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vendredi, 19 août 2011

FANBOYS et SPACE BATTLESHIP YAMATO : mon avis... (les Films de l'été 2011, partie 3)

FANBOYS

space battleship yamato,leiji matsumoto,science-diction,space-opéra,fanboys,star wars,star trek,kristen bell,william shatner,kevin smith,comédie,filmRéalisé par Kyle Newman. Durée : 1h26. Genre : action-aventure, road-movie starwarsien.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) : 1998, quatre fans de Star Wars parcourent les États-Unis pour réaliser le dernier vœu d'un ami : voir La Guerre des Étoiles - Épisode 1 - La Menace Fantôme avant sa sortie en salle. Ils se rendent alors au Skywalker Ranch de George Lucas pour voler une copie du film. Mais leur voyage ne sera pas de tout repos... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas (mon avis) : Fanboys est une de ces comédies potaches sur une bande de potes comme savent en produire les Américains. Le programme est en général connu : des blagues potaches, un humour un peu gras, qui ne vole pas haut, et un sénario réduit au minimum… Ici, l’angle d’attaque est de rendre hommage aux fanboys de l’univers Star Wars, le film étant ponctué de références à cet univers. Ainsi qu’à un autre. En effet, le groupe de potes que l’on suit ici déteste profondément les Trekkers, les fans de l’univers Star Trek, et inversement. Comme si on ne pouvait pas être fan des deux univers, et qu’il fallait absolument choisir son camp.

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Donc on savourera les nombreux clins d’oeil aux deux univers, et les sympathiques participations de quelques guest-stars bien connues (Kevin Smith, William Shatner, Billy Dee Williams, Carrie Fisher… ). Pour donner une touche un peu sexy au film, et proposer un argument supplémentaire, la fille du groupe de potes n’est autre que Kristen Bell, qui joue une sympathique geekette un peu garçon manqué, qu’on a affublé d’une perruque brune pour ne pas trop jouer sur le côté sexy de la comédienne.

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En résumé : on a ici une comédie sympathique que l’on appréciera d’autant plus que l’on est fan de Star Wars, et qui d’ailleurs présente très peu d’intérêt quand on ne l’est pas. Ce film constitue un beau petit hommage à toute une communauté, mais est loin d’être indispensable en lui-même.

Note : 3 / 5.

 

SPACE BATTLESHIP YAMATO

space battleship yamato,leiji matsumoto,science-diction,space-opéra,fanboys,star wars,star trek,kristen bell,william shatner,kevin smith,comédie,filmRéalisé par Takashi Yamazaki. Durée : 2h11. Genre : space-opéra, cuirassé spatial.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) : 2199. La galaxie a sombré dans la plus impitoyable des guerres. Les radiations ont rendu la terre inhabitable, et il n’y aura bientôt plus de refuge possible pour l’espèce humaine. Un seul vaisseau peut retrouver la machine de décontamination qui sauverait la Terre d’une extinction inévitable, le cuirassé Yamato, qui va parcourir la galaxie dans ce but. (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter absolument un oeil (mon avis) : Attention, chef-d’oeuvre !… J’ai beaucoup aimé ce film qui constitue un petit monument de la S-F asiatique. Ce film a en effet été produit pour célébrer les 60 ans de la chaîne TBS, et l’adaptation live d’un animé que l’on connaît peu par chez nous, mais plutôt connu aux Etats-Unis. Un univers créé par Leiji Matsumoto, auteur plus connu chez nous pour le personnage d’Albator / Captain Harlock. Mais qu’on se rassure, même si le film doit davantage s’apprécier quand on a connaissance de l’oeuvre originale, on comprend suffisamment pour suivre sans déplaisir le film. Son point faible est, je pense, le scénario très classique, qui ménage peu de surprises. Mais de toute façon, ce film s’adresse d’abord et avant tout à ceux familiers de l’oeuvre dont le film est tiré, et donc qui connaissent un tant soit peu l’histoire et les personnages.

