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lundi, 25 avril 2011

HAVEN : premières impressions...

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L’histoire : Au fin fond du Maine, aux Etats-Unis, Haven est une ville où les malédictions ont sévi pendant plusieurs décennies. L'agent du FBI Audrey Parker est chargé d'enquêter sur d'étranges phénomènes surnaturels qui ont refait surface récemment...

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ? (Mon avis) : La série, lancée au cours de l’été 2010 sur la chaîne Syfy, ne recèle aucune réelle surprise, reprenant de nombreux éléments déjà vus ailleurs. Les femmes fortes, indépendantes, assumant leur vie semblent être devenues la norme pour le monde des séries. Ainsi l’on suit l’Agent du FBI Audrey Parker, digne héritière de l’Agent Scully, cousine éloignée d’Erica Evans de V (version 2009), interprétée par la pétillante Emily Rose. Celle-ci est envoyée sur les traces d’un criminel par son chef, un grand black chauve autoritaire comme on peut en croiser souvent dans les séries, qui l’envoie dans la petite ville de Haven, petite ville du Maine chère à Stephen King. Ca tombe bien, la série prétent s’inspirer d’un de ses textes, mais est surtout émaillée de clins d’oeil référentiels aux oeuvres du maître, que l’amateur éclairé se plaira à relever. Une fois arrivée, sur le pont d’être victime d’un accident de voiture, elle fait la connaissance d’un homme de loi local, Nathan Wournos, avec lequel elle va faire rapidement équipe. Haven, justement, semble destinée à attirer apparemment les phénomènes paranormaux, les sombres secrets venus du passé, ou tout simplement des personnages excentriques. Mais la série ne parvient jamais à faire naître une douce folie ou introduire une impression d’étrangeté comme pouvait le faire Twin Peaks. Les “phénomènes de foire”, phénomènes paranormaux semblent sortir tout droit d’X-Files ou de FRINGE, sans en avoir le caractère effrayant. On s'atttend d'ailleurs à ce que chaque épisode mette un nouveau mystère ou un nouveau "monstre de la semaine" en scène. La série tente d’ailleurs de surfer sur plusieurs registres, certains dialogues et scènes étant teintés d’un certain humour. La série ne parvient jamais à distiller la peur ou l’angoisse chez le spectateur, constituant un spectacle assez inoffensif, un comble pour une série soi-disant influencée par King et tentant de lui rendre hommage. Et bien sûr, puisqu’il faut un complot ou une intrigue à suivre histoire de faire revenir le spectateur, on découvrira qu’Audrey Parker pourrait être liée à la ville d’une façon ou d’une autre, elle qui apparemment n’y a pas été envoyée sans raison.

Au final, on a une série à regarder quand on n’a vraiment rien d’autre à voir, mais qui ne révèle aucune surprise, et enchaîne malheureusement les clichés et lieux communs. Dans le même genre, mieux vaut encore regarder à nouveau Twin Peaks, l’original, si l’on puis dire…

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lundi, 02 novembre 2009

Et vous avez échappé à ça... : Le Long Halloween envahit SériesVerse, HS 2 ; les films à éviter.

Alors dans les films vus pendant cette période de vacances, mais qui ne m'avaient pas convaincus... :

 

The Mist

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Réalisé par Frank Darabont. Sorti en 2008. D'après une histoire de Stephen King. Genre : épouvante-horreur, Fantastique, drames humains.

Résumé : Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures...
Leur seule chance à tous de s'en sortir consiste à s'unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ? (source : allociné.com).
Mon avis : Avec ce film, on est dans le " j' ai essayé de faire comme, pour rendre hommage ". D' après une histoire de Stephen King, proche dans le sujet de départ du film de John Carpenter The Fog, on tombe avec ce film dans tous les travers et les clichés du genre. Le film ne ménage aucune surprise, tout y est prévisible, mais... On s'y ennuie ferme, à la différence d' autres films.
Donc on a dans ce film : le héros, père de famille veillant sur son fils qu' il essayera de protéger à tout prix, interprété par un Thomas Jane convaincan ; une belle blonde qui aurait pu constituer un enjeu sentimental pour le héros s'il n'était pas déjà marié, un lieu clos (c'est mieux pour ce genre de film), des représentants de toutes les classes d' âge, une ado, des vieux, des noirs, bref, un éventail de population qui se retrouvent tous enfermés dans une superette. La tension monte,parce que l' enfer c'est les autres, et ce n'est pas toujours facile de se supporter. Au niveau des bestioles affreuses, on a là encore un éventail classique sans surprises, et presque daté : des tentacules, des insectes volants mais de taille conséquente, des araignées géantes... Le tout en CGI, images réalisées à l' ordinateur, et ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Alors au niveau d' effrayer le pectateur, on repassera.
Et pour le propos auteurisant, on aura droit à l' illuminée de service, la fanatique religieuse qui déverse ses boniments, et l' on est pas peu soulagé de son sort final. Quant au fait de démontrer par l' exemple, à travers des scènes censées glacer le sang (plus que les scènes impliquant les vilaines bestioles), on repassera, j' ai pas attendu ce film pour savoir que l' enfermement et la peur peut faire sortir le pire de ce qui est en nous (je crois d'ailleurs que c'est le caractère trop appuyé de la "démonstration", et le fait de vouloir expliquer / prouver quelque chose qui faisait que le film était perdu pour moi)...



