Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 03 octobre 2009

X-Files : review des épisodes 1.11 et 1.12

XF Reviews 7.jpg

1.10 : Eve
Sc : Kenneth Biller et Chris Brancato. R : Fred Gerber.

XF 11 1.jpgép. Conspiration. Le père d' une petite fille est retrouvé assassiné, vidé de son sang, avec deux traces de morsure suspectes sur le coup. La ffaire parvient jusqu' au bureau des Affaires Non-Classées de Mulder, qui fait le lien avec une ancienne affaire remontant à 1967 : des meurtres d' animaux retrouvés également vidés de leur sang. La petite fille ayant découvert son père mort est placée dans un foyer, n'ayant plus de parents, et reçoit la visite du duo d' enquêteurs. Teena raconte alors une histoire de lumière rouge, d' hommes venus du ciel, en ayant après son père. Mais une autre personne est retrouvée assasssinée dans exactement les mêmes conditions, et l' assassinat remonte au même moment que le premier. Puis Teena disparaît en plein milieu de la nuit de son foyer. Cindy, la fille du second homme assassiné, reçoit elle aussi la visite de Mulder et Scully. Surprise, la petite fille est le portrait craché de Teena, comme si les deux filles étaient jumelles (!). Scully rend alors visite au médecin directeur de la clinique dans laquelle travaillait le Dr Sally Kendrick, qui a mis au monde les deux filles, dont la naissance fut possible par fécondation in vitro. Mulder est alors contacté par Gorge Profonde, son mystérieux informateur : celui-ci lui dévoile l' existence des Expérimentations Litchfield : un projet de création de Super-soldats lancé dans les années 50, en pleine Guerre Froide. Sur les conseils avisés de Gorge Profonde, Scully et Mulder se rendent dans un asile où les attend une femme : Eve 6, l' une des jeunes femmes liées à ce projet secret. Et une nouvelle surprise attend les deux agents, qui se retrouvent face à... une jumelle de Sally Kendrick. Celle-ci se clônait elle-même. L' album de famille de Eve 6, qui possède selon elle un Q.I. bien supérieur à la normale, présente des photos de jeunes filles identiques à Teena et Cindy. Alors qu' ils surveillent une des deux enfants, celle-ci est apparemment enlevée.... Par une des Eve, ou Sally Kendrick elle-même, sans qu' ils aient pu l' arrêter. La kidnappeuse emmène Cindy dans un motel où elle a l' occasion de rencontrer sa soeur jumelle Teena. Sally Kendrick leur demande ensuite pourquoi elles ont assassiné leur père. Mais les deux enfants, sociopathes, ont également piégé Sally, droguant son soda, pour la tuer. Puis lorsque les deux agents arrivent, accompagnés des forces de l' ordre, elles se font passer pour des victimes. Puis, emmenées par Mulder et Scully, Teena et Cindy envisagent de tuer également les deux agents, en droguant des sodas achetés dans un relais. Mais Mulder comprend ce qui s'est passé, et fait échouer leur plan...

XF 11 2.jpgMon avis : X-Files aime les fausses pistes et le prégénérique en est la preuve, avec un meurtre qu' on pourrait attribuer dans un premier temps à un... vampire. Un des aspects agaçants de Mulder apparaît aussi ici : Mulder n'est étonné de rien et semble au début tout comprendre tout de suite. Et il évacue Scully de sa chambre pour passer la soirée avec... Gorge Profonde. La Conspiration prime. Dans cet épisode, Mulder et Scully ont toutefois toujours une longueur de retard, et s'avèrent particulièrement inefficaces. Les deux gamines s'avèrent effroyablement machiavéliques.
Sinon, peu de critiques concernant cet épisode, rondement mené, qui se laisse suivre, avec des révélations données à un rythme soutenu. Malgré quelques facilités scénaristiques tout de même...
Conspiration : La Conspiration réapparaît également, au moment le plus inattendu. Alors que l' on pourrait également penser à une histoire impliquant des extraterrestres, on s'oriente vers une affaire de clonage et de manipulations génétiques : Les Expérimentations Litchfield. Le but était dans les années 50, en pleine Guerre Froide, de créer des Super-soldats (thème qui sera au centre des dernières saisons). Des enfants contrôlés génétiquement furent élevés et surveillés à Litchfield.



