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lundi, 28 décembre 2009

AVATAR le film, de James Cameron (2009)

AV 1.jpgRéalisé par James Cameron. Sorti le 16 décembre 2009. Durée : 2h41.
Avec Sam Worthington, Sigourney Weaver, Zoe Saldana.

Synopsis : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake... (source : Allociné.com)

J' ai enfin eu l' occasion de le voir, ce fameux film de l' année dont tout le monde a parlé et parle en ce mois de décembre 2009.
Et mon avis sera... partagé. A la différence des critiques cinéma, je serai loin d'être entièrement conquis. Oui, Avatar est une véritable claque visuelle. James Cameron nous propose des images incroyables, de toute beauté, et le film est un spectacle époustouflant, une sacrée expérience sensorielle émerveillante. Cameron est parvenu à rendre totalement crédible la planète Pandora, et les Navis, les "indigènes" locaux, êtres bleus vivant en accord avec la mère nature qu'il fait exister sous nos yeux, au point de les rendre... réels.
AV 2.jpgOù Cameron va-t-il chercher tout ça ? Hé bien du côté de l'animation japonaise, et des jeux vidéos Final Fantasy, mondialement connus. Impossible de ne pas nous faire penser à Final Fantasy X ou XII. C'est en effet dans ces univers que l'on découvre de nouvelles races, en accord avec leur monde, où la science peut rencontrer des créatures rappelant certaines existant dans notre monde, ou encore rappelant des créatures légendaires telles que les dragons. L' animation japonaise a toujours eu sa place dans le coeur de Cameron, et ce film le prouve une nouvelle fois.
Et je suis complètement sous le charme de Sam Worthington, qui en deux films promet déjà beaucoup, j'espère qu'il sera une grande star d'Hollywood. Il y a une telle décontraction dans son jeu, à croire que se glisser dans un rôle ne lui coûte aucun effort.
Mais il comporte tout de même certains points négatifs. D'abord, tout ce spectacle est au service d'une histoire d'une pauvreté à pleurer. Un scénario clé-en-main facile, prévisible, sur lequel le spectateur habitué aura toujours une longueur d'avance, et donc sans surprises. Ce n'est vraiment pas de ce point de vue que le film emporte mon adhésion, et c'est bien dommage. De même que les personages, archétypaux (on aurait pu dire aussi stéréotypés : le chef de tribu, sa fille l' héroïne, le frère au caractère spécial, le militaire prêt à tout pour que la "mission" soit accomplie, l'assoiffé de profit, tout y passe), mais le film s'y prête. Au passage, Cameron recycle. De Aliens à Avatar, on a toujours une "Compagnie", à la poursuite de ce qui lui rapportera encore et toujours une formidable source de profits, et qui causera sa perte.
Et puis une énième fois le discours surrané qu' on nous sert dans de nombreux dessins animés japonais, mais qui se retrouve à la mode, au service de la nouvelle religion, faisant toujours plus de nouveaux adeptes : " Touchez pas à la terre, sinon, elle se défendra et vous en fera baver. "
Ras-le-bol des discours écolos, auxquels je suis totalement insensibles, qu' on nous sert matin, midi, soir, à toutes les sauces...

En résumé : un spectacle magnique et sublime, véritable bonheur visuel, au service d' une histoire vue et revue, simpliste, et donc nulle à chier.

AV 3.jpg

mardi, 22 décembre 2009

1941, de Steven Spielberg (Merry Christmas 2009, SV of K., part. III)

1941 1.jpgRéalisé par Steven Spielberg. Sorti en 1980. Durée : 1h58.

Synopsis : En 1941, alors que les Américains décident d'entrer en guerre, un sous-marin japonais fait surface au large de Los Angeles. Face à cette menace, les habitants de Hollywood tentent vainement d'organiser la résistance... (Source : Allociné.com)

Ce film est un bijou. Tout simplement.
Un de mes films cultes et préférés, à une certaine époque, mais à condition de laisser son esprit grognon et critique au placard, pour le voir avec un regard d' enfant. Ce à quoi le film nous invite, car il n'est au bout du compte qu' une vaste blague potache, un délire qu'a voulu s'offrir Spielberg. Tout y est poussé jusqu' à l' absurde, délirant, généreux en terme de folie.
La quasi-totalité des scénes font penser à un cartton live, un dessin animé à l' américaine qui aurait été tourné en "live", avec de vrais acteurs. Le film est un tourbillon, un maelstrom parodique de scènes prises à droite et à gauche, de personnages, pour former un tohu-bohu incroyable, un chaos indescriptible.
Les Américains, beaufs, peureux, patriotes, y sont dépeints... de façon peu flatteuse. De même que les militaires, les premiers à vouloir tout casser, coureurs de jupons, bagarreurs. D'ailleurs, en le revoyant, j'ai pensé impitoyablement à Independance Day, qui passait en revue lui aussi certains clichés américains, pour pour une histoire terriblement sérieuse.
Le casting réunit une brochette impressionnante de stars : Robert Stack, le célèbre Eliott Ness, Incorruptible, en général ému devant Jumbo ; Dan Ackroyd, avant qu' il ne casse du fantôme, John Belushi, impérial, en pilote d' avion bien frappadingue ; Ernest Borgnine...

