jeudi, 19 novembre 2009
The Vampire Diaries : review des épisodes 1.07 "Haunted" et 1.08 "162 Candles"
1.07 : Haunted
Sc : Kevin Williamson & Julie Plec. H : Andrew Kreisberg. R : Ernest Dickerson.
Dear Diary ; Halloween approche à Mystic Falls. Vicky est de retour en ville, mais profondément perturbée : sa soif de sang est devenue telle qu'elle a de plus en plus de mal à la contenir. Sur un parking, elle retrouve Ty, prêt à l'aider, mais elle l'attaque. Stefan et Damon interviennent à temps pour sauver Ty, et Damon lui fait oublier tout souvenir de la nuit. Puis Vicky est emmenée chez les Salvatore, où Stefan et Damon vont jouer les bonnes et mauvaises consciences. Stefan tente de lui inculquer certains principes. Elena leur rend visite, mais, laissée seule avec Vicky, est attaquée par cette dernière, après qu'Elena lui ai demandé de ne pas approcher son frère. Pendant ce temps, Bonie apprend l'histoire de sa famille de la bouche de sa grand-mère, une histoire remontant jusqu'à Salem en 1692. Plus tard, la Confrérie des Fondateurs s'inquiète : ils savent en effet que la montre a été récupérée par un Vampire, leur ennemi, ce qui pourrait bien dévoiler leur existence. Mais ils ignorent que Damon les espionne. Le soir venu, Vicky s'enfuit et se rend directement chez Elena, rendre visite à Matt. Stefan tente de prévenir Matt, en vain. Pendant ce temps, la fête d' Halloween bat son plein. Au Mystic Grill, une des Fondatrices est abordée par Damon, qui la drague et la fait parler. L'occasion pour lui de découvrir que le Conseil des Fondateurs a trouvé un moyen de se protéger contre les Vampires : de la verveine.
Plus tard, Vicky a rejoint la fête d'Halloween, déguisée en... Vampire. Elle est retrouvée par Stefan, qui s'explique une nouvelle fois avec Matt, qui n'a pas compris qu' il essaie de l'aider. Damon découvre que son collier est désormais en possession de Bonnie. Vicky, qui a réussi à échapper à Stefan et Elena qui tentaient de la retrouver, flirte dangereusement avec le frère d' Elena. La soif de sang devient trop forte pour elle. Tous deux sont retrouvés par Elena et Damon, qui se voit contraint d'éliminer Vicky, devenue bien trop dangereuse. Pendant ce temps, la grand-mère de Bonnie apprend à sa petite-fille que le bijou qu'elle porte désormais appartenait à une des Sorcières de sa famille. Damon rend service à Elena en faisant tout oublier des événements tragiques s'étant déroulés sous les yeux du frère d'Elena, afin qu' il n'en souffre plus...
Mon avis : Un épisode dans la lignée du précédent, dont il constitue la suite logique, et qui clôt le destin de Vicky. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit éliminée aussi rapidement dans la série, surtout après avoir pris autant de soin à la transformer. Côté mythologie, la série continue de renforcer : on dévoile un peu plus, par petites touches, le mystère autour des Fondateurs. Et on pourrait penser, à voir l' épisode, que Damon n'est pas totalement corrompu. En témoigne son geste à la fin de l'épisode pour Elena...
La série reste plaisante à suivre, même si elle passe par des gros clichés ou les thèmes habituels des séries pour ados, dirons-nous. Comme la soirée d'Halloween, classique parmi les classiques. Mais en tout cas, on ne peut pas reprocher à la série de faire du surplace.
Continuité : On apprend que Zach Salvatore était membre du Conseil des Fondateurs.
1.08 : 162 Candles
Sc : Barbie Kligman & Gabrielle Stanton. R : Rick Bota.
