dimanche, 04 mai 2014
INTELLIGENCE : rien de nouveau chez les espions ?... (Les Nouvelles Séries de la Saison 2013 - 2014)
De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Gabriel Vaughn est un agent très spécial à l'intelligence augmentée. Grâce à une puce intégrée dans son cerveau, il peut se connecter à l'ensemble du spectre électromagnétique : Internet, Wi-fi, téléphone, satellite. Une révolution technologique qui lui permet d'accéder à une mine d'informations et de détourner les pare-feux les plus redoutables. Un tel élément peut être assigner à des missions de la plus haute importance. Mais aussi être une arme très convoitée. Lillian Strand, à la tête de cette agence gouvernementale à la pointe de la technologie, engage Riley Neal, l'un des meilleurs éléments de l'équipe de sécurité Présidentielle, pour protéger Gabriel, assurer ses arrières et le recadrer au besoin lors de ses interventions à l'extérieur. Plutôt téméraire, le jeune homme peut en effet se montrer assez imprévisible et ignorer le protocole. (source : Allociné.com)
Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur la saison 1) : INTELLIGENCEest l’une des nouvelles séries lancées en 2013 sur CBS. Elle est l’œuvre de Michael Seitzman et la Saison 1 ne comporte que 13 épisodes. L’annonce de son annulation n’a pas encore été faite, mais elle a peu de chances de ne pas être annulée. INTELLIGENCEest une série d’espionnage sérieuse, avec un pitch qui peut rappeler celui de CHUCK : un ancien soldat, Gabriel Vaughn, se voit implanter une puce dans le cerveau, puce qui lui donne certaines facultés hors-normes. Il sera assisté dans ses missions par une agent chargée de sa protection, Riley O’Neal. Mais à voir comment se débrouille Gabriel, ses capacités aussi bien en terme de close-combat que de maniement des armes, on se demande bien s’il en a réellement besoin. Sa présence sert surtout à mettre en scène un nouveau duo homme-femme, et souligner l’importance de Gabriel et de la puce qu’il s’est vu implanter. Techniquement, cette puce permet certains effets visuels comme la matérialisation de plans d’un bâtiment ou la reconstitution d’une scène de crime en 3D reconstituée par Gabriel, dans laquelle il peut se balader, et qui pourra rappeler certaines scènes d’UNFORGETTABLE, quand Carrie revisite certaines scènes de crime grâce à son don. Cela étant dit, est-ce que la série vaut le coup ?
Hé bien tout dépend. Si on recherche une série d’espionnage sérieuse récente, elle peut faire l’affaire, surtout que la période est assez creuse. Le problème est que la série est tout à fait dispensable, finalement, elle ne contient pas de moments ou d’épisodes vraiment marquants. La série s’est finie il y a peu, et je ne garde pas beaucoup de souvenirs des épisodes ou des intrigues. Il s’agit d’un produit américain de bonne facture, qui a pour elle de réunir bon nombre d’acteurs chevronnés, qui ont déjà fait leurs armes : Gabriel Vaughn est incarné par Josh Holloway, le Sawyer de LOST, au capital sympathie et charme indéniable ; Riley, sa partenaire, est incarnée par la belle Meghan Ory, vue dans True Justice (la série policière censée donner la vedette à l’inexpressif Steven Seagal) et Once Upon A Time ; leur chef, Lillian Strand, voit revenir dans l’univers des séries TV Marg Helgenberger, célèbre pour son rôle de Catherine Willows dans CSI / Les Experts. Et puis il y a John Billingsley, un habitué des productions télévisés. Il fut notamment le Dr Phlox de Star Trek : Enterprise. Ici, il est le scientifique veillant aux bons soins de Gabriel. On peut enfin noter la présence récurrente de Lance Reddick (LOST, The Wire, FRINGE), toujours dans un rôle d’autorité. Des acteurs qui semblent avoir été choisis en fonction de leurs rôles précédents, d’une certaine manière, pour incarner des personnages très archétypaux (le scientifique ou la chef autoritaire qui veille quand même sur ses troupes. On en croise dans plein de séries). Mais voilà, sortie de ses archétypes, la série ne marque pas les esprits. On ne peut pas trop lui en vouloir pour mettre en scène les habituels terroristes et agents doubles, c’est la loi du genre, mais elle ne marque pas vraiment les esprits, du fait peut-être de proposer un produit sans réelle âme, trop formaté.