La tagline avait en tout cas raison, avec ce film, " la folie gagne Hollywood ", et c'est jubilatoire.

" Hollywood ! "

1941 2.jpg

lundi, 21 décembre 2009

(mon) Bilan de l'année 2009 (Merry Christmas, SV of K., part. II)

Bilans, bilans, bilans...

Personnellement, je déteste les bilans personnels, je trouve ça ennuyeux, et déprimant, parce qu'ils marquent une "petite mort". Tout comme je déteste les dimanches soirs, fin du week-end et de la semaine.
Mais comme tous les blogs sériephiles se fendent du leur, je vais y passer aussi, et poster un petit texte à ce sujet ! ;)
Je regarde peu de séries en direct des USA, en fait, par rapport aux autres sériephiles. La faute à la flemme de les chercher, au temps de toute façon les regarder, et de toute façon à une connexion extrêmement lente qui m'agace au plus haut point.

Mais j'ai tout de même regardé quelques séries récentes dernièrement, donc...

Mes 3 coups de coeur :

SV BILAN 2009.jpg

Stargate Universe, The Vampire Diaries, TRUE BLOOD. 3 séries ayant en commun que j'ai mis un moment avant de m'y faire. Je n'ai pas accroché immédiatement à ces séries, mais à force de découvrir les personnages et l' univers dépeint... Des personnages qui ne sont souvent pas immédiatement attachants, mais qu' on finit par aimer suivre, mine de rien.
Des séries qui partagent un manque cruel d' originalité, parce que partant de sujets archi-rebattus. 2 séries sur un thème extrêmement à la mode, mais traité dans l' une sur un mode ado, dans l'autre sur un mode soapesque et politique. Il y a un petit côté Twin Peaks dans TRUE BLOOD, avec cette découverte de la ville de Bon Temps et ses habitants ayant tous leurs démons personnels, mais j'ai également pensé aux X-Men, avec ces Vampires craints de la population et qui demandent le droit à la différence. Une excellente découverte que je ne regrette pas d'avoir poursuivi, malgré le fait de ne pas avoir accroché tout de suite, la trouvant même "facile" au début.
Car la série est je pense une récréation pour son auteur Alan Ball, dont on retrouve les obsessions (des scènes hallucinogènantes, par exemple, ou le goût pour l' exposition du sexe... ), avec au départ des histoires très ados. Une série légère, qui pourtant affiche à l'arrière-plan un propos adulte pour le droit à la différence et la tolérance.
Et puis Stargate Universe, une série construite autour de personnages repoussoir, une plongée dans l' âge adulte pour la franchise Stargate, dernière des séries S-F à l' antenne (enfin l' une des dernières, bien sûr), le genre étant particulièrement mal en point désormais. Une série que je devrais continuer à reviewer ici, dont je comprends les défauts, mais qui m'a plu. Pour le personnage antipathique et narcissique de Rush, interprété à la perfection par Robert Carlyle.

Bref, des séries difficiles à défendre, dont je comprends tout à fait qu' elle ne séduisent pas, tout du moins au début (ce fut mon cas), mais auxquelles il faut laisser du temps car elles en valent la peine.

Côté redécouvertes, j'ai pris un réel plaisir à redécouvrir grâce aux DVDs Star Trek et Mission : Impossible pour les séries classiques des 60's, même si l' ennuyeux cotoie le sublime dans les 2 cas, et que l' on ne sait jamais à quoi vraiment s'attendre. De même que pour des séries plus récentes, quoique des années 90, comme Hercules et Xena. Difficile de trouver des pépites chez Hercules, où quand la série se lâche, on tombe vite dans l' absurde, malgré des comédiens qui se donnent à 200%, alors que dans Xena... Que du bonheur, une série vraiment exceptionnelle à voir et à revoir, aussi sublime qu' un Farscape ou un Buffy.

HERCULES XENA.jpg

Et une énorme déception, The Prisoner 2009, de la chaîne AMC, d' un ennui et un manque de risques ou d' ambitions en terme d' écriture (pas en terme de spectacle visuel). Un remake terriblement dans l' air du temps, "prisonnier" de notre époque, et qu' on oubliera sans plus guère y penser, j' en prends les paris.
Revoyez encore et encore la série originelle, là encore, aucun remake ne pourra le remplacer.

SV PRISONER.jpg

Pour V, pas vu la suite encore, de même que Flash-Forward. Tant pis pour elles !...

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