lundi, 02 novembre 2009
Veronica Mars : review des épisodes 2.09 et 2.10
2.09 : My Mother, the Fiend
Sc : Dayna North, Phil Klemmer. R : Nick Marck.
Au lycée de Neptune, c'est la semaine où les élèves ont à s'occuper par couple d' un bébé, à la grande "joie" de Veronica. Mais le Vice-Principal la convoque, ayant constaté une intrusion nocturne de sa part. Veronica est donc punie. Van Clemmons lui donne des tonnes de dossiers scolaires à ranger, ce qui lui donne une nouvelle opportunité de fouiller dans son passé. Pendant ce temps, Logan a organisé une expédition punitive pour régler ses comptes avec Weevil, lui faisant subir le même sort qu'à Wallace au début de la série. Veronica, en creusant un peu, découvre que sa mère était une langue de vipère, ayant causé bien des soucis à l' époque au lycée, ainsi que sa relation tumultueuse avec Jake Kane. Son père tente de la dissuader de continuer à en savoir trop sur le passé.
Mais un soir, alors qu' elle rend visite à Duncan, Celeste se présente et la confrontation entre elle et Veronica est assez houleuse. Kendall Casablancas, toujours aux abois, essaie de mettre le grappin sur Duncan, et Trina Eccholls, de retour, poursuit sa carrière d' actrice, et répète une pièce de théâtre au lycée de Neptune. Weevil a une nouvelle explication avec Logan. Explication particulièrement musclée, car Weevil se doit de soigner sa réputation... L'enquête de Veronica lui offre de nouvelles révélations qui pourraient bien bouleverser la vie de certaines personnes. Ainsi, Trina pourrait fort bien ne pas être la fille biologique des Eccholls. Veronica comprend qu' elle a été manipulée par Van Clemmons pour pouvoir évincer l' actuel Principal, le véritable père de Trina...
Mon avis : Comme souvent avec la série, on commence avec un début d'épisode particulièrement moyen, qui ne semble pas raconter grand-chose. Les différentes intrigues ne sont pas très passionnantes en elles-mêmes, et si on en revient à Lianne Mars, alors qu'on en avait l'opportunité lors de la Saison 1, c'est qu' on est dans un creux au niveau de ce que la série a à raconter. Avec à la clé une nouvelle révélation autour d'un problème de paternité, cela aussi largement exploité dans la Saison 1.
Mais c'est toujours un plaisir de revoir Alyson Hannigan. Et Charisma Carpenter aussi. Toutes les deux sont toujours aussi géniales, et cela donnerait presque un côté très Buffy à la série. C'est particulièrement savoureux. ^^ Même si toutes les deux ont bien entendu d' autres rôles...
Kristen Bell parvient à être totalement crédible lorsqu' elle se fait passer pour la directrice de sa propre agence de détectives, avec lunettes et chignons... Vraiment une actrice extraordinaire, cette Kristen.
Donc, en résumé, un épisode qui repose moins sur la qualité de ses intrigues que sur la qualité d' interprétation de ses principaux acteurs.
Veronica apprend une bonne leçon dans cet épisode, à savoir qu' on ne gagne rien à vouloir trop en savoir sur le passé.
Guide Musical : "Caliente Como Fuego" by Honda ; "Sail Into The Sun" by the Funky Lowlives ; "Walk Idiot Walk" by the Hives ; "Stumble" by Calla.
2.10 : One Angry Veronica
Sc : Russel Smith. R : John T. Kretchmer.