Pourtant, je retiens un épisode ou 2 en particulier qui s’appuyaient sur un aspect très intéressant : quand je parlais tout à l’heure du personnage de John Billingsley, le Dr Cassidy, il y en a en fait 2 : celui-ci travaille avec son fils, Nelson Cassidy. Un personnage qui se révèle attachant, moins falot qu’il aurait pu l’être. Le duo père-fils fonctionne parfaitement, les scènes entre les deux personnages sont bien écrites et bien interprétées, elles fonctionnent très bien. Et l’un des derniers épisodes montre les liens particuliers des membres de l’équipe, qui tiennent les uns aux autres. Là encore, rien d’original, du vu et revu, mais le téléspectateur commence à s’attacher aux personnages. Alors c’est vrai qu’il est difficile de juger une série réellement sur ses 13 épisodes, le temps en général pour que des scénaristes commencent à maîtriser leurs personnages et savoir où ils veulent aller finalement. Mais INTELLIGENCE manque cruellement d’âme et n’apporte rien de neuf au genre, hormis ses effets spéciaux et le fait qu’elle soit une série d’espionnage sérieuse récente, genre complètement délaissé à l’heure actuelle.
En bref : INTELLIGENCE permet de passer un bon moment, avec des interprètes solides, mais n’est rien de plus qu’un produit américain très formaté. Il s’agit d’une série qui s’oublie aussi vite qu’elle s’est regardée, à force d’abuser d’archétypes et de ne rien apporter au genre.
samedi, 21 novembre 2009
FRINGE : review des épisodes 1.07 et 1.08
1.07 : In Which We Meet Mr Jones
Sc : J.J.Abrams & Jeff Pinkner. R : Brad Anderson.
Weymouth, Massachussetts. Une opération du FBI est un échec : un camion qui devait abriter des personnes recherchées ne contenait que des corps d' animaux. Mitchell, un agent du FBI sollicite l' aide de son ami, Broyles. Mais dans son bureau, il est soudain pris d' un mal étrange. Aux Urgences, en ouvrant son abdomen, les médecins découvrent.... Un mystérieux parasite qui s'est s'attaché aux organes internes ! Walter Bishop fait transférer le corps à son labo de l' Université d' Harvard afin de pouvoir étudier le parasite et sauver la vie de Mitchell. Olivia, en enquêtant, fait le lien avec une ancienne affaire de John Scott conduisant à Francfort, en Allemagne, où s'était rendu justement l' Agent Mitchell. Oliva s'apprête à partir en urgence en Allemagne, malgré le fait que Broyles s'y oppose. Sur place, en Allemagne, Olivia retrouve un vieil ami qui a ses entrées un peu partout, et lui permet d' entrer à la Wissenschaft Prison afin d' interroger un prisonnier, M. Jones, et obtenir des renseignements qui pourraient permettre à l'équipe de faire face à cette étrange menace. Le directeur de la prison se montre rétif à ce qu' Olivia interroge M. Jones, mais se laisse toutefois convaincre. Pendant ce temps, un certain Joseph Smith, lié à toute cette affaire, est sur le point d' être arrêté, l' enquête ayant remonté jusqu' à lui. Et Smith acceptait de parler à Olivia à la condition expresse de pouvoir parler à Joseph Smith. Malheureusement, celui-ci tente de s'enfuir et est abattu par les hommes du SWAT, Peter Bishop n'ayant pu empêcher les hommes de Broyles de l' abattre. Mais la mort de Smith n'est pas un problème pour Walter Bishop, celui-ci ayant une idée pour utiliser le corps de l' homme abattu.
Mon avis : Encore un début d' épisode tout à fait classique pour la série, qui repousse toujours un peu plus loin l' horreur : un phénomène scientifique impossible, les 3 agents menant l' "enquête", John Noble faisant son numéro de savant fou fasciné par ce qu' un autre que lui a pu produire. Soit une recette solide, mais répétitive pour une série qui a fait le choix d' être un formula show. La réalisation, l' interprétation, tout est solide, efficace.
