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samedi, 23 mai 2009

Un air de ressemblance...

Tiens, étonnant, c'est en revoyant mon dossier sur Le Prisonnier que cela m'a sauté aux yeux, d' un seul coup... :

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N'y a-t-il pas une certaine ressemblance physique, un air de ressemblance entre le plus célèbre prisonnier des fictions télévisées, symbole d' une soif de liberté absolue, et son incarnation même, sous les traits du globe-trotter de la 5, qui incarne cette liberté absolue ?

Car il est libre, (Antoine de) Max(imy)...

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samedi, 07 février 2009

Dexter et ses "frères"

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Nouveau parcours croisé, destiné à mettre en lumière les rapprochements possibles entre Dexter et ses congénères… Non, pas les serial killers, mais d' autres héros de séries avec lesquels il partage de nombreux points communs.

 

Dexter et Jarod : le passé forme ce que l' on devient. 

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En visionnant la première saison de Dexter, l' une des découvertes marquantes pour moi de la fin 2008, mon frère et moi avons eu la même réaction : beaucoup d' éléments rapprochent le tueur du Caméléon. Dans les deux cas, nous est donné à voir le passé du "héros", au travers de nombreuses séquences, séquences mettant en scène Dexter comme Jarod aux côtés de leurs mentors respectifs, Harry dans un cas, Sidney dans l' autre. Figures paternelles de substitutions, tous deux feront l' éducation du personnage, "poulain" formé à suivre un but précis : ceux ayant échappé à la justice pour Dexter, devenir l' acteur principal de simulations liées parfois à des événements historiques.

Autre point commun entre les deux personnages, tous deux, de par leur nature même d' êtres à part, pour qui la vie en société ne va pas de soi, sont amenés à "jouer" le jeu social, souvent à la perfection. Mais à différence de nous, où il est naturel, intégré, chez Jarod comme chez Dexter, tout est soigneusement réfléchi, calculé. Ceci afin de "séduire" son entourage, comme lorsque Dexter fait la tournée des collègues pour leur offrir des donuts de bon matin. De s'approprier leurs bonnes grâces, passant pour le gars sympa d' approche facile. Approche qui, mine de rien, démontre une très juste connaissance de l' être humain, pour savoir à quel type d' individu on a affaire, et comment l' approcher.

Chez les deux personnages, on a également une même volonté de punir les "criminels" ayant échappé à la justice. Tous deux s'incarnent en justiciers, arrêtant ceux étant passé entre les mailles du filet. Mais là s'arrêtent les ressemblances, Jarod se contentant d' obtenir les aveux des criminels et les remettre à la justice, alors que Dexter se substitue à elle, et punit de mort les criminels, ce qui lui permet d' assouvir par la même occasion sa soiff de sang, son désir de tuer…

 

Dexter et Chuck : une double vie faite de mensonges à leurs semblables entourages

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Chuck était un simple informaticien travaillant pour un magasin d' informatique et électro-ménager. Par la force des choses, il est devenu espion, risquant sa vie et celle de ses proches. Tout comme Dexter, il voit sa vie se compliquer par des mensonges constants faits à son entourage. Et son entourage ressemble d'ailleurs de façon étonnante à celui du serial killer. Tous deux ont une sœur, brune, avec laquelle ils partagent une belle relation fraternelle. Tous deux sortent avec une très belle jeune femme, blonde, mais uniquement pour les apparences. Tous deux ont dans leur entourage une grosse brute aux sentiments ambivalents, dont le moindre d' entre eux est une méfiance certaine dont-ils ne se cachent pas. Et un horripilant collègue de travail d' origine asiatique, qui se mêle de ce qui ne le regarde pas (et pour cause, puique les deux personnages sont interprêtés par le même acteur !).

Autant de points communs pour deux séries (et deux personnages) bien différents dans le fond, mais se ressemblant sur la forme. Et pour cause, puisque toutes deux répondent à la même logique sérielle…

  

Dexter et Batman : deux héros… psycho !

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Deux personnages à la double vie. Arrêtant les criminelles. Au costume de nuit pour "servir" la justice. Deux personnalités psychotiques n'ayant parfois rien à envier à ceux qu' ils poursuivent. Pour marquer la différence et rupture entre les deux identités que les personnages incarnent, même voix grave prononcée, inquiétante, révélant leur personnalité bestiale, et chargée d' effrayer ceux qu' ils traquent.

 

Ce cher Dexter est donc le héros d' une série dont on a tant vanté l' originalité. Mais qui en fait est la dernière incarnation d' une lignée de personnages dont il reprend divers éléments, et qui ne présente uniquement une différence thématique, formelle. Car oui, Dexter est un serial killer, mais dont le traitement a été copié à diverses formes afin de pouvoir être suivi, afin que le personnage soit dans une certaine mesure "moralement acceptable" et qu' il puisse être adopté par le téléspectateur.

 

 

mardi, 27 janvier 2009

Les "enfants" d'ALIAS : les séries plus ou moins inspirées de la série d'espionnage de J.J. Abrams...