1.11 : Fire
Sc : Chris Carter. R : Larry Shaw.

XF 12 1.jpgPhoebe Green, une ancienne petite amie de Mulder, désormais inspectrice à Londres, le recontacte afin qu' il l' aide dans une affaire de meurtre, les victimes ayant été brûlées vivantes. Mais Phoebe ne parvient pas à déterminer comment les victimes ont pris feu. Pendant ce temps, Sir Malcolm Marsden, un aristocrate Britannique, est de retour aux Etats-Unis avec sa femme et ses enfants, et est accueilli par Bob, responsable du domaine en leur absence. Celui-ci ne peut s'empêcher d' admirer dans l' ombre la beauté de la femme de Sir Malcolm. Mais Bob, imprudent, ne peut s'empêcher de frimer avec son pouvoir dans un bar. Mulder et Phoebe Green interrogent une jeune femme ayant assisté à la démonstration de pouvoirs. De son côté, Scully parvient à dresser le portrait psychologique du tueur. Mulder et Phoebe Green se rendent ensuite à Boston, où a lieu un banquet auquel assistent les Marsden. Le problème est... que Mulder a la phobie du feu, et va donc devoir affronter sa peur au cours de cette affaire. Bob l' incendiaire, qui a conduit les Marsden au banquet, déclenche un incendie dans le but de sauver lui-même les enfantes, et passer ainsi pour un héros. Mais Scully, qui a bien enquêté de son côté, et après avoir reçu un portrait-robot, comprend que l' homme qu' ils recherchent est Bob, le préservateur du domaine devenu le chauffeur du couple Marsden le temps d' une soirée.
Mulder, malgré sa phobie, doit affronter un criminel qui a la fâcheuse habitude de bruler vives ses victimes. Au cours de ses investigations, il retrouve un amour d'antan, que semble jalouser Scully...

XF 12 2.jpgMon avis : Après la glace, un nouvel élément est à l' honneur, avec cette fois... le feu. Le feu que contrôle le pyromane contrôlant le feu par la pensée, mais également le feu de la passion brûlante, incarnée par la belle Phoebe Green, rivale de Scully, à l' écran, mais aussi dans la coulisse, car qui sait si elle n'aurait pas pu supplanter par la suite le personnage de Scully ? Voir celle-ci jalouse à certains moments est d'ailleurs assez réjouissant. L' Agent Beatty, le spécialiste du feu légèrement exalté n'est pas sans rappeler les personnages excentriques vus dans The Avengers ( Chapeau Melon et Bottes de Cuir ).
L' épisode s'attarde, une fois n'est pas coutume, sur le tueur en série, délaissant quelque peu parfois le duo d' agents. Et ce n'est pas un mal, surtout que le tueur est interprété par... Mark A. Sheppard, que l' on reverra dans Battlestar Galactica ou Dollhouse, entre autres.
La Guest-star de l' épisode : Amanda Pays a joué, entre autres, dans les séries Flash et Max Headroom.

 

dimanche, 03 mai 2009

(The) FLASH (Les Super-Héros dans les Séries TV)

FLASH 1.jpg

Présentation succinte d'une série de Super-Héroïque avec ses défants, mais aussi bon nombre de qualité (on aura vu tout de même bien  pier par la suite), à redécouvrir. Souvenirs...

En 1989, une vague de Batmania s'empare du public, à l'occasion de la sortie du Batman de Tim Burton. Sombre, violent, gothique, il remet sur le devant de la scène le super-héros dont le grand public doit encore garder inconsciemment l'image bon enfant véhiculée par la série parodique des sixties (à laquelle Tim Burton affirma au cours d'une de ces interviews rendre hommage !). Les super-héros, à l'origine héros de papier, ont toujours été plus ou moins courtisés par le cinéma ou le monde des séries TV. Constituant des personnages propices à donner lieu à des films ou séries d'action-aventures, c'est régulièrement dans leur univers que les séries TV ont puisé leur inspiration. On se souviendre par exemple d'une vague florissante d'adaptation lors de la décennie un peu folle des années 70, de la série Wonder Woman, de L'Homme qui valait 3 Milliards (d'inspiration comic), voire de la série Batman des sixties. Même si du fait des budgets d'une série TV ou de certaines concessions devant être faites, tous les éléments d'un comic-book ne fonctionnant pas toujours bien à l'écran. Devant le succès du film de Burton, on songe bien entendu assez rapidement, chez Warner à adapter d'autres héros à l'écran, et c'est le héros le plus rapide du monde, Flash, qui est choisi.