Agents doubles, opérations secrètes, voyages-éclair à l' autre bout de la planète en un claquement de doigt, la série a également des relents pas désagréables d' ALIAS. La série commence à trouver sa propre identité et s'éloigner de son modèle, avec l' accent mis sur les différents personnages principaux. Même l' assistante de Bishop est plus présente, on a trouvé une utilité à tous les personnages..
Le rythme est bon, les rebondissements fréquents, tel un bon vieil épisode de 24. Un excellent épisode, qui contient son lot de scènes intimistes, mais aussi de scènes tenant en haleine. Et plus fort encore, la série parvient toujours à retomber sur les pieds de sa mythologie.
1.08 : The Equation
Sc : J.R. Orci & David H. Goodman. R : Gwyneth Horder-Payton.
Middletown, Connecticut. Sous une pluie battante, un jeune garçon conduit par son père écrit des notes de musique sous l' oeil désapprobateur de son père. Très vite, le père s'arrête pour aider une automobiliste dont la voiture refuse de redémarrer. Le père propose d' examiner la voiture, et un dispositif électronique l' hypnotise. Tiré de sa rêverie, il découvre que son fils a disparu. Broyles fait le lien avec deux autres affaires d' enlèvement présentant les mêmes éléments. Avec à chaque fois comme victimes des enlèvements des académiciens, experts en différents domaines. Mais Olivia, en enquêtant, comprend que Ben, le jeune garçon enlevé est un véritable génie de la musique. Walter Bishop semble se souvenir du code hypnotique utilisé dans cette affaire, mais est incapable de se souvenir en quelles circonstances. Il parvient à reconstituer la séquence hypnotique, et se souvient d' un ancien co-détenu. Le FBI remonte la piste jusqu' à une neurologiste travaillant pour le MIT, censée être morte depuis une dizaine d' années. Pendant ce temps, Ben, retenu prisonnier, retrouve sa mère, qui lui demande de finir la composition de sa musique. Olivia demande au Dr Sumner, le directeur de l' institut psychiatrique où est enfermé l' ancien codétenu de Walter Bishop de la laisser lui parler, mais celui-ci préfèrerait que ce soit Walter lui-même qui revoit son ancien co-détenu. Mais l'ancien co-détenu refuse d' aider Walter, et la visite tourne mal. Plus tard,pourtant, Walter parvient à faire parler son ancien co-détenu...
Mon avis : On en revient avec cet épisode à une construction un peu plus proche d' X-Files, alors que l' épisode précédent s'en éloignait quelque peu. Et peut-être même plutôt est-on proches ici de MillenniuM avec cette histoire d' enlèvement, qui a le mérite de varier plutôt que d' avoir l' habituelle monstruosité gore de la semaine.
Un épisode un peu moins passionnnant que le précédent, pour une intrigue policière plus classique. Mais l' alchimie entre les 3 personnages principaux fonctionne vraiment bien et est très belle.
La Guest-star de l' épisode : C'est avec un très grand plaisir que l' on retrouve William Sadler, vu dans Roswell où il interprétait le Sheriff Valenti, mais aussi dans The Mist.
21:09 Publié dans FRINGE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : fringe, anna torv, lance reddick, john noble, joshua jackson, olivia dunham, walter bishop, peter bishop
samedi, 07 novembre 2009
FRINGE : Review des épisodes 1.05 "Power Hungry" et 1.06 "The Cure"
1.05 : Power Hungry
Sc : Jason Cahill & Julia Cho. R : Christopher Misiano.
Worcester, Massachussetts. Un homme ordinaire, Joseph, prend sa température et part ensuite travailler comme livreur. Cet homme semble avoir le pouvoir inconscient de détraquer les appareils électroniques. Se produit alors un incident dramatique, c'est au tour de l' ascenseur dans lequel il était monté de conaître une surtension. Joseph sort de l' acident indemne, mais se révèle incapable de contrôler son pouvoir. Olivia confie à Charlie Francis qu' elle a vu la veille John dans sa cuisine. Le trio formé par Olivia Dunham et Peter & Walter Bishop, est chargé d' enquêter sur le mystérieux accident d'ascenseur, suite à une sorte de surtension inexpliquée. Walter Bishop comprend assez rapidement les tenants et aboutissants de l'affaire.
