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lundi, 22 avril 2013

HEMLOCK GROVE, Premières impressions : les Monstres seraient-ils parmi nous ?... (les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013 - le Goût du Sang)

Merci à Hellody qui m’a appris l’existence de cette nouvelle série produite et diffusée par NETFLIX. J’ai eu la bonne idée de regarder, assez tard, le Pilote de la série.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Dans les bois de Hemlock Grove en Pennsylvanie, près de l'aciérie abandonnée de Godfrey, est retrouvé le corps mutilé et sans vie d'une jeune fille. Une chasse à l'homme s'ensuit mais les autorités ne sont pas certaines que ce soit d'un homme dont elles devraient être à la recherche... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur le premier épisode) :  Le succès d’American Horror Story semble décidément vouloir faire bien des émules. Témoin cette nouvelle série d’épouvante et d’horreur, développée par Brian McGreevy et Lee Shipman, et adaptée du livre éponyme de McGreevy. Parmi les autres influences de la série, on pourrait aussi penser à une série plus ancienne, Twin Peaks : les 2 séries mettent en scène toute une galerie de personnages étranges, décalés, et commencent par le meurtre d’une jeune fille, qui émeut et attriste toute une communauté. Certaines scènes semblent clairement faire écho au chef-d’oeuvre de David Lynch, et les 2 séries se déroulent dans une ville dont la forêt se trouve à la bordure. Au niveau de son intrigue générale, on comprend que l’enquête pour découvrir le meurtrier de la jeune fille, ou le monstre qui l’a assassinée, va être un des points forts de la série, mais outre ce point, on s’attache surtout à nous faire entrer en contact avec une série de personnages un peu bizarres : Peter Rumancek, un fils voyou vivant avec sa mère dans une caravane, considéré au lycée comme un gipsy, et un autre adolescent fumeur, baiseur, abusant des plaisirs interdits, Roman Godfrey, qui vit avec une soeur au physique monstrueux et une mère qui semble cacher des choses. Tous deux, ayant comme point commun d’être des “parias”, des laissés pour compte, vont se lier d’amitié.

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Le générique, l’ambiance, les images sont particulièrement belles et soignées, et rappellent un peu, à ce niveau, la série CARNIVALE. Les Effets Spéciaux et maquillages sont très soignés et convaincants, digne des meilleurs films d’horreur. Une transformation survenant à la fin de l’épisode 02, attendue, envoie aux oubliettes celles de MANIMAL, bien sûr, et est sans comparaison en terme de soin associée à l’horreur, toutes les transformations du même style dans les séries de genre. Si l’on a du mal à voir où la série nous mène, il semble que l’on ait affaire à un soap horrifique avec des éléments fantastiques, mettant en scène des adolescents et des adultes, à la manière d’un American Horror Story. Cette nouvelle série s’inscrit dans cette perspective de présenter un autre visage, plus noir, de l’Amérique. L’un des intérêts de la série sera de voir comment se mêlent les différents personnages, et les secret que certains cachent. En tout cas, la série semble très ouverte à toutes les évolutions possibles, avec comme ingrédients principaux le sang et le sexe (ingrédients apparaissant dès les premières minutes). Le Pilote de la série a été réalisé par Eli Roth, également producteur exécutif, célèbre pour avoir réalisé les films d’horreur Cabin Fever et Hostel.

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En Bref :  Hemlock Grove est une de ces nouvelles séries fantastiques s’adressant à un public d’abord et avant tout adulte, dérangeantes de par sa manière de proposer une version déviante de thèmes classiques (comme la chronique adolescente par exemple), un soap horrifique surfant sur la vague de succès du moment tels que TRUE BLOOD ou American Horror Story. Une série qui se prend le temps de dérouler son histoire, mais dont les 1ers épisodes constituent une solide mise en place, ne laissant pas encore deviner la direction que la série prendra.

