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dimanche, 12 janvier 2014

HELIX : les Dangers de la Science sans contrôle… (les Nouvelles Séries de la Saison 2013 – 2014)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Une équipe de scientifiques enquête sur une redoutable maladie dans un centre de recherche en Antarctique. La survie de l'humanité est entre leurs mains...

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les premiers épisodes) :  HELIX est la nouvelle série de Science-Fiction qui était attendue par les fans du genre, puisque produite entre autres par Ronald D. Moore, à l’origine du remarquable reboot  de la série Battlestar GALACTICA, et la chaîne SyFy, qui avait quelque peu délaissé le genre. Le retour de ce scénariste sur un nouveau projet S-F ne pouvait que donner envie. Et puisque les premiers épisodes de la série ont été diffusés, on peut d’ores et déjà se faire un premier avis. Et comme on pouvait s’y attendre au vu des premières bandes-annonces, HELIX ne propose malheureusement rien d’original. Il s’agit d’une série à mystères avec un groupe d’individus isolés dans un lieu confiné, en l’occurrence un centre de recherches génétiques situé en Arctique, où l’on accède par hélicoptère, et isolé de tout.

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Comme on peut s’y attendre, une contamination pouvant gagner du terrain a eu lieu, et l’un des intérêts de la série sera de voir qui survivra, parmi le groupe de personnages présentés. La série repose donc surtout sur quelques personnages plus ou moins attachants, mais surtout son ambiance lourde et oppressante proche de celle de Walking Dead. Et pour terminer de citer les autres références de la série, à la plus récente d’entre elles, SIBERIA, on pensera aussi à ALIEN pour le huis-clos angoissant, et à X-Files, en particulier l’épisode « Ice » de la Saison 1, déjà influencé par The Thing. Pour soulager peut-être quelque peu l’atmosphère, un choix musical assez particulier, avec des musiques assez décalées, se fait entendre, en partie pour créer un effet d’étrangeté par rapport à la situation ou aux événements présentées, de façon très artificielle. Hormis cela, on ne compte plus les scènes attendues parce que vues et revues : discussions sur la conduite à tenir des principaux personnages, moments d’attente et d’angoisse, avant d’éventuelles scènes d’attaques, paranoïa sous-jacente… Non, vraiment, la série se révèle très plaisante à suivre, mais ne révèle aucune surprise. On a un peu de mal, même, à s’attacher vraiment aux personnages et à leur sort. Et elle apparaît finalement comme une version (très) longue d’ALIEN ou d'un classique TV-film de S-F dans un autre contexte (une station de recherches plutôt qu’un vaisseau spatial). Du coup, HELIX est véritablement le genre de série à se mettre de côté au cas où, mais dont le visionnage peut attendre, visionnage surtout en la marathonant. 

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En Bref :  Sans surprises, car bien trop semblable à bien d'autres productions du gnere, HELIX est une nouvelle déclinaison de série à huis-clos et à contamination. A voir si on cherche une série dans le genre de Walking Dead, si on n'est pas lassé de ces ambiances sombres et pesantes.

" Les Séries TV nous avertissent des dangers de la science, et c'est pour ça que nous les regardons. "

jeudi, 25 juillet 2013

DEFIANCE : le renouveau de la S-F... vraiment ? (les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013 ; Westerns en Séries)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Ravagée par plusieurs décennies de guerre intergalactique, suite à l'arrivée de plusieurs espèces extraterrestres, la Terre a énormément souffert. Après 30 ans de combats, la civilisation commence tout juste à se reconstruire. Joshua Nolan, un ancien Marine qui a perdu sa femme et sa fille lors des conflits, se retrouve malgré lui sheriff de Defiance, l'un des rares endroits où les humains et les extraterrestres parviennent à cohabiter. Située dans une vallée cernée de montagnes, la ville va devoir faire face à de nombreux dangers. Des menaces venant aussi bien de l'extérieur qu'à l'intérieur... (source : Allociné.com)

