Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 10 août 2014

CH:OS:EN : la Moralité une nouvelle fois en question. (Les Watchers sont parmi nous)

Cet été aura été une nouvelle fois l’occasion de découvrir une petite pépite, que je ne saurais trop vous recommander, et voici pourquoi.

chosen, miloventimiglia, nicky whelan, thriller, le prisonnier, nowhere man, l'homme de nulle part, breaking bad, histoire des séries américaines

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Ian Mitchell, un avocat, époux et père de famille, trouve un matin une étrange boîte devant sa maison de Los Angeles. Dedans : un pistolet chargé, la photo d'un inconnu, et un mot lui annonçant qu'il a trois jours pour le tuer... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter absolument un œil (mon avis critique sur les 2 premières saisons) :  CH:OS:EN est une production à petit budget produite par Crackle, qui constitue une sorte de Netflix, soit une plateforme Web proposant du contenu légal sur Internet. Il s’agit d’une production originale créée par Ben Ketai et Ryan Lewis, qui en rappelle d’autres : Breaking Bad, UTOPIA (déjà évoquée sur ce blog) et certains dramas japonais comme Liar Game. Quel est le point commun que je vois entre toutes ces productions ? C’est un budget assez réduit, une absence de moyens compensée par une certaine inventivité. Une attention particulière portée à la réalisation, afin de dissimuler le manque de moyens. Et le fait de faire basculer des personnages ordinaires, à la vie sans histoires, en les confrontant à des choix moraux difficilement surmontables, personnages dont on suit la transformation progressive à force d’épreuves. C’était le cas pour Walter White et son associé Jesse Pinkman, de Breaking Bad, et c’est également le cas pour les personnages principaux de la remarquable série UTOPIA. Ainsi, dans CH:O:SEN, Ian Mitchell et Laura Mitchell deviennent les victimes malheureuses d’un sinistre jeu, qui consiste à éliminer d’illustres inconnus, et à éviter d’être tué soi-même. Soit typiquement le type de sujet rencontré dans bon nombre de mangas, héritiers d’une logique « Battle royale », où l’on oppose des individus ordinaires en les poussant à se trahir jusqu’à parfois s’éliminer (voir entre autres les mangas Liar Game, Btooom !, Doubt ou encore Judge). De cette conspiration de l’ombre aux ramifications insoupçonnées, aux contours mal définis, on ne saura finalement rien. En cela, la série rappelle les chef-d’œuvre paranoïaques du genre que furent, et même sont encore, Le Prisonnier ou Nowhere Man / L’Homme de Nulle part, qui proposaient également de confronter un individu seul à une organisation tentaculaire, partout et nulle part à la fois. Capable d’autoriser le meurtre de plusieurs individus sans que l’on ne sache les véritables raisons de tels meurtres. Capable d’avoir des agents dans toutes les sphères, aussi bien chez des secouristes que des policiers par exemple. S’agit-il de démontrer qu’il n’y a jamais de personne réellement innocente ? D’occuper les soirées de riches désoeuvrés fascinés par cette violence gratuite des meurtres commandités ? On nous explique à plusieurs reprises que les crimes sont filmés, qu’il y aurait des caméras partout, observant les personnages en permanence. Est-ce vraiment le cas ? C’est, peut-être, afin de ne pas laisser le spectateur sans réponses, ce qui semble être l’explication. En tout cas, et comme pour Le Prisonnier ou Nowhere Man, la question du « qui ? » compte moins que le questionnement philosophique autour de l’Identité ou de la légitimité du crime posé par la série. Si la vie d’un de nos proches est menacée, peut-on se résoudre à prendre la vie de quelqu’un d’autre. Est-ce que le crime est rendu « légitime » pour autant ? Chacun répondra selon ses propres principes moraux, la limite fixée à ceux-ci. Le tout dans une ambiance délicieusement paranoïaque, ou les personnages principaux tout comme le spectateur est amené à se méfier de tout le monde. Avec un autre questionnement pour lui : en assistant aux nombreuses tentatives d’assassinats présentées par la série, n’est-il pas le complice involontaire de cette violence gratuite ? Ou bien n’est-ce pas lui, le fameux Watcher (terme polysémique pouvant désigner l’Observateur ou le Spectateur) ?