ép. "Douze Hommes en colère". Veronica pense apprendre à Duncan que Meg est enceinte, mais son petit-ami le savait déjà. Veronica doit encaisser le coup. Meg vient de reprendre conscience et Veronica et Duncan lui rendent visite. Meg demande alors à Veronica de veiller sur son bébé, s'il lui arrivait quelque chose. Puis de retour chez elle, une drôle de nouvelle attend Veronica : elle est appelée à être jury durant les vacances de Noël. De plus, elle se retrouve bombardée présidente du jury. L'affaire jugée implique deux 09ers de Neptune et une jeune femme hispanique. Si l'affaire semble assez simple, surtout au vu des preuves fournies, le jury ne parvient toutefois pas à une unanimité. Ce qui contrarie bien entendu tout le monde. De plus, le jury, le temps passant et l'affaire examinée de près, est de plus en plus divisé. Pendant ce temps, Keith Mars donne un coup de main au Sheriff Lamb en tentant de savoir qui a pu dérober des sex tapes manquantes, pièces à conviction essentielles dans le procès d' Aaron Eccholls. Une longue série d' interrogatoire commence, des shériffs-adjoints à Logan...
A l'hôpital, Meg meurt à cause d'un caillot dans le sang. Mais la fille qu'elle portait est sauve... Et Wallace rend une visite-surprise à sa meilleure amie pour la nouvelle année...
Mon avis : Veronica jurée... On peut se demander si l'épisode ne glissera pas du côté de 12 Hommes en colère, le classique du genre, surtout avec le titre de l'épisode qui semble y faire référence. Et l'épisode y emprunte, bien sûr. Si on pourra trouver de l' intérêt donc à l' intrigue Veronica, l'intrigue Keith Mars est moins enthousiasmante. Si l'épisode était destiné à économiser sur les décors, il y parvient fort bien (même si cela reste voyant), en tout cas. Deux intrigues parallèles, donc, et un épisode satisfaisant, à condition de jouer le jeu et se laisser embarquer par les intrigues.
En tout cas, on continue de capitaliser ici sur la Saison 1, et c'est bien dommage que la série ne parvienne pas à trouver un second souffle et à varier ses intrigues suffisamment. Son concept ne pouvait-il vraiment tenir que sur une saison ?
La Guest-star de l' épisode : Dans un petit rôle, on peut retrouver Robert Maschio, le Todd de [Scrubs].
Guide Musical : "The Christmas Song" by Nat King Cole ; "Jolly Old St. Nicholas" by APM Library ; "Edge of the Ocean" by Ivy.
18:35 Publié dans Veronica Mars | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : veronica mars, rob thomas, kristen bell, charisma carpenter, alyson hannigan
Et vous avez échappé à ça... : Le Long Halloween envahit SériesVerse, HS 2 ; les films à éviter.
Alors dans les films vus pendant cette période de vacances, mais qui ne m'avaient pas convaincus... :
The Mist
Réalisé par Frank Darabont. Sorti en 2008. D'après une histoire de Stephen King. Genre : épouvante-horreur, Fantastique, drames humains.
Résumé : Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures...
Leur seule chance à tous de s'en sortir consiste à s'unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ? (source : allociné.com).
Mon avis : Avec ce film, on est dans le " j' ai essayé de faire comme, pour rendre hommage ". D' après une histoire de Stephen King, proche dans le sujet de départ du film de John Carpenter The Fog, on tombe avec ce film dans tous les travers et les clichés du genre. Le film ne ménage aucune surprise, tout y est prévisible, mais... On s'y ennuie ferme, à la différence d' autres films.
Donc on a dans ce film : le héros, père de famille veillant sur son fils qu' il essayera de protéger à tout prix, interprété par un Thomas Jane convaincan ; une belle blonde qui aurait pu constituer un enjeu sentimental pour le héros s'il n'était pas déjà marié, un lieu clos (c'est mieux pour ce genre de film), des représentants de toutes les classes d' âge, une ado, des vieux, des noirs, bref, un éventail de population qui se retrouvent tous enfermés dans une superette. La tension monte,parce que l' enfer c'est les autres, et ce n'est pas toujours facile de se supporter. Au niveau des bestioles affreuses, on a là encore un éventail classique sans surprises, et presque daté : des tentacules, des insectes volants mais de taille conséquente, des araignées géantes... Le tout en CGI, images réalisées à l' ordinateur, et ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Alors au niveau d' effrayer le pectateur, on repassera.
