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jeudi, 08 août 2013

THE LAST STAND : Schwarzy est de retour... malgré son âge !! (les Films au cinéma en 2013)

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Réalisé par Kim Jee-woon et sorti en 2013. Durée : 1h47.

Le résumé du film :  Après une opération ratée qui l’a laissé rongé par les remords et les regrets, Ray Owens a quitté son poste à la brigade des stupéfiants de Los Angeles. Il est désormais le shérif de la paisible petite ville de Sommerton Junction, tout près de la frontière mexicaine. Mais sa tranquillité vole en éclats lorsque Gabriel Cortez, le baron de la drogue le plus recherché du monde, réussit une évasion spectaculaire d’un convoi du FBI, semant les cadavres derrière lui… Avec l’aide d’une bande de truands et de mercenaires dirigés par le glacial Burrell, Cortez s’enfuit vers la frontière à 400 km/h dans une Corvette ZR1 spéciale, et il a un otage… Il doit passer par Sommerton Junction, où est massé le gros des forces de police américaines. C’est là que l’agent John Bannister aura une dernière chance de l’intercepter avant qu’il ne franchisse la frontière… D’abord réticent en se voyant impliqué dans cette affaire, écarté parce qu’il est considéré comme un petit shérif de province incapable, Ray Owens finit par rallier son équipe et par prendre l’affaire en main. Tout est prêt pour la confrontation… (source : Allociné.com)

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Les raisons d’y jetet un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur le film) :  Ah, cela fait plaisir !!… Arnold Schwarzenegger est de retour au cinéma dans le genre qui l’a fait connaître, le cinéma d’action légèrement bourrin. L’histoire tient finalement en peu de lignes, et n’est que prétexte à scènes d’actions, courses-poursuites automobiles, et fusillades en tout genre. Et en matière de fusillade, le spectateur a droit à un bel échantillon de tout ce qui peut tirer des balles ou des projectiles, un peu à la manière d’un bon vieux FPS. Si le film peine un peu à démarrer, le temps de tout mettre en place, la seconde partie du film offre tout ce que l'on espérait en terme de fusillade et d'affrontement viril. Le film commence donc avec une intrigue digne de 24 (qui de toute manière était la déclinaison en série du cinéma d’action des décennies précédentes, quelque part), une évasion quelque peu spectaculaire, et se poursuit en version moderne d’un bon vieux western, le coeur du film prenant place dans une petite ville des Etats-Unis pas loin de la frontière mexicaine, qu’un sheriff vieillissant, ainsi que ses adjoints, devra protéger au péril de sa vie. On pourrait également penser à une version moderne d’un épisode de L’Agence Tous Risques, qui empruntait déjà de toute façon selon les épisodes au Western. Et puis le film rappelle enfin, avec ses scènes de poursuites folles à un volet de la saga Fast and Furious. Les personnages sont assez clichés, finalement, entre le responsable du FBI qui croit pouvoir maîtriser la situation, mais sera réduit à l’impuissance, ou le baron de la drogue impétueux, par exemple… Bref, si le film n’est pas avare en clichés en tous genres et ne possède pas un scénario particulièrement travaillé, il propose un excellent divertissement pour peu qu’on aime le genre, d’autant plus que The Last Stand nous offre tout ce qu’on est en droit d’attendre d’une telle production : aucune réelle surprise, mais le plaisir de revoir Arnold Schwarzenegger à l’écran.

Côté Cast :  Aux côtés de Schwarzy, on retrouve avec grand plaisir Jamie Alexander, déjà vue dans le rôle de Sif dans THOR. On note aussi la présence du charismatique Forest Whitaker, célèbre pour ses apparitions aussi bien à la Télévision (dans The SHIELD ou CRIMINAL MINDS : Suspect Behavior) qu’au cinéma, ou encore Peter Stormare, abonné aux rôles de méchant, vu entre autres dans Prison Break.

