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vendredi, 11 octobre 2013

ONCE UPON A TIME IN WONDERLAND : Alice au pays du spin-off inutile (Les Nouvelles Séries de la Saison 2013-2014)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Dans l'Angleterre victorienne, Alice, une jolie jeune femme, raconte à qui veut l'entendre l'existence d'un autre monde de l'autre côté d'un terrier de lapin. Chat invisible, cartes à jouer vivantes sont parmi les nombreuses merveilles de ce nouveau lieu magique...

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les 2 1ers épisodes) :  J’aime beaucoup le magazine Séries TV. C’est l’un des derniers magazines sur les Séries TV sur le marché, mais un magazine qui propose des articles de qualité sur l’ensemble des séries TV. Seulement, je ne supporte pas leurs éditos, une page inutile qui tente de proposer un effet coué sur une industrie dans une période creuse. Ainsi, le dernier numéro vantait l’inventivité et la créativité de l’industrie télévisuelle actuelle en terme de séries américaines, alors que jamais on n’a vu se profiler autant de spin-offs, séries dérivées de séries déjà installées, destinées à drainer l’audience de la série-mère qui jetteront au moins un œil curieux à ce produit censé rappeler celle-ci, l’effet « univers partagé » proposant un attrait certain.

 

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Cette longue introduction pour évoquer une série qui constitue donc un spin-off de l’installée ONCE UPON A TIME, qui bénéficie d’une fanbase conséquente. Le fait de proposer une série dérivée sur l’univers d’Alice au Pays des Merveilles était des plus séduisantes. Cette histoire n’a cessé de proposer des versions diverses en Bande Dessinée, série, TV-film, ou film. Rien que d’évoquer ce titre ouvre la porte à un univers fantastique riche et passionnant, autant que celui du Magicien d’Oz, au point que même une série plutôt S-F comme Star Trek lui adressera un clin d’œil appuyé dans l’épisode « Shore Leave » de  la Season 1. Et le choix se révélait plutôt logique pour un spin-off, ONCE UPON  A TIME ayant déjà proposé un premier voyage vers le Pays des Merveilles. Alors qu’en est-il de cet énième voyage au pays des Merveilles ? Hé bien pas grand-chose… Alice a bien grandi, donc, et est enfermé dans une institution psychiatrique caricaturale où on ne la croit bien sûr pas. Avant qu’elle ne parvienne à s’évader, donc, et à retourner à Wonderland. Sa fuite est notamment destinée à retrouver Cyrus, le génie de la lampe, dont elle est tombée amoureuse. La Alice de la série est une jeune fille courageuse et combattive, qui sait manier l’ épée. L’inspiration semble se porter vers la version la plus récente du mythe, celle de Tim Burton. A ses côtés, le personnage de Jack of Heart / le Valet de Cœur sera bien plus intéressant, avec son délicieux accent britannique et ses « bloody hell » qu’il ne cesse de prononcer. Et le pilote d’aligner les figures bien connues quand on pense à cette histoire : le Lapin toujours pressé, le chat géant au sourire inquiétant… Mais il faut se rendre à l’évidence, la série n’apporte rien de nouveau au mythe, ni à la série principale avec laquelle les liens devraient être très ténus. La Reine Rouge, la grande méchante de cette série (une reine chasse l’autre), est incarnée par Emma Rigby, aux lèvres des plus… charnues. La pauvre a dû pas mal abuser malheureusement du collagène. Les effets spéciaux sont tout aussi moches. Vouloir faire un spin-off, pourquoi pas, à condition que le budget suive. Le tournage sur fond vert est clairement devinable , et le vortex conduisant Jack et Alice au Pays des Merveilles est pire que ceux de SLIDERS il y a… 18 ans au moins. Côté scénario, les scénaristes ne semblent avoir d’autre motif que la quête / retrouver quelqu’un. Dans Once Upon A Time, on recherche le jeune Henry, et ici Cyrus. Dans leur quête, donc, Alice et Jack atterrissent dans l’épisode-pilote dans un lac de guimauve, curieusement annonciateur de l’épisode 1.02, où des flash-backs nous conduisent à découvrir l’histoire d’amour entre Alice et son Génie : un torrent de guimauve d’une mièvrerie et d’un ennui sans nom.