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Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Cela fait maintenant plusieurs semaines que la série “événement” de Syfy a débuté. Une série qui devait apparemment marquer le retour d’une Science-Fiction ambitieuse, un énième projet cross-media, associant un jeu vidéo multi-joueurs en ligne et une série, le retour de Rockne S. O’Bannon, créateur de la superbe réussite que fut FARSCAPE. Alors que penser de DEFIANCE, finalement ? Hé bien pas grand-chose : les scénarios sont assez classiques, peut-être trop, et réexploitent des idées déjà vues à de nombreuses reprises, en plus de n’être guère palpitants. Comme l’indiquait Romain Nigita dans sa critique de la série dans le magazine Mad Movies (numéro de juillet / août 2013), on a par exemple le coup de la bonne vieille épidémie, ou du retour du vieux compagnons d’armes, des intrigues très clichés, finalement, qu’on n’en plus de voir utilisées. Pour garder l’intérêt en éveil du spectateur tout de même, elle s’avère feuilletonnante : les dernières minutes d’un épisode introduisent le thème d’un ou plusieurs épisodes futurs. Et une intrigue sous-jacente se dessine : un mystère plane sur plusieurs objets apparemment importants, et un groupe d’anciens, dont l’ancienne maire Nicky Riordon, complote dans l’ombre. La fille adoptive de Nolan, Irisa, se révèle être finalement une sorte d'Elue. La série n’apporte rien de neuf à l’univers de la Science-Fiction en général, et à l’univers des Séries TV. Car sous couvert de série S-F, elle est aussi et surtout une série western sur le “vivre ensemble”. En effet, au cours des épisodes, on découvre un peu plus les différentes races extra-terrestres présentes dans la série, leurs traditions, les haines qui peuvent exister parfois, et comment ces races vont être amenées à se cotoyer. De ce point de vue, plusieurs personnages sont plus ou moins sympathiques, attachants. La série n’a pas de véritable méchant, mais n’en a pas besoin (et difficile de qualifier le groupe de comploteurs de l’ombre de “méchants”, puisqu’on ne sait rien encore de leur véritable but, de leurs intentions). Et finalement, on peut se dire que DEFIANCE n’est clairement pas la série-événement que l’on essayait de nous vendre au début. Si l’on a fait appel à Rockne S. O’Bannon, c’est probablement pour qu’il aide à développer l’aspect physique des différentes races extra-terrestres ou leurs cultures. Mais sur les 7-8 races présentes à Defiance, on ne s’attardera finalement que sur 3 ou 4 d’entre elles. Pour vendre la série en DVD et Blu-Ray, la bande-annonce ne prendra que des images de l’épisode-pilote, dont la grande bataille qui vient le clôturer. On aurait aimé que le reste de la série soit du même tonneau.

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Toutefois, si DEFIANCE fait donc à peine mieux que Terra Nova, comme en faisait part également Romain Nigita, elle est à mon sens d’une relative importance dans l’histoire de la S-F, car elle marque une nouvelle évolution du genre. Il s’agit d’une série apaisante, qui prône le respect de l’autre et la tolérance. Pourquoi importante, car il me semble que l’on avait perdu cet aspect positif et optimiste de la S-F, noircie par le sombre Battlestar GALACTICA et ses héritiers, V(2009) et Stargate Universe. Ces séries nous plongeaient dans des univers froids, désenchantés, inquiétants, avec des ennemis irréconciliables. Ici, avec DEFIANCE, l’univers est plus “chaud”, réconfortant. L’un des principaux personnages, Jeb Nolan (Grant Bowler), le sheriff local, est un brave type, un bon bougre, comme on dirait. Le genre de gars sympa avec qui on irait bien boire des verres. La belle Julie Benz incarne quant à elle la Maire Amanda Rosewater, tout en sympathie et bienveillance. Et puis on pourra noter la présence dans la distribution régulière de Jaime Murray et Mia Kirshner. 

En Bref :  DEFIANCE n’est en aucun cas la série-évènement annoncée à grands renforts d’une campagne marketing agressive, mais une sympathique série S-F / Western, qui marque le retour à une Science-Fiction un peu plus positive aux bonnes intentions, mais qui ne renouvelle clairement pas le genre par ses intrigues datées. Personnellement, j'ai visionné toute la Saison 1 pour me faire une idée moi-même et juger en connaissance de cause, mais je pense que je ne visionnerai pas la Saison 2.

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vendredi, 12 août 2011

BATTLESTAR GALACTICA - The PLAN : mon avis...

