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lundi, 25 avril 2011

Le Choc des Titans : une critique du film.

CLASH 1.jpgL'histoire :  La dernière bataille pour le pouvoir met en scène des hommes contre des rois et des rois contre des dieux. Mais la guerre entre les dieux eux-mêmes peut détruire le monde. Né d'un dieu mais élevé comme un homme, Persée ne peut sauver sa famille des griffes de Hadès, dieu vengeur du monde des Enfers. N'ayant plus rien à perdre, Persée se porte volontaire pour conduire une mission dangereuse et porter un coup fatal à Hadès avant que celui-ci ne s'empare du pouvoir de Zeus et fasse régner l'enfer sur terre. A la tête d'une troupe de guerriers courageux, Persée entreprend un périlleux voyage dans les profondeurs des mondes interdits. Luttant contre des démons impies et des bêtes redoutables, il ne survivra que s'il accepte son pouvoir en tant que dieu, qu'il défie son destin et crée sa propre destinée. (source : Allociné.com)

Mon avis :  Pour ce week-end de Paques, je me suis décidé à revoir ce film que j'avais déjà vu une première fois. Et mes impressions sont restées les mêmes à ce 2ème visionnage : on a affaire à un blockbuster "pop corn", tel que peut en produire Hollywood et surtout Disney, et le chemin emprunté par les productions Marvel pour le grand écran : des films au scénario assez mince, contenant leur lot de passages obligés, qui font qu'on passez un bon moment devant, mais dont on ne garde pas grand chose. Ainsi, déjà, la durée du film est d'une portion congrue : à peine 1h40. Le scénario tient sur un ticket de métro, et se réduit à peu de choses : les dieux sont fâchés avec les mortels, et tiennent à le leur faire savoir. Enfin c'est surtout l'oeuvre d'Hades, qui mène d'ailleurs l'attaque. Du coup, les hommes s'organisent, et envoient une troupes de courageux soldats, dont fait partie Persée. Le héros de l'histoire, puisqu'il est un demi-dieu, étant le fils de Zeus. Fâché avec lui, l'aventure devrait être l'occasion de se réconcilier avec lui, d'autant que Zeus ne peut se résoudre à l'abandonner et l'aide un peu en secret. Leur but : éliminer le Kraken, bête monstrueuse servant Hades, le tuer revient à affaiblir considérablement le dieu des Enfers. Tout le film est d'ailleurs construit maladroitement, de façon voyante, en vue de cette confrontation, point d'orgue du film. Un film qui enfile les péripéties comme des perles, à l'écriture paresseuse et en rien surprenante, pensée peut-être pour satisfaire, séduire les joueurs des mythiques God of War, franchise vidéoludique ayant pas mal revitalisé la mythologie greco-latine. Les effets spéciauxx parviennent à rendre crédibles à l'écran pas mal des monstres présentés. Certains passages sont impressionnants, comme l'affrontement contre les scorpions géants, ou celui contre le Kraken.
Les personnages, troupe d'aventuriers façons "Argonautes" ou encore "Communauté de l'Anneau" sont très peu croisés, réduits finalement à des stéréotypes. Côté interprétation, le rôle-titre a été donné au dernier acteur à la mode, Sam Worthington, qui livre un travail satisfaisant. Et on se satisfera de retrouver ici le monstrueux Madds Mikkelsen, qui illumine chaque scène de son incroyable talent. Hormis ces deux acteurs, les autres livrent une interprétation des plus classiques.
A l'image du sympathique HULK, efficace sans être un grand film, Louis Leterrier livre un film de commande agréable à suivre mais sans plus, malheureusement.

CLASH 2.jpg

lundi, 28 décembre 2009

AVATAR le film, de James Cameron (2009)

AV 1.jpgRéalisé par James Cameron. Sorti le 16 décembre 2009. Durée : 2h41.
Avec Sam Worthington, Sigourney Weaver, Zoe Saldana.

Synopsis : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake... (source : Allociné.com)

J' ai enfin eu l' occasion de le voir, ce fameux film de l' année dont tout le monde a parlé et parle en ce mois de décembre 2009.
Et mon avis sera... partagé. A la différence des critiques cinéma, je serai loin d'être entièrement conquis. Oui, Avatar est une véritable claque visuelle. James Cameron nous propose des images incroyables, de toute beauté, et le film est un spectacle époustouflant, une sacrée expérience sensorielle émerveillante. Cameron est parvenu à rendre totalement crédible la planète Pandora, et les Navis, les "indigènes" locaux, êtres bleus vivant en accord avec la mère nature qu'il fait exister sous nos yeux, au point de les rendre... réels.
AV 2.jpgOù Cameron va-t-il chercher tout ça ? Hé bien du côté de l'animation japonaise, et des jeux vidéos Final Fantasy, mondialement connus. Impossible de ne pas nous faire penser à Final Fantasy X ou XII. C'est en effet dans ces univers que l'on découvre de nouvelles races, en accord avec leur monde, où la science peut rencontrer des créatures rappelant certaines existant dans notre monde, ou encore rappelant des créatures légendaires telles que les dragons. L' animation japonaise a toujours eu sa place dans le coeur de Cameron, et ce film le prouve une nouvelle fois.
Et je suis complètement sous le charme de Sam Worthington, qui en deux films promet déjà beaucoup, j'espère qu'il sera une grande star d'Hollywood. Il y a une telle décontraction dans son jeu, à croire que se glisser dans un rôle ne lui coûte aucun effort.
Mais il comporte tout de même certains points négatifs. D'abord, tout ce spectacle est au service d'une histoire d'une pauvreté à pleurer. Un scénario clé-en-main facile, prévisible, sur lequel le spectateur habitué aura toujours une longueur d'avance, et donc sans surprises. Ce n'est vraiment pas de ce point de vue que le film emporte mon adhésion, et c'est bien dommage. De même que les personages, archétypaux (on aurait pu dire aussi stéréotypés : le chef de tribu, sa fille l' héroïne, le frère au caractère spécial, le militaire prêt à tout pour que la "mission" soit accomplie, l'assoiffé de profit, tout y passe), mais le film s'y prête. Au passage, Cameron recycle. De Aliens à Avatar, on a toujours une "Compagnie", à la poursuite de ce qui lui rapportera encore et toujours une formidable source de profits, et qui causera sa perte.
Et puis une énième fois le discours surrané qu' on nous sert dans de nombreux dessins animés japonais, mais qui se retrouve à la mode, au service de la nouvelle religion, faisant toujours plus de nouveaux adeptes : " Touchez pas à la terre, sinon, elle se défendra et vous en fera baver. "
Ras-le-bol des discours écolos, auxquels je suis totalement insensibles, qu' on nous sert matin, midi, soir, à toutes les sauces...

En résumé : un spectacle magnique et sublime, véritable bonheur visuel, au service d' une histoire vue et revue, simpliste, et donc nulle à chier.

AV 3.jpg