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vendredi, 08 juillet 2011

Leverage, premières impressions... (Les Missions restent impossibles, partie 1)

leverage,espionnage,arnaque,christian kane,gina bellman,histoire des séries américaines,nathan ford,sophie devereaux,mission : impossible,players,ice-t,dick wolfDe quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Nathan Ford alias « Nate » a une vie bien tranquille et rangée jusqu'au jour où un grave incident va le bousculer dans sa vie privée et va lui donner envie de changer les injustices. Il commence par monter une équipe de voleurs et hackers de haute-volée. Ensuite, comme des Robin des Bois des temps modernes, ils vont allier leurs forces pour combattre ces injustices et dépouiller les personnes les plus crapuleuses, riches et influentes qui utilisent leur pouvoir et leurs biens pour abuser des autres. (source : Wikipedia)

Les raisons d’y jeter tout de même un oeil… ou pas ! (mon avis) :  Je pense que 2 grands types de séries continueront d’être produites à la télévision, quelle que soit l’époque : les séries d’espionnage, et les séries de voleurs ou arnaqueurs, qui sont assez proches dans les mécaniques développées au fil des épisodes. Parce qu’elles apportent des éléments addictifs au spectateur, et sont de nature à le faire rester devant son poste : des personnages plus ou moins charismatiques et attachants, et un principe narratif fort. Il s’agit en général de se déguiser afin de s’infiltrer dans un endroit afin de voler sans être vu, ou démasqué. Des éléments propres à l’enfance sont mis en scène devant surprendre, étonner le spectateur, qui doit se croire à un spectacle de magie ou d’illusionnisme. Les séries d’espionnage comme de voleurs reposent dès le départ sur 2 narratifs forts : elles doivent être des machines à suspense, l’espion ou le voleur risquant à tout moment d’être découvert ou interrompu, dans un exploit à réaliser en temps limité faisant naître un sentiment d’urgence.

Et puis il y a l’aspect supercherie, machination de taille. Mission : Impossible fut, en la matière, la série-reine. Je ne pense pas avoir besoin de revenir sur cette série, dont j’ai souvent parlé ici je crois. Dans ce domaine, on a également eu dans les années 90 Players, une série produite par Dick Wolf, prolifique producteur de séries TV. Cette courte série ne dura que 18 épisodes avec, déjà dans le cast principal, Ice-T, qui rejoindra la distribution d’une autre série de Dick Wolf, Law & Order : Special Victims Unit (New York : Unité Spéciale, en VF). Dans cette série, pas d’espions, mais des arnaqueurs de grand talent, des “con-men”, comme on les appelle aux Etats-Unis, sortis de prison en échange d’aider le FBI pour diverses missions. Et puis dans le même genre, les Britanniques ont eu Hustle / Les Arnaqueurs VIP, des voleurs de grande classe volant aux riches (une série que je n’ai pas vu). Pourquoi parler de ces séries ? Parce que Leverage s’inscrit dans cette lignée, ce type de séries.

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Dans Leverage, donc, une équipe de voleurs solitaires, opérant en général chacun de son côté, chacun expert en un domaine, est réunie. On y retrouve le chef charismatique, Nathan Ford, la belle actrice chargée en général de la partie “séduction” des opérations, Sophie Devereaux (avec la caractéristique qu’en tant ordinaire elle est totalement nulle, et particulièrement douée en “mission”), l’expert en informatique, Aldis Hodge, la voleuse Parker, capable de s’infiltrer partout, et Elliot Spencer, l’homme fort de l’équipe. Un véritable expert du close combat, capable d’éliminer n’importe quel adversaire dans un temps très limité. Ces voleurs vont apprendre à faire équipe ensemble, afin d’être désormais du côté des “gentils”. Au programme, des arnaques et machinations complexes façon Mission : Impossible, où chacun a un rôle à jouer, rappelant les belles heures de la série des 60’s. Mais avec la différence notable de ton : loin du sérieux et de la rigueur quasi “militaire” des agents de l’IMF, le ton est ici plus léger, enjoué, avec des personnages décontractés, qui s’amusent et le spectateur aussi. Personnellement, j’ai adoré les quelques épisodes déjà vus, vu que j’adore ce type de série en général, et que la série est bien écrite et interprétée. Les scènes concernant la mission sont réjouissantes au possible, que ce soit voir Nathan et Sophie Devereaux tromper leur monde, ou Elliot Spencer passer à l’action dans des bagarres parfaitement chorégraphiées.

Côté cast :  deux noms me parlent surtout dans la distribution régulière : Gina Bellman, qui incarne la belle femme fatale de l’équipe, était l’épouse de Jekyll dans la mini-série britannique de même nom, qui réinventait le personnage, mini-série créée par Steven Moffatt, et Christian Kane, le Lindsey McDonald de la série Angel. Dans le Pilote, on reconnaîtra aisément Saul Rubinek, célèbre pour sa participation à quelques épisodes de la saga Star Trek, mais aussi pour sa participation récente à la série Warehouse 13. Dans la Saison 2, devrait apparaître Jeri Ryan, la Seven of Nine de Star Trek ; Voyager, actrice ayant également participé aux séries Dark Skies, Boston Public, Shark, et d’autres encore…

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