vendredi, 29 janvier 2010
STAR TREK : The Next Generation ; review des épisodes 1.01 & 1.02 "Encounter at Farpoint, et 1.03 "The Naked Now"
Ayant commencé récemment l'aventure Star Trek Online (un jeu MMORPG célébrant la franchise), j'ai eu envie de me replonger une énième fois dans la seconde série Star Trek.
Encounter at Farpoint (1.01 et 1.02 - 90 mn)
Sc : D.C. Fontana & Gene Roddenberry. R : Corey Allen.
Double épisode-pilote. Stardate : 41153.7. Le nouveau capitaine du récemment construit U.S.S. Enterprise-D, de classe Galaxy, le Capitaine Jean-Luc Picard, prend le commandement du vaisseau pour leur première mission : découvrir le secret de la Station Farpoint. L' occasion de faire connaissance avec les officiers qui serviront sous ses ordres. Une station spatiale dont le responsable, Groppler Zorn, souhaite faire adhérer à la Fédération. Durant leur voyage vers cette station spatiale, ils rencontrent un obstacle de taille : un être omnipotent, Q, qui leur demande leur demande de faire demi-tour et accuse l' humanité de barbarisme. Redoutable, aucun des membres d' équipage ne peut rien contre lui. Q finit par emporter avec lui Jean-Luc Picard, Tasha Yar et Data, afin de procéder à leur jugement. Condamnant l' humanité, il finit par faire preuve de clémence, mais Picard ne doit plus seulement être le Capitaine de l' Enterprise, il devra également prouver que la race humaine a évolué, s'est améliorée, et ne doit pas être annihilée, contrairement à ce que sous-entend Q. Pour cela, Q leur propose de résoudre le mystère les attendant à Farpoint, car la station pourrait bien cacher un bien étrange secret...
Mon avis : Un épisode-pilote très classique ayant essentiellement pour but de présenter les différents personnages qui accompagneront les téléspectateurs 7 années durant, ainsi que les différents lieux où ceux-ci évolueront : la salle des machines, la passerelle... Tous les personnages ne sont pas présentés en même temps, mais en deux temps : on commence par introduire le Capitaine Jean-Luc Picard, la Conseillère Deanna Troi, le Klingon Worf, l' androïde Data et l'officier chargé de la sécurité Tasha Yar, avant de présenter dans un second temps le Commmandeur William Riker, Geordi LaForge, le Docteur Beverly Crusher et son fils Wesley... John de Lancie livre une interprétation des plus savoureuse dans le rôle de l' extravagant Q. D'ailleurs, l'épisode gagne beaucoup du simple fait de sa présence et sa participation à l'intrigue, la partie autour de Farpoint étant loin d' être enthousiasmante ou passionnante...
L'épisode propose certains morceaux de bravoure tels que la séparation de l' Enterprise en deux parties indépendantes et autonomes. Toutefois, la manoeuvre ne sera vue qu' à deux reprises durant toute la série. Une innovation qui de toute façon n'apporte pas grand chose à la série.
Le tournage de cet épisode (et de la série elle-même) commença le 29 Mai 1987. Il s'agit du seul ép. dans lequel les crédits de fin défilent, et du seul épisode également à avoir le titre de l'épisode écrit uniquement en lettres capitales. Il s'agit aussi du seul ép. de The Next Generation à jouer la musique du générique durant l' épisode lui-même.
Continuité et Mythologie : L' ép. mentionne par deux fois dans le dialogue les Ferengis, une nouvelle race devant peupler l' univers Star Trek, à travers le personnage de Grappler Zorn.
Continuité et Mythologie : L' épisode marque la première apparition de Q, un être omnipotent qui n'a pas fini de torturer l' équipage et en particulier le Capitaine Picard.
Continuité et Mythologie : Première apparition également de Miles O'Brien dans l' univers Trek, mais celui-ci n'est qu' un simple officier de communications dans cet épisode, avec un rôle et une présence à l'écran tout à fait anecdotiques.
1.03 : The Naked Now
Sc : J. Michael Bingham. H : John D.F. Black & D.C. Fontana. R : Paul Lynch.