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Donc il ne faut pas attendre de ce film un scénario particulièrement surprenant. Mais plutôt voir l’histoire comme le support à la présentation d’un groupe de personnages attachants, et à une débauche d’effets spéciaux maîtrisés et réussis, véritable cadeau pour les fans de l’oeuvre originale et de Science-Fiction. L’univers présenté, la façon dont sont abordés les combats spatiaux, fera penser pour les spectateurs occidentaux à Star Trek (l’équipage à bord du Yamato prend place sur la passerelle et porte des uniformes de différentes couleurs selon la spécialisation comme à bord des vaisseaux de Starfleet), mais aussi à Battlestar Galactica (version 2003). Avec cette différence fondamentale que les valeurs prônées tout au long du film sont très japonaises, très nippones, avec par exemple un sens aigu de la camaraderie guidant les personnages, mais également un sens du devoir et du sacrifice particulièrement poussé, au nom d’une cause supérieure. A cet égard, certains passages du film sont de véritables crève-coeur, le film sachant accorder une part belle à l’émotion quand il est besoin… Passage obligé, de même que l’interprétation parfois surjouée, comme c’est souvent le cas.

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En résumé : Malgré un scénario très classique plutôt attendu, le film propose un spectacle de qualité avec une débauche d’effets spéciaux mais également la part belle faite à l’émotion. Le tout constitue un très beau divertissement, malgré quelques longueurs parfois.

Note : 4,5 / 5.

jeudi, 11 août 2011

La Planète des Singes, les Origines : ma critique (les films de l'été 2011, partie 2)

la planete des singes, pierre boulle, science-fiction, star trek, aliens, star wars, james franco, john lithgow, freida pinto, david hewlett, reboot, anticipationRéalisé parRupert Wyatt. Durée : 2h00. Genre : Science-Fiction, anticipation, évolutions simiesques.

De quoi ça parle ? (le pitch du film) : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire. (source : Allocine.com)

Les raisons d’aller le voir… ou pas ! (mon avis) : La Planète des Singes, idée initiée par un roman de Pierre Boule, est, ce que l’on oublie parfois, à son époque, une franchise à succès. L’une des toutes premières, d’ailleurs, bien avant Star Trek, Star Wars, Aliens et autres franchises de Sciences-Fiction populaires. N’oublions pas que cet univers aura donné lieu à pas moins de 5 films et une série TV, ainsi qu’un merchandising relativement conséquent, dans une durée relativement courte, à la fin des années 60 (le 1er film datant de 68) jusqu’au début des années 70, ce qui n’est pas rien. Et puis cet univers aura fini par reposer, victime probablement de sa principale qualité, être un pur produit de son époque, et utiliser la Science-Fiction pour parler des angoisses d’une époque précise. L’histoire aurait pu en rester là, mais l’époque actuelle est au manque cruel d’idées et à la volonté de rebooter, ou à la perpétuation de tous les univers précédents ayant fontionné, et ayant leurs fans. On a eu ainsi droit au reboot de Star Trek, et une préquelle à l’univers d’Aliens est en préparation. Une époque qui se prête assez bien au retour de La Planète des Singes, dix ans après l’”échec” du remake de Tim Burton, dont le principal défaut aura été de manquer, contrairement au film initial, cruellement de fond (le film n’aura en général pas vraiment été apprécié, et n’aura pas marqué un redémarrage de la franchise, faisant d’ailleurs parler de lui pour des points de détail, finalement).

