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vendredi, 12 août 2011

BATTLESTAR GALACTICA - The PLAN : mon avis...

Je n’avais jamais vu ce film tiré de l’univers de Battlestar GALACTICA. Et comme les vacances sont le moment d’en profiter pour rattraper son retard…

BSG TP 1.jpgRéalisé par Edward James Olmos. Scénario : Jane Espenson. Durée : 1h51.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) : Les Cylons avaient depuis le début un Plan. Créés par l'Homme, ils ont fini par se rebeller. Déterminés à prendre leur revanche sur l'Humanité, le point de départ de leur Plan est la destruction des colonies... Et l’élimination du plus d’humains survivants possibles par la suite. Ce film nous replonge dans le passé, de la destruction programmée des colonies à la fuite désespérée de l'Humanité dans l'espace, et nous représente les moments clés de la série, du point de vue Cylon cette fois. L’occasion de découvrir un nouvel éclairage sur certaines scènes.

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) : Devant le succès de la série proposée par Ronald D. Moore, il fallait s’attendre à la création de produits dérivés. Ainsi, on aura eu le spin-off Caprica, un MMORPG gratuit en ligne auquel on peut jouer actuellement, et ce film, dévoilé à la fin de la série. Je ne sais plus exactement de quelle façon il avait été introduit à l’époque, mais si certains s’attendaient et s’attendent à de quelconques révélations, nul doute qu’ils auront été bien déçus. Disons-le clairement, on apprend rien de nouveau dans ce film, qui propose simplement des scènes inédites alternant avec des scènes dont on se souvient, comme la tentative d’assassinat d’Adama père par Boomer, ou la fuite de Starbuck de la “ferme”, par exemple. Cela pourrait alors constituer un spectacle ennuyeux, mais j’ai trouvé l’ensemble plaisant. La réalisation, signée d’Edward James Olmos, est inspirée, certains plans sont véritablement sublimes, et c’est probablement l’un des points forts du film. Autre point fort du film, il repose en grand partie sur les épaules d’un acteur solide, de grand talent, un de mes acteurs préférés de la saga, Dean Stockwell, de même que son personnage, Frère Cavill. Le film commence et s’achève d’ailleurs avec lui, et on découvrira ainsi qu’il est à l’origine de la plupart des évènements de la série. Peut-être du fait d'un scénario de Jane Espenson, qui se sera décidément échinée à faire partie de toutes les grandes sagas de Science-Fiction ces dernières années, la dimension religieuse, offrant une justification idéologique aux agissements cylons, n'est pas très apparente dans le film, en tout cas moins que dans la série. Peu de Cylons y font référence, et la croyance en un dieu unique semble quasiment absente de certains modèles. Ils agissent afin d'obéir à Frère Cavill, par par quelconque conviction "personnelle" ou religieuse...

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The Plan est donc loin d’être indispensable, et plutôt à conseiller aux fans de l’univers, aux inconditionnels de la série. Difficile d’imaginer si un tel film intéresserait ou n’ennuierait pas quelqu’un qui n’a jamais vu la série ou ne connaît pas les personnages. Concernant ceux-ci, il n’y a d’ailleurs pas d’effort de véritablement les présenter, à part pour les Cylons, et encore…. Peut-être aussi ai-je apprécié ce film parce que mon visionnage de la série commence à remonter à un moment, et cela constitue un plaisir nostalgique de replonger à nouveau dans cet univers. Concernant le “Plan” annoncé des Cylons, dont on nous a bassiné depuis le début de la série, pas de déceptions pour ma part, ou de surprises quant à l’absence de réponses pour ma part : après tout, il fallait s’y attendre, tout avait été dit dans la série : les Cylons voulaient exterminer l’humanité, “tuer le père”, mais sont malheureusement tombés pour certains amoureux de certains de leurs représentants. Complexe d’Oedipe, quand tu nous tiens…

En résumé : Les points positifs sont pour moi l’ajout de nouvelles scènes éclairant d’anciennes scènes sous un nouvel angle. La présence importante de Dean Stockwell et son personnage Frère Cavill, et une réalisation parfois inspirée. Les points négatifs, sont probablement le manque de révélations, rendant finalement le visionnage dispensable, à moins d’être un inconditionnel de la série, auxquels ce film s’adresse avant tout.

Note : 3/5.

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dimanche, 26 juin 2011

NOWHERE MAN : Regard critique sur la série (Retour aux Frontières du Réel, HS)

Souvenez-vous, cette années, j’avais consacré une série de notes aux X-Files-like, ces séries créées afin de profiter du succès de la “création” de Chris Carter. Mais j’avais laissé de côté une excellente série, Nowhere Man.