Suite de l' ép. 1.06 de Star Trek The Original Series "The Naked Time". Stardate : 41209.2. Alors qu' ils examinent les morts mystérieuses de l' équipage à bord du vaisseau Tsiolkovsky, l' équipage de l' Enterprise cherche à comprendre ce qui a pu se passer. Geordi Laforge, sans le savoir, est infecté par un virus qui avait déjà par le passé frappé les membres de l' équipage du Capitaine Kirk. Ce virus se propage alors au reste de l' équipage, faisant à présent des ravages parmi les membres du nouvel Enterprise, chacun se mettant à extérioriser ses moindres pulsions, et levant les inhibitions de tous, agissant comme sous l' effet de l' alcool. Le problème est que ce virus a déjà conduit les membres du Tsiolkovsky à leur perte. De plus, Wesley, lui aussi touché par le virus, a décidé de prendre les commandes de l' Enterprise, depuis la salle des machines. Et l' étoile près duquel se trouvent les deux vaisseaux est sur le point de s'effondrer sur elle-même. Du coup, le temps presse pour trouver un vaccin au virus, et également reprendre le contrôle de l' Enterprise...
Mon avis : Cet épisode exploite un thème classique de toute série de SF, à savoir les personnages pris sous l' effet d' un mystérieux charme, ou dans un état second qui a pour effet de lever leurs inhibitions naturelles. Il est toutefois étonnant qu' un tel ép. prenne place si tôt dans une série, les personnages venant à peine d' être présentés au public.
C'est en tout cas ce que je me disais jusqu' à présent. Mais la réponse à la raison de cet épisode tient à son titre : libérées de tout ce qui a trait au rang, au poids des conventions, de l' apparence (ou des apparences), les véritables personnalités peuvent s'exprimer. Ainsi l' épisode, un des meilleurs de cette première saison, présente les relations affectives, amicales ou amoureuses, entre les différents protagonistes, qui ont existé, ou pourraient exister. Pour ceux qui se poseraient la question, Data fut un androïde conçu et pensé pour simuler toutes les activités et émotions humaines, et même le sexe. Tasha Yar, en mal d' affection, de tendresse, s'en servira pour assouvir ses besoins sexuels et ses fantasmes. Jean-Luc a une relation particulière avec Beverly, tous deux pouvant très bien entamer une relation ensemble, eux qui se connaissent depuis longtemps. Tout comme Deanna Troi et William Riker, d'ailleurs. Le spectateur a ainsi l' opportunité de découvrir la vérité nue des personnages de la série, de leurs relations.
Avec cet épisode, on se retrouve avec un mauvais décalque de l' épisode "The Naked Time" de TOS, pas aussi drôle ou enlevé que l' épisode original, même s'il reste un très bon épisode, quelques belles scènes se dégagent tout de même, comme celles mettant en scène Data ou Picard, ceci étant dû à l' immense talent de leurs interprètes. Mais la copie ne vaut pas selon moi l' original.
Les éléments de Continuité : Wesley est particulièrement doué pour les sciences, trouvant le moyen d' inventer un mini rayon tracteur, ainsi qu' un imitateur de voix.
Bilan : Un manque d' originalité certain se fait sentir avec TNG. Les scénarios font bien trop penser à TOS, comme si la série refaisait simplement du TOS, justement, sans rien apporter vraiment malheureusement de bien original. Mais les comédiens, de talent, emportent l' adhésion, en particulier bien sûr Patrick Stewart, impérial. Malgré tout, un manque d' alchimie se fait sentir, même si certains "couples" de personnages commencent à se former.
20:37 Publié dans Star Trek : The Next Generation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : star trek the next generation, patrick stewart, jean-luc picard, william riker, data, brent spiner, geordi laforge, tasha yar, denise crosby
dimanche, 03 mai 2009
(The) FLASH (Les Super-Héros dans les Séries TV)
Présentation succinte d'une série de Super-Héroïque avec ses défants, mais aussi bon nombre de qualité (on aura vu tout de même bien pier par la suite), à redécouvrir. Souvenirs...
En 1989, une vague de Batmania s'empare du public, à l'occasion de la sortie du Batman de Tim Burton. Sombre, violent, gothique, il remet sur le devant de la scène le super-héros dont le grand public doit encore garder inconsciemment l'image bon enfant véhiculée par la série parodique des sixties (à laquelle Tim Burton affirma au cours d'une de ces interviews rendre hommage !). Les super-héros, à l'origine héros de papier, ont toujours été plus ou moins courtisés par le cinéma ou le monde des séries TV. Constituant des personnages propices à donner lieu à des films ou séries d'action-aventures, c'est régulièrement dans leur univers que les séries TV ont puisé leur inspiration. On se souviendre par exemple d'une vague florissante d'adaptation lors de la décennie un peu folle des années 70, de la série Wonder Woman, de L'Homme qui valait 3 Milliards (d'inspiration comic), voire de la série Batman des sixties. Même si du fait des budgets d'une série TV ou de certaines concessions devant être faites, tous les éléments d'un comic-book ne fonctionnant pas toujours bien à l'écran. Devant le succès du film de Burton, on songe bien entendu assez rapidement, chez Warner à adapter d'autres héros à l'écran, et c'est le héros le plus rapide du monde, Flash, qui est choisi.