En Quarantaine (Titre original : Quarantine)

QU 1.jpgRéalisé par John Erick, Drew Dowdle. Sorti en 2008. Durée : 1h28. Genre : épouvante-horreur.
Résumé : Une reporter et son caméraman tournent un reportage sur le quotidien d' une caserne de pompiers. Un soir, un appel et tous deux partent sur le terrain avec une équipe de pompiers. Un immeuble a appelé les secours, mais très vite, les forces de l' ordre vont mettre l' immeuble en quarantaine, et toutes les personnes piégées vont être confrontées à l' horreur...
Mon avis : Les films à la 'Projet Blair Witch', filmés avec une caméra à la première personne, c'est la mode, c'est la mode... En plus, ce film est un remake américain d' un film espagnol, [REC], parce que les Américains, il faut qu' ils remettent tout à leur sauce.
The problem is... Encore faut-il, bientôt, pour que ce soit vraiment efficace, que l'on ignore qu'il s'agisse d' un film. Et puis les modes... Ca lasse, au bout du compte.
Le film a certaines qualités, c'est indéniable. Il est bien écrit, avec un crescendo hallucinant dans les situations, dans l'horreur qui s'empare des, personnages et à laquelle font face les personnages, son lot de révélations bien amenées,de façon détournée.
L'interprétation est convaincante, tous les acteurs jouent parfaitement leur rôle, et la peur (en même temps, on en attendait pas moins). Mention spéciale à Jennifer Carpenter, excellente Scram Queen, qui joue la peur de façon brillante.
Et pourtant... Le film s'est révélé sans surprises, me faisant même marrer plutôt que trembler ou frémir. Peut-être aurait-il plus fonctionné si je l' avais vu en premier, et CLOVERFIELD en second, je ne sais pas.
Et puis... SPOILER : personne ne s'en sort à la fin, et j' aurais aimé que au moins l' héroïne (au moins elle) s'en tire...



Skin Walkers

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Réalisé par Jim Isaacs, sorti en 2005.
Résumé : Deux gangs de loups-garous sont informés par la lune qu'une ancienne prophétie va bientôt se réaliser. Un jeune garçon nommé Timothy, qui va bientôt fêter ses 13 ans, n'est pas au courant que cet anniversaire marquera sa transformation. Timothy a été élevé par sa mère, Rachel, sa grand-mère, son oncle Jonas, sa cousin Katherine et le petit ami de celle-ci, Adam. Rachel et son fils ne savent pas que le reste des membres de la famille sont de bons loups-garous qui veillent sur Timothy depuis sa naissance. Timothy, né d'une union entre des membres des deux gangs de loups-garous, déterminera le destin de la famille : Varek, Zo et Sonya, leaders du gang opposé qui célèbrent leur condition et leur soif de sang, sont prêts à tuer pour préserver leur vie, et déterminés à trouver Timothy, qu'ils considèrent comme un des leurs. (source : allociné.com).

Mon avis : Alors là, laissez tomber. Une histoire super-classique, deux bandes de loup-garous rivales, des personnages stéréotypés, comme l' intrigue (il faut sauver un enfant élu qui possède la clé de la survie), des nanas sexys, des flingues et donc des gunfights... Rien n'est pasionnant, on s'ennuie ferme, les rebondissements son idiots (d' un seul coup, des personnages changent de camp... ).
Je n'ai absolument pas aimé et me suis ennuyé ferme. A la rigueur comme Pilote d'une Série TV, ça aurait encore pu passer (ça y fait d'ailleurs penser un peu), mais comme film...
Le film promettait, et finalement, ne surprend jamais, et endort le téléspeectateurs avec trop de scènes convenues.