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mardi, 03 février 2009

L' ép. 5.05 "Red Sky" de Stargate SG-1

L' ép. 5.05 : « Red Sky »

SG-1 arrive sur une planète où habitent des villageois cimmériens vénérant Freyr dieu asgardien. Le problème est que leur arrivée est accompagné par un changement notable dans le soleil, et le ciel qui devient rouge. Alors que le représentant du village les accueille avec bonne grâce, un fanatique y voit des êtres apportant le malheur à son peuple, et le rougoiement du ciel comme le signe que le temps de Ragnarok est venu…

Un ép. Qui quitte quelque peu les character-centric vus précédemment au début de cette saison 5. Mais c’est pour mieux, une fois de plus, proposer un épisode au pitch bateau sur le fanatisme religieux d’ une partie reculée de l’ Amérique. Un sujet d’ épisode vu trop souvent dans les séries S-F. Mais le problème est en plus que dans Stargate SG-1, le sujet est amené sans finesse. Avec un recyclage de « vieilles idées » : O’Neill demande l’ aide des Asgards, qui refusent (au nom du traité Asgards-Goa’ulds), laissant les Humains se débrouiller et trouver la solution tout seuls.

La conclusion de l’ ép. se fera, une nouvelle fois, à l’ aide d’ un "Deus Ex-machina".

 

Il y a tout de même une scène assez forte : lorsque O’Neill est sur le point de tuer le fanatique ayant envoyé des kamikazes éliminer des hommes venus construire une fusée pour résoudre le problème du soleil de K’Tau. Tout le monde est persuadé qu’ il va tirer, et aimerait l’ en empêcher, parce que ce n’est pas acceptable moralement.

 

Un épisode fort dispensable, le genre d’ épisode qu’ on visionne surtout pour O’Neill, et c’est tout (et encore… ).

dimanche, 01 février 2009

Il a suffi d' une scène... : ALIAS, coup de coeur sériephilique.

ALIAS SV of K.jpg
Il a suffi d'une scène. Une seule. Pour faire de moi un des nombreux fans que comptait la série ALIAS à l'époque… Attiré par cette nouvelle série, j'avais regardé le Pilote d'un œil distrait, peu séduit à l'époque par la dynamique d'écriture mise en place par Abrams, à base de déconstruction temporelle : histoire prise en plein milieu, puis flash-backs pour en arriver à la scène faisant l'ouverture. Principe repris dans Mission : Impossible III, bien sûr, du même Abrams, et importance des flash-backs comme principe narratif dans LOST.
 Non. Le côté "série pour ados" (musique pop, en plus, de mise), l'aspect romance sentimentale était arrivé bien trop tôt dans la série. Dès le début, on se retrouve avec un triangle amoureux Danny / Sydney / Will. (d'ailleurs, des triangles amoureux, il y en aura beaucoup, dans la série). Du coup, je me disais que la série enrobait apparemment des histoires très classiques en faisant de l'héroïne une étudiante espionne. Et quand on commence à se faire une idée d'une série…
 Et puis le second épisode arriva. Plus classique que le Pilote. Sydney a rendez-vous avec son agent de liaison Michael Vaughn. Séduisant. Dans une fausse ambulance de don du sang, prétexte et couverture à la rencontre (comme si sur le campus même de la fac où Sydney suit des cours, pouvaient se rencontrer des espions, ou que Sydney était suivie par des hommes du SD-6). Mais aucun des deux personnages ne semblant pour l'instant succomber au charme de l'autre.

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Le face-à-face ne s'y prêtait pas, de toute façon. Sydney est convaincue que le SD-6 n'est composé que de quelques éléments à abattre pour s'en débarasser, et que l'élimination de cette structure ne devrait prendre que quelques semaines; elle se trompait lourdement, et Vaughn s'empresse de lui démontrer son erreur. En lui présentant un vaste plan montrant tous les liens et toutes les structures d'influence du SD-6, son élimination à terme étant une tâche de longue haleine.
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C'est-ce moment décisif, je pense, qui a marqué le début de mon engouement pour la série, mon enthousiasme à la suivre 5 ans durant, à attendre patiemment la sortie des coffrets DVDs, à nourrir ma passion en achetant les magazines parlant d' elle dont le défun magazine officiel anglais (16 numéros).
 Cette scène. De l' épisode 1.02, le bien nommé "So It Begins"…
 (bien sûr, en le revoyant, le Pilote "Truth Be Told" a énormément remonté dans mon estime, et pour cause, puisqu'il s'agit du mythe, et qu'il contient également son lot de scènes cultes. Le " Bite Me " de Sydney adressé au Dentiste, ou la scène du parking, entre autres ! ^^)

Présentation de G.I.T.S.

Ghost In The Shell Stand Alone Complex

En résumé :

2030. Le futur. Les progrès scientifiques n'ont pas cessé de modifier l' homme et la société dans laquelle il vit. Le réseau Internet a continué à se développer, et les implants cybernétiques et autres prothèses se retrouvent dans presque tous les individus. Une liaison neurale permet à certains individus d' entrer en contact avec d' autres, rendant les anciens modes de communication comme les téléphones portables. Les gens finissent par se doter de nouvelles enveloppes corporelles ou de nouveaux membres cybernétiques, qui pallient aux anciennes faiblesses du corps humain. Dans cet univers modifié en profondeur, est apparue de la même manière un nouveau type de criminalité, impliquant hackers et cyber-terroristes aux motivations des plus diverses. Pour lutter contre ces criminels, le gouvernenement japonais a décidé de proposer une réponse adéquate à cette situation. Ainsi, la Section 9, directement aux ordres du Ministère de la Justice, à l' existence inconnue du grand public, regroupe-t-elle des agents d' élite chargés de la lutte contre le cyber-terrorisme et la cyber-criminalité. Menée par leur chef Aramaki, la Section 9 regroupe des agents charismatiques : le Major Kusanagi, une jeune femme brillante et redoutable, une guerrière d' exception qui prend souvent la tête des missions diligentées par le ministère, Bato, une montagne de muscles, le très humain Togusa (l' un des rares humains ayant refusé la cybernétisation à outrance et conservé son corps originel), et bien d' autres membres.