Je n’avais jamais vu ce film tiré de l’univers de Battlestar GALACTICA. Et comme les vacances sont le moment d’en profiter pour rattraper son retard…

BSG TP 1.jpgRéalisé par Edward James Olmos. Scénario : Jane Espenson. Durée : 1h51.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) : Les Cylons avaient depuis le début un Plan. Créés par l'Homme, ils ont fini par se rebeller. Déterminés à prendre leur revanche sur l'Humanité, le point de départ de leur Plan est la destruction des colonies... Et l’élimination du plus d’humains survivants possibles par la suite. Ce film nous replonge dans le passé, de la destruction programmée des colonies à la fuite désespérée de l'Humanité dans l'espace, et nous représente les moments clés de la série, du point de vue Cylon cette fois. L’occasion de découvrir un nouvel éclairage sur certaines scènes.

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) : Devant le succès de la série proposée par Ronald D. Moore, il fallait s’attendre à la création de produits dérivés. Ainsi, on aura eu le spin-off Caprica, un MMORPG gratuit en ligne auquel on peut jouer actuellement, et ce film, dévoilé à la fin de la série. Je ne sais plus exactement de quelle façon il avait été introduit à l’époque, mais si certains s’attendaient et s’attendent à de quelconques révélations, nul doute qu’ils auront été bien déçus. Disons-le clairement, on apprend rien de nouveau dans ce film, qui propose simplement des scènes inédites alternant avec des scènes dont on se souvient, comme la tentative d’assassinat d’Adama père par Boomer, ou la fuite de Starbuck de la “ferme”, par exemple. Cela pourrait alors constituer un spectacle ennuyeux, mais j’ai trouvé l’ensemble plaisant. La réalisation, signée d’Edward James Olmos, est inspirée, certains plans sont véritablement sublimes, et c’est probablement l’un des points forts du film. Autre point fort du film, il repose en grand partie sur les épaules d’un acteur solide, de grand talent, un de mes acteurs préférés de la saga, Dean Stockwell, de même que son personnage, Frère Cavill. Le film commence et s’achève d’ailleurs avec lui, et on découvrira ainsi qu’il est à l’origine de la plupart des évènements de la série. Peut-être du fait d'un scénario de Jane Espenson, qui se sera décidément échinée à faire partie de toutes les grandes sagas de Science-Fiction ces dernières années, la dimension religieuse, offrant une justification idéologique aux agissements cylons, n'est pas très apparente dans le film, en tout cas moins que dans la série. Peu de Cylons y font référence, et la croyance en un dieu unique semble quasiment absente de certains modèles. Ils agissent afin d'obéir à Frère Cavill, par par quelconque conviction "personnelle" ou religieuse...

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The Plan est donc loin d’être indispensable, et plutôt à conseiller aux fans de l’univers, aux inconditionnels de la série. Difficile d’imaginer si un tel film intéresserait ou n’ennuierait pas quelqu’un qui n’a jamais vu la série ou ne connaît pas les personnages. Concernant ceux-ci, il n’y a d’ailleurs pas d’effort de véritablement les présenter, à part pour les Cylons, et encore…. Peut-être aussi ai-je apprécié ce film parce que mon visionnage de la série commence à remonter à un moment, et cela constitue un plaisir nostalgique de replonger à nouveau dans cet univers. Concernant le “Plan” annoncé des Cylons, dont on nous a bassiné depuis le début de la série, pas de déceptions pour ma part, ou de surprises quant à l’absence de réponses pour ma part : après tout, il fallait s’y attendre, tout avait été dit dans la série : les Cylons voulaient exterminer l’humanité, “tuer le père”, mais sont malheureusement tombés pour certains amoureux de certains de leurs représentants. Complexe d’Oedipe, quand tu nous tiens…

En résumé : Les points positifs sont pour moi l’ajout de nouvelles scènes éclairant d’anciennes scènes sous un nouvel angle. La présence importante de Dean Stockwell et son personnage Frère Cavill, et une réalisation parfois inspirée. Les points négatifs, sont probablement le manque de révélations, rendant finalement le visionnage dispensable, à moins d’être un inconditionnel de la série, auxquels ce film s’adresse avant tout.

Note : 3/5.

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