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samedi, 30 janvier 2010

L'Agence Tous Risques (The A-Team) : présentation et thèmes de la série

Re-publication ici d'une autre série marquante des années 80 (en plus de STAR TREK : The Next Generation) : la célèbre Agence Tous Risques, dont la version 2010 devrait débarquer... cet été au cinéma ! ^^

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Présentation générale

Retour sur l' une des séries les plus célèbres des années 8O. Mais rappelons brièvement le concept de la série tel qu'il est présenté au début de la série : Une dizaine d' années auparavant, les hommes des commandos spéciaux, alors au Viet-nam, sont accusés d' avoir pillés une banque. Arrêtés par les autorités militaires, ils parviennent toutefois à s'évader et se réfugient dans les bas-fonds de Los Angeles où ils aident les plus faibles s'ils peuvent louer les services de ces mercenaires, tout en fuyant la police Militaire lancée à leurs trousses. Ces hommes se font désormais appeler L' Agence Tous Risques (the A-Team, en VO). Spécialistes chacun dans un domaine, la série peut être considérée comme une version décalée et comic-book de Mission : Impossible.

Enième production de Stephen J. Cannell, un des plus prolifiques producteurs des années 80 au même titre que qu' un Aaron Spelling. The A-Team appartient à cette vague de séries lancées et achetées en masse par les chaînes de TV française reposant sur un concept simple résumable en quelques lignes, et des héros monolithiques écrits une fois pour toutes. Les scénarios de ces séries manquent au bout d' un moment d' originalité, puisque basés sur des séquences-clés que le téléspectateur aura plaisir à retrouver de semaine en semaine, et ayant tendance à se répéter.
Si la série connaît à raison un immense succès populaire à la fois en France et aux Etats-unis, la formule s'épuisera toutefois après la saison 4, au point que certains changements prendront place pour la saison 5, la moins intéressante puisqu' elle dénature le concept de base de la série : l'Agence, après avoir été finalement arrêtée et être passée devant un tribunal militaire, se voit offrir l' amnistie en échange de travailler pour le compte du gouvernement américain.
Un nouveau membre, Frankie Santana avait été intégré peu de temps auparavant à l' équipe, portant son nombre à 5, et l' équipe est désormais sous les ordres du Général Hunt Stockwell, un personnage incarné par Robert Vaughn, le des Agents très spéciaux.


Les Personnages

Au nombre de 4 au départ, ils présentent la caractéristique d' être suffisamment définis pour ne pas connaître d' évolution notable (là n'est pas le plus important). Mais aussi d' avoir été écrits pour les acteurs les incarnant.

Le Colonel John "Hannibal" Smith (George Peppard) : son surnom en dit déjà long sur le personnage, puisqu' il provient du célèbre Hannibal, bien sûr avec qui il partage le génie militaire. Habile dans les déguisements, souvent des personnages de vieillards, il est le chef incontesté de la bande, et c'est lui qui élabore les plans que ces hommes mettront à exécution. Si les personnages sont à peu près tous sur le même plan, Hannibal sait toutefois, en de très rares occasions, en appeler à la hiérarchie militaire dont les personnages sont encore très marqués.

Capitaine "Looping" ("Howling Mad", en VO) Murdock (Dwight Schultz) : véritable cinglé incarné avec génie par Dwight Schultz, il est souvent le soutien et le renfort de l' équipe. Il ne vit pas avec eux mais et souvent enfermé en hôpital psychiatrique, d'où le Futé et ou Amy le sortent afin d' aider l' équipe. Il est un remarquable pilote, d' hélicoptère en particulier, bien qu' il soit à même de piloter tout ce qui vole.

Sergent Bosco "B.A." (pour Bad Attitude) Barracus, dit "Barracuda" (en VF) : il est l' homme fort, le musclé du groupe. Celui à qui il ne vaut mieux pas chercher des noises. Véritable génie de la mécanique, c'est lui qui réalise et met au point les diverses transformations que les véhicules ou le matériel mis à disposition subiront afin de devenir des outils de guerre.

