Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 21 décembre 2010

TV Meme - Day 27 : le meilleur Series premiere / épisode-pilote.

Difficile de choisir. Parce que les Pilotes servent à mettre en place avant tout les personnages et l'histoires, donc, ils ne sont pas toujours des plus originaux ou convaincants. Et puis tout n'est pas parfait, dans un Pilote, puisque la série se cherche encore, parfois... Néanmoins :

DS9 2.jpg

Les raisons du choix : Le Pilote de Star Trek : Deep Space Nine. L'un de mes épisode-pilote préférés, celui que j'ai le plus plaisir à revoir. Parce qu'en plus de présenter donc l'histoire et les personnages, il s'inscrit pleinement dans la continuité trekienne de The Next Generation, et propose en plus un propos philosophique sur la vie qui donne à réfléchir. Magistral !

L'outsider : De très peu, celui de LOST, pour d'autres raisons : parce qu'il est friqué. Ils ont eu un budget conséquent pour ce Pilote, et ça se voit. Et pour son côté Twilight Zone / Quatrième Dimension, par rapport à son cliffhanger de folie : " Hé les gars, mais sur quelle île on est bien tombés ? " Ce que doit se se demander le téléspectateur au même moment. Brillant !

dimanche, 12 décembre 2010

TV Meme - Day 19 : Votre cast de série préféré.

Outre le fait de "faire comme tout le monde" qui me génait un peu dans le fait de commencer le TV Meme, c'est le fait d'avoir à répondre à des questions à la con. Parce qu'il faut le dire, je trouve que demander son cast de série préféré, c'est une question à la con : une série proposera forcément pour gagner son public un cast séduisant auquel on accrochera, et si onregarde à une série, c'est qu'on est sensible à son cast. Du coup, répondre à la question devient très difficile, et tient compte surtout des séries que l'on regarde. Si Nephthys avait vu cette question aujourd'hui, nul doute qu'elle aurait proposé le cast de The West Wing. Mais je vais répondre et proposer :

B5 1.jpg

DS9 1.jpg

Deux séries de S-F avec de merveilleux personnages, interprétés par de formidables personnages.Deux séries produites dans le même temps, avec de nombreux points communs, mais avec chacune ses spécificités. En tête, les Capitaines Bruce Boxleitner / John Sheridan et Avery Brooks / Benjamin Sisko, et les frères ennemis Peter Jurasik / Londo Mollari et Andreas Katsulas / G'Kar pour l'une, Armin Shimerman / Quark et Rene Auberjonois / Odo pour l'autre. Des personnages subtils et complexes, qui parviennent encore et toujours à surprendre, même quand on a cru les cerner.

Les outsiders : le cast de Stargate SG-1, et celui de Buffy the Vampire-Slayer, de très peu.

jeudi, 21 janvier 2010

Mission : Impossible Saison 7, [Scubs] Saison 8 : retour en grâce.

2 séries. 2 excellentes séries. Qui avaient pour premier point commun de proposer un excellent début, avec de magnifiques épisodes dans leur premières saisons, et qui ont suivi malheureusement le parcours de bien d' autres séries, à savoir un essouflement progressif. Et puis un visionnage très proche des dernières saisons de ces 2 séries, meilleures que les précédentes saisons, beau cadeau de fin pour les fans, marquées par le retour aux sources.

PC 0.jpg

Pour le cas de Mission : Impossible, les causes de la baisse de qualité sont particulièrement visibles, définissables : l'arrivée dans les années 70, et le désir de rendre la série (née dans les années 60) racord avec la nouvelle décennie. Le départ de certains acteurs et personnages-clés. Ainsi que des changements dans l'équipe crative à la tête de la série. Du coup, les Saisons 5 et 6 ont perdu de leur sel. L'ambiance "autre", seventies, a envahi l'écran pour contaminer l'ambiance musicale, les choix vestimentaies, les coiffures des personnages, les intrigues désormais policières.