Dear Diary ; Un Vampire chasse l'autre... Après la disparition de Vicky, c'est Lexi, une Vampire bien plus âgée que Stefan et Damon (âgée de 350 ans) qui réapparaît pour célébrer l'anniversaire de Stefan. Pendant ce temps, on s'inquiète de la disparition de Vicky : Stefan, Elena, son frère sont interrogés par la Sheriff locale qui souhaite résoudre le mystère de sa disparition. Elena souhaite toutefois que Damon reste loin d'elle pour l'instant, et se révèle de plus en plus lasse. Pendant ce temps, s'apprête à partir, suite aux révélations de sa grand-mère. Mais elle rend visite à sa meilleure amie Elena et lui montre ses dons de Sorcière... Elena rend visite à Stefan, et c'est l'occasionpour Lexi et Elena de prendre connaissance l'une de l'autre. Lexi est choquée de la ressemblance d'Elena avec Katherine. Plus tard, une fête est organisée au Mystic Grill en l'honneur de l'anniversaire de Stefan. Damon, par l'entremise de Caroline, tente de récupérer le collier de Bonnie la protégeant des Vampires. Un des Vampires ayant fait l'erreur de se nourrir d'un adolescent sous les yeux de la fille avec qui elle flirtait, Lexi est arrêtée. Mais elle se défend, et est finalement éliminée par Damon... Contre l'avis d'Elena, Stefan décide d'éliminer une bonne fois pour toutes Damon, qui a tué bien trop de victimes. Bonnie a le sommeil perturbé par ce qui semble être un rêve prémonitoire. Un mal ancien semble être prêt à surgir de l' ombre...
Mon avis : The Vampire Diaries continue de construire lentement son univers. Plus vite peut-être même que ne l'avait fait en son temps Buffy, the Vampire-Slayer ; certaines scènes de l'épisode ne sont pas sans rappeler la célèbre série, d'ailleurs (la scène où Damon attaque un couple s'embrassant, la promesse de Stefan d'être toujours là pour Elena, etc... ). Cela fait d'ailleurs un peu drôle de ne pas voir les Vampires tomber en poussière, on en avait pris l'habitude...
On a ici le coup classique de l'introduction d'un nouveau personnage pour compenser la perte d'un autre. Lexi (une nouvelle Darla ? Quoique Katherine en faisait déjà office... ), une ancienne Vampire blonde, va pouvoir servir d'interlocuteur privilégié de Stefan, nous permettant d'avoir accès à ses pensées. Le personnage de Lexi est un peu trop... sympathique, lisse. Peut-être cela explique-t-il son rôle purement fonctionnel dans cet épisode. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit éliminée aussi rapidement, d'ailleurs, pourtant, même si on peut préparer des surprises la concernant. Après tout, elle peut tout à fait revenir hanter les personnages ou être présente dans des flash-backs, de toute façon. Même si elle semblait uniquement présente pour remettre le couple Stefan-Elena sur les bons rails.
On continue de plus de faire évoluer l'arc "Bonnie" qui va assumer son statut de Sorcière. Cela donne de l'importance au personnage, qui n'était au début que la copine-confidente sympa noire, et ce n'est pas plus mal de la développer ainsi. Je suis curieux de voir jusqu'où on va aller avec ce personnage.
En résumé : La série continue d'être sur la bonne voie, et d'offrir de beaux moments, ainsi que son lot de rebondissements, même si elle n'est pas exepte de clichés. Elle est devenue mon "Guilty Pleasure" de la saison, je crois.
17:09 Publié dans The Vampire Diaries | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vampires, the vampire diaries, stefan salvatore, elena, damon salvatore, ian somerhalder, nina dobrev, kayla ewell
mercredi, 18 novembre 2009
STARGATE UNIVERSE : review des épisodes 1.01 et 1.02, premières impressions
1.01 & 1.02 : Air, part. 1 & 2 (86 min)
Sc : Brad Wright & Robert C. Cooper. R : Andy Mikita.
Une attaque de l'Alliance Lucian oblige les membres et visiteurs d'une base d'expérimentations, la base Icarus, sur une autre planète à fuir. Une partie des recherches portait justement sur la possiblité de reculer les limites d'exploration proposées par les Stargates en activant les chevrons 8 et 9. Lorsque l'attaque se produit, tout le monde abandonne la base et fuit par la Porte des Etoiles, la planète étant de toute façon condamnée. La Porte les conduit à bord d'un vaisseau Ancien, automatisé, désert, le Destiny. Toute une nouvelle technologie s'offre alors à eux, mais aussi... l'inconnu. La nouvelle équipe, qui n'est pas en mesure de contrôler la navigation du Destiny, est obligée de remplir sa mission originelle. Ils Voyagent au loin dans l'univers, sans savoir où le Destiny les conduira... Seul le Docteur Nicholas Rush semble se réjouir de cette opportunité offerte par la vie...