Le pitch de la série : Barry Allen travaille, tout comme son père avant lui, pour la police de Central City. Mais alors que son père était un policier de terrain, Barry Allen travaille pour le département de la police scientifique ; il est un "expert" avant l'heure, si l'on puit dire. Son meilleur ami est Julio Mendez, qui travaille avec lui, et est célibataire, même s'il a eu plusieurs aventures et en aura encore au cours de la série, sans pouvoir véritablement se fixer. Alors qu'il travaille tard le soir au laboratoire, la foudre vient le frapper, lui et des produits chimiques conservés sur place. Peu de temps après, Barry découvre qu'il a acquis le pouvoir de se déplacer très rapidement, bien plus vite qu'aucun autre homme auparavant. Bien vite, il sollicite l'aide de Tina MacGee, une scientifique travaillant à Starlabs...
Une seule et unique saison, inégale : Flash a ceci de particulier qu'apparue au début des années 90, elle est une des dernières séries qui sera héritière des séries des années 60 à 80. Par ce type de séries, on entend ici une série présentant des personnages au caractère fixé une fois pour toutes, sans évolution possible, destinés à vivre une série d'aventures. Les personnages secondaires récurrents sont réduits à leur portion congrue, et la série, tout du moins au début, présente des épisodes ayant peu de liens les uns avec les autres hormis les personnages, des épisodes stand-alones (même si un ennemi peut revenir d'un épisode à l'autre perturber la vie du ou des héros, introduisant de ce fait un semblant de continuité).
Concernant les histoires elles-mêmes, elles mettent en scène Flash avec une série de méchants qui ne sont que de simples criminels (voleurs ou assassins) sans aucune aptitude surhumaine particulière, du menu fretin pour un super-héros. Une autre variante assez fréquente, est le fait pour Barry Allen de devoir aider une jeune femme en danger. Autant de conquêtes fréquentes, de petites amies d'un jour. Barry Allen, c''est aussi, dans la série, l'équivalent "Super-Héros" du Capitaine Kirk de Star Trek, dont les épisodes n'étaient pas avares en demoisellles en détresse à secourir. Enfin tout au moins au début de la série, puisque par la suite, la série s'améliore : on commence à mettre en scène des ennemis s'appuyant sur la technologie pour contrer Flash, et plus ou moins inspirés de personnages de comics : Captain Cold, utilisant des armes comme un fusil réfrigérant, le Mirror Master, utilisant un jeu d'hologrammes, ou encore le Trickster, extravagant et déjanté, un personnage plus ou moins inspiré du Joker, le célèbre ennemi de Batman, et interprété de façon délirante par Mark Hamill (le Luke Sywalker de Star Wars). Le personnage sera présent à deux reprises, dont le dernier épisode de la série, la clôturant d'une certaine manière en beauté. Ces personnages de Super-Vilains sont abordés sur un mode réaliste, sans costumes, dans le même esprit quelque part que celui qui animera Christopher Nolan dans sa propositon d'un Batman et de son univers très réalistes. On appréciera l'effort de tenter de coller au comic originel.
Concernant ses personnages, on retrouve des archétypes facilement identifiables : le héros, la scientifique destinée à l'aider, avec une raltive tension sexuelle entre les 2, le meilleur ami quelque peu amusant, assez peu attentif pour ne pas se rendre compte que son meilleur ami est en réalité un Super-Héros. On notera aussi un duo de flics assez sympathiques, Bellows et Murphy, destinés à apporter un peu d'humour à la série, apparaissant dans quelques scènes bienvenues. Et puis y a le Lt Garfield, supérieur du héros, commissaire toujours un peu bougon et autoritaire.
