Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 17 juillet 2012

BLUE BLOODS : Les meilleurs flics de New York nous protègent / Honneur, Justice et Famille.

blue bloods,policier,tom selleck,magnum,michael t. weiss,histoire des séries américaines

De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Chez les Reagan, la "Loi" est une histoire de famille. Henry était commissaire général de New York, son fils Frank lui a succédé. Et la tradition perdure avec les enfants de ce dernier: Danny est inspecteur à la crim', Erin travaille au bureau du procureur et Jamie, le petit dernier, vient d'entrer dans la police. Quant à Joseph, qui était un des meilleurs inspecteurs dans les rangs de la police, sa mort pourrait être liée à la société secrète baptisée "The Blue Templar", regroupant des flics pourris... Les Reagan ne règnent pas sur New York, ils essaient d'y faire régner l'Ordre et la Justice. (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis sur la série) :  Tom Selleck fait partie de ces acteurs attachés pour jamais au rôle qui les a fait connaître, qui leur a apporté la célébrité en même temps de constituer un handicap par la suite pour le reste de sa carrière. Tout comme Peter Falk restera à jamais le Lt Columbo, Tom Selleck fut longtemps indissociable du Détective privé Thomas Magnum. Par la suite, il joua les guest-stars de prestige à l’occasion dans la sitcom Friends (en tant que petit-ami de Monica) ou dans la série judiciaire Boston Legal, avant de cachetonner dans la Saison 5 de Las Vegas, remplaçant pour cette dernière saison de la série James Caan. BLUE BLOODS marque donc le retour à l’écran, à la tête d’une distribution régulière, de cet acteur, dans une série policière. Une de plus. Tom Selleck semble être plus impliqué dans cette série, et pour les fans, c’est toujours un plaisir de le retrouver.

blue bloods,policier,tom selleck,magnum,michael t. weiss,histoire des séries américaines

Dans cet océan de séries policières proposées au public, sur quoi se joue BLUE BLOODS, lui donnant la légitimité d’exister, outre le retour aux affaires de Tom Selleck, qui fait bien plaisir ? Hé bien c’est clairement l’orientation politique de la série, créée par Mitchell burgess & Robin Green (à leur actif des scénarios pour les séries The Sopranos et Southland, un autre cop-show), qui plaira à certains et pas à d’autres. L’industrie sérielle a cela de performant aussi, qu’elle propose des séries pour différents types de public, jusqu’à leur préférence politique. Le titre de la série (en plus de faire référence à certains éléments de celle-ci), les premières minutes de son épisode-pilote, ne trompent pas. La série est d’orientation républicaine, de Droite, proposant de suivre des policiers droits dans leurs bottes, irréprochables, garants de l’ordre et de la morale. Et la série va se faire le défenseur de valeurs très traditionnelles : l’Honneur, la Famille, et la Justice. Ainsi, la série s’articule autour de deux éléments forts constituants les épisodes : d’une part des enquêtes policières des plus traditionnelles mais qui vont permettre l’exposition de ces valeurs, comme un tueur de flics ou une menace terroriste qu’on croirait tout droit sortie de la série 24, sur laquelle le spectre du 11 Septembre plane encore. En même temps, difficile d’innover véritablement dans ce domaine. On suit surtout les enquêtes sur le terrain de l’ Inspecteur Danny Reagan, interprété par Donnie Wahlberg (déjà membre du cast régulier de la série Boomtown), tandis que Frank Reagan aide les inspecteurs de police dans la coulisse quand cela s’avère nécessaire, profitant de son rang haut placé dans l’institution. D’autre part, des scènes familiales surtout de repas, lors duquel tous les membres de la famille se regroupent. Les Reagan sont un clan familial réunissant plusieurs générations, et une famille nombreuse. A l’image de la série 7th Heaven, elle aussi terriblement conservatrice. Même si BLUE BLOODS s’avèrera moins lourdement moralisatrice. Un indice qui ne trompe pas de plus, le clan Reagan est catholique et récite le bénédicité avant de manger. Même si là encore, la série ne s’apesantira pas plus sur cet aspect. Le ton de la série, lui, est des plus sérieux, et laisse peu de place à la légèreté ou à l’humour. On l’aura compris, on appréciera d’autant plus la série que l’on s’accorde avec les valeurs que celle-ci représente et véhicule.

Les éléments de Conitnuité :  Au niveau de la construction de la série, on est face à une série constituée essentiellement de stands-alones, avec très peu d’éléments de continuité. Tout au plus pourrait-on signaler la relation compliquée de Frank Reagan avec la journaliste Kelly Davidson. Compliquée car cette relation s’inscrit en porte-à-faux avec le métier de Frank, la journaliste utilisant à profit parfois cette relation pour son propre bénéfice. Toutefois, une menace annoncée au détour de certains dialogues lors des premiers épisodes se dessine : celle des Templiers Bleus, organisation secrète réunissant en son sein des flics ripoux, des policiers corrompus trahissant ainsi l’uniforme et les valeurs que celui-ci défend.

blue bloods,policier,tom selleck,magnum,michael t. weiss,histoire des séries américaines

Côté guests :  La journaliste Kelly Davidson est interprétée par la belle Andrea Roth, qui a participé précédemment à la série Rescue Me (série que je n’ai jamais regardée), et devait participer à la nouvelle série Bad Robot Revolution, mais s’est désistée. Pour quelques épisodes, ce sera un réel plaisir de revoir Michael T. Weiss, célèbre interprète de Jarod dans The Pretender (Le Caméléon en VF), qui était déjà réapparu dans quelques épisodes de Burn Notice.