Templeton Peck, dit "Futé" ("Face", en VO) (Dirk Benedict) : incontestablement le beau gosse, le séducteur de la bande. Un roi de 'l arnaque qui se sert de ses talents pour embrouiller les gens et obtenir ce qu' il veut.

Amy Allen (Melinda Culea) : la journaliste destinée à enquêter sur les 4 mercenaires, se lie d' amitié très rapidement avec eux, au point de faire dans un premier temps partie de la bande. Hélas, elle restera cantonnée au statut de femme que l'on a besoin de protéger, et disparaîtra assez rapidement de la série.

Lance LeGault : Colonel Roderick Decker (1983-1984) : le colonel acharné à retrouver l'Agence, arrivant toujours systématiquement trop tard, souvent nargué par Hannibal qui parvient à faire échapper l'équipe juste à temps. 
William Lucking : Colonel Lynch (1983-1984)
Robert Vaughn : Gen. Hunt Stockwell (1986-1987)
Eddie Velez : "Dishpan" Frankie Santana, le cinquième membre de l'équipe, les rejoignant pour la Saison 5, et faisant double-emploi avec Futé (1986-1987)


Divers thèmes abordés dans la série

A) Une série comic-book

La série peut être vue comme une série comic-book : le quatuor présenté fait terriblement penser à une équipe de super-héros, chacun possédant ses propres qualités, son domaine de prédilection. (ce qui se traduirait dans un comic-book par ses pouvoirs). L' équipe sert le bien et des valeurs positives comme la justice et l' aide aux plus faibles. Les vilains qu' ils combattent ne font guère le poids face aux 4 mercenaires. Comme la plupart des super-héros, l' équipe possède une amie journaliste, en l' occurence Amy, un peu la Aprile des Tortues Ninjas, qui elles aussi voyageaient dans un van aménagé.
Comme dans la plupart des plus célèbres comics, le chef de la bande, Hannibal possède sa propre phrase-culte, qu' il sort au moins une fois par épisode : " J'adore quand un plan se déroule sans accroc. "
Dans les FF, la Chose possède son propre cri de guerre, " It 's clobberin' Time " (" c'est l' heure de la castagne ", remplacé à l' époque en VF par " Ca va chauffer ").
Les personnages sont facilement identifiable par leur look particulier, propre à chacun : les gants de cuir et le sourire, ainsi que le cigare vissé au bec d' Hannibal, les "baguouses" et les colliers de Barracuda, le blouson de cuir et le brushing impeccable du Futé, la casquette, et le blouson en cuir de Looping Murdock.
Comme la majorité des héros de séries des années 80, l' A-Team est clairement identifiable aux véhicules utilisés, des véhicules quasiment iconiques aux lignes et couleurs à la fois simples et marquantes : le van noir aux bandes rouges de Barracuda, à l' intérieur couvert de moquette, qui sert souvent de Q.G. Mobile, et la voiture de sport blanche aux bandes rouges du Futé.
La série n'oublie pas d' être machiste et mysogine : les quelquespersonnages féminins sont pour laplupart fades, se pamant devant le Futé. Ce sont souvent des D.E.D. (Demoiselles en Détresse) qu' il faut aider ou sauver. Elles sont le repos du guerrier, d' innombrables conquêtes potentielles. Et Amy ? Si elle trouve naturellement sa place dans l' équipe, son role se trouve se trouve considérablement amoindrie dans la saison 2 : peu de répliques, peu d' importance lui sont accordées. De plus, l' équipe a souvent à coeur de la protéger et veiller sur elle. A l'image des personnages féminins de comics des années 60 (!), comme la fille invisible, par exemple. Amy sera remplacée par la suite par un autre personnage féminin, Tawnia Baker, encore plus inconsistant.

