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dimanche, 05 décembre 2010

TV Meme - Day 12 : Un épisode que vous avez vu plus de 5 fois.

La liste est longue. Longue comme... le bras, dit-on. Pour plusieurs raisons : comme je l'ai déjà dit ici, désolé de me répéter, je préfère me reporter aux valeurs sûres. Entre les épisodes vus en VF à l'époque, ou parce que je ne m'étais pas encore mis à la VO, et celles-ci justement, ça en fait, des re-visionnages. Et puis dans les années 90, M6 multirediffusait à outrance ses séries pour les rentabiliser. Et puis les commenataires audio. Donc : la liste :

- Highlander, les premières saisons, surtout le Pilote avec Christophe Lambert / Connor McLeod.

- SLIDERS. Je regardais à chacune des diffusions. Pour ses 3 premières saisons.

- Buffy, notamment l'épisode "Restless", une merveille dont je ne me lasse pas.

- Certains épisodes Star Trek, toutes séries confondues, surtout les Pilotes (sauf celui de Voyager, la série Trek que j'aime le moins).

- Stargate SG-1, le Pilote "Enfants des dieux" et certains épisodes des permières saisons.

- Loïs & Clark.

- X-Files, bien entendu, de nombreux épisodes, surtout "Bad Blood".

- Code Quantum / Quantum Leap pour les premières saisons.

- Des épisodes de The A-Team / Agence Tous Risques, série elle aussi rediffusée, encore aujourd'hui sur une chaîne de la TNT (TMC je crois). Et d'autres séries des années 80.

- les épisodes de The Avengers / Chapeau Melon & Bottes de Cuir période Emma Peel. Et encore bien d'autres...

 

Les outsiders : ALIAS, malgré tout l'amour que je porte à la série, je ne pense pas que j'ai regardé plus de 5 fois un épisode. Mais par la suite, peut-être... Doctor Who aussi. Pas encore plus de 5 fois, mais je crois que je l avisionnerai régulièrement. Les séries Star Trek en entier. Mission : Impossible.

vendredi, 03 décembre 2010

TV Meme - Day 10 : Une série que vous ne pensiez pas aimer, mais que vous avez fini par adorer.

2 séries seront ici évoquées, pour des raisons semblables. La première remonte à l'époque ou la Sériephilie a dû naître pour beaucoup, avec X-Files, créant un véritable engouement pour les séries. On se mettait alors à l'époque à guetter du coin de l'oeil les productions S-F et Fantastique, à nouveau à la mode grâce à la série sus-mentionnée.

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Et donc parmi les nouvelles séries annoncées, il y en a une qui promettait d'être bien barrée : Buffy contre les Vampires. Rien que le titre, LOL. Et le concept : une lycéenne part la nuit venue à la chasse aux vampires, ça promet. Et depuis... Une superbe série sur la vie, la mort, l'adolescence, les rapports délicats entre ados et adultes, l'amour comme bonheur mais aussi comme souffrance, une héroïne superbe et courageuse, pour qui la vie était un combat, entourée d'un cast excellent, de l'humanité partout, de l'auto-dérision, du rire, des larmes, des drames... Buffy. Série unique en son genre.

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Plus tard, autre nouvelle série, autre héroïne. Introduite avec une perruque rouge, cette fois. Créée par celui qui lança Felicity, série sur les déboires adolescents et les histoires d'amour d'étudiants. Ca promet. D'ailleurs, la série semble partie sur la même voie, avec des romances et triangles amoureux pointant le bout de leur nez. Est-ce que l'on va donc nous proposer une Felicity 2.0 ? Il semblerait bien. Seulement, l'étudiante en question s'appelle Sydney Bristow, et est espionne. Comme James Bond. Au service secret non pas de sa majesté mais du SD-6, division secrète de la CIA. Enfin c'est ce qu'elle croit, le SD-6 est une des 6 organisation secrète de l'Alliance (équivalent pour la série du S.PE.C.T.R.E.), et choisit lorsque son fiancé est assassiné par son patron, de devenir agent double pour la CIA. Comme son père, agent double au service et du SD-6, et de la CIA. Rien que le résumé du concept de la série à ses débuts donne le vertige, et est une promesse de scène haletantes et palpitantes comme à la bonne vieille époque de la mythique série Mission : Impossible, dont elle s'inspire aussi vraisemblablement. (et donc, pour ceux qui se poseraient la question, je parlais ici d'ALIAS, bien évidemment... )

dimanche, 09 mai 2010

J.J. Abrams : la trentaine assumée et réussie (retour sur un aspect des productions Bad Robot).

J'ai beaucoup de respect pour J.J. Abrams.