nowhere man, l'homme de nulle part, bruce greenwood, conspiration, x-files, the prisoner, les envahisseurs, histoire des séries américaines, dean stockwell, carrie-ann moss, maria bello, megan gallagher, mark snowDe quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Thomas Veil, un journaliste de terrain, avait tout pour être heureux : une femme aimante, une vie tranquille, et du succès, puisqu’il commençait à exposer ses photos dans des galeries. Mais apparemment à cause d’une seule photo, l’Envers du Décor, sa vie bascula en quelques secondes : sa femme et ses amis ne le reconnaissent plus, ses comptes bancaires sont gelés, et sa vie lui est “volée”. Thomas Veil découvre qu’il est la victime d’une organisation tentaculaire bien décidée à récupérer les négatifs de ses photos. Il va lutter de toutes ses forces contre ses opresseurs, bien entendu, et tenter de récupérer sa vie…

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) :  La série fut diffusée un été sur Canal+ le midi, horaire consacré à l’époque à des séries de qualité. Du coup, je garderai toujours une tendresse particulière pour elle, bien entendu. Elle est l’oeuvre de Lawrence Hertzog, ayant également travaillé sur  La Femme Nikita. Cette série propose 3 influences majeures, se rapproche de trois grandes séries ayant chacune marqué leur époque, et sont restées dans l’inconscient collectif : pour X-Files, il y a la Conspiration, mais aussi et surtout l’influence lourde et pesante de la musique de Mark Snow, qui se démarque peu ici de X-Files. Au mieux on pourra dire que Snow a tenté de donner la même “pesanteur”, la même ambiance angoissante, étrange, que dans X-Files, au pire on pourra dire qu’il ne s’est pas trop foulé en se recyclant lui-même. La seconde influence notable de la série est sans conteste la série The Prisoner : bien des clins-d’oeil sont adressés à la série-culte de Patrick McGoohan (avec par exemple un Thomas Veil capturé et conduit dans un mystérieux village, qui se verra attribuer… le Numéro 6 !!), avec des épisodes qui s’inspirent en partie des intrigues développées dans la série “carcérale”. Dans les 2 séries, un homme seul lutte pour son identité et sa liberté, contre une organisation dont on ne sait pas trop ce qu’elle veut exactement, au final. Dans les 2 cas, les personnages principaux ne peuvent faire confiance à personne, n’importe qui pouvant se révéler un traitre, un membre de l’organisation ennemie. Sauf que dans le cas de Nowhere Man, Thomas Veil n’est pas enfermé dans un lieu précis, mais c’est le monde qui est devenu un Village tout entier…

nowhere man, l'homme de nulle part, bruce greenwood, conspiration, x-files, the prisoner, les envahisseurs, histoire des séries américaines, dean stockwell, carrie-ann moss, maria bello, megan gallagher, mark snowCe qui nous conduit à la troisième influence : Les Envahisseurs, série qui développait une ambiance angoissante par la musique, et une Conspiration : la présence sur Terre d’extraterrestres infiltrés voulant nous conquérir à terme. Mais à la différence du Prisonnier, elle proposait un caractère itinérant, David Vincent étant amené à se déplacer de ville en ville, tout comme Thomas Veil. Tout comme dans les 3 séries ayant influencé Nowhere Man, un signe distinctif permet de reconnaître les membres de la Conspiration : un cigare percé au crayon d’une certaine manière avant d’être fumé permet d’identifier les ennemis. Du coup, la série rend un bien bel hommage à ces séries qui l’ont précédée, mais c’est en même temps un de ses défauts. A part le postulat de départ qui fait beaucoup pour la série, il n’y a rien de particulièrement neuf dans la série. De plus, la série souffre malheureusement de quelques défauts : un côté un peu cheap (est-ce dû à des problèmes de budget ?), qui passait à l’époque, mais dont la série souffre un peu, une réalisation peu inspirée et un peu “pauvre”, et des acteurs pas toujours charismatiques ou brillants pour les rôles secondaires. Heureusement, domine par son exceptionnelle interprétation Bruce Greenwood dans le rôle-titre, qui porte la série sur ses épaules.

En résumé :  Nowhere Man est véritablement à redécouvrir et à regarder, quand on est en mal de séries conspirationnistes, même s’il faut la replacer dans son contexte et pardonner les défauts dont elle fait preuve. Elle constitue un bel hommage à trois magnifiques séries à la suite desquelles elle s’inscrit, proposant une variation intéressante sur des thèmes connus.

Côté cast :  La femme de Thomas Veil, Alyson, est interprétée par Megan Gallagher, qui sera également la femme du personnage principal dans MillenniuM, et à joué les guest-stars dans bon nombre de séries TV. Au détour des épisodes, on croisera également Dean Stockwell (inoubliable Al Calavicci de Code Quantum), Maria Bello (le Dr Dellamico dans Urgences), Carrie-Ann Moss (vue dans la série FX, elle était la Trinity de Matrix), ou encore Dwight Schultz, le “looping” Murdock de The A-Team (L’Agence Tous Risques, en VF) et l’interprète de Reginald Barclay dans l’univers Star Trek.