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Mais abordons un peu le film reboot que la firme FOX nous offre en cet été 2011. La Planète des Singes, les Origines  est un film “batard”, à l’image des créatures mi-hommes mi-singes de la franchise, qui comporte autant de bonnes idées, de qualités, que de défauts. Mais pour constituer finalement un spectacle plaisant, sympathique, un bon blockbuster d’été. Ainsi, le film commence par une entrée en matière indéterminée : une jungle comme il en existe beaucoup, avec des singes évoluant au sol les uns derrières les autres. Une entrée en matière destinée à dérouter le spectateur, qui ne sait pas où il se trouve, ni quand. Bien entendu, avec une saga qui joue avec l’importance de sa temporalité, dont l’un des intérêts est de produire au final une chronologie, la question du quand est d’intérêt. Puis on nous “rassure” : le film se déroule à notre époque. Nous allons alors suivre le travail de la société Gen Sys, une société utilisant la recherche scientifique à des fins financières, afin de vendre de futurs traitements médicaux. Le connaisseur du premier film appréciera alors énormément les nombreux clins d’oeil par rapport au premier film (le même surnom donné à une singe et à CHarlton Heston, “Bright Eyes”), jusqu’à une réécriture quasiment complète d’une partie du film, avec les hommes ayant pris la place des Singes dans le 1er film, et inversement. Des clins d’oeil, le film n’en manquera pas. Avec un déroulement qui propose finalement toute une suite de séquences comme autant de petits épisodes se faisant suite. Du coup, on pense à beaucoup d’autres oeuvres, en regardant ce film : la préparation d’une évasion digne de la série Prison Break, avec un César aussi malin que Michael Scofield dans la façon de réfléchir à s’évader, et la façon de se gagner la confiance d’autres détenus. La révolté des Singes, point d’orgue du film, fera penser à la révolte des Robots dans I, Robot. Sans compter une fin qui rappellera peut-être celle de L’Armée des 12 Singes. Finalement, on se dit que ce film est à l’image de bien d’autres : si la construction dramatique, avec pas mal d’endroits-clés, moments où l’intensité dramatique, l’émotion sont à leur comble (moments d’ailleurs qui peuvent en rappeler d’autres dans X-Men : First Class), se rencontrent jusqu’à la fin, on en passe par certains passages un peu longs et ennuyeux, où l’on s’attarde à filmer en évolution les Singes, véritable prouesse technique, au point que l’on a parfois l’impression d’être devant un documentaire animalier. Pour une telle oeuvre, dont les Singes, et en particulier Cesar (particulièrement émouvant, touchant, pour un singe), sont les principales vedettes du film, on souffrira de personnages stéréotypés, presqu’attendus : le “héros”, confronté à une “nouvelle” espèce, sa fiancée, le collègue quelque peu enveloppé, le petit con idiot, méchant et tête-à-claques, le grand patron aveuglé par l’appât du gain, etc… A tel point que peu importe les acteurs engagés pour les incarner, n’importe qui d’autre aurait convenu, finalement.

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En résumé : parmi les qualités du film, un travail exceptionnel sur le personnage de César, fort réussi, et un scénario malin qui gagne en intérêt quand on connaît la saga, la crédibilisant même, et qui ménage son lot de scènes émouvantes, avec quelques idées inspirées. Parmi les défauts du film, quelques longueurs, et des personnages attendus et stéréotypés. Mais surtout, une écriture très “sérielle”  un film écrit comme autant de petits épisodes, lui-même devant servir à la fois de film autonome et de premier épisode s’inscrivant dans une plus grande franchise, tout succès devant entraîner son lot de suites.Mais de façon générale, on peut considérer La Planète des Singes, les Origines comme un 2nd reboot réussi, après X-Men : First Class.

Côté casting – l’intérêt pour les sériephiles :  C’est la tendance, on y échappera pas avec ce film : Hollywood recrute désormais dans les acteurs et actrices issus du petit écran. On notera donc ici la présence dans un rôle secondaire de David Hewlett, le Dr Rodney McKay de Stargate Atlantis, mais également celle de John Lithgow, vu dans 3ème Planète après le Soleil mais également, plus récemment, dans Dexter.

Note : 4/5.

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samedi, 19 décembre 2009

STAR WARS : Episode I - La Menace Fantôme (1999) ; Merry Christmas 2009, part. I

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Star Wars : Episode I - La Menace Fantôme (1999)
Sc : George Lucas. R : George Lucas.