 


Description d' un mythe

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En 1995, 3 ans après le monument Akira, un nouveau film modifie la perception de l' animation que pouvait avoir le public occidental. Bloqué culturellement sur l' idée stupide qu' " animation=support pour un spectacle destiné aux enfants ", le public occidental a l' occasion de découvrir avec Ghost In The Shell une histoire intelligente, profonde, politique, philosophique... "Adaptation" d' un manga de Masamune Shirow, spécialiste de mangas cyber-punk, ce film est l' oeuvre du réalisateur Mamoru Oshii qui s'empare du matériau originel pour en proposer sa propre vision. De ce fait, certaines divergences sont à noter par rapport à l' oeuvre originale pour un spectacle adulte requiérant une certaine attention et faisant appel à l' intelligence du spectateur. Le film oppose les membres de la Section 9 à un cyber-terroriste appelé le Puppet Master, avant que ne se dévoile la véritable nature du criminel.
Un tel succès dans l' histoire de l' animation ne pouvait rester lettre morte, et pendant que Oshii réalise un film reprenant certain des personnages de l' univers de GITS, Innocence, une série animée est lancée en production. Le pari est cette fois de proposer un anime plus fidèle au manga originel, tout en ne négligeant pas le fait que ce sont surtout les fans du film d' Oshii qui pourraient faire le succès de la série, et qu' il faut donc rester dans la continuité de ce dernier. Pour cette série, la construction scénaristique se fait de la même façon que pour la majorité des séries animées japonaises : elle commence par une série d' épisodes loners avec une seule intrigue par épisode, chargés de nous faire prendre contact les différents personages, avant que ne se profile une intrigue générale liant plusieurs épisodes les uns aux autres, qui courra jusqu' à la fin de la série. Les scénaristes poussent le concept jusqu' au bout : à la manière d' un X-Files, la série se partagera donc entre épisodes Stand Alone, et épisodes Complex, racontant une seule et même intrigue. La Section 9 est une fois de plus confrontée à un hacker de génie, le Rieur (the Laughing Man”, en VO), dont les actions impliquent des enjeux économiques et politiques.
Les scénaristes parviennent à produire des scénarii de qualité, demandant la même attention soutenue que demandait celle du film. Si le monde décrit par la série présente une société marquée par de nombreux progrès informatiques et cybernétiques, l' univers dépeint reste assez proche du notre pour que le téléspectateur puisse s'y impliquer. Et n'est surtout qu' un masque, un décor utilisé pour raconter des histoires dramatiques profondément humaines (de même que le faisait déjà X-Files). Foisonnante d' idées et de concepts, brillante dans son écriture et sa réalisation, la série regorge de clins d' oeil et de références littéraires et cinématographiques, en plus de puiser à tous les registres.
La série se paye en plus le luxe de mettre à contribution l' une des meilleures compositrices de musiques d' animes, la talentueuse Yoko Kanno, ayant auparavant travaillé sur Cowboy Bebop, Arjuna, entre autres.
Cette série est donc une incontestable réussite, une de plus à ajouter au crédit du studio qui l' a produite, Production I.G., studio derrière le segment animé du film Kill Bill, mais aussi le film Blood (décliné lui aussi en Série TV par les bons soins du studio).

 


Le Futur de Stand Alone Complex

Devant le succès de la série, une nouvelle saison ( the 2nd Gig) fut produite, qui poursuit le succès de la série. On retrouve avec plaisir les mêmes éléments et personnages, et le mélange politique, philosophique et dramatique de la saison 1. Cette fois, c'est Mamoru Oshii lui-même qui participe au scénario de la série, ce qui permet de retrouver les éléments inhérents à ses travaux. Le découpage de la série s'est encore complexifié, la série porposant des épisodes Dual, Dividual ou Individual. Le Rieur a laissé la place aux mystérieux Onze Individuels, qui ne dévoilent leur secret que progressivement. Un nouveau protagoniste, , est apparu, mystérieux et manipulateur. Son passé ne nous est révélé que progressivement, et la Section 9 fera souvent les frais de ses manigances. Au coeur de la majorité des épisodes de ce 2nd Gig, la question épineuse des réfugiés, ces "intrus" qui tentent de trouver leur place au Japon.
Cette seconde saison régale tout autant que la première, heureux que nous sommes de retrouver des intrigues complexes et adultes, ainsi que nos personnages dont le passé continue à nous être dévoilé.
Et le futur de cet univers se poursuit encore avec, devant le succès de la série, la production d' un film d' animation se déroulant 2 ans après les événements de la seconde saison, Solid State Society, avec un nouvel hacker manipulateur, successeur des Puppet Master et Rieur, au centre de l' intrigue.

En France, la série a connu certaines diffusions sur des chaînes du cable, et est éditée en DVD chez Beez. une édition soignée et de qualité, proposant force suppléments (multiples interviews, notes d' informations sur les épisodes, VOST et VF... ) et goodies (box collector, T-Shirt, bandes originales... ).