Une esthétique comic et intemporelle : Ce qui est agréable dans la série, est le souci apporté à développer une certaine esthétique. Si les coupes de cheveux et le look vestimentaire de certains personnages rappelle immanquablement les années 90, ainsi que certaines voitures aperçues dans le décor, on peut noter un soin certain apporté dans le choix de certains véhicules, semblant tout droit échappés des années 30 / 40. la modernité de l'époque cotoie ainsi certains éléments venus tout droit d' une autre époque, au charme rétro indéniable.
De nombreuses références au monde contemporain, l'avènement de certaines technologies comme l'Internet, le fait d'assister à de nombreux extraits télévisés dans la série (notamment par le biais du présentateur-reporter Joe Kline, inteprrété par le savoureux Richard Belzer, devenu désormais l'Inspecteur Munch) ne permettent pas d'avoir de doutes quant à l'époque dans laquelle le récit se déroule : nous sommes bien dans les années 90. Mais le monde de Central City est une sorte de monde parallèle à celui du spectateur. Ce croisement, ce mélange de certains éléments esthétiques donnent ainsi une couleur très particulère à la série, cela étant accompagné par une bande-son parfois 'jazzy' sonnant parfois très années 30-40, donnant également une ambiance un peu polar / film noir à l'histoire.
Malheureusement, coûteuse en effets spéciaux, mine de rien, la série sera annulée au bout d'une seule et unique saison.
Quelques Guest-stars inattendues : Un autre des charmes de la série, est, on a pu le voir dans le paragraphe précédent, de croiser au détour des épisodes, des acteurs devenus célèbres depuis, dans des rôles de plus ou moins grande importance. Ainsi Richard Belzer, déjà mentionné plus haut, qui fait ici ses premières apparitions télévisées, que l'on connaîtra surtout pour son rôle de l'Inspecteur Munch, vue dans de nombreuses séries : Homicide ou Law & Order : Special Victims Unit, mais aussi un épisode de X-Files mettant en scène la rencontre entre les 3 Lone Gunmen.
Dans l'ép. 17 « Captain Cold », 3 guest-stars d'intérêt pour les Trekkers : Denise Crosby, plus connue pour avoir été le Lt Tasha Yar dans Star Trek : The Next generation ; Jeffrey Combs, acteur particulièrement apprécié depuis ses toutes premières prestations dans Re-Animator, et qui incarna le Ferengi Brunt et le Vorta Weyoun dans Star Trek : Deep Space Nine, mais aussi l'Andorien Shran dans Star Trek : Enterprise.
Dans le même épisode, on retrouve enfin Richard Burgi, vu depuis dans les séries The Sentinel et Point Pleasant, ou encore la première saison de 24.
On pourra noter encore au détour des épisodes, dans de petits rôles, Bryan Cranston, inoubliable interprète du père de Malcolm ou du chimiste Walter White dans la remarquable série Breaking Bad, Lydie Denier (Tarzan, Agence Acapulco saison 2) ou encore Elizabeth Gracen, la voleuse Immortelle Amanda dans Highlander. Dans le double épisode-pilote, était apparue la belle Paula Marshall.
Les acteurs principaux de la série : Quelques mots, pour finir, sur les deux acteurs principaux de la série : Dans le rôle-titre, John Wesley Shipp, acteur musclé, qui sera idéal dans le rôle-titre de Barry Allen / Flash. On reverra ce dernier dans le rôle du père de Dawson, dans la série éponyme. L'acteur jouera ensuite les guest-stars dans de nombreuses séries comme JAG ou CSI : NY.
Amanda Pays (Tina MacGee), à l'accent britannique à couper au couteau, a été surtout connu pour sa prestation dans la série Max Headroom, une série qui dénonçait le pouvoir de la télévision à travers le personnage virtuel de Max Headroom. Une série bien trop en avance sur son temps et qui ne fonctionna pas. On la reverra notamment dans un des épisodes de la saison 1 d'X-Files, "Fire", où elle interprète une inspectrice de Scotland Yard sur la piste d'un incendiaire (interprété par le désormais incontournable Mark A. Sheppard), ancienne amour de Fox Mulder. Elle aussi sera apparue par la suite dans un nombre conséquent de séries pour y jouer les guest-stars.
17:10 Publié dans FLASH, Intégrales (séries d'une saison ou plus, oubliées , Les séries de Super-Héros | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : flash, john wesley shipp, amanda pays, bryan cranston, jeri ryan, denise crosby, jeffrey combs, paula marshall, elizabeth gracen, super-héros, histoire des séries américaines, dc comics, batman