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mercredi, 09 septembre 2009

Quantum Leap : Souvenirs, review du Pilote

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Aujourd'hui, le 09 / 09 / 2009, j' ai reçu deux coffrets achetés sur Internet sur un coup de tête, pour un prix dérisoire, sur un site de vente en ligne anglais. Une série coup de coeur, que je souhaitais revoir. Car comme Nephthys, ma sériephilie a véritablement débuté avec des séries des années 90, et surtout celles diffusées sur M6. Une série que j' ai suivie à chacune de ses rediffusions, qui m'a accroché dès le début : Quantum Leap
Soit les tribulations d' un véritable génie, Sam Beckett, ayant inventé un accélérateur de particules pouvant projeter un être humain à travers le temps. Celui-ci remplacera un être humain dans le temps, prenant sa place. Sam Beckett essaie sa propre invention, par peur de coupes budgétaires qui mettraient alors fin au Projet Code Quantum. Mais l' essai, réussi, Sam se réveille amnésique. Toutefois, il est aidé par Al Calavicci, membre de l' amirauté, ayant fait le Viet-nam. Celui-ci, grâce à une salle holographique, suit dans le temps Sam Beckett, lui servant d' observateur, de confident. Sam est le seul à pouvoir voir Al, celui-ci étant branché sur ses propres ondes mentales. Sam aimerait rentrer chez lui, mais cela sera long et difficile, une mystérieuse entité ayant apparemment d' autres visées pour Sam, l' instrument du Bien, qui est toujours envoyé dans le temps pour une raison précise...

Voilà le concept de la série, diablement excitant, aux possibilités infinies. Quantum Leap fait partie de ces grandes séries qui ont permis à ses téléspectateurs de revisiter des périodes disparues des Etats-Unis sur ses 50 dernières années, un véritable voygae dans le temps, et la nostalgie. 


1.01 : Quantum Leap / Genesis
Sc : Donald P. Bellisario. R : David Hemmings.

QL 01 3.jpg13 Septembre 1956 / Le futur, date indéterminée. Alors qu' Al Calavicci drague une jeune femme tombée en rade sur la route, et l' emmène avec lui, des lueurs apparaissent derrière des montagnes, signe qu' une expérience secrète a été lancée. Al fonce à tombeau ouvert, mais arrivera trop tard. Car bien que le Projet Quantum Leap ne soit pas encore prêt, Sam Beckett a refusé d' écouter le super-ordinateur qu' il a lui-même créé, Ziggy, et s'est installé dans l' Accelerateur, avec comme conséquence de sauter dans le temps. Il se réveille alors auprès de Peggy, une jeune femme enceinte, dans une maison qu' il ne reconnaît pas. Il a pris la place de Tom Stratton, un pilote d' essai de l' Air Force. Sam est malheureusement en partie amnésique, avec toutefois suffisamment de souvenirs pour savoir qu' il n'appartient pas à cet endroit, ni même à cette époque, 1956. Tentant de s'acclimater au mieux, il remarque la présence d' Al, que nul autre que lui ne voit. Al lui explique alors ce qu' il a le droit de lui révéler. Une première tentative pour ramener Sam échoue, et Ziggy a émis l' hypothèse que Sam était à cet endroit pour une raison précise. Avec l' aide de Al, Sam parvient à faire voler un X-2 à la vitesse de Mach 3, alors que la tentative avait tué Tom Stratton. Puis Sam sauve la vie de "sa femme" Peg et de "son fils" à naître prématurément, grâce à ses connaissances médicales. Un nouveau saut dans le temps le place dans la peau de Ken Fox, un joueur de baseball d' une ligue mineure du Texas, à la fin de la saison de 1968, où il doit gagner le match afin de pouvoir glisser ailleurs. Mais avant cela, Al lui apprend son nom de famille, ce qui lui permet de téléphoner à son père, encore vivant à l' époque. Après avoir gagné le match, Sam glisse dans la peau du Dr Gerald Bryant, un professeur d' université, en plein milieu d' un de ses cours !...

QL 01 2.jpgMon avis : On a droit ici à un pilote diablement efficace, où l' on comprend les enjeux de la série et les personnages au fur et à mesure. Comme dans Magnum, Donald Bellisario, dont on retrouve les obsessions et les principales thématiques, choisit de nous faire entrer dans la peau de son héros. Les monologues intérieures abondent. Impitoyablement, on ne peut qu' être épris de nostalgie devant ces scènes dans des époques passées, magnifiées, embellies, comme si le passé était plus simple et beau que maintenant. La série, notamment par son ambiance musicale, est tout de même réminiscente des années 80. Le côté S-F est vraiment réduit à son minimum dans la série, qui n'est pas une série S-F proprement parler, même si le point de départ S-F était nécessaire au concept de la série. Ainsi, la présentation du futur est réduite à son minimum, avec juste des gadgets fluorescents un peu partout. De même, la théorie justifiant les sauts dans le temps de Sam est fumeuse, et on peut se demander si elle s'appuie sur de quelconques théories scientifiques. De ce point de vue, je trouve Sliders plus "creusée"...
Mais voir et revoir la série reste un réel plaisir, grâce au jeu impeccable de la paire Scott Bakula - Dean Stockwell, terriblement attachante. En VO, Al apparaît tout de même plus froid, distant, et désabusée. 
La Guest-star de l' épisode : Bruce McGill fut Jack Dalton, le vieux copain de MacGyver, toujours entraîné dans des mauvais coups.

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