Côté cast :  On retrouve entre autres dans la série Dougray Scott (dont le hasard m’aura fait redécouvrir cet acteur dans 2 rôles différents lors de la même soirée, ici et dans l’ép. 7.09 “Hide” de Doctor Who), et Famke Janssen, interprète ici d’Olivia Godfrey, célèbre pour ses participations au film Golden Eye et la saga X-Men (dans le rôle de Jean Grey). Elle participa également à la série Nip / Tuck et on a pu la voir récemment dans le film Hansel & Gretel : Witch Hunters. L’occasion pour elle de jouer les MILF / Cougars, d’ailleurs, et de nous montrer à quel point elle reste bien conservée malgré le passage des ans. A noter également, la participation d’Aaron Douglas, dans le rôle du Sheriff Tom Sworn, surtout connu pour sa participation régulière à la série Battlestar GALACTICA, mais également vu dans The Killing, The Bridge et Hellcats.

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lundi, 25 avril 2011

HAVEN : premières impressions...

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L’histoire : Au fin fond du Maine, aux Etats-Unis, Haven est une ville où les malédictions ont sévi pendant plusieurs décennies. L'agent du FBI Audrey Parker est chargé d'enquêter sur d'étranges phénomènes surnaturels qui ont refait surface récemment...

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ? (Mon avis) : La série, lancée au cours de l’été 2010 sur la chaîne Syfy, ne recèle aucune réelle surprise, reprenant de nombreux éléments déjà vus ailleurs. Les femmes fortes, indépendantes, assumant leur vie semblent être devenues la norme pour le monde des séries. Ainsi l’on suit l’Agent du FBI Audrey Parker, digne héritière de l’Agent Scully, cousine éloignée d’Erica Evans de V (version 2009), interprétée par la pétillante Emily Rose. Celle-ci est envoyée sur les traces d’un criminel par son chef, un grand black chauve autoritaire comme on peut en croiser souvent dans les séries, qui l’envoie dans la petite ville de Haven, petite ville du Maine chère à Stephen King. Ca tombe bien, la série prétent s’inspirer d’un de ses textes, mais est surtout émaillée de clins d’oeil référentiels aux oeuvres du maître, que l’amateur éclairé se plaira à relever. Une fois arrivée, sur le pont d’être victime d’un accident de voiture, elle fait la connaissance d’un homme de loi local, Nathan Wournos, avec lequel elle va faire rapidement équipe. Haven, justement, semble destinée à attirer apparemment les phénomènes paranormaux, les sombres secrets venus du passé, ou tout simplement des personnages excentriques. Mais la série ne parvient jamais à faire naître une douce folie ou introduire une impression d’étrangeté comme pouvait le faire Twin Peaks. Les “phénomènes de foire”, phénomènes paranormaux semblent sortir tout droit d’X-Files ou de FRINGE, sans en avoir le caractère effrayant. On s'atttend d'ailleurs à ce que chaque épisode mette un nouveau mystère ou un nouveau "monstre de la semaine" en scène. La série tente d’ailleurs de surfer sur plusieurs registres, certains dialogues et scènes étant teintés d’un certain humour. La série ne parvient jamais à distiller la peur ou l’angoisse chez le spectateur, constituant un spectacle assez inoffensif, un comble pour une série soi-disant influencée par King et tentant de lui rendre hommage. Et bien sûr, puisqu’il faut un complot ou une intrigue à suivre histoire de faire revenir le spectateur, on découvrira qu’Audrey Parker pourrait être liée à la ville d’une façon ou d’une autre, elle qui apparemment n’y a pas été envoyée sans raison.

Au final, on a une série à regarder quand on n’a vraiment rien d’autre à voir, mais qui ne révèle aucune surprise, et enchaîne malheureusement les clichés et lieux communs. Dans le même genre, mieux vaut encore regarder à nouveau Twin Peaks, l’original, si l’on puis dire…

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jeudi, 04 novembre 2010

Harper’s Island : Secondes pensées (Halloween returns (H. 2010), Add-on)

Voici une autre note consacree  a Harper’s Island, vu que je suis alle plus loin dans la serie, que je vais je l’espere bientot terminer.

