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mercredi, 09 septembre 2009

Quantum Leap : Souvenirs, review du Pilote

QL 01 1.jpg

Aujourd'hui, le 09 / 09 / 2009, j' ai reçu deux coffrets achetés sur Internet sur un coup de tête, pour un prix dérisoire, sur un site de vente en ligne anglais. Une série coup de coeur, que je souhaitais revoir. Car comme Nephthys, ma sériephilie a véritablement débuté avec des séries des années 90, et surtout celles diffusées sur M6. Une série que j' ai suivie à chacune de ses rediffusions, qui m'a accroché dès le début : Quantum Leap
Soit les tribulations d' un véritable génie, Sam Beckett, ayant inventé un accélérateur de particules pouvant projeter un être humain à travers le temps. Celui-ci remplacera un être humain dans le temps, prenant sa place. Sam Beckett essaie sa propre invention, par peur de coupes budgétaires qui mettraient alors fin au Projet Code Quantum. Mais l' essai, réussi, Sam se réveille amnésique. Toutefois, il est aidé par Al Calavicci, membre de l' amirauté, ayant fait le Viet-nam. Celui-ci, grâce à une salle holographique, suit dans le temps Sam Beckett, lui servant d' observateur, de confident. Sam est le seul à pouvoir voir Al, celui-ci étant branché sur ses propres ondes mentales. Sam aimerait rentrer chez lui, mais cela sera long et difficile, une mystérieuse entité ayant apparemment d' autres visées pour Sam, l' instrument du Bien, qui est toujours envoyé dans le temps pour une raison précise...

Voilà le concept de la série, diablement excitant, aux possibilités infinies. Quantum Leap fait partie de ces grandes séries qui ont permis à ses téléspectateurs de revisiter des périodes disparues des Etats-Unis sur ses 50 dernières années, un véritable voygae dans le temps, et la nostalgie. 


1.01 : Quantum Leap / Genesis
Sc : Donald P. Bellisario. R : David Hemmings.

QL 01 3.jpg13 Septembre 1956 / Le futur, date indéterminée. Alors qu' Al Calavicci drague une jeune femme tombée en rade sur la route, et l' emmène avec lui, des lueurs apparaissent derrière des montagnes, signe qu' une expérience secrète a été lancée. Al fonce à tombeau ouvert, mais arrivera trop tard. Car bien que le Projet Quantum Leap ne soit pas encore prêt, Sam Beckett a refusé d' écouter le super-ordinateur qu' il a lui-même créé, Ziggy, et s'est installé dans l' Accelerateur, avec comme conséquence de sauter dans le temps. Il se réveille alors auprès de Peggy, une jeune femme enceinte, dans une maison qu' il ne reconnaît pas. Il a pris la place de Tom Stratton, un pilote d' essai de l' Air Force. Sam est malheureusement en partie amnésique, avec toutefois suffisamment de souvenirs pour savoir qu' il n'appartient pas à cet endroit, ni même à cette époque, 1956. Tentant de s'acclimater au mieux, il remarque la présence d' Al, que nul autre que lui ne voit. Al lui explique alors ce qu' il a le droit de lui révéler. Une première tentative pour ramener Sam échoue, et Ziggy a émis l' hypothèse que Sam était à cet endroit pour une raison précise. Avec l' aide de Al, Sam parvient à faire voler un X-2 à la vitesse de Mach 3, alors que la tentative avait tué Tom Stratton. Puis Sam sauve la vie de "sa femme" Peg et de "son fils" à naître prématurément, grâce à ses connaissances médicales. Un nouveau saut dans le temps le place dans la peau de Ken Fox, un joueur de baseball d' une ligue mineure du Texas, à la fin de la saison de 1968, où il doit gagner le match afin de pouvoir glisser ailleurs. Mais avant cela, Al lui apprend son nom de famille, ce qui lui permet de téléphoner à son père, encore vivant à l' époque. Après avoir gagné le match, Sam glisse dans la peau du Dr Gerald Bryant, un professeur d' université, en plein milieu d' un de ses cours !...

QL 01 2.jpgMon avis : On a droit ici à un pilote diablement efficace, où l' on comprend les enjeux de la série et les personnages au fur et à mesure. Comme dans Magnum, Donald Bellisario, dont on retrouve les obsessions et les principales thématiques, choisit de nous faire entrer dans la peau de son héros. Les monologues intérieures abondent. Impitoyablement, on ne peut qu' être épris de nostalgie devant ces scènes dans des époques passées, magnifiées, embellies, comme si le passé était plus simple et beau que maintenant. La série, notamment par son ambiance musicale, est tout de même réminiscente des années 80. Le côté S-F est vraiment réduit à son minimum dans la série, qui n'est pas une série S-F proprement parler, même si le point de départ S-F était nécessaire au concept de la série. Ainsi, la présentation du futur est réduite à son minimum, avec juste des gadgets fluorescents un peu partout. De même, la théorie justifiant les sauts dans le temps de Sam est fumeuse, et on peut se demander si elle s'appuie sur de quelconques théories scientifiques. De ce point de vue, je trouve Sliders plus "creusée"...
Mais voir et revoir la série reste un réel plaisir, grâce au jeu impeccable de la paire Scott Bakula - Dean Stockwell, terriblement attachante. En VO, Al apparaît tout de même plus froid, distant, et désabusée. 
La Guest-star de l' épisode : Bruce McGill fut Jack Dalton, le vieux copain de MacGyver, toujours entraîné dans des mauvais coups.

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