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dimanche, 31 mai 2009

Vantage Point / Angles d' Attaque

Trouvé hier à pas cher, histoire de faire la soirée et pour... Matthew Fox. ^^

VP 1.jpgLes frontières entre le monde des séries et celui du cinéma sont décidément de plus en plus perméables, dûes au fait que les séries deviennent de plus en plus cinématographiques pour certaines, les "blockbusters" (les productions de J.J. Abrams, celles de Jerry Bruckenheimer, 24... ), et que le cinéma, en mal d' inspiration, pioche ses nouveaux acteurs et des pitchs de films dans les séries.
Il en est ainsi de Angles d' Attaque, film-chorale, réunissant une pléiade d' acteurs plus ou moins connus au sein d' une même histoire. On y retrouve donc, pêle-même, Sigourney Weaver (éternelle Ripley de la Quadrilogie Alien), Matthew Fox (le Jack Shepard de LOST), Forest Whitaker, Dennis Quaid, William Hurt, mais aussi Bruce McGill (le Jack Dalton de MacGyver, vu également dans le pilote de Code Quantum), Saïd Taghmaoui, Zoe Saldana (la future Nyota Uhura du Star Trek d' Abrams), ...
L' histoire : Alors que le Président des Etats-Unis doit faire une apparition publique dans une ville d' Espagne, le service de sécurité est en alerte : une manifestation publique pareille se doit d' être sous haute surveillance, un attentat étant toujours possible, surtout avec les groupuscules terroristes, sur le sentier de la guerre...
Une histoire bien secondaire, donc (puisque vue et revue), qui ne sert que de cadre au pitch sur lequel a été vendu le film : Raconter les mêmes événements en suivant différents personnages. Si vous ne le savez pas ou si vous ne vous en souvenez plus, c'était le principe même de la série Boomtown, construite autour de ce procédé narratif, dans la veine d' un 24. L' intérêt étant alors de remettre soi-même les pièces du puzzle en place, mais aussi de deviner quel sera le prochain personnage grâce auquel on suivra les événements. Le choix ayant été fait de remonter le temps jusqu' à un seul et même instant T, la série emprunte également quelque peu au principe du "Jour sans fin", les mêmes événements se reproduisant encore et encore pour les personnages.

VP 2.jpgPuis, puisque l' histoire doit ensuite mener à une conclusion, la seconde partie nous donne l' impression d' assister à un épisode de 24 ! L' Agent Barnes, toujours sous le coup de sa blessure datant ' il y a un an, doit prouver à tous mais surtout à lui-même qu' il est encore efficace. Intronisé comme héros de l' histoire, on dirait qu' il se retrouve habité par l' âme de Jack Bauer ! Portable, damnit au volant lors d' une poursuite infernale (digne des productions Jerry Bruckenheimer), seul capable de sauver le Président des Etats-Unis, on se croirait devant un épisode de la célèbre série, bien sûr. D'autant plus que le film ne souffre de pratiquement aucun temps mort, suivant un rythme assez fluide et accumulant les péripéties. On ne s'ennuie pas, même si au final, il n'en restera pas grand chose.

En bref, voilà un film sans prétention aucune qui fait passer un bon moment, mais qu' il vaut mieux louer ou trouver pas cher, surtout au vu de sa durée très coute (1h25 seulement).

Note : 3,5/5

samedi, 30 mai 2009

Dollhouse : quelques pistes de réflexions...

(texte écrit après n'avoir vu que les 2 premiers épisodes diffusés)