 

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En Bref :  On ne peut pas dire que ce spin-off de Once Upon A Time ait une utilité quelconque. La série est affreusement moche la plupart du temps, nous sert des intrigues basiques et provoque plus l’ennui qu’autre chose. La fausse bonne idée d’ABC, surtout si du budget déjà peu élevé pour la série-mère est ici gâché.

lundi, 02 septembre 2013

UNFORGETTABLE : Carrie n'a pas oublié de revenir (Les Séries de 2012, en Saison 2)

Souvenez-vous, cette série policière avait fait partie des nouveautés de la Saison 2012-2013, sa principale caractéristique étant de reposer en grande partie sur les épaules de la belle Poppy Montgomery, la blonde Samantha Spade de Without A Trace (FBI : Portés disparus, en VF), devenue rousse pour incarner Carrie Welles, une jeune femme à la mémoire exceptionnelle, un don prodigieux l’aidant dans ses enquêtes.

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Les Raisons de se SOUVENIR de la série… ou pas ! (mon avis critique sur la Saison 2 de la série) :  UNFORGETTABLE est donc un cop show, une de ces séries policières produites aux Etats-Unis à la pelle. J’avais visionné la Saison 1 que j’avais pas mal apprécié, même si cette série n’a rien d’exceptionnel en soi. Elle avait été annulée par la chaîne NBC, avant que, coup de théâtre, la chaîne ne se ravise et ne commande une Saison 2 dont la diffusion fut programmée pour l’été 2013. Il fallait s’y attendre, avec un tel écart entre 2 saisons, et cela fut d’ailleurs annoncé, des changements auraient lieu. La série continue, mais elle renouvellera en grande partie son cast. Rien d’étonnant, certains des acteurs de la série pouvant entre temps avoir rejoint d’autres séries. Exit donc les policiers secondant le duo principal, seuls ne subsistent que Poppy Montgomery et son personnage Carrie Welles, donc, son partenaire et ancien amant Al Burns, ainsi que la médecin légiste Joanne Webster (Jane Curtin). Pour expliquer ce changement, on fait rejoindre à Carrie et Al un autre service des forces de l’ordre de New York, celui des “Major Crimes”. On découvre ainsi un nouveau chef, le débonnaire et sympathique Eliot Delson (Dallas Roberts, qui incarne ici un second “cliché” / stéréotype parmi ceux des séries policières : soit le chef est un noir baraqué quelque peu bourru au départ, soit il est plutôt bonne pâte et paternaliste avec ses troupes). On fait également la connaissance de Cherie Rollins Murray (Tawny Cypress, vue dans plusieurs séries télévisées dont HEROES), et Jay Lee. Deux personnages étoffant la série, mais qui ne sont pas assez creusés et apportent finalement peu à celles-ci. Jay Lee est le partenaire d’origine asiatique, et Tawny Cypress, d’origine afro-américaine, la présence de ces deux personnages et acteurs respectant le quota de minorités représentées. Les intrigues de cette saison 2 sont loin d’être exceptionnelles, et reprennent des intrigues-clichés que l’on peut s’attendre à rencontrer dans une série de ce type : le kidnapping d’un enfant, une infiltration dans un groupe de criminels pour mieux les arrêter, un tueur professionnel que personne n’a jamais réussi à attraper car étant un(e) véritable caméléon… D’ailleurs les scénaristes ne s’en cachent pas vraiment : le titre d’un épisode, “Day of the Jackie”, fait ouvertement référence au film de référence Day of the Jackal. Et les “pouvoirs” de Carrie sont réduits à leur portion congrue : une scène en ouverture d’épisode nous les rappelle, une séquence-clé de l’épisode les exploite, et c’est tout.