chosen, miloventimiglia, nicky whelan, thriller, le prisonnier, nowhere man, l'homme de nulle part, breaking bad, histoire des séries américaines

Pour en revenir à la série elle-même, si les personnages principaux peuvent sembler quelque peu stéréotypés, avec pour la 1ère saison le « héros », sa femme dont il est divorcé, leur fille, la secrétaire dévouée, le collègue-pote, etc… On ne peut pas en attendre plus du format de la série, constituée d’épisodes relativement courts, de 20 min (alors que le format traditionnel des productions britanniques et américaines consiste en des épisodes de 40 à 60 minutes en général). Ecriture un peu légère concernant la définition des personnages compensée par un aspect addictif, les cliffhangers intervenant au meilleur moment, la série étant écrite et produite afin d’être facilement marathonée / regardée d’une seule traite dans un délai relativement court. Concernant l’interprétation, elle est relativement bonne, et l’amateur de série retrouvera quelques noms connus, qui font le travail sans dénoter. Le personnage principal de la Saison 1 est interprété par Milo Ventimiglia, surtout célèbre pour sa participation à la série HEROES, et qui parvient à faire oublier d’ailleurs ici le Peter Petrelli de ladite série. Sa femme est interprétée par la belle Nicky Whelan, que l’on retrouve dans la série MATADOR initiée par Robert Rodriguez. La S2 sera l’occasion de croiser Brandon Routh, et tant qu’à parler du casting, on peut également mentionner les participations à la série de Rose McGowan (Charmed) ou encore Chad Michael Murray (One Tree Hll).

chosen, miloventimiglia, nicky whelan, thriller, le prisonnier, nowhere man, l'homme de nulle part, breaking bad, histoire des séries américaines

En résumé :  CH:OS:EN s’avère une excellente surprise, une production qui joue de ses contraintes budgétaires pour développer un univers et une intrigue immédiatement addictifs. Conçue de toute manière pour être visionnée ainsi, il est difficile une fois commencée de ne pas enchaîner les épisodes, d’un format relativement court. Baignant dans une ambiance paranoïaque à souhait, il est difficile de ne pas penser lorsqu’on les connaît bien à d’autres séries emblématiques comme Nowhere Man ou Le Prisonnier. Pour un coup d’essai, CH:OS:EN est une petite réussite. 

dimanche, 27 juillet 2014

UTOPIA : La Paranoïa à la sauce britannique.

utopia,conspiration,mythologie,geeks,x-files,breaking bad,séries britanniques

Récemment, beaucoup de sériephiles vantaient sur Twitter la série britannique  UTOPIA, considérée comme une des meilleures séries actuelles. Piqué au vif, car je considère toujours Person Of Interestcomme une des meilleures séries actuelles diffusées actuellement sur les Networks américains, je me suis lancé dans le visionnage pour juger par moi-même. Mais tout d’abord…

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  "Utopia" est une bande-dessinée légendaire sur laquelle plane le mystère. Becky, Ian, Grant et Wilson sont chacun en possession d'un manuscrit Utopia, partie 1. Leur vie bascule alors qu'ils sont sur le point de découvrir la deuxième partie, jamais publiée, qui renferme la vérité sur les catastrophes les plus meurtrières du siècle dernier. Ils sont alors pourchassés par une organisation secrète : The Network et doivent fuir pour survivre. (source : Wikipedia)