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D’autres éléments sur la série, donc, qui complètent mes “Premières impressions”  sur la série, afin de s'en faire une idée plus précise :

- On s’est efforcés dans la série de rendre quasiment tous les personnages principaux sympathiques. Ils sont tous sympas, sains, aucun ne fume, ne se drogue, n‘est vraiment vache ou n’a de réels défauts. Pour l’enterrement de la vie de garçon d’Henry, interprété par Christopher Gorham, on organise… une partie de pêche. On est aux antipodes des abrutis finis d’un Vendredi 13, par exemple, où les jeunes pensaient essentiellement à picoler et baiser, et étaient pour la plupart des abrutis finis. Tout est fait pour que comme dans toute petite production à l’intrigue “Dix Petits Nègres”, on s’amuse à essayer de deviner qui est le tueur, ou qui sont les tueurs, sans y parvenir. Côté persos, la série séduit…

- Les deux points suivants sont liés. Au niveau du déroulement, la série s’amuse à accumuler bien entendu les fausses pistes, et à proposer des situations nous faisant soupçonner un des personnages, situations assez rapidement désamorcées. Seulement, quand on a compris le truc, on ne se laisse plus avoir, et on n’est même plus surpris, ce qui est quand même assez dommage. D’autant plus qu’il suffit de regarder l’horloge : en général, les morts interviennent plutôt en fin d’épisode. Si on n’y est pas encore, le personnage risque fort de survivre quelques instants de plus… Là où le bat blesse, c’est que les meurtres sont décevants dans la mesure où l’on ne voit quasiment rien : soit le corps est retrouvé déjà mort, soit un écran noir intervient à temps pour épargner un spectacle des plus sanguinolents au spectateur. Les amateurs de gore bien juteux passeront leur chemin, côté meurtres, c’est un peu décevant…

- Comme je l’ai dit, donc, dans ma première note, la série est assez impersonnelle : ici, on n'est clairement pas face à une série d'auteur, elle ressemble à bon nombre de productions produites à la chaine par l’usine hollywoodienne avec un savoir-faire certain, certes, mais il y a un autre élément que j’ajouterai : de nombreuses séries tournent autour d’un lieu rendu mystérieux, avec un certain secret, mais aussi une foule d’individus cachant un secret et / ou au cœur d’intrigues sentimentales : telle scène relèvera du soap, telle autre d’une série pour ados, telle autre encore du slasher. Avec Harper’s Island, on est face à une série dans l’air du temps, une de ces séries-sommes qui mêle plusieurs genres en une seule, façon LOST, Desperate Housewives, Haven, ou encore The Gates. Des productions calibrées pour plaire au public le plus large possible, héritières d’une certaine Twin Peaks, comme l’ombre de Laura Palmer, de même que l’ombre du tueur dans Harper’s Island, continuait de peser sur la télévision américaine. Comme s’il fallait proposer d’autres séries “façon Twin Peaks”, on ne sait jamais, sur un malentendu, ou parce que ça nous la rappelle… côté intrigues, donc, c’est pas mieux qu’une autre, sauf sur un point : 13 épisodes, c’est plus court…

Donc, est-ce que Harper’s Island vaut le coup ? Arrivé à mi-parcours, je dirais qu’en terme de slasher, clairement non, si l’on est tant que ça attaché au gore, la série risque forcément de décevoir de ce point de vue. Et la série est, pour ce qu’elle propose, en tant que slasher comme de série à pitch, trop longue, et aurait peut-être pu tenir en moins de temps, 6-7 épisodes. Le problème peut-être de la regarder à un rythme soutenu ? La série passant mieux en jouant le jeu d’un épisode par semaine ? Certaines scènes sont uniquement destinées à faire exister certains personnages, donc, ou à nous faire douter d’eux. Donc, cette série, c’est surtout quand on veut se faire une petite série sans prise de tête, surtout que, si vous avez suivi, j’ai dit au début de la note que les personnages sont sympathiques : on s’attache rapidement à eux, finalement. Et, deuxième point, la série est avant tout ludique : on essaie de deviner qui est le tueur, et puis en VO, les épisodes ont été nommés d’après le bruit que doit faire leur mort : on peut également essayer de deviner ce qui causera leur mort, et qui sera le suivant à trépasser dans la listes des personnages…