Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 21 février 2009

NCIS : les reviews des deux premiers épisodes

NCIS.jpg

Le 1.01 : Yankee White
Un des hommes du président, victime d' un empoisonnement, meurt à bord de Air Force One. Et c'est par les yeux du personnage de Sasha Alexander, une Agent des Services Secrets, que l' on pénètre dans le monde des NCIS, puisque celle-ci est amenée à collaborer avec ce service et va rencontrer ses membres charismatiques.
Etonnant, alors que placer le Président au cœur de nombreuses fictions est habituel, ce Président de fiction ressemble peu, en général, au véritable Président en exercice, assurant juste la fiction. Ici, on a choisi de prendre un sosie de George W. Bush, histoire d' ancrer davantage la fiction dans la réalité.
Sinon, pas fan, parce que peut-être un peu lassé de ce choix de présenter les personnages par un regard extérieur.
Un épisode qui constitue un bon pilote, mais qui en lui-même m'a peu passionné.
La citation de la semaine : " NCIS, c'est comme les CSI ?
- Pour ceux qui sont dyslexiques, oui ! "

Au moins, David Bellisario ne cache pas les origines de sa série…


Le 1.02 : Hung Out to Dry
Un Marine parachutiste se retrouve sur le toit d' un 4X4, mort sur le coup suite à cette chute mortelle. Et on a alors ici un épisode qui va explorer l' univers des Marines, à la façon de bien d' autres séries, comme Le Caméléon (c'est la série à laquelle je pensais le plus en visionnant l' épisode). Bien sûr, la loi du silence prédomine, mais la méthode CSI et les échantillons d' ADN prévalent…
On continue ici dans ce second épisode de présenter les personnages de la série, alors que le personnage de Sasha Alexander, celle qui nous avait initié à cet univers, commence à trouver ses marques et s'intégrer à l' équipe, impressionnant même Gibbs parfois, le redoutable chef de ce service.
Côtés membres de l' équipe, si DiNozzo est déjà la belle gueule au sourire d' ange, et Abby la craquante gothique, c'est tout de même Gibbs / Mark Harmon qui domine le show, le personnage apportant son lot de mystères comme de réponses : 3 fois marié, capable de compassion sous ses airs durs, déjà impatient, manipulateur. Et c'est fou comme Mark harmon a des faux airs de Tom Cruise, parfois, surtout de profil…
A noter, pour les fans de JAG, le temps d' une scène, la présence bienvenue de Patrick Labyorteaux, le Lt Bud Roberts.

samedi, 07 février 2009

Dexter et ses "frères"

DEXTER 0,8.jpg

Nouveau parcours croisé, destiné à mettre en lumière les rapprochements possibles entre Dexter et ses congénères… Non, pas les serial killers, mais d' autres héros de séries avec lesquels il partage de nombreux points communs.

 

Dexter et Jarod : le passé forme ce que l' on devient. 

DEXTER 1,6.jpg

En visionnant la première saison de Dexter, l' une des découvertes marquantes pour moi de la fin 2008, mon frère et moi avons eu la même réaction : beaucoup d' éléments rapprochent le tueur du Caméléon. Dans les deux cas, nous est donné à voir le passé du "héros", au travers de nombreuses séquences, séquences mettant en scène Dexter comme Jarod aux côtés de leurs mentors respectifs, Harry dans un cas, Sidney dans l' autre. Figures paternelles de substitutions, tous deux feront l' éducation du personnage, "poulain" formé à suivre un but précis : ceux ayant échappé à la justice pour Dexter, devenir l' acteur principal de simulations liées parfois à des événements historiques.

Autre point commun entre les deux personnages, tous deux, de par leur nature même d' êtres à part, pour qui la vie en société ne va pas de soi, sont amenés à "jouer" le jeu social, souvent à la perfection. Mais à différence de nous, où il est naturel, intégré, chez Jarod comme chez Dexter, tout est soigneusement réfléchi, calculé. Ceci afin de "séduire" son entourage, comme lorsque Dexter fait la tournée des collègues pour leur offrir des donuts de bon matin. De s'approprier leurs bonnes grâces, passant pour le gars sympa d' approche facile. Approche qui, mine de rien, démontre une très juste connaissance de l' être humain, pour savoir à quel type d' individu on a affaire, et comment l' approcher.