utopia,conspiration,mythologie,geeks,x-files,breaking bad,séries britanniques

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique d’après les 4 1ers épisodes) :  Si je me suis décidé à visionner la série, c’est que la Saison 1 ne fait que 6 épisodes, ce qui permet d’en venir rapidement à bout. Alors que penser de cette saison 1 ? Hé bien qu’il vaut mieux à mon avis, avant de se lancer dedans, avoir lu un résumé de l’histoire. Celle-ci est assez simple, finalement, une fois qu’on a une petite idée des tenants et des aboutissants, mais elle est présentée dans le 1er épisode de façon si décousue, si « déconstruite, qu’il faut attendre avant de comprendre de quoi parle la série. Car on suit différents personnages, différentes scènes avant que le puzzle ne se mette en place petit à petit, que l’on comprenne les liens entre les différents arcs narratifs que l’on nous présente. Heureusement, de nombreux dialogues explicatifs permettent de ne pas complètement nous perdre. Il faut dire que la série, en 6 épisodes seulement, tente de mettre une Mythologie foisonnante autour de personnages mystérieux et de complots dignes de X-Files. (un leitmotiv est commun aux deux séries : « Ne faites confiance à personne » !). Autre point sur lequel la série est destabilisante, c’est la question du public visé. Si elle commence par mettre en scène des Geeks atypiques (par l’image caricaturale que l’on peut s’en faire), et la série s’ouvre dans un comic-shop, ce n’est peut-être pas une série à conseiller forcément aux plus jeunes. Les personnages ne sont qu’un point de départ pour développer une histoires aux thèmes et aux préoccupations très sombres et très adultes. Ce n’est qu’un leurre, car la série se révèle très sombre : les morts abondent, souvent de façon violente, vu que la série ne lésine pas en morts gratuites et scènes de torture. On est parfois pas loin d’un film de Luc Besson, dans ce traitement décomplexé de la violence. Destabilisante enfin, la série l’est parfois dans ses choix de cadre, de mise en scène, qui en rappelle une autre, pour en finir avec le jeu des références : Breaking Bad. Dans les 2 séries, un quotidien banal, ordinaire, est ébranlé par l’intrusion d’une certaine étrangeté, liée à l’intrusion du monde criminel. Dans les 2 séries, on suit des personnages ordinaires dont le quotidien se retrouve menacé par des tueurs sans foi ni loi, dénués de tout scrupules, et obligés de devenir eux-mêmes des tueurs sans pitié. Et donc dans les 2 séries, pas mal de scènes de tension sont liées à cet aspect. Dans les 2 séries, un soin tout particulier est apporté au cadre, à l'image, à la réalisation, qui impose le mystère, l'attente, l'angoisse, le questionnement. X-Files, Breaking Bad, la série UTOPIAfait donc penser à deux des meilleures séries de la Télévision américaine, en apportant sa propre touche typiquement british. La série vaut-elle le coup pour autant, et peut-elle être qualifiée de très bonne ? Hé bien oui. L’interprétation est de qualité, les productions britanniques étant en général soignées sur ce point. On s’attache plus ou moins à ces personnages ordinaires placés au sein d’un complot qui les dépasse. Et parce que la série sait ménager un certain suspense autour de ces personnages, chacun dissimulant un secret aux autres. Si la série pose pas mal de questions, et perd quelque peu son téléspectateur au début, elle sait se rattraper et apporter assez vite des réponses. Et puis il y a l’environnement sonore, qui joue beaucoup dans le fait de développer cette « inquiétante étrangeté », qui joue dans le fait de s’y attacher. En fait, la série est plus à découvrir pour son ambiance toute particulière, et ses personnages, que pour son propos, finalement très banal et déjà-vu.

utopia,conspiration,mythologie,geeks,x-files,breaking bad,séries britanniques

En résumé :  Portée par d’excellents interprètes, et par une mythologie dense et complexe, la série UTOPIAest à voir, au moins pour se faire son propre avis. Développant sa propre ambiance et sachant aborder de nombreux thèmes, une fois que l’on a fait l’effort de la suivre, elle se révèle rapidement addictive, rappelant d’autres grandes séries paranoïaques, elle parvient à se distinguer par des gimmicks sonores et visuels la dôtant d’une personnalité propre.

L’info en plus :  Autre article sur la série, bien plus complet et analysant plus en profondeur ce qui fait la qualité de la série :  http://www.playlistsociety.fr/2013/12/utopia-saison-1-de-...

« Les séries TV nous incitent à ne faire confiance à personne, et c’est pour ça que nous les regardons. » 

dimanche, 20 avril 2014

Easter Tag : le Tag de Pâques des émotions en séries !!