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B) Une comédie d' action

Difficile de prendre au sérieux les bagarres de ces quatre baroudeurs. Si Barracuda vient à bout de ses adversaires, de même que John Smith, on a du mal à imaginer que le playboy a la gueule d' ange Templeton Peck ait pu être un soldat d' élite, de même que le chien fou Murdock, et encore moins qu' ils puissent assomer un adversaire d' un coup de poing. L' action dans Agence Tous Risques remplit les quotas d' un spectacle avec ses passages attendus, et les bagarres font partie du lot. On peut les considérer comme l' équivalent des claques assomant les méchants assénées par Bud Spencer dans les films du fameux duo héros de nombreux films.
Les militaires, toujours sur les traces des inssaisissables mercenaires, se font facilement duper et passent en général pour des idiots, ne sachant reconnaître Hannibal sous son postiche et maquillant à peine sa voix. Les poursuites en voiture sont calibrées et répondent aux canons de l' époque, pneus qui crissent et envol spectaculaires se rencontrant à longueur d' épisode. L' Agence sera dans un premier temps poursuivie par le Colonel Lynch, avant que celui-ci ne soit remplacé, par son incapacité à mettre hors-course les 4 héros, par un colonel un peu plus malin (sans toutefois parvenir à plus de réussite), le Colonel Decker, toujours accompagné d' un acolyte, le Capitaine Crane, un soldat noir qui l' accompagne en permanence, les fameux Black et Decker (sic) de la série.
Le doublage français, servi par des comédien de grand talent qui s'en sont donnés visiblement à coeur joie, renforce l' aspect comédie du show et sert les numéros d' acteur savoureux de Dwight Schultz et George Peppard. Si ces acteurs furent les héros d' autres séries ou jouèrent bien sur d' autres rôles, ils restent surtout célèbres (surtout en France) pour leur interprétation dans la série.


C) Un portrait inquiétant de l' Amérique.

Derrière la rigolade et la comédie, on peut toutefois voir dans la série (comme dans bien d' autres datant des années 80 un message plus inquiétant et préoccupant. Tout comme Rambo, toutes proportions gardées, les 4 héros ont, selon les épisodes, plus ou moins de mal à s'adapter et à retrouver leur place dans la société. Si ceux-ci tentent de mener une existence ordinaire, ils n'en gardent les traces de la Guerre du Viet-Nam. Hannibal Smith, le plus marqué sans doute, se croit parfois toujours en guerre. Le combat contre les criminels lui en donne parfois l' illusion.
De plus, en pleine amérique reagannienne, le contexte est favorable à l' apparition de vigilantes. Des personnes suivant leur sens moral et servant le bien sans dépendre en aucune façon des lois. Les figures censées incarnées le bien, la justice, sont des figures soit corrompues abusant de leur pouvoir (c'est parfois le maire ou le shérif d' une petite ville des Etats-Unis que doit combattre l' A-Team), ou faibles, incapables d' assurer l' ordre par elles-mêmes sans faire appel à une aide extérieure.
La série ne néglige pas, en outre, d' aborder la réalité sociale de l' époque. La guerre fait encore rage dans certaines parties du globes, l' armée n'hésitant pas à vouloir récupérer les mercenaires pour les faire passer en cour martiale, mais peut-être aussi pour leur confier certaines missions requérant des commandos spéciaux possédant certains talents. Dans l' amérique contemporaine, la drogue devient l' un des fléaux, et la série présente parfois des trafiquants. Tout cela, le téléspectateur français ne s'en rendra jamais compte. Le doublage français visant à transformer la série en divertissement familial destiné aux samedis ou dimanche après-midis de l' époque sera particulièrement édulcorée. Ainsi, toutes les références à différents conflits, à la guerre du Viet-Nam furent soigneusement gommées. Probablement une volonté délibérée de TF1, la censure ne datant pas d' hier. De même, toutes les références à la drogue furent soigneusement gommées, ce qui donne parfois de savoureux dialogues. Morceaux choisis : L' équipe découvre des sachets de cocaïne dissimulés dans du pain. Smith : " Je ne pense pas que ce soit du sucre en poudre ".
Un flic faisant partie d' un groupe de policiers corrompus a une série de maîtresses avec qui il couche. Smith (en VF) : " Une sorte de Dom Juan des faubourgs. "

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Et aujourd'hui ?

