ambrosio (Officier Tony Bellows), Biff Manard (Murphy), Gloria Reuben (Sabrina), Ian Abercrombie (Skip), Lois Nettleton (Belle Crocker), Floyd Raglin (Tex), Sherri Rose (Belle Crocker, jeune).

Pourquoi cet épisode est culte, à mon sens :  L’épisode commence d’emblée par une introduction originale : Nous nous retrouvons en 1955, et afin de coller à l’époque, les images sont en Noir et Blanc. On fait ensuite la connaissance d’un Super-Vilain (l’un des premiers de la série), the Ghost, et d’un ancien super-héros, Nightshade. Celui-ci intervient à temps pour mettre un terme à son dernier plan maléfique. Mais the Ghost, qui n’a peur de rien, avait un plan de secours : dire adieu aux années 50 pour se réfugier dans le Futur !! Il se place alors en cryogénie, et vous l’aurez compris, se réveille à notre époque !! The Ghost est particulièrement intéressant car il s’agit d’un vrai vilain de comic-book, avec toute la folie et la mégalomanie qui l’accompagnent. Une sorte de ‘diabolic mastermind’ digne de ceux qui étaient mis en scène dans The Avengers (aka Chapeau Melon & Bottes de Cuir, en VF), avec un plan diabolique, prendre le contrôle grâce aux écrans de télévision, et le génie criminel à même de mettre en œuvre son plan. Le personnage est interprété par un Anthony Starke tout en cabotinage (un acteur vu un peu partout quand on regarde sa filmographie, et qui passe relativement inaperçu, hormis son homonymie avec le célèbre personnage Marvel), sorte de clone du tout aussi remarquable Jeffrey Combs. Face à lui, on retrouve un acteur noir que l’on aura lui aussi retrouvé un peu partout, Jason Bernard, qui en impose (même s’il n’aura pas eu de rôle relativement marquant) et a assez de charisme pour tenir tête aux autres acteurs. Par son thème du “voyage dans le temps” de départ auquel il tourne, l’épisode pose les jalons d’une réflexion sur le passage du temps, surtout lorsque the Ghost retrouve ses anciens partenaires en crime qui eux, ont hélas bien vieilli. L’intrigue de l’épisode est elle aussi classique, mais savoureuse et tellement comic : un Super-héros actuel fait équipe avec un ancien Super-Héros quelque peu âgé, contraint de reprendre du service, qui a droit à un dernier baroud d’honneur. Un respect mutuel et une sorte de relais passe entre Barry Allen et Desmond Powell, véritable nom de Nightshade, qui synthétise plusieurs des Vigilantes mis en scène dans les années 30, voire 50 (masque, long manteau, pas de pouvoirs mais un éventail de gadgets destinés à lutter contre le crime). Un dialogue final entre les deux personnages définit la notion même de héros, et justifie l’existence de tels personnages.

Les dialogues, parlons-en constituent l’un des éléments-clés de l’épisode, qui apparaît comme particulièrement lucide et pertinent, surtout en le revoyant maintenant, plusieurs années après qu’il a été écrit et diffusé. Ainsi, si notre futur n’est pas constitué de pilules remplaçant les repas et de voitures volantes, les écrans, de télévision ou autre, sont désormais partout, peut-être encore plus avec les tablettes et smartphones que tout un chacun possède bien entendu (LOL). Au cœur de l’épisode, les références abondent : outre le titre de l’épisode, célèbre citation du philosophe britannique Gilbert Ryle, qui apparut pour la première fois dans son livre de 1949 The Concept of Mind., on notera un clin d’œil à la célèbre série des années 50 et son mythique générique The Outer Limits (aka Au-delà du réel, en VF) : " Je contrôle les horizontales, je contrôles les verticales. “

A peu près à la même époque, dans la Série Animée BATMAN de 1992, superbe et des plus réussies, un autre épisode reprendra exactement le même principe de faire rencontrer Batman avec un de ses ancêtres issus du Silver Age, une époque en apparence plus simple et plus manichéenne, présentée comme telle en tout cas. Cas rare, alors que Desmond Powell semblait prendre définitivement sa “retraite” de Super-Héros à la fin de l’épisode, et laisser la protection de Central City au seul Flash, l’épisode se verra dôté d’une suite avec l’ép. 16, “The Deadly Nightshade”…