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Bref, à présenter la série ainsi, on pourrait se dire que le constat n’est pas fameux : la série est fort dispensable. Et elle l’est. Son existence ne renouvellera pas un genre engorgé, usé jusqu’à la moelle, et ce n’est pas son but. Mais la série est bien produite. Les scénarios, malgré des pitchs usés, se laissent suivre. On se souvient d’une intrigue, des épisodes après les avoir vus, ce qui est tout de même un signe. (et j’ajouterais, à la différence de la Saison 1, où les intrigues ne m’avaient laissé aucun souvenir). Les personnages sont éminemment sympathiques. Le duo formé par Carrie et Al Burns (sur lequel repose essentiellement la série) fonctionne parfaitement, bien mieux qu’en Saison 1. On peut même croire davantage à un retour de flammes entre les deux, ce qui n’était pas gagné, même si cela ne débouchera sur rien. En fait, plutôt qu’une énième variation d’une série policière sur fond de comédie romantique genre CASTLE, on est plutôt sur le thème “buddy movie”, série policière mettant en scène un duo de “potes”, à l’exception qu’ici, ils sont de sexe opposés. Et puis il y a Poppy Montgomery. La belle Poppy Montgomery, à la chevelure rousse flamboyante. Son personnage, Carrie Welles, est devenue une jeune femme épanouie et enthousiaste, bien dans sa peau. Bon gré, mal gré, la série est complètement débarrassée des traumas que le personnage connaissait en saison 1, auxquels on ne fait plus référence. Le personnage pétille, et fait plaisir à voir. Le look suit, avec toujours des couleurs sombres qui contrastent avec sa chevelure, toujours la même veste en cuir, qui renforce cet aspect. On ne passe pas un mauvais moment devant la série, on se plait à retrouver son héroïne et même son duo principal, d’ailleurs. Pour encore améliorer cette série, ne manquerait plus que de donner davantage de corps et de personnalité aux autres personnages, et peut-être de dôter la série d’un fil rouge feuilletonnant.

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En Bref :  UNFORGETTABLE n’est ni pire ni mauvaise qu’une autre série policière. C’est vrai qu’elle n’apporte rien de plus à un genre de toute façon engorgé, mais elle met en scène des intrigues qui se laissent suivre, et ne suscite pas l’ennui comme d’autres productions récentes, comme l’ennuyeux, insipide et inintéressant IRONSIDE (sur la même chaîne NBC), reboot / remake anecdotique et complètement dispensable.

lundi, 19 août 2013

DEXTER : Les psychopathes sont parmi nous. (le Goût du Sang)

Retour sur une série que j'ai profondément aimé en la marathonnant, à l'occasion du Challenge Séries 2013, afin d'être à jour pour découvrir les derniers épisodes de la série, qui se termine cette année aux Etats-Unis.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :   Brillant expert scientifique du service médico-légal de la police de Miami, Dexter Morgan est spécialisé dans l'analyse de prélèvements sanguins. Mais voilà, Dexter cache un terrible secret : il est également tueur en série. Un serial killer pas comme les autres, avec sa propre vision de la justice.

Les raisons de regarder le sang couler une nouvelle fois... ou pas ! (mon avis critique sur la série) : DEXTER est à l'origine l'adaptation d'un roman de Jeff Lindsay, Darkly Dreaming Dexter. La série, diffusée sur la chaîne payante Showtime, met en scène les aventures d'un serial-killer, Dexter Morgan. Mais le concept, malin, afin de faire passer la pilule de mettre en scène comme personnage principal un "monstre". est trompeur : Dexter, qui suit à la lettre un code précis inculqué par son père, n'assassine que des criminels reconnus, ayant échappé à la justice. Des meurtriers tout comme lui, et jamais des innocents. Sous ses allures de série repoussant les limites de ce que l'on pourrait montrer à la TV, n'est en fait qu'une série de Super-Héros, assez réussie. Si l'on y réfléchit, beaucoup des éléments caractéristiques du genre super-héroïque sont repris dans DEXTER : l'identité secrète à protéger, le costume (Dexter a une tenue de jour, pour son identité civile, chemisettes et pantalon blanc, et une tenue de nuit, pour ses assassinats : pantalon large et sombre, gants de cuir noir, haut moulant kaki), la double-personnalité (le visage gentillet affiché en public n'est qu'un "masque"), la naïveté de ses proches ou collègues, qui ne s'étonnent pas par exemple de ses différences vestimentaires quand il est surpris en tenue de nuit), le fait dêtre poursuivi par les autorités, tout en ayant apparemment l'approbation tacite et inconsciente de la communauté. Dexter est parfois présenté comme un ange de mort.