La série a de toute évidence marqué les esprits à travers le monde. Qui n'a jamais regardé un péisode de cette mythique série, ou n'a jamais entendu la réplique-culte d' Hannibal : " J' adore quand un plan se déroule sans accroc " ? Ou ne se rappelle pas de l' entrainant générique français ? Célèbre à travers le monde, une musique de l' anime Full Metal Panic ! reprend le célèbre générique original de la série.
A Hollywood, où un engouement soudain est né pour les séries des années 70 et 80 que l 'on rêve d' adapter, la nostalgie devant garantir un nombre suffisamment important de spectateurs, un projet de revival courre depuis un certain moment. Le projet semble toutefois avoir avancé, et être arrivé à terme, puisque le film débarquera bien sur nos écrans en été 2010.

vendredi, 29 janvier 2010

STAR TREK : The Next Generation ; review des épisodes 1.01 & 1.02 "Encounter at Farpoint, et 1.03 "The Naked Now"

Ayant commencé récemment l'aventure Star Trek Online (un jeu MMORPG célébrant la franchise), j'ai eu envie de me replonger une énième fois dans la seconde série Star Trek.

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Encounter at Farpoint (1.01 et 1.02 - 90 mn)
Sc : D.C. Fontana & Gene Roddenberry. R : Corey Allen.
TNG 01 1.jpgDouble épisode-pilote. Stardate : 41153.7. Le nouveau capitaine du récemment construit U.S.S. Enterprise-D, de classe Galaxy, le Capitaine Jean-Luc Picard, prend le commandement du vaisseau pour leur première mission : découvrir le secret de la Station Farpoint. L' occasion de faire connaissance avec les officiers qui serviront sous ses ordres. Une station spatiale dont le responsable, Groppler Zorn, souhaite faire adhérer à la Fédération. Durant leur voyage vers cette station spatiale, ils rencontrent un obstacle de taille : un être omnipotent, Q, qui leur demande leur demande de faire demi-tour et accuse l' humanité de barbarisme. Redoutable, aucun des membres d' équipage ne peut rien contre lui. Q finit par emporter avec lui Jean-Luc Picard, Tasha Yar et Data, afin de procéder à leur jugement. Condamnant l' humanité, il finit par faire preuve de clémence, mais Picard ne doit plus seulement être le Capitaine de l' Enterprise, il devra également prouver que la race humaine a évolué, s'est améliorée, et ne doit pas être annihilée, contrairement à ce que sous-entend Q. Pour cela, Q leur propose de résoudre le mystère les attendant à Farpoint, car la station pourrait bien cacher un bien étrange secret...
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Mon avis : Un épisode-pilote très classique ayant essentiellement pour but de présenter les différents personnages qui accompagneront les téléspectateurs 7 années durant, ainsi que les différents lieux où ceux-ci évolueront : la salle des machines, la passerelle... Tous les personnages ne sont pas présentés en même temps, mais en deux temps : on commence par introduire le Capitaine Jean-Luc Picard, la Conseillère Deanna Troi, le Klingon Worf, l' androïde Data et l'officier chargé de la sécurité Tasha Yar, avant de présenter dans un second temps le Commmandeur William Riker, Geordi LaForge, le Docteur Beverly Crusher et son fils Wesley... John de Lancie livre une interprétation des plus savoureuse dans le rôle de l' extravagant Q. D'ailleurs, l'épisode gagne beaucoup du simple fait de sa présence et sa participation à l'intrigue, la partie autour de Farpoint étant loin d' être enthousiasmante ou passionnante...
L'épisode propose certains morceaux de bravoure tels que la séparation de l' Enterprise en deux parties indépendantes et autonomes. Toutefois, la manoeuvre ne sera vue qu' à deux reprises durant toute la série. Une innovation qui de toute façon n'apporte pas grand chose à la série.