Le pitch de la série : Barry Allen travaille, tout comme son père avant lui, pour la police de Central City. Mais alors que son père était un policier de terrain, Barry Allen travaille pour le département de la police scientifique ; il est un "expert" avant l'heure, si l'on puit dire. Son meilleur ami est Julio Mendez, qui travaille avec lui, et est célibataire, même s'il a eu plusieurs aventures et en aura encore au cours de la série, sans pouvoir véritablement se fixer. Alors qu'il travaille tard le soir au laboratoire, la foudre vient le frapper, lui et des produits chimiques conservés sur place. Peu de temps après, Barry découvre qu'il a acquis le pouvoir de se déplacer très rapidement, bien plus vite qu'aucun autre homme auparavant. Bien vite, il sollicite l'aide de Tina MacGee, une scientifique travaillant à Starlabs...

Une seule et unique saison, inégale :  Flash a ceci de particulier qu'apparue au début des années 90, elle est une des dernières séries qui sera héritière des séries des années 60 à 80. Par ce type de séries, on entend ici une série présentant des personnages au caractère fixé une fois pour toutes, sans évolution possible, destinés à vivre une série d'aventures. Les personnages secondaires récurrents sont réduits à leur portion congrue, et la série, tout du moins au début, présente des épisodes ayant peu de liens les uns avec les autres hormis les personnages, des épisodes stand-alones (même si un ennemi peut revenir d'un épisode à l'autre perturber la vie du ou des héros, introduisant de ce fait un semblant de continuité).
Concernant les histoires elles-mêmes, elles mettent en scène Flash avec une série de méchants qui ne sont que de simples criminels (voleurs ou assassins) sans aucune aptitude surhumaine particulière, du menu fretin pour un super-héros. Une autre variante assez fréquente, est le fait pour Barry Allen de devoir aider une jeune femme en danger. Autant de conquêtes fréquentes, de petites amies d'un jour. Barry Allen, c''est aussi, dans la série, l'équivalent "Super-Héros" du Capitaine Kirk de Star Trek, dont les épisodes n'étaient pas avares en demoisellles en détresse à secourir. Enfin tout au moins au début de la série, puisque par la suite, la série s'améliore : on commence à mettre en scène des ennemis s'appuyant sur la technologie pour contrer Flash, et plus ou moins inspirés de personnages de comics : Captain Cold, utilisant des armes comme un fusil réfrigérant, le Mirror Master, utilisant un jeu d'hologrammes, ou encore le Trickster,  extravagant et déjanté, un personnage plus ou moins inspiré du Joker, le célèbre ennemi de Batman, et interprété de façon délirante par Mark Hamill (le Luke Sywalker de Star Wars). Le personnage sera présent à deux reprises, dont le dernier épisode de la série, la clôturant d'une certaine manière en beauté. Ces personnages de Super-Vilains sont abordés sur un mode réaliste, sans costumes, dans le même esprit quelque part que celui qui animera Christopher Nolan dans sa propositon d'un Batman et de son univers très réalistes. On appréciera l'effort de tenter de coller au comic originel.

Concernant ses personnages, on retrouve des archétypes facilement identifiables : le héros, la scientifique destinée à l'aider, avec une raltive tension sexuelle entre les 2, le meilleur ami quelque peu amusant, assez peu attentif pour ne pas se rendre compte que son meilleur ami est en réalité un Super-Héros. On notera aussi un duo de flics assez sympathiques, Bellows et Murphy, destinés à apporter un peu d'humour à la série, apparaissant dans quelques scènes bienvenues. Et puis y a le Lt Garfield, supérieur du héros, commissaire toujours un peu bougon et autoritaire.  

