V, le remake de 2009 : premières impressions au vu du Pilote.

1.01 : Pilot

Sc : Scott Peters. D'après une histoire de Kenneth Johnson. R : Yves Simoneau.

Résumé : D' immenses vaisseaux se positionnent au dessus des plus grandes villes du monde, et envoient l' image de Anna, leur représentante, et leader, qui annonce un message de paix, et un futur radieux pour l' humanité si elle les accepte. La seule chose que les Visiteurs réclament : de l' eau. Erica Evans, Agent du FBI chargée de la Sécurité Intérieure, n'apprécie pas de voir son fils rejoindre les rangs des Visiteurs. Ces étrangers ne cacheraient-ils pas de sombres motivations ? Certains, méfiants, doutent en effet des bonnes intentions des Visiteurs, et sont prêts à former un mouvement de résistance. D'ailleurs, certains d' entre eux, ainsi que Erica Evans, découvrent que les peaux "humaines" des Visiteurs dissimulent une peau... reptilienne. Pour le journaliste Chad Dekker, ces Visiteurs qui l'ont choisi pour promouvoir leur message pourraient être l' opportunité unique de doper sa carrière, Anna ayant prévu de lui offrir une onterview exclusive. Pendant ce temps, le Père Jack commence à remettre en question sa foi...

Mon avis : V se présente une série dans l'air du temps. Sur le fond, à la métaphore faisant clairement référence à la Seconde Guerre Mondiale, a succédé un discours sur la religion et le fanatisme. Les Visiteurs, pour s'imposer, vont se servir d' une nouvelle arme (par rapport à leurs prédécesseurs des années 80, j'entends) : la dévotion. Ainsi, la série se place comme une série post-11 septembre, au niveau du fond comme de la forme, adoptant des tonalités sombres, froides, proches de celles d' un BSG ou d'un Caprica.
Air du temps également, pour la manière dont nous sont présentés les faits dans le premier épisode de la série, où l' on a l' impression qu'il faut aller vite, très vite, pour éviter au téléspectateur de se lasser, et de zapper. Du coup, dès le premier épisode qui ne s'attarde pas en scènes inutiles, on a une présentation des intrigues et des personnages rapide, qui entraîne des personnages stéréotypés, caricaturaux, et des facilités scénaristiques. Au programme des personnages, on a un prêtre, qui est confronté, ainsi que sa foi, à l' arrivée des Visiteurs (Les hommes ne vont-ils pas se tourner vers eux plutôt que vers Dieu, et leur dédier leur foi ?) ; Une mère célibataire, action-woman de la série, puisque agent du FBI, mais en conflit avec fils, adolescent tête-à-claque (une sorte de Connor (celui d'Angel), si vous voyez ce que je veux dire), séduit par les Visiteurs, ce qu'ils montrent aux Humains, et par une jolie blonde faisant partie des envahisseurs ; un couple de noirs qui risque d'être déchiré par une terrible vérité ; un illuminé metant en garde ses congénères contre cette "invasion".
Les effets spéciaux sont à la hauteur, et l' interprétation se révèle correcte pour la plupart des acteurs, voire bien pour Morena Baccarin, alias Anna, la représentante officielle des Visiteurs, déjà vénéneuse et à la malignité dissimulée derrière un large sourire, et Elizabeth Mitchell, impeccable en mère de famille quelque peu dépassée, et en agent du FBI.

Pour finir, au niveau des références, ce premier épisode m'a fait penser à : Independance Day : on suit différents protagonistes appréhendant différemment l'invasion, les Vaisseaux-mères se positionnent sur les grandes villes du monde ; et à 24, pour la multiplication des intrigues autour de différents personnages, certaines pouvant converger, la richesse des événements, et surtout les rebondissements.

Du coup, pour résumer, on ne s'ennuie pas vraiment devant ce premier épisode, pourtant pas exceptionnel, mais, plus grave, devant le manque de profondeur des personnages pas vraiment creusés, et qui donnent l'impression de déjà-vu, on a du mal à s'accrocher à eux. (aucun personnage ne m'a véritablement séduit, en tout cas).