Chez les deux personnages, on a également une même volonté de punir les "criminels" ayant échappé à la justice. Tous deux s'incarnent en justiciers, arrêtant ceux étant passé entre les mailles du filet. Mais là s'arrêtent les ressemblances, Jarod se contentant d' obtenir les aveux des criminels et les remettre à la justice, alors que Dexter se substitue à elle, et punit de mort les criminels, ce qui lui permet d' assouvir par la même occasion sa soiff de sang, son désir de tuer…

 

Dexter et Chuck : une double vie faite de mensonges à leurs semblables entourages

DEXTER 2,6.jpg

Chuck était un simple informaticien travaillant pour un magasin d' informatique et électro-ménager. Par la force des choses, il est devenu espion, risquant sa vie et celle de ses proches. Tout comme Dexter, il voit sa vie se compliquer par des mensonges constants faits à son entourage. Et son entourage ressemble d'ailleurs de façon étonnante à celui du serial killer. Tous deux ont une sœur, brune, avec laquelle ils partagent une belle relation fraternelle. Tous deux sortent avec une très belle jeune femme, blonde, mais uniquement pour les apparences. Tous deux ont dans leur entourage une grosse brute aux sentiments ambivalents, dont le moindre d' entre eux est une méfiance certaine dont-ils ne se cachent pas. Et un horripilant collègue de travail d' origine asiatique, qui se mêle de ce qui ne le regarde pas (et pour cause, puique les deux personnages sont interprêtés par le même acteur !).

Autant de points communs pour deux séries (et deux personnages) bien différents dans le fond, mais se ressemblant sur la forme. Et pour cause, puisque toutes deux répondent à la même logique sérielle…

  

Dexter et Batman : deux héros… psycho !

DEXTER 3,6.jpg

Deux personnages à la double vie. Arrêtant les criminelles. Au costume de nuit pour "servir" la justice. Deux personnalités psychotiques n'ayant parfois rien à envier à ceux qu' ils poursuivent. Pour marquer la différence et rupture entre les deux identités que les personnages incarnent, même voix grave prononcée, inquiétante, révélant leur personnalité bestiale, et chargée d' effrayer ceux qu' ils traquent.

 

Ce cher Dexter est donc le héros d' une série dont on a tant vanté l' originalité. Mais qui en fait est la dernière incarnation d' une lignée de personnages dont il reprend divers éléments, et qui ne présente uniquement une différence thématique, formelle. Car oui, Dexter est un serial killer, mais dont le traitement a été copié à diverses formes afin de pouvoir être suivi, afin que le personnage soit dans une certaine mesure "moralement acceptable" et qu' il puisse être adopté par le téléspectateur.

 

 

24, la Saison 5 (ép. 5.01 et 5.02)

24 Saison 5

24_season_5.jpg

Le 5.01 :

Jack Bauer est mort, vive Jack Bauer ! Le "Real American Hero", bête noire des terroristes de tout poil, est mort aux yeux du monde, et se dissimule sous l' identité de Frank, comme simple manœuvre sur les chantiers. Mais David Palmer, ancien président des Etats-Unis, est assassiné. Et Michelle Dessler et Tony Almeida sont victimes d' un attentat à la voiture piégé. Chloe, l' informaticienne de génie, échappe de peu à une tentative d' assassinat. Tous les 4 ont en commun d' être les seuls à être au courant que Jack Bauer est en réalité toujours vivant. Celui-ci, ébranlé par la mort de l' ancien leader pour qui il avait tant d' estime, est contacté en désespoir de cause par Chloé, est il n'en fallait pas plus pour qu' il reprenne du service et redevienne le Jack bauer que l' on a toujours connu.

Un premier épisode lancé sur les chapeaux de roues, où le téléspectateur en a pour son argent de scènes pour lesquelles on regarde encore et encore la série : scènes tendues, dans les principales cellules de crises, poursuites et fusillades, tortures…

Et pour apporter des ressorts dramatiques, les habituels "seconds rôles-boulets" : cette fois, on a droit au fils ado (les ados sont la plaie, dans l' univers de 24) de la nouvelle amie de Jack, la femme du président Logan, poids lourd des premières dames.

 

Bref, au début de cette Saison 5, la mécanique "24" est bien huilée et efficace, et se laisse suivre tout seul…

 

 

Le 5.02 :

L' étau se resserre pour Jack bauer. A la CTU, on a découvert que celui-ci était toujours vivant (surtout Audrey), et que les personnes assassinées étaient au courant. Jack est d'ailleurs soupçonné d' avoir tué Palmer, des preuves l' accablant ayant été créées. Jack se rend sur les lieux pour en apprendre plus, et a une confrontation tendue avec Wayne Palmer. Derek, l' ado-boulet, apprend la véritable identité de celui qu' il appelait Frank, le légendaire Jack Bauer. Le Président Logan doit gérer sa femme et ses craintes d' être liée à l' assassinat de Palmer.

Un épisode peut-être un peu plus calme que le précédent (et encore), et qui a surtout pour mission de continuer à présenter les nouveaux personnages de cette saison en plus d' approfondir les anciens. Et de présenter ceux qui semblent être les méchants de l' histoire, même si leurs motivations restent obscures, si ce n'est probablement de faire échouer des négociations avec les Russes et provoquer une crise d' ampleur internationale.

 

Excellent début pour cette saison 5, qui se révèle pour l' instant plus plaisante et palpitante à suivre que la saison précédente.

 

 

15:20 Publié dans 24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 24, jack bauer, david palmer