Il y a peu, Nephthys m’a gentiment tagguée, suite à un tag de la blogueuse Samarian. Du coup, je vais proposer également un tour d’horizon des émotions que peuvent susciter les séries, et celles que j’y associe. Donc merci à Samarian pour l’idée de ce tag, et à Nephthys pour avoir pensé à moi comme participant !

tag,émotions,histoire des séries américaines,sliders,highlander,buffy,lost girl,doctor who,breaking bad,leverage

 

La joie

Si j’ai bien compris, la joie de retrouver une série, de la visionner, de se dire qu’on va passer un bon moment. Pour moi, ce sont les séries Bad Robot, en général. Quand on lit pour la première fois leur prochaine mise en chantier. Il y a eu ALIAS, LOST, FRINGE, et en ce moment c’est Person of Interestqui me met en joie. Bon, j’admets, il y a eu des ratés dernièrement : je ne suis absolument pas fan de REVOLUTION, ALMOST HUMANet BELIEVE. Les 3 s’arrêteraient, ça ne me ferait ni chaud ni froid ! J’aimerais quand même retrouver ALMOST HUMANqui n’a pas montré tout son potentiel, mais il faudrait y retrouver ce à quoi on reconnaît une série Bad Robot, les mystères et une mythologie. Enchaîner des épisodes sur l’amitié de 2 flics, même dans un contexte futuriste, ça n’a en soi aucun intérêt. Il y a eu aussi le monument Breaking Bad, que j’avais marathoné il y a 2 ans je crois. Une série pareille qui vous plonge 42 min en apnée pour les derniers épisodes, c’est rare. Et LEVERAGE. Une série fun, cool, distrayante, bourrée de références geek, aux personnages tous attachants, une sorte de Mission : Impossiblemais sans le schéma un peu répétitif de la série parfois. La joie de voir de petits chef-d’œuvres, des séries enthousiasmantes. Je n’en ai pas une en particulier, mais plusieurs.

LEVERAGE 11.jpg

 

La tristesse

J’avais été particulièrement été triste lors de la mort de Richie dans Highlander. Et la fin de Quantum Leap, particulièrement émouvante. Epoque bénie où les risques de spoiler étaient minimes. Tandis qu’aujourd’hui, une simple balade sur Internet, et le spoil peut surgir de n’importe où. Rien que pour Game of Thrones, il vaut mieux être à jour !! Sinon, pour les séries plus récentes, j’ai du mal à trouver d’exemple de moment triste. Mais il y a bien entendu LA série aux scènes tire-larmes définitive, Doctor Who. Elle contient des scènes d’anthologie au niveau émotionnel, qui s’imprègnent dans notre mémoire à tout jamais. Une série qui reste pédagogique dans son traitement des émotions : elle nous rappelle que la joie comme la tristesse font partie de la vie, et que vivre, c’est accepter le changement, et les départs.

tag, émotions, histoire des séries américaines, sliders, highlander, buffy, lost girl, doctor who, breaking bad, leverage, highlander

 

La confusion / la perplexité ( ??)

Alors, je ne vois pas trop. La perplexité vient en général du fait que des séries sont descendues alors qu’elles ne le méritent pas. Ou caricaturées. Quoique récemment, les séries feuilletonnantes sont celles qui m’ont laissé perplexe, comme 666 Park Avenueou Last Resort. Des séries que j’aurais aimé aimer, mais qui s’éparpillent, sont un peu fourre-tout. Si bien qu’au final, on (enfin je, bien sûr) ne comprend plus vraiment ce que ces séries veulent raconter. Last Resort, je crois que c’était 3 histoires en une, voire plus, et 666 Park Avenue… Je me le demande encore. Qu’on soit ben d’accord, j’ai aimé suivre les dernières séries feuilletonnantes en date, je ne regrette pas les avoir vus, mais pas au point d’en devenir fan. C’est dommage parce que je préfère dans l’absolu le concept de « séries feuilletonnantes », mais vu ce que l’on peut proposer…

tag, émotions, histoire des séries américaines, sliders, highlander, buffy, lost girl, doctor who, breaking bad, leverage, highlander

 

La colère

Ce qui me met en colère, c’est que des séries soient annulées sans qu’il y ait de véritable fin, bien sûr. Comme beaucoup d’autres sériephiles. Ou qu’elle sombre dans la plus crasse médiocrité. Ce fut le cas de SLIDERS, hélas, une série dont on suit la graduelle perte de qualité et d’intérêt, quand on s’en fait l’intégrale. Une série vraiment géniale au début, qui tourne au gâchis. SLIDERSne fait pas exception, des séries qui ont connu la même évolution, il y en a eu bien d’autres, mais c’est vraiment à elle que je suis attaché. On pourrait dire que j’aurais pu en parler dans le paragraphe de la tristesse, mais c’est au-delà de cela. Oui, c’est vraiment de l’aigreur de voir un tel gâchis, je me répète… Et là, pour le coup, un reboot ou un retour sous une forme ou une autre, ce serait vraiment formidable !!

