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samedi, 19 décembre 2009

STAR WARS : Episode I - La Menace Fantôme (1999) ; Merry Christmas 2009, part. I

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Star Wars : Episode I - La Menace Fantôme (1999)
Sc : George Lucas. R : George Lucas.

SW 1 1.jpgSynopsis : Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La République connaît de nombreux tourments : la corruption fait vaciller ses bases, le Sénat s'embourbe dans des discussions politiques sans fin et de nombreux pouvoirs dissidents commencent à émerger, annonçant la chute d'un système autrefois paisible. Puissante et intouchable, la Fédération du Commerce impose par la force la taxation des routes commerciales. Refusant de céder, la pacifique planète Naboo, dirigée par la jeune Reine Amidala, subit un blocus militaire de la Fédération. Dépêchés par le Sénat pour régler cette affaire, les chevaliers Jedi Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi découvrent qu'une véritable offensive de la Fédération est imminente. Libérant la Reine et ses proches, ils quittent la planète mais doivent se poser sur Tatooine pour réparer leur vaisseau... (source : Allocine.com).

Mon avis : 10 ans déjà... Hé oui, ce film a déjà une dizaine d' années, puisqu' étant sorti sur les écrans en 1999. A l' époque, cela donna lieu à une véritable folie, rendez-vous compte : le retour de Star Wars au cinéma, pour de nouvelles aventures inédites !
Difficile, selon que l' on soit passionné par Star Wars ou pas, d' être véritablement objectif face à un tel film, ce que je vais tout de même essayer de faire. La Menace Fantôme est d'abord et avant tout un film très plaisant et divertissant sans réels temps morts, où les péripéties s'enchaînent à un rythme régulier. Avec de nombreuses étapes obligées, et un tour d' horizon de la galaxie Star Wars, puisque nous sommes invités à (re)découvrir certains lieux familiers ou distants, toujours une invitation au voyage, à l' évasion, à laisser floter son imaginaire... Le tour de la galaxie que nous offre ce film n'est d'ailleurs pas sans nous rappeler les différents voyages que des héros de Jeux vidéos devraient accomplir.
Le film comporte son lot d' imperfections, et de facilités scénaristiques, comme les 2 Jedis tombant comme par hasard sur Jar Jar Binks, personnage des plus horripilants et idiots, sorte de Dingo (le personnage de Disney) version Star Wars. Le même type de facilités scénaristiques grossières que dans le tout récent Star Trek d'Abrams, d'ailleurs. La direction d' acteurs fut délaissée et ça se voit parfois, George Lucas privilégiant la technologie et les FX à l' humain.
SW 1 2.jpgMais ce n'est pas là l'important. Car ce film fut tout d'abord pensé à destination des enfants, plaçant d'ailleurs comme héros au coeur du récit un enfant, le jeune Anakin Skywalker, charmante tête blonde et pilote émérite. Et il faut dire que si l' on accepte de le regarder avec un tel regard, pas trop exigeant, prêt à s'émerveiller, on passe un bon moment.
Et pour compenser certains acpects très ciblés, Georges Lucas émaillera tout de même son film de clins d'oeil à destination des fans de la première heure. Et curieusement, le film construit son scénario autour d' une intrigue politique un peu complexe, probablement difficilement compréhensible par les enfants. Car le récit peut être vu comme une vulgarisation de Grandeur et décadence de l' Empire Romain, montrant comment une république peut soudain passer à un Empire par subtilité, et tout un jeu de manipulations savamment orchestrées.
Concernant les personnages, outre ceux évoqués, on a une Reine Amidala tout en charme, avec un sourire à tomber, incarné à merveille par Nathalie Portman, un Obiwan Kenobi effacé, réduit au rang de side-kick, qui doit encore se révéler, prêt à prendre le flambeau de son maître : Gui-Gon Jin, sûr de lui, enfermé dans ses convictions, à la limite de l' arrogance, incapable pourtant de comprendre ce qui se trame dans l' ombre. Tout comme les Maîtres Jedi du Conseil, occupant leurs séances à... Quoi ? Oisifs, ils ne semblent plus à l' écoute des événements agitant la galaxie, annonciateurs de grands bouleversements. 