Et pour le propos auteurisant, on aura droit à l' illuminée de service, la fanatique religieuse qui déverse ses boniments, et l' on est pas peu soulagé de son sort final. Quant au fait de démontrer par l' exemple, à travers des scènes censées glacer le sang (plus que les scènes impliquant les vilaines bestioles), on repassera, j' ai pas attendu ce film pour savoir que l' enfermement et la peur peut faire sortir le pire de ce qui est en nous (je crois d'ailleurs que c'est le caractère trop appuyé de la "démonstration", et le fait de vouloir expliquer / prouver quelque chose qui faisait que le film était perdu pour moi)...
En Quarantaine (Titre original : Quarantine)
Réalisé par John Erick, Drew Dowdle. Sorti en 2008. Durée : 1h28. Genre : épouvante-horreur.
Résumé : Une reporter et son caméraman tournent un reportage sur le quotidien d' une caserne de pompiers. Un soir, un appel et tous deux partent sur le terrain avec une équipe de pompiers. Un immeuble a appelé les secours, mais très vite, les forces de l' ordre vont mettre l' immeuble en quarantaine, et toutes les personnes piégées vont être confrontées à l' horreur...
Mon avis : Les films à la 'Projet Blair Witch', filmés avec une caméra à la première personne, c'est la mode, c'est la mode... En plus, ce film est un remake américain d' un film espagnol, [REC], parce que les Américains, il faut qu' ils remettent tout à leur sauce.
The problem is... Encore faut-il, bientôt, pour que ce soit vraiment efficace, que l'on ignore qu'il s'agisse d' un film. Et puis les modes... Ca lasse, au bout du compte.
Le film a certaines qualités, c'est indéniable. Il est bien écrit, avec un crescendo hallucinant dans les situations, dans l'horreur qui s'empare des, personnages et à laquelle font face les personnages, son lot de révélations bien amenées,de façon détournée.
L'interprétation est convaincante, tous les acteurs jouent parfaitement leur rôle, et la peur (en même temps, on en attendait pas moins). Mention spéciale à Jennifer Carpenter, excellente Scram Queen, qui joue la peur de façon brillante.
Et pourtant... Le film s'est révélé sans surprises, me faisant même marrer plutôt que trembler ou frémir. Peut-être aurait-il plus fonctionné si je l' avais vu en premier, et CLOVERFIELD en second, je ne sais pas.
Et puis... SPOILER : personne ne s'en sort à la fin, et j' aurais aimé que au moins l' héroïne (au moins elle) s'en tire...
Skin Walkers
Réalisé par Jim Isaacs, sorti en 2005.
Résumé : Deux gangs de loups-garous sont informés par la lune qu'une ancienne prophétie va bientôt se réaliser. Un jeune garçon nommé Timothy, qui va bientôt fêter ses 13 ans, n'est pas au courant que cet anniversaire marquera sa transformation. Timothy a été élevé par sa mère, Rachel, sa grand-mère, son oncle Jonas, sa cousin Katherine et le petit ami de celle-ci, Adam. Rachel et son fils ne savent pas que le reste des membres de la famille sont de bons loups-garous qui veillent sur Timothy depuis sa naissance. Timothy, né d'une union entre des membres des deux gangs de loups-garous, déterminera le destin de la famille : Varek, Zo et Sonya, leaders du gang opposé qui célèbrent leur condition et leur soif de sang, sont prêts à tuer pour préserver leur vie, et déterminés à trouver Timothy, qu'ils considèrent comme un des leurs. (source : allociné.com).
Mon avis : Alors là, laissez tomber. Une histoire super-classique, deux bandes de loup-garous rivales, des personnages stéréotypés, comme l' intrigue (il faut sauver un enfant élu qui possède la clé de la survie), des nanas sexys, des flingues et donc des gunfights... Rien n'est pasionnant, on s'ennuie ferme, les rebondissements son idiots (d' un seul coup, des personnages changent de camp... ).
Je n'ai absolument pas aimé et me suis ennuyé ferme. A la rigueur comme Pilote d'une Série TV, ça aurait encore pu passer (ça y fait d'ailleurs penser un peu), mais comme film...