PC 1.jpgAyant prévu au départ de n'acheter que les 4 premières saisons, j'avais finalement décidé de poursuivre l'aventure jusqu'au bout, on ne sait jamais, et l'on peut toujours tomber sur quelques pépites, que contenaient tout de même ces saisons. Et puis la Saison 7... Miracle, la série renoue quelque peu avec les premières saisons : on retrouve d'ambitieuses machinations de l'IMF (soit l'Impossible Mission Force) comme à la grande époque, l'ambiance seventies terriblement pesante lors des saisons 5 et 6, se fait moins sentir, même si la série reste consciente de son époque, et ne renie pas les saisons précédentes. Une excellente surprise, donc, renforcée par... des épisodes annonçant les grands succès des années... 2000 (!!) : un épisode consacrée à une évasion de prison, faisant furieusement penser à Prison Break, et un épisode poussant l'IMF à utiliser toutes ses ressources pour empêcher une menace terroriste et une bombe nucléaire d'exploser, une horloge apparaissant même à un moment à l'écran, indiquant que le temps presse ! Pour un peu, on se serait cru dans 24, un 24 qui aurait pris place dans les années 70...
Deux des personnages, jouant auparavant les utilités et servant les besoins du scénario, vu que l'équipe s'est peu à peu réduite comme peau de chagrin, voient leurs rôles gagner en importance depuis la Saison 6 : Willy et Barney ont enfin l'occasion de briller, de mettre leur talent d'acteur au service des différentes missions auxquelles ils participent à plein. La grossesse de l'actrice incarnant l'agent Casey permet de voir apparaître une actrice véritablement magnifique pour la remplacer, synthèse harmonieuse de toutes les agentes vues précédemment : Barbara Anderson, vue dans un épisode de la Saison 1 de Star Trek, incarne pour cette Saison 7 Mimi Davis, qui nourrit les épisodes de sa grâce et son charme. William Shatner, le mythique James T. Kirk, est d'ailleurs à nouveau l'invité prestigieux d'un épisode (comme il le fut pour la saison 6), électrisant l'écran de sa présence magnétique.
Bref, beaucoup de bon pour cette Saison 7, la dernière pour l'IMF...

PC 3.jpgPour [Scrubs], si l'on a toujours plaisir à suivre les aventures de nos personnages, nul doute que l'on rit moins dans les dernières saisons que dans les premières, et que la série s'est imperceptiblement lassée d'elle-même, à force de répétitions et de réchauffage, parfois. Situation paradoxale, d'ailleurs, pour une série basée sur l' évolution, le parcours de vie de ses personnages, comme Buffy et Star Trek : Deep Space Nine avant elle.
La Saison 8, après le long parcours de la série, de J.D., devait être la dernière. Peut être considérée comme la dernière. Du coup, dans cette saison, on se régale de voir les personnages arriver au bout de leur histoire, connaître leurs dernières évolutions. Les relations entre J.D., Elliot Reid, Perry Cox, Bob Kelso, se complexifient une dernière fois, pour arriver à une certaine maturité. Kelso, ayant pourtant théoriquement quitté le Sacré-Coeur, est de tous les épisodes, pour y jouer un rôle à sa grandeur, à sa mesure : il réconcilie le couple au coeur de la série, réjouissant les shippers qui espéraient tant "ce" couple (Elliot + J.D.), fait la paix avec Cox, devenant son mentor lorsque Perry est appelé à le remplacer à la tête de l'hôpital, et entraîne J.D. à lui servir d'opposant. Bref, une très belle évolution des personnages se fait jour, mieux maîtrisée que dans Urgences, aurais-je tendance à dire. Les enjeux resserrés de la série évacuent d'ailleurs les personnages secondaires, ainsi que le couple bien trop heureux et sans soucis Turk et Carla, qui apparaissent moins, et rarement ensemble. Tant mieux, je pense qu' on en avait fait le tour.

PC 2.jpg

Du côté de l'humour, par contre, [Scrubs] s'en est vidé. Mais ce n'est pas gênant, car [Scrubs] a toujours été plus qu' une simple série comique ou sitcom. Elle a toujours constitué une série sur la vie, la mort, et l'évolution. Et quelque part, plutôt que des gags éculés ou pas drôles, mieux vaut que la série s'en économise, ce qu' elle fait. Plus trop de running gags non plus, plus de rêveries hallucinées de J.D., l'heure n'y est plus. Le baisser de rideau approche, il est temps de conclure, avec un minimum de sérieux et de gravité. Seuls bémols, les gesticulations pas drôles du tout de Ted, toujours présent, pour assurer la "dimension comique" de rigueur (??), et systématiquement, le morceau d'improvisation de Neil Flynn, le janitor, en roue libre, dont on laisse son faire son numéro qui ne fait rire persone (??). Exemples de personnages dont on ne savait plus que leur faire faire.

Bref, deux saisons achevant deux séries, marquant à la fois une évolution certaine des personnages vers plus de maturité, avant qu' ils ne nous quittent, tout en relevant d'un bon niveau et effectuant d'une certaine manière un retour aux sources. Avec de nouveaux internes pour [Scrubs], qui préparait éventuellement une nouvelle saison / un spin-off, qui ferait suite au départ vers d'autres horizons des principaux personnages. Tout comme la Saison 7 de Buffy, the Vampire-Slayer, tiens donc...

PC 4.jpg