Les moments de bravoure du film : la course de pods / chars, enthousiasmante au possible, et le Duel of the Fates, l' ffrontement final opposant Gui-Gon Jin et Obiwan Kenobi au redoutable Darth Maul.

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dimanche, 24 mai 2009

Anges & Démons

Hé oui, les geeks vont quand même au cinéma de temps en temps.

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Le Professeur Langdon (Tom Hanks), universitaire, symbologue est de retour !... Le Vatican, bien embêté, fait appel à lui même si certains comme Richter, le chef de la police du Vatican, aimeraient se passer de lui. Car les Illuminati sont de retour eux aussi pour menacer l' Eglise. Qui sont-ils ? Des fanatiques, qu' un schisme idéologique semblable à celui qui divisait les Chouettes et les Coqs dans MillenniuM. Les Illuminatis, autrefois persécutés par l' Eglise, reconnaissent la science comme capable de conduire à Dieu. Et ont donc échafaudé un plan destiné à se venger de l' Eglise : à l' occasion de la mort du Pape, éliminer les 4 favoris à sa succession, selon une ancienne prophétie unifiant les 4 éléments... Mais le Conclave se déroulera tout de même, et le Carmelingue assure l' intérim du pouvoir.

Et le piège commence. Car oui, ce film est un piège. Car pendant toute la durée du film, et à partir du moment où l' histire est posée, un compte à rebours va s'égrener jusqu' à minuit. Une histoire ne cessant d' être relancée par la découverte de nouveaux indices conduisant d' un monument à l' autre au coeur de l' Italie, et de nombreux rebondissements. Pour ceux qui n'auraient pas saisi, prenez 24, enlevez les scènes de torture de Jack Bauer par des déductions d' un observateur averti (le personnage de Longdon pourrait être un descendant éloigné de Sherlock Holmes), et vous obtenez la mécanique du film. 
Un film qui a également, par ses différents aspects (humour, policier, documentaire... ) l' aspect d' un Nom de la Rose (oui, j' ose la comparaison !!) moderne. Tous deux, sous des allures d' intrigues policières, mettaient en scène un personnage instruit, en marge de l' Eglise tout en y étant rattaché. Tous deux faisaient preuve d' humour, mais dans le sens petites touches d' humour reposant sur des détails. Voir la "scène des bottes". Et tous deux revêtaient parfois un aspect documentaire sur une période peu connue de l' Eglise. Ici, c'est sur la période séparant la mort d' un Pape de l' élection du nouveau que le film prend ses aspects les plus intéressants. 
Et l' on est pris par le rythme effréné d' un film qui laisse peu de temps mort, et dépayse par le cadre particulier où l' histoire est censé se dérouler.

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Mais hélas... Les personnages sont uniquement réduits à leur fonction par rapport à l' intrigue : le héros, le side-kick faisant partie de la police, la partenaire du héros, belle, brune, ne consacrant sa vie qu' à ses travaux, et dont le héros pourrait tomber amoureux, le chef de police bourrus et obtus, etc... De ces personnages, on ne saura rien ou presque hormis ce qui servira la sacro-sainte intrigue. Les références culturelles abondent, donnant au film un air instruit, cuistre. Invérifiables sur l' instant, et d'ailleurs, ce n'est pas notre rôle de spectateurs. Mais rien que le fait d' ériger les 4 éléments en vérité absolue pose la question de la véracité du reste. Pour rappel, les éléments ne sont 4 qu' en occident parce qu' on a fait reposer bon nombre d' éléments sur ce nombre, alors qu' ils sont 5 en orient, le bois et le métal remplaçant la terre. Mais là encore, leur nombre était bien pratique pour l' intrigue.

Malgré ces quelques défauts, ne faisons pas la fine bouche devant un excellent divertissement signé Ron Howard, surtout en ces périodes de disette cinématographique au niveau des blockbusters de qualité. Tom Hanks est admirable, et comme toujours impeccable, et capable de faire reposer un film sur ses seules épaules. Face à lui, et sans lui voler la vedette, le tout aussi bon Ewan Mcgregor, qui n'aura pas eu les honneurs de partager l' affiche, même si son nom est tout aussi porteur pour un film. Probablement pour des raisons évidentes de ne pas en dire trop sur l' intrigue du film. 

Un très bon film pour peu qu' on le prenne pour ce qu' il est, classique dans son thème et son approche.