FLASH 2.jpg 

Une esthétique comic et intemporelle :  Ce qui est agréable dans la série, est le souci apporté à développer une certaine esthétique. Si les coupes de cheveux et le look vestimentaire de certains personnages rappelle immanquablement les années 90, ainsi que certaines voitures aperçues dans le décor, on peut noter un soin certain apporté dans le choix de certains véhicules, semblant tout droit échappés des années 30 / 40. la modernité de l'époque cotoie ainsi certains éléments venus tout droit d' une autre époque, au charme rétro indéniable.
De nombreuses références au monde contemporain, l'avènement de certaines technologies comme l'Internet, le fait d'assister à de nombreux extraits télévisés dans la série (notamment par le biais du présentateur-reporter Joe Kline, inteprrété par le savoureux Richard Belzer, devenu désormais l'Inspecteur Munch) ne permettent pas d'avoir de doutes quant à l'époque dans laquelle le récit se déroule : nous sommes bien dans les années 90. Mais le monde de Central City est une sorte de monde parallèle à celui du spectateur. Ce croisement, ce mélange de certains éléments esthétiques donnent ainsi une couleur très particulère à la série, cela étant accompagné par une bande-son parfois 'jazzy' sonnant parfois très années 30-40, donnant également une ambiance un peu polar / film noir à l'histoire. 
Malheureusement, coûteuse en effets spéciaux, mine de rien, la série sera annulée au bout d'une seule et unique saison.

FLASH 3.jpg

Quelques Guest-stars inattendues :  Un autre des charmes de la série, est, on a pu le voir dans le paragraphe précédent, de croiser au détour des épisodes, des acteurs devenus célèbres depuis, dans des rôles de plus ou moins grande importance. Ainsi Richard Belzer, déjà mentionné plus haut, qui fait ici ses premières apparitions télévisées, que l'on connaîtra surtout pour son rôle de l'Inspecteur Munch, vue dans de nombreuses séries : Homicide ou Law & Order : Special Victims Unit, mais aussi un épisode de X-Files mettant en scène la rencontre entre les 3 Lone Gunmen.
Dans l'ép. 17 « Captain Cold », 3 guest-stars d'intérêt pour les Trekkers : Denise Crosby, plus connue pour avoir été le Lt Tasha Yar dans Star Trek : The Next generation ; Jeffrey Combs, acteur particulièrement apprécié depuis ses toutes premières prestations dans Re-Animator, et qui incarna le Ferengi Brunt et le Vorta Weyoun dans Star Trek : Deep Space Nine, mais aussi l'Andorien Shran dans Star Trek : Enterprise.
Dans le même épisode, on retrouve enfin Richard Burgi, vu depuis dans les séries The Sentinel et Point Pleasant, ou encore la première saison de 24.
On pourra noter encore au détour des épisodes, dans de petits rôles, Bryan Cranston, inoubliable interprète du père de Malcolm ou du chimiste Walter White dans la remarquable série Breaking Bad, Lydie Denier (Tarzan, Agence Acapulco saison 2) ou encore Elizabeth Gracen, la voleuse Immortelle Amanda dans Highlander. Dans le double épisode-pilote, était apparue la belle Paula Marshall. 

Les acteurs principaux de la série :  Quelques mots, pour finir, sur les deux acteurs principaux de la série : Dans le rôle-titre, John Wesley Shipp, acteur musclé, qui sera idéal dans le rôle-titre de Barry Allen / Flash. On reverra ce dernier dans le rôle du père de Dawson, dans la série éponyme. L'acteur jouera ensuite les guest-stars dans de nombreuses séries comme JAG ou CSI : NY.
Amanda Pays (Tina MacGee), à l'accent britannique à couper au couteau, a été surtout connu pour sa prestation dans la série Max Headroom, une série qui dénonçait le pouvoir de la télévision à travers le personnage virtuel de Max Headroom. Une série bien trop en avance sur son temps et qui ne fonctionna pas. On la reverra notamment dans un des épisodes de la saison 1 d'X-Files, "Fire", où elle interprète une inspectrice de Scotland Yard sur la piste d'un incendiaire (interprété par le désormais incontournable Mark A. Sheppard), ancienne amour de Fox Mulder. Elle aussi sera apparue par la suite dans un nombre conséquent de séries pour y jouer les guest-stars.

FLASH Rebirth.jpg