TNG 01 3.jpgLe tournage de cet épisode (et de la série elle-même) commença le 29 Mai 1987. Il s'agit du seul ép. dans lequel les crédits de fin défilent, et du seul épisode également à avoir le titre de l'épisode écrit uniquement en lettres capitales. Il s'agit aussi du seul ép. de The Next Generation à jouer la musique du générique durant l' épisode lui-même.
Continuité et Mythologie : L' ép. mentionne par deux fois dans le dialogue les Ferengis, une nouvelle race devant peupler l' univers Star Trek, à travers le personnage de Grappler Zorn.
Continuité et Mythologie : L' épisode marque la première apparition de Q, un être omnipotent qui n'a pas fini de torturer l' équipage et en particulier le Capitaine Picard.
Continuité et Mythologie : Première apparition également de Miles O'Brien dans l' univers Trek, mais celui-ci n'est qu' un simple officier de communications dans cet épisode, avec un rôle et une présence à l'écran tout à fait anecdotiques.

1.03 : The Naked Now
Sc : J. Michael Bingham. H : John D.F. Black & D.C. Fontana. R : Paul Lynch.
TNG 03 1.jpgSuite de l' ép. 1.06 de Star Trek The Original Series "The Naked Time". Stardate : 41209.2. Alors qu' ils examinent les morts mystérieuses de l' équipage à bord du vaisseau Tsiolkovsky, l' équipage de l' Enterprise cherche à comprendre ce qui a pu se passer. Geordi Laforge, sans le savoir, est infecté par un virus qui avait déjà par le passé frappé les membres de l' équipage du Capitaine Kirk. Ce virus se propage alors au reste de l' équipage, faisant à présent des ravages parmi les membres du nouvel Enterprise, chacun se mettant à extérioriser ses moindres pulsions, et levant les inhibitions de tous, agissant comme sous l' effet de l' alcool. Le problème est que ce virus a déjà conduit les membres du Tsiolkovsky à leur perte. De plus, Wesley, lui aussi touché par le virus, a décidé de prendre les commandes de l' Enterprise, depuis la salle des machines. Et l' étoile près duquel se trouvent les deux vaisseaux est sur le point de s'effondrer sur elle-même. Du coup, le temps presse pour trouver un vaccin au virus, et également reprendre le contrôle de l' Enterprise...
Mon avis : Cet épisode exploite un thème classique de toute série de SF, à savoir les personnages pris sous l' effet d' un mystérieux charme, ou dans un état second qui a pour effet de lever leurs inhibitions naturelles. Il est toutefois étonnant qu' un tel ép. prenne place si tôt dans une série, les personnages venant à peine d' être présentés au public.
TNG 03 2.jpgC'est en tout cas ce que je me disais jusqu' à présent. Mais la réponse à la raison de cet épisode tient à son titre : libérées de tout ce qui a trait au rang, au poids des conventions, de l' apparence (ou des apparences), les véritables personnalités peuvent s'exprimer. Ainsi l' épisode, un des meilleurs de cette première saison, présente les relations affectives, amicales ou amoureuses, entre les différents protagonistes, qui ont existé, ou pourraient exister. Pour ceux qui se poseraient la question, Data fut un androïde conçu et pensé pour simuler toutes les activités et émotions humaines, et même le sexe. Tasha Yar, en mal d' affection, de tendresse, s'en servira pour assouvir ses besoins sexuels et ses fantasmes. Jean-Luc a une relation particulière avec Beverly, tous deux pouvant très bien entamer une relation ensemble, eux qui se connaissent depuis longtemps. Tout comme Deanna Troi et William Riker, d'ailleurs. Le spectateur a ainsi l' opportunité de découvrir la vérité nue des personnages de la série, de leurs relations.
Avec cet épisode, on se retrouve avec un mauvais décalque de l' épisode "The Naked Time" de TOS, pas aussi drôle ou enlevé que l' épisode original, même s'il reste un très bon épisode, quelques belles scènes se dégagent tout de même, comme celles mettant en scène Data ou Picard, ceci étant dû à l' immense talent de leurs interprètes. Mais la copie ne vaut pas selon moi l' original.
Les éléments de Continuité : Wesley est particulièrement doué pour les sciences, trouvant le moyen d' inventer un mini rayon tracteur, ainsi qu' un imitateur de voix.