Note indicative (si on fan du genre ou de Schwarzy) : 4 / 5

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jeudi, 25 juillet 2013

DEFIANCE : le renouveau de la S-F... vraiment ? (les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013 ; Westerns en Séries)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Ravagée par plusieurs décennies de guerre intergalactique, suite à l'arrivée de plusieurs espèces extraterrestres, la Terre a énormément souffert. Après 30 ans de combats, la civilisation commence tout juste à se reconstruire. Joshua Nolan, un ancien Marine qui a perdu sa femme et sa fille lors des conflits, se retrouve malgré lui sheriff de Defiance, l'un des rares endroits où les humains et les extraterrestres parviennent à cohabiter. Située dans une vallée cernée de montagnes, la ville va devoir faire face à de nombreux dangers. Des menaces venant aussi bien de l'extérieur qu'à l'intérieur... (source : Allociné.com)

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Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Cela fait maintenant plusieurs semaines que la série “événement” de Syfy a débuté. Une série qui devait apparemment marquer le retour d’une Science-Fiction ambitieuse, un énième projet cross-media, associant un jeu vidéo multi-joueurs en ligne et une série, le retour de Rockne S. O’Bannon, créateur de la superbe réussite que fut FARSCAPE. Alors que penser de DEFIANCE, finalement ? Hé bien pas grand-chose : les scénarios sont assez classiques, peut-être trop, et réexploitent des idées déjà vues à de nombreuses reprises, en plus de n’être guère palpitants. Comme l’indiquait Romain Nigita dans sa critique de la série dans le magazine Mad Movies (numéro de juillet / août 2013), on a par exemple le coup de la bonne vieille épidémie, ou du retour du vieux compagnons d’armes, des intrigues très clichés, finalement, qu’on n’en plus de voir utilisées. Pour garder l’intérêt en éveil du spectateur tout de même, elle s’avère feuilletonnante : les dernières minutes d’un épisode introduisent le thème d’un ou plusieurs épisodes futurs. Et une intrigue sous-jacente se dessine : un mystère plane sur plusieurs objets apparemment importants, et un groupe d’anciens, dont l’ancienne maire Nicky Riordon, complote dans l’ombre. La fille adoptive de Nolan, Irisa, se révèle être finalement une sorte d'Elue. La série n’apporte rien de neuf à l’univers de la Science-Fiction en général, et à l’univers des Séries TV. Car sous couvert de série S-F, elle est aussi et surtout une série western sur le “vivre ensemble”. En effet, au cours des épisodes, on découvre un peu plus les différentes races extra-terrestres présentes dans la série, leurs traditions, les haines qui peuvent exister parfois, et comment ces races vont être amenées à se cotoyer. De ce point de vue, plusieurs personnages sont plus ou moins sympathiques, attachants. La série n’a pas de véritable méchant, mais n’en a pas besoin (et difficile de qualifier le groupe de comploteurs de l’ombre de “méchants”, puisqu’on ne sait rien encore de leur véritable but, de leurs intentions). Et finalement, on peut se dire que DEFIANCE n’est clairement pas la série-événement que l’on essayait de nous vendre au début. Si l’on a fait appel à Rockne S. O’Bannon, c’est probablement pour qu’il aide à développer l’aspect physique des différentes races extra-terrestres ou leurs cultures. Mais sur les 7-8 races présentes à Defiance, on ne s’attardera finalement que sur 3 ou 4 d’entre elles. Pour vendre la série en DVD et Blu-Ray, la bande-annonce ne prendra que des images de l’épisode-pilote, dont la grande bataille qui vient le clôturer. On aurait aimé que le reste de la série soit du même tonneau.

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Toutefois, si DEFIANCE fait donc à peine mieux que Terra Nova, comme en faisait part également Romain Nigita, elle est à mon sens d’une relative importance dans l’histoire de la S-F, car elle marque une nouvelle évolution du genre. Il s’agit d’une série apaisante, qui prône le respect de l’autre et la tolérance. Pourquoi importante, car il me semble que l’on avait perdu cet aspect positif et optimiste de la S-F, noircie par le sombre Battlestar GALACTICA et ses héritiers, V(2009) et Stargate Universe. Ces séries nous plongeaient dans des univers froids, désenchantés, inquiétants, avec des ennemis irréconciliables. Ici, avec DEFIANCE, l’univers est plus “chaud”, réconfortant. L’un des principaux personnages, Jeb Nolan (Grant Bowler), le sheriff local, est un brave type, un bon bougre, comme on dirait. Le genre de gars sympa avec qui on irait bien boire des verres. La belle Julie Benz incarne quant à elle la Maire Amanda Rosewater, tout en sympathie et bienveillance. Et puis on pourra noter la présence dans la distribution régulière de Jaime Murray et Mia Kirshner. 

