dimanche, 01 février 2009
Il a suffi d' une scène... : ALIAS, coup de coeur sériephilique.
Il a suffi d'une scène. Une seule. Pour faire de moi un des nombreux fans que comptait la série ALIAS à l'époque… Attiré par cette nouvelle série, j'avais regardé le Pilote d'un œil distrait, peu séduit à l'époque par la dynamique d'écriture mise en place par Abrams, à base de déconstruction temporelle : histoire prise en plein milieu, puis flash-backs pour en arriver à la scène faisant l'ouverture. Principe repris dans Mission : Impossible III, bien sûr, du même Abrams, et importance des flash-backs comme principe narratif dans LOST.
Non. Le côté "série pour ados" (musique pop, en plus, de mise), l'aspect romance sentimentale était arrivé bien trop tôt dans la série. Dès le début, on se retrouve avec un triangle amoureux Danny / Sydney / Will. (d'ailleurs, des triangles amoureux, il y en aura beaucoup, dans la série). Du coup, je me disais que la série enrobait apparemment des histoires très classiques en faisant de l'héroïne une étudiante espionne. Et quand on commence à se faire une idée d'une série…
Et puis le second épisode arriva. Plus classique que le Pilote. Sydney a rendez-vous avec son agent de liaison Michael Vaughn. Séduisant. Dans une fausse ambulance de don du sang, prétexte et couverture à la rencontre (comme si sur le campus même de la fac où Sydney suit des cours, pouvaient se rencontrer des espions, ou que Sydney était suivie par des hommes du SD-6). Mais aucun des deux personnages ne semblant pour l'instant succomber au charme de l'autre.
Le face-à-face ne s'y prêtait pas, de toute façon. Sydney est convaincue que le SD-6 n'est composé que de quelques éléments à abattre pour s'en débarasser, et que l'élimination de cette structure ne devrait prendre que quelques semaines; elle se trompait lourdement, et Vaughn s'empresse de lui démontrer son erreur. En lui présentant un vaste plan montrant tous les liens et toutes les structures d'influence du SD-6, son élimination à terme étant une tâche de longue haleine.
C'est-ce moment décisif, je pense, qui a marqué le début de mon engouement pour la série, mon enthousiasme à la suivre 5 ans durant, à attendre patiemment la sortie des coffrets DVDs, à nourrir ma passion en achetant les magazines parlant d' elle dont le défun magazine officiel anglais (16 numéros).
Cette scène. De l' épisode 1.02, le bien nommé "So It Begins"…
(bien sûr, en le revoyant, le Pilote "Truth Be Told" a énormément remonté dans mon estime, et pour cause, puisqu'il s'agit du mythe, et qu'il contient également son lot de scènes cultes. Le " Bite Me " de Sydney adressé au Dentiste, ou la scène du parking, entre autres ! ^^)
21:26 Publié dans ALIAS (ABC, prod. Bad Robot 2001-2006) | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alias, j.j. abrams, sydney bristow, jennifer garner, felicity
Commentaires
Ben moi j'ai accroché dès le pilot bizarrement (je ne parle pas de la première fois que j'avais vu les premières minutes et que je m'étais fait une idée erronée de la série)...
Mais tu as raison, cette scène et la tête de Sydney était juste énorme !
Écrit par : Nephthys | mercredi, 04 février 2009
Oui, bien sûr, on peut accrocher dès le pilote ! ^^ Et encore, tu parles de la seconde fois que tu avais vu les premières minutes, je crois). Mais c'est le côté "triangle amoureux" / "série pour ado" que cela donne, qui m'avait choqué et déçu, et m'avait empêché d'accrocher véritablement à la série...
Écrit par : KNIGHT | jeudi, 05 février 2009
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