Mon avis : C'est donc avec ce Pilote que débute la 3ème série tirée de la franchise Stargate. Une série qui ne ressemble pas aux deux précédentes et qui lorgne énormément du côté de BSG au niveau de la réalisation, caméra à l'épaule façon reportage essayant de saisir les émotions sur les visages des personnes filmées. Un début riche en action tout du moins au début, qui va emprunter sa narration et son scénario à une autre série majeure, LOST. On débute en effet dans les deux pilotes (celui de Stargate Universe, et celui de LOST) par la suite directe d'une évacuation suite à un drame : on devine à l'arrivée pèle-mèle des militaires et civils qu'une évacuation a eu lieu sans qu' elle soit préparée. Histoire de bien ferrer le téléspectateur, le pourquoi du comment sera présenté ensuite par le biais de flash-backs nous amenant au drame. Et tout comme dans les séries évoquées en influences, dont Stargate Universe serait plus ou moins l'"héritière", on a fait le choix ici de proposer une série de personnages anti-charismatiques, classiques, limite stéréotypés : les militaires, le féru d'informatique véritable génie, le scientifique pas vraiment sensible, le politicien, etc. Des "types" de personnages que l' on ne cesse de croiser ici et là. Avec le choix de ne rien faire précisément pour les rendre particulièrement attachants, tout comme dans BSG, Caprica, Dollhouse, c'est-à-dire tout un pan de la S-F se voulant plus "adulte", et proposant un ton, des récits sombres et désenchantés. Dernière tendance ou "mode" marquant la fin de la décennie. Et comme si on avait fait le choix de faire entrer Stargate dans la "maturité", Evolution qui peut sembler logique, et chemin qu' aurait pu prendre déjà Atlantis, certains épisodes se teintant de touches de noirceur qui n'auraient pas dépareillé, bien au contraire, dans BSG : Weir prête à torturer un individu pour le faire avouer, démontrant ainsi qu' elle pouvait parfois aller aussi loin qu' une Roslin, ou les expériences faites sur un Wraith capturé, Michael, devenu cobaye de tests d' un vaccin transformant les Wraiths en humains. Evolution, donc, comme si les créateurs et scénaristes avaient reçus comme consigne " faites une série dans le genre de BSG, bordel ! Ca a été notre poule aux oeufs d'or, proposer quelque chose de ressemblant ! ". A tel point que l'on a du mal à reconnaître à l'écran une série Stargate, hormis la présence de la porte et l'apparition bienvenue de quelques visages connus : le Général O'Neill, à l'embonpoint prononcé désormais (parfait successeur à Hammond, qui donna d'ailleurs son nom à un vaisseau), le Colonel Samantha Carter, désormais dirigeant un vaisseau (une Amanda Tapping rousse aux cheveux longs, qui continue à faire simplement acte de présence, comme c'était le cas dans les TV-films. On ne la sent plus du tout impliquée), le Dr Daniel Jackson, par le biais d'une vidéo explicative rappelant le concept de l' univers aux nouveaux téléspectateurs qui ne seraient pas particulièrement au fait, Harriman, le second rôle le plus populaire de Stargate SG-1 (on peut se demander pourquoi, d'ailleurs, n'ayant jamais rien fait d'extraordinaire), et le Dr Lee, surtout vu dans les deux dernières saisons de SG-1. A voir les membres du cast principal vieillis, changés, le sentiment est mitigé : on est content de les revoir, mais à voir leurs changements, à constater l'évolution logique de leurs personnages, devant de plus en plus importants et appelés à toujours plus de responsabilités en vertu de leurs victoires successives, on se dit que la série-mère ne pouvait plus de toute façon continuer. Détail peut-être significatif, Teal'c est le seul membre d' origine à ne pas apparaître, tout comme le moindre extraterrestre. Les Goa'ulds ou les Wraiths ne sont pas évoqués, seulement les Oris (c'est tout du moins ce que j'ai cru noter. Autant pour moi si ça a été le cas). A croire qu' une autre consigne a été : " pas d'extraterrestres ou d'aliens cette fois, on peut faire de la S-F sans ". On ne verra pas, par exemple, le visage des membres de l'Alliance ayant poussé à l'évacuation à l'origine du concept de la série. Du coup, pas d'ennemi majeure, de menace venue d'ailleurs à combattre. Il se pourrait bien que la menace cette fois ce soit... nous-mêmes.
Autre différence notable, et pour en revenir aux personnages, on a beaucoup communiqué au début sur la présence dans le cast de Robert Carlyle, seul acteur quelque peu connu de la distribution, qui s'est vu offrir le plus beau rôle : celui de Rush, un scientifique aux motivations inconnues, personnage terriblement ambigu. C'est lui qui a poussé à ouvrir une porte avec 9 chevrons pour atteindre une zone inconnue de l'espace. Bien heureux, presque, de l'attaque ennemie, il est le seul à se réjouir de la situation. Et heureusement pour lui, il est le seul à pouvoir se dépatouiller des commandes du vaisseau pour régler certains problèmes. De personnage pareil, aux motivations troubles j'entends, la franchise ne nous en avait pas encore proposé. Un personnage que l'on pourrait rapprocher du John Locke de LOST, du coup, peut-être, les deux personnages se trouvant au début dans la même situation.