Le film promettait, et finalement, ne surprend jamais, et endort le téléspeectateurs avec trop de scènes convenues.
11:13 Publié dans Films (au cinéma, ou en DVD) | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : the mist, john carpenter, stephen king, en quarantaine, jennifer carpenter, skin walkers, rhona mitra
VENDREDI 13 (2009) : Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie X.
Dernière note consacrée au Long Halloween, il est temps de passer à autre chose, et de revenir à la passion qui nous occupe, les Séries TV.
(même si elles n'avaient pas réellement quitté ce blog, bien entendu !)
Réalisé par Marcus Nispel. Sorti en 2009. Durée : 1h33. Genre : Horreur.
Résumé : Le petit Jason Voorhees s’est noyé dans le camp Crystal Lake lors d’une colonie de vacances. Sa mère, ivre de douleur, a massacré les moniteurs du camp en guise de représailles avant de se faire à son tour décapiter par la dernière survivante. Quelques années plus tard, un groupe de jeunes qui campe aux alentours du camp se fait assassiner par Jason, qui a en fait survécu et est devenu un grand garçon très costaud et très dangereux. Quelques mois plus tard, le frère d’une des victimes se rend au camp pour tenter de savoir ce qu’elle est devenue. Au même moment, un nouveau groupe de jeunes vient passer le week-end au bord du lac. Et c’est le début d’un nouveau massacre… (source : Paperblog).
Mon avis : Honnêtement, je ne sais pas trop quoi en penser, de ce film. Il ne m'a effrayé ou fait peur à AUCUN moment, et je n'ai éprouvé de la compassion pour aucun des personnages, donc qu' ils y passent, ou qu' ils y restent, je m'en fichais. Et surtout, le film se déroule sans qu' il n'y ait aucune surprise. Avec en plus de gros clichés : les jeunes (enfin la chair à canon destinée à se faire trucider, plutôt, présentés dans ce film ne pensent qu' à faire la fêter, boire, baiser, fumer de l' herbe, etc... " Ben... Ce sont des ados américains typiques, quoi ! Rien de plus normal !! - Merci pour moi, sympa. J' ai pas ces préoccupations habituellement. - Oui mais toi ça compte pas, t'es un Geek ! - Ah oui c'est vrai. "
Mais du coup, hé hé hé, ben bien content qu' ils crèvent, vu que je ne me reconnais pas en eux, et qu'ils seraient censés incarner une certaine... normalité. (ben si c'est ça la "normalité"... ). Mais alors que cela, je le reprocherais volontiers à un autre film, ici, ce ne sera pas le cas. Car le but était de proposer un remake / reboot du premier Vendredi 13, et donc que le film réponde à tous les clichés du genre, et contienne tous les passages obligés, c'en est normal. En fait, pour moi, Vendredi 13, c'est l' équivalent pour le genre horrifique d' IRON MAN pour le film de Super-héros : un bon divertissement sans prise de tête, sympathique, qui contient tout ce qu' on demande d' un film d' un tel genre, sans vouloir y apporter quoi que ce soit de neuf, sans aucune volonté auteurisante, juste un film avec la volonté de divertir et de faire passer un bon moment au téléspectateur qui en aura pour son argent. Et c'est déjà pas si mal, je trouve. Avec en plus, peut-être, la volonté de l' équipe de rendre hommage sans trop en faire au premier Vendredi 13.
( A noter que à part ce remake, je n'avais jamais vu un seul film de la saga, même si elle est très connue et bien sûr, j' en connaissais l' histoire... )
Les Guest-stars du film : Nana Visitor, méconnaissable en mère de Jason (il a fallu que je lise son nom au générique pour savoir que c'était elle, je ne l' avais absolument pas reconnu) et Jared Padalecki, l' un des deux frangins Winchester.
10:19 Publié dans Films (au cinéma, ou en DVD) | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vendredi 13, jason vorhees, marcus snipel, jared padalecki, amanda righetti