A voir pour la suite, comment la série et son univers seront développés...

PS : Je ne sais si c'est involontaire ou pas, mais j'ai également beaucoup pensé à l' épisode "2010" de Stargate SG-1, plus réussi je trouve (mais c'est que je suis très attaché à cette série), qui mettait lui aussi en scène une rencontre avec une autre race apportant des progrès technologiques incroyables, et des remèdes miracles aux principales maladies, mais avec le but secret de conquérir la planète en la débarassant de façon subtile de ses habitants.

Retour à la réalité...

Bonjour à tous et à toutes !

Comme vous l'avez vu, la bannière d'Automne est de retour, alors qu' il fait toujours plus froid et pluvieux, vu que Halloween est maintenant derrière nous, jusqu'à l'année prochaine.

Les reviews et textes seront à nouveau, malheureusement, moins présentes, étant postées surtout le week-end.

Allez, courage, les fêtes de Fin d'année, en particulier Noël, c'est dans 6 semaines !

Ben si, vous aviez pas remarqué ? On est assailli de catalogues de Noël dans la Boxàlettres... Les décorations de Noël commencent à réapparaître... Les coffrets DVDs envahissent les magasins... Moi je vous le dis, ce sont des signes qui ne trompent pas !

A bientôt, sur SériesVerse of KNIGHT !!

DOCTOR WHO : review des épisodes 3.01 et 3.02

3.01 : Smith & Jones
Sc : Russel T. Davies. R : Charles Palmer.

La Terre / La Lune, 2007. Nouvelle saison, nouveau début, nouveau personnage ! Nous découvrons Martha Jones, jeune femme noire indépendante, travaille comme médecin dans un hôpital, le Royal Hope Hospital. Lors de la tournée des patients, elle fait connaissance d' un patient un peu particulier, un certain John Smith (en réalité le Docteur). Celui-ci semble avoir... Deux coeurs. Puis un orage d' apocalypse frappe l' hôpital. Qui se retrouve, on ne sait comment... sur la Lune ! Il est alors temps pour le Docteur de se faire connaître auprès de Martha Jones, et faire pénétrer de plein pied la jeune femme dans son univers. Alors que tous deux font connaissance, la menace extraterrestre probablement à l' origine de l'enlèvement de l' hôpital se révèle : les Judoons, des extraterrestres en armure, qui se rvèlent avoir un physique de... rhinoceros. Mais un ennemi peut en cacher un autre : une vieille dame, patiente de l' hôpital, menace un médecin de chef et lui boit son sang. Les Judoons sont apparemment à la recherche de quelqu'un, et commencent à cataloguer les humains de l'hôpital.

Le Problème est... que le Docteur est bien entendu lui aussi extraterrestre, et se retrouve très vite poursuivi. Il se doit de démasquer rapidement l'extraterrestre vampire, ou plus exactement, une Plasmavore, aux yeux des Judoons. Le Docteur la retrouve, et découvre son plan. Puis il la laisse boire son plan, afin qu' elle soit considérée comme Plasmavore par les Judoons. Leur mission effectuée, ceux-ci sont prêts à repartir. Martha Jones sauve alors la vie du Docteur, le seul à pouvoir sauver les Humains, menacés par un scanner transformé en bombe. Heureusement, tout finit par rentrer dans l'ordre, et les Judoons renvoient l'hôpital sur Terre.

Comme il se doit, après avoir été aussi efficace, et lui avoir sauvé la vie, le Docteur invite Martha à le suivre dans ses aventures...
Mon avis : On s'attache rapidement à la nouvelle compagne du Docteur.
La musique, une fois n'est pas coutume, est très belle et soignée, et participe de beaucoup au charme de l' épisode. De même que la qualité des effets spéciaux, pour une histoire très impressionnante. Et qui ne manque pas d' humour : le physique des Judoons, la méchante extraterrestre qui boit le sang avec... une paille, etc.
Guide Musical : La musique au début de l’ ép., lorsque Martha parle au téléphone à sa famille, est "Sunshine" par Arrested Development.