Bilan : Un manque d' originalité certain se fait sentir avec TNG. Les scénarios font bien trop penser à TOS, comme si la série refaisait simplement du TOS, justement, sans rien apporter vraiment malheureusement de bien original. Mais les comédiens, de talent, emportent l' adhésion, en particulier bien sûr Patrick Stewart, impérial. Malgré tout, un manque d' alchimie se fait sentir, même si certains "couples" de personnages commencent à se former.

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mercredi, 27 janvier 2010

Stargate Universe : review des épisodes 1.03 "Air (partie 3)" et 1.04 "Darkness".

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1.03 : Air, part. 3
Sc : Brad Wright & Robert C. Cooper. R : Andy Mikita.

SGU 03 1.jpg" Don't forget to breathe. " Suite de l'épisode précédent. Une équipe d'exploration est envoyée sur une planète désertique en vue de trouver du calcaire, puisque la planète a pu héberger précédemment de la vie, a pu posséder de l'eau. Le calcaire pourra être transformé en air, et assurer la survie de tous. Le temps presse, les explorateurs n'ayant qu'une douzaine d'heures pour trouver ce qu'ils sont venus chercher. A l'aide des pierres de communication, Young prévient le Général O'Neill de la tournure des événements, et de la situation dans laquelle ils se trouvent. Chloé, par le même procédé, peut retrouver sa mère et lui apprendre la disparition de son père. Pendant ce temps, sur la planète de sable, l'équipe se coupe en deux : les militaires, guidés par Scott, et Rush d'un côté, Eli et des scientifiques de l'autre. Une entité de sable semble suivre les militaires et Rush. Les scientifiques, épuisés, rebroussent chemin vers la Porte pour tenter de trouver une planète viable, laissant Eli. Et Scott, l'un des militaires, poursuit seul son exploration de la planète, alors que Rush, épuisé, retourne au vaisseau. Le militaire, aidé par le destin, et l'entité de sable, finit par trouver ce qu'ils étaient venus chercher...
Mon avis : Suite et fin du tryptique ouvrant cette première saison de Stargate Universe. Et le miracle eut lieu... Je n'avais pas été emballé par les deux épisodes que j'avais vu, mais en reprenant ainsi la série dans l'ordre chronologique... Hé bien, j'ai beaucoup aimé cette dernière partie du tryptique inaugural, et j'ai fini par accrocher à la série. Bien sûr, tout n'est pas parfait, et certains clichés ressortent, comme la mère dévastée de chagrin à l'annonce de la perte de son époux ou émue par le retour de sa fille, le rapprochement avec le militaire, l'expédition sur la planète désertique avec une résolution heureuse juste à temps à la fin d'un compte à rebours...

SGU 03 2.jpgMais voilà : j'apprécie de plus en plus le personnage délicieusement ambigu de Rush, Robert Carlyle livre une très bonne interprétation, ainsi que le personnage du geek, Eli, incarné par un acteur au physique... banal, qui rend le personnage très crédible, malgré l'idée d'inclure un stéréotype comme dans d'autres séries. Pour l'instant, il n'est pas horripilant, ou prétentieux. Après, l'intrigue de l'épisode ne casse pas trois pattes à un canard, et il ne se passe objectivement pas grand chose, mais l'expédition sur la planète désertique rendait bien cette impression d'immensité. Et puis il y a la créature de sable, et pour une fois, on ne rencontre pas une énième peuplade parlant anglais. Stargate est devenue adulte, et cela fait du bien. Et j'ai trouvé les 7 dernières minutes de l'épisode (soit la fin du compte à rebours) excellentes. Une fin d'épisode semblable d'ailleurs, sur fond musical, à une scène du même acabit dans l'un des premiers épisodes de  LOST.
De plus, j'aime l'ambiance S-F de la série, présente par petites touches comme dans le reste de la franchise : les balles-caméras, la "télécommande" les guidant... Stargate Universe, c'est l'exploration spatiale version 2010, très loin de la toute première série du genre  Star Trek. Une exploration réaliste, pas toujours excitante ou exaltante... Une rédemption pour certains personnages, à l'aide de visions religieuses saugrenues( un prêtre, Jesus sur la croix... ) pour rapprocher encore plus la série de...  BSG ?
The problem (of the series) is... : Avec cet épisode, on a de la chance qu' il soit un peu dynamique, sinon, la série dilue bien trop, traînant en longueur, remplissant du temps d' antenne, alors que tout pourrait (devrait ?) être raconté plus vite...