Pour finir, est-ce que j'ai aimé ce que j'ai vu ou pas ? J'avoue que je ne me suis pas ennuyé, et que ce début me semble prometteur (même si ayant vu d'autres épisodes avant, la série déçoit ensuite). En fait, tout dépend de la façon dont on aborde la série, bien sûr, et c'est évident que si on s'attend à un énième Stargate-like (ce qu'était Atlantis au début, reproduisant les schémas de SG-1 avant de se démarquer un peu), on risque d' être déçu. Le problème est... qu' il faut pourtant pour accrocher à une série des "points d'accroche", justement. Et la série n'en propose pas : les personnages sont stéréotypés, le concept de départ aussi (un groupe de personnages perdus dans l'espace, très loin de la Terre). Il est donc un peu tôt pour dire que j'aime ou pas, et il faut attendre que la série montre où elle veut aller, peut-être. Pour l'instant, ce serait plutôt ça qui m'intéresse, voir comment la série va évoluer, et que cache le personnage de Rush...
13:14 Publié dans Stargate Universe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : science-fiction, stargate universe, robert carlyle, lost, battlestar galactica, histoire des séries américaines
vendredi, 13 novembre 2009
DOCTOR WHO : review de l'épisode 3.03 "Gridlock"
3.03 : Gridlock
Sc : Russell T. Davies. R : Richard Clark.
Nouvelle Terre, année 5,000,000,053. Le Docteur emmène une nouvelle fois le TARDIS en voyage. Il choisit comme destination Nouvelle Terre. Pendant ce temps, Face de Boue demande à la nonne chat veillant sur lui de lui amener le Docteur, avant qu' il ne soit trop tard. Alors qu' ils découvrent ce nouveau monde, Martha Jones se fait enlever sous les yeux du Docteur par un couple de jeunes. Ceux-ci l'ont enlevée afin de l'emmener avec eux sur l'autoroute. Martha Jones fait plus ample connaissance avec ses kidnappeurs, pas véritablement animés de mauvaises intentions, pendant que le Docteur cherche à la retrouver et découvre l'"enfer de l'autoroute" : des milliers d'automobilistes condamnés à un éternel surplace sur des routes encombrées. Il fait ainsi connaissance avec Thomas Kincaid Brannigan, un homme-chat, et sa compagne, qui acceptent de le prendre à leur bord. Il cherche alors à comprendre ce qui se cache derrière cette autoroute sans fin, sur laquelle des milliers d' automobilistes passent des mois, voire des années entières (!!). Le Docteur va alors découvrir le secret de cette autoroute sans fin, en même temps que Martha : elle dissimule les Makras, des crabes gigantesques, dissimulés par le nuage de pollution laissé par les voitures (!!). Mais le Docteur reçoit la visite impromptue de Novice Hame, qu' il avait déjà rencontré, et quile téléporte pour qu' il revoit une nouvelle fois son vieil ami Face de Boue. Celui-ci pourrait bien détenir la clé de la survie des habitants de Nouvelle Terre. Puis le Docteur assiste aux derniers instants de Face de Boue, qui use son dernier souffle pour lui révéler son dernier secret : il n'est pas seul... Le Docteur comprend alors qu' il est temps de révéler sa véritable histoire à Martha Jones : celle de la dernière Grande Guerre du Temps, qui a conduit à l' extinction de son espèce...
Mon avis : Un épisode se déroulant dans le futur lointain, un futur rappelant Le Cinquième Elément. Encore un épisode qui montre le soin apporté aux effets spéciaux et aux maquillages, qui compensent un scénario un peu faible mettant un moment à poser ses enjeux : à part l' enlèvement de Martha Jones, il s'y passe peu de choses, malheureusement. A croire que l'on a voulu capitaliser pour cet épisode sur les effets et l'ambiance. Il y a toutefois, heureusement, l'épisode qui accélère tout de même son rythme une fois la menace découverte, et la fin, très belle, très émouvante, très... Doctor Who !!...
La Scène-culte de l' épisode : Le Docteur décidant de découvrir la clé de l' énigme de l' autoroute de l' épisode, descend de véhicule en véhicule.
22:24 Publié dans Doctor Who | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : doctor who, david tennant, martha jones, freema agyeman