Olivia est orientée par Phillip Broyles vers le Dr Fischer. Alors qu' elle travaille tard, elle reçoit la visite de Jack. Lui aussi l' oriente vers Fischer. Joseph, dépassé par les événements, rend visite à Fischer, mais se fait capturer pour servir à nouveau de cobaye.
Pendant ce temps, Walter a une nouvelle idée d' expérience destinée à aider le trio dans son enquête équiper des oiseaux de GPS, et suivre leur trace !
Mon avis : L'épisode commence comme du X-Files classique, avec un individu presque ordinaire, mais possédant un pouvoir surnaturel qu' il ne contrôle pas. La série se révèle tout de même plus gore que son ainée.
Les apparitions de John à Olivia sont trop téléphonées et prévisibles (une fois qu'on a pigé : à chaque fois qu' elle sera seule, il apparaîtra), et sont du déjà-vu. Mais elles montrent que tout comme dans X-Files, les personnages ne sont pas laissés de côté et travaillés.
1.06 : The Cure
Sc : Brad Caleb Kane. R : Felicia D. Henderson.
Milford, Massachussetts. Dans un bar, une jeune femme, jetée là par de mystérieux individus, se sent perdue et ne sait pas comment elle est arrivée là. Alors qu' on tente de l'aider, elle s'affole et toutes les personnes présentes meurent peu après avoir saigné des yeux. La tête de la jeune femme, submergée par la douleur, explose. L'équipe mène alors l' enquête pour comprendre ce qui a pu arriver. La jeune femme aurait été traitée pour des problèmes médicaux, mais un scientifique peu scrupuleux en aurait profité pour transformer la jeune femme en arme. Car Walter Bishop comprend qu'un fort niveau de radiation est à l'origine de ces morts.
Le temps presse toutefois, car une autre jeune femme pourrait connaître le même sort, les expériences continuant. Olivia prend particulièrement l' affaire à coeur, pour une mystérieuse raison, tandis que Peter fait un deal avec Nina Sharp. Peu après, un secret sur Olivia est dévoilé...
Mon avis : On nous dévoile un peu plus le passé d' Olivia pour enrichir le background du personnage. Très classique comme façon de faire, associer au personnage un trauma remontant à l' enfance, et pas du tout original, mais pourquoi pas. Cela permet à Anna Torv de développer sa palette d' émotions. Et encore une fois, Abrams a trouvé une perle. Je commence à beaucoup apprécier cette actrice, tout comme Joshua Jackson, tout en retenue, et Lance Reddick, toujours tout en autorité. Mais pour Olivia, c'est apparemment vraiment elle le personnage fort de la série, Peter Bishop ne semblant exister que par rapport à elle ou à Walter, malheureusement.
Sinon, les épisodes commencent malheureusement à tous se ressembler, à force. On a souvent un individu avec lequel on a "joué" en le modifiant, pour le transformer. Et le trio est là pour comprendre ce qui s'est passé et arrêter les frais. Cela devient redondant et c'est ennuyeux.
Du côté de l'aspect visuel, la série se révèle plus gore que X-Files. J'ai même l'impression que l' on va assez loin ici, comme si on voulait forcer sur cet aspect. Passent encore les yeux qui saignent, mais lorsque Walter plante un thermomètre dans un des cadavres... Beurk !
Au final, je ne sais pas quoi penser de l' épisode : c'est toujours pareil, on suit l' épisode sans déplaisir, en soi, ce n'est pas mal, MAIS les ficelles sont très grosses, sans surprises. L' intrigue ressemble un peu trop au 5 précédentes, le trauma d' Olivia, c'est du vu et revu, donc difficile de compatir pour lepersonnage.
Au final, je ne m'attendais pas à une telle répétition de la même formule d' un épisode à l'autre. A tel point qu'il aurait peut-être mieux valu que je fasse une seule review de la saison. A moins que... En général, les séries de cette nature abandonnent au bout d'un moment leur structure répétitive des premiers épisodes. Donc la formule devrait évoluer, et la série gagner en intérêt.
19:06 Publié dans FRINGE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fringe, anna torv, joshua jackson, john noble, lance reddick, olivia durham, peter bishop, walter bishop