Pour rappel, une première note consacrée à la série FLASH avait été publiée ici : ttp://seriesverseofknight.hautetfort.com/archive/2009/05/...

mardi, 25 octobre 2011

Person of Interest : Secondes pensées... (les Nouvelles Séries de la Saison 2011-2012, partie 5)

Oui, ici avait déjà été abordé la série Person of Interest. Mais 5 épisodes plus tard, j’ai eu envie d’y revenir…

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5 épisodes plus tard, la série vaut le coup, ou pas ? :  Ce qui a motivé cette note, surtout, c’est le visionnage du 5ème épisode, qui constitue un épisode-type de la série, la quintessence de ce qu’elle a à offrir, je pense. Mais voyons cela plus en détails. Après 5 épisodes, donc, on se rend compte que la majorité des pistes narratives possibles lancées par le Pilote ont été abandonnées, ne servant que de prétexte et ayant un rôle purement fonctionnel. Je m’explique : qu’en est-il précisément de la Machine ? Hé bien on en saura jamais plus, et elle n’a aucune véritable place de fond dans la série. L’existence de la Machine n’est que le prétexte de la série, expliquer comment Finch parvient à identifier les personnes potentiellement en danger, à sauver. Et au cachet visuel de la série. Machine dont au passage le fonctionnement demande une sacrée suspension d’incrédulité, on peut encore se poser la question de savoir comment de simples numéros peuvent pousser à extrapoler un possible futur pour une personne… Le passé de John Reese ? Si on en a eu précédemment des bribes, ces éléments servaient surtout à expliquer qu’il soit une bête de combat, et ses motivations. Mais la série ne semble plus vouloir exploiter cet aspect d’une façon ou d’une autre. Finch ? Une fois que l’on a dit qu’il était le créateur de la Machine et qu’il a décidé un jour de s’en servir pour éviter que d’autres personnes ne souffrent s’il peut l’éviter, il semble que l’on ait pas décidé de creuser plus avant. Le personnage a même perdu de sa relative ambiguité affichée lors du Pilote pour devenir bien plus lisse. Les personnages périphériques au duo principal ? L’inspecteur Fusco aidant Reese si besoin est ? L’inspectrice Carter bien décidée à percer le mystère de Reese sur lequel elle enquête ? Ils n’ont aucune réelle personnalité, ne sont jamais creusés ou fouillés, et ce serait eux ou d’autres que cela ne nous ferait pas sourciller le moins du monde…

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Alors du coup, on se retrouve avec une série qui est une série de Super-héros qui ne dit pas son nom, avec un Jim Caviezel qui prend un air des plus sérieux et une voix quasi-caverneuse, comme s’il voulait proposer un équivalent-clone du Bruce Wayne version Christian Bale. Deux personnages d’anges-gardiens, Finch et Reese, veillant dans l’ombre sur leurs concitoyens, aidant les gens à la place ou avec l’aide de la police. Sans aucun réel super-pouvoir, puisque ceux-ci ne sont plus guère à la mode. A la limite, le seul pouvoir que semble posséder John Reese est le fait de se dissimuler dans la foule anonyme, ne se faisant voir que quand il l’a décidé.

Alors du coup, on se retrouve avec une énième série procédural, qui met en scène les personnes à aider de la semaine, sans rien apporter de plus, que ce soit le charme et l’humour des personnages d’un Quantum Leap, ou la mythologie passionnante et feuilletonnante d’un The Pretender (Le Caméléon, en VF). Une série qui en rappelle bien d’autres, s’inscrit dans une certaine tradition, mais qui propose encore encore moins de choses au spectateur que les séries l’ayant précédée, adoptant un ton très sérieux.

Alors du coup, on se retrouve avec une série bien écrite, bien interprétée, devant laquelle on passe on bon moment quand on la visionne, mais qui n’apporte strictement rien au genre. Une série dont on peut se passer aisément, très loin d’être indispensable…

Et c’est bien dommage.