tag, émotions, histoire des séries américaines, sliders, highlander, buffy, lost girl, doctor who, breaking bad, leverage, highlander

 

La peur, l’angoisse

Alors là, je suis bien embêté, parce que je ne regarde pas vraiment de séries me faisant peur. Et la peur est tellement difficile à susciter… Par contre, si je ne vais pas citer de séries actuelles, certaines séries me terrifiaient quand j’étais plus jeune : certains épisodes de The Twilight Zone/ La Quatrième Dimension. Certains épisodes de The Outer Limits/ Au-delà du Réel, aussi. Vous allez me dire mais, les monstres en plastique ?? Mais quand on est tout petit, vous savez… Et puis il y a certains passages de séries de S-F regardées trop jeune : Cosmos 1999 ou le générique de fin de Star Trek, reprenant certains extra-terrestres aperçus dans la série, qui m’avait traumatisé à l’ époque !! Des exemples assez anciens, donc. Par contre, à l’heure actuelle, je n’ai pas d’exemples en tête de séries vraiment effrayantes. Il y aurait bien Doctor Who, qui joue sur cela, mais comme c’est une série familiale qui doit pouvoir être regardée par les enfants, le côté « trouille » est vite désamorcé.

tag, émotions, histoire des séries américaines, sliders, highlander, buffy, lost girl, doctor who, breaking bad, leverage, highlander

 

La nostalgie

Ceux qui me connaissent ne seront pas surpris, je pense automatiquement à des séries des années 90 : Slidersm’avait beaucoup marqué à l’époque, Le Caméléonaussi, par sa mythologie mise en place dès le début, et qui progressait à bon rythme au début. Et en ce moment, je me refais la série Highlander, et je kiffe. Pour moi, regarder des séries, ce n’est pas systématiquement s’extasier devant des séries épatantes dès le début. Ce que beaucoup trop cherchent désormais, d’ailleurs. C’est voir évoluer, grandir une série, qui sait corriger ses défauts petit à petit. Et Dieu que cette série partait de loin. Mais il y avait dès le début la force du concept, et du personnage principal, incarné par le très charismatique Duncan McLeod. Et le fait que les scénaristes ont vite compris la force de leur série, s’ouvrant à des réflexions philosophiques sur notre rapport au temps, à la mortalité. Donc, ce sont surtout des séries des années 90, au concept en béton armé, qui font naître ce sentiment de nostalgie, de regret. Je me regarde de temps en temps des séries d’autres époques, d’autres décennies, bien sûr, mais sans qu’il y ait ce regret, cet attachement profond.

tag, émotions, histoire des séries américaines, sliders, highlander, buffy, lost girl, doctor who, breaking bad, leverage, highlander

 

La surprise

Nephthys proposait Lost Girlsur son blog, je serais pas loin de proposer pareil. Cette série fut une vraie belle surprise, avec d’excellents personnages et épisodes. Un concept séduisant également, et une mythologie qui se développe petit à petit. Les mêmes qualités que Buffy, the Vampire-Slayerou Highlander, en somme. Et surtout, la série ne se prend pas au sérieux comme d’autres séries coincées, comme GRIMM. Dans le même genre, je citerais bien LEVERAGE, également une excellente série que je ne pensais pas tant apprécier au début. Un concept très classique, très Mission : Impossible, mais d’excellents personnages, et plein de références Geek. Et puis ALIASou Buffyà l’époque, qui furent de réelles surprises, quand j’y repense. Vous savez ce que c’est, on lit le pitch d’une série, on le trouve idiot ou pas, on voit bien que cela veut ménager plein de concepts, et finalement on découvre un truc génial.

tag, émotions, histoire des séries américaines, sliders, highlander, buffy, lost girl, doctor who, breaking bad, leverage, highlander

Voilà, je me rends compte que je parle toujours un peu des mêmes séries, mais je suis profondément attachée à certaines d’entre elles. En fait, ce tag est l’occasion de rappeler mes principaux coups de cœur dans mon parcours sériephilique, finalement !! ^^

 

KNIGHT