1.04 : Darkness (part. 1)
Sc : Brad Wright. R : Peter DeLuise.
SGU 04 1.jpgSuite de l'épisode précédent. Rush est d'une humeur massacrante, probablement parce qu'il est épuisé. Jusqu'au point de s'en prendre violemment à l'un des militaires. Pendant ce temps, militaires et scientifiques évaluent les ressources à leur disposition. Chloé prend sa première douche, offerte par Eli, ensuite pris à parti par un groupe s'inquiétant de savoir s'il retournera sur Terre, ou pas. Young propose que Rush soit assisté, mais Rush ne le supporte pas. Ce qu'il redoutait le plus finit par arriver : l'arrêt de tous les systèmes, le vaisseau Destiny arrivant au bout de ses réserves d'énergie. Une conversation s'engage entre Young et Rush, avant d' être interrompue par Rush lui-même, qui s'évanouit, épuisé. Après avoir tenté de trouver une solution à leurs problèmes, Young pense à utiliser les pierres de communication pour rendre visite à son ex-femme, dont il est séparé. Une fois Rush réveillé après s'être reposé, les esprits, calmés, tentent de trouver une nouvelle solution : éventuellement trouver une planète habitable, à l'aide d' une des navettes qu'abrite le Destiny...
Mon avis : Rush tient encore une fois le haut du pavé, l'essentiel de l' épiosde reposant sur son sale caractère et ses sautes d' humeur. Et on va dire que l' épisode tient en partie grâce à lui, même s'il (l'épisode) est terriblement... chiant, mine de rien.
SGU 04 2.jpgTiens, le coup du journal de bord... Où chacun a l'occasion d'enregistrer des souvenirs. Le même procédé était utilisé dans un épisode de Stargate Atlantis, je crois. Théoriquement, cela permet au(x) spectateur(s) de se rapprocher des personnages, puisqu' ils se livrent à nous. Sauf que ceux qui se confient à nous sont pour moitié des inconnus, que l'on a à peine vus ou remarqués précédemment. Du coup, cela donne des séquences chiantes et absolument pas passionnantes.
Un épisode moins riche en événements que le tryptique initial, qui se focalise sur les personnages, de toute façon au coeur de la série.
The problem (of the series) is... :  Je n'ai pas compris l' intérêt des scènes où Young rend visite à sa femme, qui plus est sous les traits d'un autre. Elles n'apportent rien à l'histoire, sont d'un convenu absolu (on a l'impression de les avoir vues cent fois, ces scènes), faisant bien entendu écho aux scènes tout aussi convenues de l' épisode précédent entre Chloé et sa mère. Du drame histoire de faire du drame. Young apparaît comme assez pathétique, mais on pouvait s'en passer... Donc, le principal problème de la série, un de plus, c'est que les personnages qui pourraient être attachants sont terriblement plats et convenus, et les autres... sont horripilants, énervants, agaçants.

Bilan provisoire : énième série dans la nouvelle ère du temps, post-BSG, la série peine du côté dramatique, forcé. Mais le côté survie, très marqué, me plaît, ainsi que certains personnages bien interprêtés, par des comédiens à la hauteur. En tête, Eli et Rush, l'un pour être geek sans trop l'être ou le montrer, et l'autre, pour sa personnalité épidermique, à fleur de peau.
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