En Bref :  DEFIANCE n’est en aucun cas la série-évènement annoncée à grands renforts d’une campagne marketing agressive, mais une sympathique série S-F / Western, qui marque le retour à une Science-Fiction un peu plus positive aux bonnes intentions, mais qui ne renouvelle clairement pas le genre par ses intrigues datées. Personnellement, j'ai visionné toute la Saison 1 pour me faire une idée moi-même et juger en connaissance de cause, mais je pense que je ne visionnerai pas la Saison 2.

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vendredi, 05 avril 2013

The Magnificent Seven : et un western de plus ! Hélas... (Les Western en Séries)

Il y a quelque temps, cette série était proposée pour une somme dérisoire, à peine 2 ou 3 Euros la saison. Indice notable quant à la qualité de la série, ou pépite oubliée ?

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Aux États-Unis, alors que la guerre de Sécession vient de prendre fin, un régiment de confédérés (États du Sud qui se rebellent quand Abraham Lincoln s'oppose à l'esclavage) sème encore la terreur. Un village d'Indiens est pris à partie et pillé régulièrement par ce régiment. Les villageois font alors appel à sept mercenaires pour les défendre. La lutte entre ce régiment et les mercenaires va alors faire rage. Une fois le régiment vaincu, les 7 Mercenaires décident de rester alliés pour défendre la loi et la justice, et aider les opprimés dans l’Ouest américain. (source : Wikipedia).

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur la série) :  Cette série-western fut produite de 1998 à 2000 par Pen Densham et John Watson. Annonçons tout de suite la couleur, The Magnificent Seven fait partie du cortège de mauvaises séries produites dans les années 90, et une nouvelle preuve éclatante que réunir de nombreux acteurs de talent ne suffit pas à faire une grande série. Car sur le papier, la série avait de sacrés atouts pour séduire : un casting éclectique de qualité, constitué de Michael Biehn (le Kyle Reese de Terminator), Eric Close (un habitué des productions télévisées, ayant participé au cast régulier de plusieurs séries : Now and Again, Without A Trace ou encore Dark Skies), Ron Pearlman (l’interprète d’HellBoy, également vu dans Sons of Anarchy et le film Star Trek : Nemesis), Anthony Starke (il incarna un personnage déjanté dans la série TV Flash), et Rick Worthy (lui aussi habitué des productions télévisées, il incarna notamment l’un des 12 Cylons dans Battlestar GALACTICA). A ces acteurs, on pourra ajouter Andrew Kavovit et Dale Midkiff, ainsi que Laurie Holden, la Marita Covarrubias d’X-Files, qui participe à la distribution régulière de WALKING DEAD. Un casting qui se défend, donc, auquel viendra dans quelques épisodes s’ajouter Robert Vaughn, ex-Agent très spécial, vu dans la Saison 5 de The A-Team (L’Agence Tous Risques, en VF) et HUSTLE. Tout cela au service d’une revisitation du mythe des 7 Mercenaires dans une série TV. Mais au bout de quelques épisodes, la série déçoit énormément. Car un cast aussi étendu n’est pas évident à maîtriser et tous les personnages ne sont pas logés à la même enseigne, certains étant favorisés par rapport à d’autres. Ainsi, la participation de Ron Pearlman sera hélas loin d’être essentielle dans la plupart des épisodes.

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Mais là où le bas blesse le plus, c’est dans… tout. Les scénarios de la série se contentent d’aligner les poncifs du genre, sans ménager aucune surprise, en exploitant tous les lieux communs du genre western. La réalisation est pauvre, l’ambiance sonore est répétitive au possible, avec quelques musiques que l’on répète en boucle, constamment, d’un épisode à l’autre. Bref, on s’ennuie ferme en regardant la série, qui n’apporte rien au genre western dont elle recycle les poncifs. Heureusement, DEADWOOD viendra dynamiter et revivifier de façon étonnante et brillante ce genre qui fut un des fleurons de la production télévisée à une certaine époque. En France, la série fut proposée par F3 dans des cases-horaires d’après-midi en semaine.

Côté Cast :  On peut noter comme acteurs invités à participer à la série les belles brunes Bobbie Phillips et Lola GLaudini (vue dans Persons Unknown, Les Soprano ou encore Criminal Minds / Esprits Criminels), Kathryn Morris (avant qu’elle ne soit l’actrice principale de Cold Case) ou encore Bruce McGill (le Jack Dalton de MacGyver, vu dans le Pilote et le series finale de Quantum Leap / Code Quantum, dans de nombreuses productions télévisées depuis).

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