" (as the TARDIS flies off) Welcome aboard, Miss Jones.
- It’s my pleasure, Mr. Smith "
Le Docteur, à Martha (ép. 3.01 "Smith & Jones").

" I promise you, Mr. Smith, we will find a way out. If we can travel to the Moon, then we can travel back. There’s got to be a way.
- It’s not Smith. That’s not my real name.
- Who are you then ?
- I’m the Doctor.
- Me too, if I ever pass my exams. What is it then ? Dr Smith ?
- Just the Doctor
- How do you mean, ‘just the Doctor’ ?
- Just... the Doctor.
- What, people call you the Doctor ?
- Yeah
- Well, I’m not. As far as I’m concerned, you’ve got to earn that title. "
Le Docteur, à Martha (ép. 3.01 "Smith & Jones").

" You never even told me who you are.
- The Doctor.
- But what sort of species ? It's not every day I get to ask that !
- I'm a Timelord.
- Right. Not pompous at all then ! "
Martha, au Docteur, à Martha (ép. 3.01 "Smith & Jones").


3.02 : The Shakespeare Code
Sc: Gareth Roberts. R : Charles Palmer.

Ép. "rencontre avec un personnage historique". Londres, la Terre, 1599. Pour son premier voyage à bord du TARDIS, le Docteur emmène Martha en 1599, visiter le Londres Elizabethain. L'occasion unique de rencontrer "The Man" : William Shakespeare lui-même. De faire connaissance avec l'homme derrière la légende. Et d'assister à la représentation d' une de ses pièces. Mais dans l'ombre, une menace plane sur le génial dramaturge. La preuve en est lorsqu' une des personnes de son entourage est empoisonné. Le Docteur soupçonne rapidement de la sorcellerie derrière cette mort. La nuit venue, Shakespeare est manipulé par une sorcière guidant son écriture. Mais le Docteur et Martha sont alertés par une nouvelle mort. En regardant par la fenêtre, Martha Jones voit s'éloigner sur un balai une sorcière. Le Docteur essaie de comprendre ce qui se trame. Mais Shakespeare est de plus en plus sous le charme de la nouvelle assistante du Docteur.

Tous les trois rendent visite à Peter Streete, un homme emprisonné qui aurait perdu la raison, mais qui pourrait bien détenir la clé des mystères entourant le destin de Shakespeare, ayant connaissance de l' existence des trois sorcières menaçant Londres. Puisqu' elles sont plus ou moins démasquées, une des trois sorcières se manifeste pour menacer le trio, mais est vaincue par le Docteur, en la nommant. Car le Docteur avait compris que ses ennemies sont des Carrionites. Celui-ci comprend alors que leur but était de manipuler Shakespeare, en particulier ce qu'il écrit. Le Docteur et Martha Jones une des trois sorcières, mais Martha Jones est vaincue. puis c'est au tour du Docteur. Mais une fois remis, tous deux peuvent, en compagnie de Shakespeare lors d'une de ses représentations tenir tête aux sorcières !... Un fois celles-ci vaincues, grâce au talent verbal de Shakespeare, bien sûr, le dramaturge révèle qu' il avait deviné qui étaient en réalité le Docteur et Martha. Mais l'arrivée de la Reine Victoria oblige le duo des voyageurs temporels à fuir...

Mon avis : Martha Jones est encore plus charmante que dans l'épisode précédent. Une coiffure adéquate, un blouson de cuir, look savamment travaillé, et il y a de quoi être séduit. Un épisode finalement assez mou, et lent, qui semble se reposer sur son ambiance particulière, et la présence de William Shakespeare en tant que personnage historique, en pensant que cela suffira au spectateur... La moitié de l'épisode semble meubler. Probablement la faute au choix de présenter à toute force un épisode avec un personnage historique, qui influe sur la menace extraterrestre que l'épisode mettra en scène. Toutefois, le final est à la hauteur des attentes que l' on peut avoir, apocalyptique !...
Les références de l'épisode : Martha Jones et le Docteur évoquent... Harry Potter (!). Et à... Back to the Future (!!).