DOLLHOUSE 2.jpg

Ce que j' aime tout de même avec Dollhouse, ce sont les pistes de réflexions philosophiques qu' elle ouvre si l' on veut bien y prêter. Dollhouse pose en effet dès le premier épsode donné à voir une réflexion sur le désir. Qu'est-ce qui nous fait en effet désirer l' autre ? Réponse facile (?) : la beauté extérieure, le corps, ce que l' on voit en premier. Ou la "beauté intérieure", la personnalité, ce que l' on a au plus profond de soi, cette chose mal définie qui tient à tellement de choses... et à si peu ! Ou les deux, bien entendu, l' un allant de pair avec l' autre. 
Or, la personnalité, le(s) message(s) que l' on veut envoyer au monde, dans notre relation aux autres, amènent des changements dans notre corps, selon que l' on sera "bien dans sa peau" ou pas. Ceux qui auront tendance à ne pas être "à l'aise" se vouteront, apr exemple. On a toujours la possibilité, en effet, de se laisser aller ou de faire du sport pour entretenir son corps. 
Et inversement, bien sûr, le regard des autres agissant comme un miroir déformant peut, par des remarques plus ou moins justifiées (" oh, t'as grossi ", " oh, t'as maigri ", combien de fois a-t-on pu entendre cela ?) influencer l' image que l' on aura de soi, influencer notre personnalité. Fera que l' on soit bien dans sa peau ou pas, selon que l' on prête plus ou moins attention aux commentaires des autres. 
Avec les Dolls, le jeu est d'emblée faussé : comment prêter grâce au personnage qu' incarne Echo, lors de ses "missions", si ce n'est qu' un corps vide qu' on a façonné en rajoutant une personnalité secondaire, des souvenirs, qui seront effacés aussitôt la "mission" terminée ? Impossible, à mons d' accepter le goût de l' éphémère, et de consommer un "produit" de courte durée. Tout comme l' est la personnalité à court terme d' Echo, qui durera le temps de l' épisode. 
Du coup, ne reste plus que le corps, un corps certes sublime, mais... qu' on a vidé de sa substance. Et qu' on déshabillera ou rhabillera à loisir (surtout que la campagne publicitaire a joué énormément sur le côté sexy d' Eliza).Mais à la différence d' ALIAS, où Sydney jouait au même jeu du changement d' identité, celle-ci possédait tout de même une personnalité assez forte, même si fissurée par ses blessures d' enfant, l' absence de son père notamment. Avec Dollhouse, on a comme une culpabilité naissante qui apparaît, consciemment ou inconsciemment. Les geeks, à force d' idéaliser des images, jouent au même jeu pour certains, fantasmant sur des corps, et pourraient être considérés comme... des clients de prostituées, comme les cibles des "missions" des Dolls ? Des personnalités quelques peu... admiratives, voire perverses ?
Mais alors que je pensais à tout ça, je me disais aussi que... Sous un jour différent, puisque thème déjà vu, abordé précédemment, Dollhouse éclaire de façon subtile la nature profondément trouble des relations que l' on entretient les uns avec les autres. Faite de mensonges et de vérités, de dissimulations et d' honnêteté. Car pour ceux qui ne s'en seraient pas rendu compte de façon consciente, nous avons tendance à adapter notre comportement à nos interlocuteurs (amis, famille, collègues... ), pour de multiples raisons, bien évidemment, dévoilant plusieurs facettes de notre personnalité, prisme dont chacun(e) ne possèderait qu' une partie (?). Et autre curiosité : ne vous êtes-vous jamais rendus compte que des personnes que vous pensiez bien connaître, puissent adopter un autre comportement, quelque peu différent, selon la personne avec laquelle elles se trouvent ? Et les découvrir sous un jour quelque peu différent ? 

Donc qu'est-ce qui nous attire vraiment chez l' autre ? Un mensonge, ce que l' on croyait trouver et qui n'existe pas ? Ce qui existe et que l' on a su voir sous le masque ? Une belle enveloppe simplement ? L' image de soi dans l' autre ? Ou de son contraire ? 
Qu'est-ce qui semble tant fasciner Alpha : la coquille vide Echo ? Ou la jeune femme appelée Caroline, désormais effacée, sans que l' on sache pourquoi elle a fait ce choix (et encore, en était-ce vraiment un ? (voir les premières minutes du premier épisode diffusé)) ?

Whedon faisait dire, par la bouche de certains de ses personnages, que " rien n'est plus difficile en ce monde que d' y vivre ", mais également de faire confiance à l' autre et de conserver cette confiance, surtout quand il est si facile de le tromper, ou d' être trompé. 
Et pourtant, comment vivre sans l' autre, alors qu' il donne une telle force pour traverser l' existence, force qu' il faut sinon trouver ailleurs, dans la passion ? 

KNIGHT

21:06 Publié dans Dollhouse | Lien permanent | Commentaires (2)

vendredi, 29 mai 2009

Within Temptation : "Stand my Ground", "Ice Queen"

Lumière (intérieure). Force (silencieuse). Inspiration. Magnifique Sharon, à la voix enchanteresse et elfique.