SW 1 1.jpgSynopsis : Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine... La République connaît de nombreux tourments : la corruption fait vaciller ses bases, le Sénat s'embourbe dans des discussions politiques sans fin et de nombreux pouvoirs dissidents commencent à émerger, annonçant la chute d'un système autrefois paisible. Puissante et intouchable, la Fédération du Commerce impose par la force la taxation des routes commerciales. Refusant de céder, la pacifique planète Naboo, dirigée par la jeune Reine Amidala, subit un blocus militaire de la Fédération. Dépêchés par le Sénat pour régler cette affaire, les chevaliers Jedi Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi découvrent qu'une véritable offensive de la Fédération est imminente. Libérant la Reine et ses proches, ils quittent la planète mais doivent se poser sur Tatooine pour réparer leur vaisseau... (source : Allocine.com).

Mon avis : 10 ans déjà... Hé oui, ce film a déjà une dizaine d' années, puisqu' étant sorti sur les écrans en 1999. A l' époque, cela donna lieu à une véritable folie, rendez-vous compte : le retour de Star Wars au cinéma, pour de nouvelles aventures inédites !
Difficile, selon que l' on soit passionné par Star Wars ou pas, d' être véritablement objectif face à un tel film, ce que je vais tout de même essayer de faire. La Menace Fantôme est d'abord et avant tout un film très plaisant et divertissant sans réels temps morts, où les péripéties s'enchaînent à un rythme régulier. Avec de nombreuses étapes obligées, et un tour d' horizon de la galaxie Star Wars, puisque nous sommes invités à (re)découvrir certains lieux familiers ou distants, toujours une invitation au voyage, à l' évasion, à laisser floter son imaginaire... Le tour de la galaxie que nous offre ce film n'est d'ailleurs pas sans nous rappeler les différents voyages que des héros de Jeux vidéos devraient accomplir.
Le film comporte son lot d' imperfections, et de facilités scénaristiques, comme les 2 Jedis tombant comme par hasard sur Jar Jar Binks, personnage des plus horripilants et idiots, sorte de Dingo (le personnage de Disney) version Star Wars. Le même type de facilités scénaristiques grossières que dans le tout récent Star Trek d'Abrams, d'ailleurs. La direction d' acteurs fut délaissée et ça se voit parfois, George Lucas privilégiant la technologie et les FX à l' humain.
SW 1 2.jpgMais ce n'est pas là l'important. Car ce film fut tout d'abord pensé à destination des enfants, plaçant d'ailleurs comme héros au coeur du récit un enfant, le jeune Anakin Skywalker, charmante tête blonde et pilote émérite. Et il faut dire que si l' on accepte de le regarder avec un tel regard, pas trop exigeant, prêt à s'émerveiller, on passe un bon moment.
Et pour compenser certains acpects très ciblés, Georges Lucas émaillera tout de même son film de clins d'oeil à destination des fans de la première heure. Et curieusement, le film construit son scénario autour d' une intrigue politique un peu complexe, probablement difficilement compréhensible par les enfants. Car le récit peut être vu comme une vulgarisation de Grandeur et décadence de l' Empire Romain, montrant comment une république peut soudain passer à un Empire par subtilité, et tout un jeu de manipulations savamment orchestrées.
Concernant les personnages, outre ceux évoqués, on a une Reine Amidala tout en charme, avec un sourire à tomber, incarné à merveille par Nathalie Portman, un Obiwan Kenobi effacé, réduit au rang de side-kick, qui doit encore se révéler, prêt à prendre le flambeau de son maître : Gui-Gon Jin, sûr de lui, enfermé dans ses convictions, à la limite de l' arrogance, incapable pourtant de comprendre ce qui se trame dans l' ombre. Tout comme les Maîtres Jedi du Conseil, occupant leurs séances à... Quoi ? Oisifs, ils ne semblent plus à l' écoute des événements agitant la galaxie, annonciateurs de grands bouleversements. 

Les moments de bravoure du film : la course de pods / chars, enthousiasmante au possible, et le Duel of the Fates, l' ffrontement final opposant Gui-Gon Jin et Obiwan Kenobi au redoutable Darth Maul.

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