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Si la série DEXTER met en scène en "monstre" (on se permettra quand même de nous rappeler que le personnage n'éprouve aucune émotion ou compassion), elle n'est pas sombre pour autant, à la différence de séries telles que MillenniuM ou HANNIBAL, à l'ambiance pesante. Déjà, le cadre offert par la série, qui se déroule à Miami, se révèle des plus dépayasants. Avec une légère insistance sur le côté poisseux de certains quartiers de la ville, et une autre vision "carte postale" que celle proposée par l'autre célèbre série se déroulant dans la même ville, CSI : Miami. Les deux séries possèdent toutefois la même "violence" supposée de la ville, à croire que le climat local inciterait plus qu'ailleurs au meurtre, ou qu'elle aurait le don d'attirer, telle une Bouche de l'Enfer, les psychopathes de tous bords. L'ambiance musicale, qui apporte un environnement aux accents très cubains à la série, apporte une touche supplémentaire à la série pour se démarquer. Certains personnages (comme le personnage de légiste Masuka), certaines situations viennent apporter un peu d'humour à la série). Et Dexter reste une des rares séries à accompagner le spectateur en proposant la voix-off du personnage, qui commente ce qu'il vit. DEXTER traite de thématiques classiques, la famille, l'éducation, les apparences, les masques que l'on adopte en société vis-à-vis de ses collègues ou de ses proches parfois, et donc l'identité, mais elle le fait de manière subtile. Ce qui sauve peut-être Dexter, ou apporte une certaine dignté, c'est que c'est un être ayant parfaitement conscience de ce qu'il est, jamais dupe du jeu social, des masques. De plus, les scènes d'assassinat sont réduits à leur portion congrue, tout comme dans les Sopranos. Si la série met en scène un serial-killer, elle n'est pas gore pour autant. 
Beaucoup de spectateurs de la série auront critiqué telle ou telle saison, ou jugé que la série ait duré bien trop longtemps (quoi que 8 saisons de 12 épisodes pour chacune, cela va encore). La vérité est que forte de son succès la première année, DEXTER aura plus ou moins reproduit le même schéma les sept saisons suivantes, en mixant différents éléments, en essayant d'équilibrer le tout et de doser chacun d'entre eux. Si l'on devait décrire ce schéma, on pourrait dire qu'on a chaque saison la lutte contre un criminel, une enquête qui occupe une bonne part de la saison, en plus d'introduire un "Big Bad", un serial killer que Dexter devra arrêter. On a également les déboires sentimentaux de Debra Morgan, la soeur de Dexter, qui se trouve un ou deux love interest par saison. Et on a quelques intrigues secondaires d'intérêt plus ou moins discutables, consacrés à quelques personnages secondaires. Et souvent un ventre mou au coeur de la saison, qui amène à penser que pour une telle série, des saisons de 12 épisodes sont encore trop longues. Et on peut le ressentir, au bout de 8 saisons, les 2 dernières ayant quelque peu tiré à la ligne, il était temps d'arrêter. Après autant d'années, Michael C. Hall / Dexter cache de moins en moins son "masque", apparaissant quelque peu comme blasé.

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Mais si la série semble répéter la même formule de saison en saison, elle montre des personnages qui ne cessent d'évoluer, qui font tout le sel et l'intérêt de la série : on voit Debra passer de simple policière à Inspectrice, Lieutenant de police. Dexter ne cesse de progresser de saison en saison dans sa quête perpétuelle d'humanité : on le voit se marier, avoir un enfant et donc devenir père, après en avoir été un de substitution pour ceux de sa fiancé Rita, et ses différentes confrontations avec des tueurs qui s'offrent comme autant de miroirs déformés (il forgera toujours une relation particulière avec le tueur en série de la saison), l'aident à comprendre différentes choses sur lui-mème. Ce qui aura fait entre autres le succès de la série, c'est que plutôt que d'être une simple série policière (ce q'elle est aussi), c'est qu'il s'agit d'une série phychologique, qui analyse autant la psychologie de certains de ses protagonistes. Il n'est quelque part en rien étonnant que la dernière personne que Dexter rencontre comme étant au courant de sa véirtable identité soit une phychologue, le Dr Vogel en l'occurrence.

En Bref :  DEXTER est une série réussie reposant sur l'évolution de ses personnages, tout comme ont pu l'être dans des registres différents Buffy, the Vampire-Slayer, Star Trek : Deep Space Nine, CHUCK ou encore DEADWOOD. Portée par des interprêtes brillants, Michael C. Hall et Jennifer Carpenter, elle est à découvrir, et s'apprécie d'autant plus en marathon, visionnage qui aide à passer outre les creux et mous de certaines saisons. Malgré les changements de showrunners en coulisses, elle aura tout de même réussi à garder une certaine cohérence d'ensemble, ce qui n'est pas rien sur une série aussi longue.

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