Parce que bien que controversé, à tort ou à raison, cet homme est pour moi un atout indispensable pour l'industrie de l'entertainment. Par son goût du mystère qui est la clé du succès de bon nombre des projets qu'il a initiés. Par le souci de jouer avec le buzz comme personne, de toujours attirer l'attention sur ses nouveaux projets.

Et parce que cet homme a consacré une bonne partie de son oeuvre à mettre en lumière une période différente que celles généralement explorées : explications : les séries dramatiques peuvent, si l'on généralise, se diviser en deux grands ensembles : les séries pour ados, mettant en scène des héros adolescents, mais aussi parfois adultes (dans des histoires de triangle amoureux plus ou moins liés à leur passé) : Dawson, One Tree Hill, The Vampire Diaries, Gossip Girl, en sont quelques exemples. Et les séries dramatiques, à destination des adultes, mettant en scène les adultes, avec les problématiques du monde moderne.

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Dans bon nombre de ses projets, donc, Abrams s'est intéressé à une nouvelle tranche d'âge, en en donnant sa vision. Tout comme Whedon avait donné sa vision de l'adolescence dans Buffy, the Vampire-Slayer. Cette tranche d'âge, c'est celle des trentenaires : des personnes entrant dans la vie adulte, plus ou moins installés professionnellement, ou en passe de l'être. Les autres séries ayant plus ou moins exploré cette période, ce sont surtout je pense les sitcoms. Normal. Car à la réussite professionnelle, s'installer dans le travail, doit s'ajouter normalement, l'installation dans la vie : rencontrer enfin, quelqu'un, mais cette fois pour le long terme, sur la durée. C'était le cas dans Friends, et sauf si je ne m'abuse, c'est ce dont traite How I Met Your Mother.

Si vous regardez en effet attentivement les productions Bad Robot (la société de production de J.J. Abrams), Felicity, ALIAS, LOST, Star Trek, Cloverfield, elles ont toutes comme point commun de placer au centre du récit, en héros, des personnages approchant la trentaine, ayant à rompre définitivement avec l'adolescence, sur le point d'être quittée. Les personnages ont en commun, du coup, d'être à un tournant de leur vie : Sydney est prête à se marier (elle a été demandée en mariage par son fiancé, et est proche de ce fait de quitter sa vie d'espionne), l'un des héros de Cloverfield s'apprête à quitter ses amis (ou en tout cas s'en éloigner) pour son travail, Jack Shepard à enterrer son père, dont il transporte le corps, afin de rompre définitivement avec l'image paternelle, James T. Kirk à quitter sa vie de débauche pour faire enfin quelque chose, s'engager dans la prestigieuse Starfleet. Des personnages entre deux mondes, donc, dont la vie est sur le point de changer radicalement. Du coup, on a des personnages sonnant "juste", et si on peut reprocher beaucoup de choses aux séries d'Abrams, comme leur manque de profondeur, il ya tout de même toujours, en plus d'un souci évident du spectacle, un soin particulier apporté aux personnages et aux émotions qui les traversent. Et, précision notable, juste un état de fait, sans nostalgie particulière pour l'enfance ou l'adolescence, pas de crainte ou de refus de l'âge adulte, juste le passage, sans regrets, sans idées préconçues. Après tout, le passage se fait en douceur, et n'est qu'une étape de plus dans la vie. Par exemple, les héros d'Abrams n'ont pas le caractère légèrement défaitiste et mélancolique d'Ally McBeal, autre personnage trentenaire, héroïne de sa propre série, proche dans le concept des héros d'Abrams, mais bien différent au niveau de la personnalité.

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Et il y a un autre point commun entre la plupart de ses héros. Si opposer un héros à son père (au passage, nous célébrons ce mois-ci les 30 ans de The Empire Strike Back (L'Empire contre-attaque, en VF) le plus réussi et marquant volet de la saga Star Wars) ou à toute figure d'autorité est un lieu commun, en plus de ce passage inéluctable dans l'âge adulte, les héros d'Abrams en arrivent à un point où ils sont près de se réconcilier avec leur père. C'est le cas plus ou moins de Jack Shepard (ramener son corps au bercail est d'une certaine façon lui pardonner ses "péchés"), de Sydney Bristow (l'approche de son mariage, le fait d'apprendre que son père Jack Bristow est agent double... ), de Peter Bishop, s'occupant de son doux dingue de père Walter, de James T. Kirk (entrer dans Starfleet, c'est d'une certaine façon pardonner à l'institution qui a ôté la vie à son père, qui était un officier dans ce corps d'armée)...

Du coup, il n'est peut-être pas étonnant que nombre des séries et productions Bad Robot trouvent une telle résonance, un tel succès chez une partie du public. Pour ma part, j'attends de pied ferme sa nouvelle série imaginée pour la rentrée prochaine, Undercovers, et il me reste à découvrir la Saison 2 de FRINGE.

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