Nouvelle rubrique, pour montrer du doigt les différents points de convergergence de diverses séries ou héros.

Pour débuter cette nouvelle rubrique, parcours croisé sur différentes séries d'action-aventures, à la mode ALIAS, mais pas forcément aussi brillantes ! Car depuis l'arrêt de cette mythique série, d'autres ont tenté de surfer sur la même vague. Déclinons-les, suivant les familles de cartes à jouer…

 

Côté Cœur : Chuck

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Chuck Bartowski. Informaticien de génie, Geek, conseiller technique chez Buy More, un magasin vendant de l' électro-ménager et de la micro-informatique. Chuck, devenu espion par la force des choses, ayant reçu l'Intersect, une banque d' informations faisant de son cerveau le plus précieux des disques durs, puisqu'il contient des renseignements essentiels, lui procurant des flashs, à chaque fois qu'il rencontre de dangereux individus fichés par les agences gouvernementales. Chuck, chaperonné par le redoutable et grave John Casey, mais aussi et surtout la belle Sarah, tous deux chargés de sa protection.

Les raisons d'y jeter un oeil... ou pas ! (mon avis) : La plus sympathique. Parce que la plus amusante, et pour cause, on a affaire ici à une véritable comédie d'espionnage, chapeautée par Josh Schwartz, à l'origine de The O.C.. Les personnages y sont tous plus attachants les uns que les autres, et remarquablement interprétés. On se plaît à rire du massif Big Mike, patron de Buy More qui ne fait que déléguer et refuse toute responsabilité, à trembler pour Chuck, à espérer, enfin, qu'il tombe dans les bras de la belle Sara, tout comme on rêvait de voir Sydney et Michael enfin tomber dans les bras l' un de l' autre.

Hélas, au désavantage de la série, elle manque cruellement d'une certaine profondeur, se contentant de l'aspect comédie, restant en surface, ne tombant quasiment jamais dans le dramatique. A la différence de réussites certaines dans le domaine comme Scrubs et Buffy, the Vampire-Slayer. Dommage, la série est bonne, elle aurait pu être sublime. D'autant plus que, en général, les séries du genre souffrent d' un sérieux premier degré à pleureur, ne sachant faire preuve de second degré.

Et là, c'est exactement l'inverse…

Autre point désagrable, la série semble s'orienter vers des triangles amoureux à répétition, à tel point qu'on se croirait parfois face à une série pour ados. John Schwartz, toujours, qui en reste à ses marottes…

 

Côté (sur le) Carreau : Knight Rider

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Remake (encore un autre) d'une série-culte des années 80, Knight Rider met en scène le jeune et beau Mike Traceur, brillant agent ayant la chance de faire équipe avec Kitt, voiture dôtée d'un ordinateur de bord intégré, qui parle, et capable de se transformer à volonté selon ses besoins. Celui-ci accomplit de multiples missions, en compagnie de sa super-voiture…

Les raisons d'y jeter un oeil... ou pas ! (mon avis) : Très vite, dès les dix premières minutes du premier épisode, on comprend à quel type de séries on aura affaire : une série digne des années 80, dont elle en a l'épaisseur. Au programme, bimbos au décolleté opulent, méchants caricaturaux que l' on reconnaît à la tête, héros quasiment sans défauts se tirant de toutes les situations. Un guilty pleasure idéal pour TF1 et préparer le téléspectateur à se gorger de pub.

 

Côté Pique : Bionic Woman

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Jamie Sommers est victime d'un très grave accident de voiture. Une agence gouvernementale secrète décide de la "réparer", et introduit en elle des nano-robots, qui la dotent de membres bioniques. Dôtée d'une force surhumaine grâce aux miracles de la technologique, elle devient un super-agent, mais sera confrontée assez vite à celle qui l'a précédée, la première femme bionique, devenue rebelle et agissant pour son propre compte…

Les raisons d'y jeter un oeil... ou pas ! (mon avis) : La série qui promettait le plus sur le papier : remake d' une série des années 70 pilotée par les producteurs exécutifs de Battlestar GALACTICA, soit une véritable réussite, avec dans le rôle-titre la très belle Michelle Ryan, une guest-star de choix en la personne de Katee Souchkoff , parfaite Starbuck de la série précédemment citée, et des seconds rôles incarnés par des acteurs qu' on apprécie retrouver. Hélas, la série se veut effroyablement remplie de stéréotypes, et personnages sans réelle consistance. La série aligne les loners sans dérouler de véritable mythologie prenante.

 

Côté Trèfle : Dollhouse

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Celle-ci est encore à venir. A découvrir. Cette fois, c'est au tour de Joss Whedon de s'essayer à la poupée transformable selon ses désirs, ses fantasmes. Dans le rôle-titre, la belle Eliza Dushku, ex-Faith dans le Buffyverse (c'est-à-dire l'univers fictionnel partagéé entre les séries Buffy, the Vampire-Slayer et Angel), ex-Tru Davis de Tru Calling. La Fox ayant pleine confiance en l'actrice, a souhaité mettre en scène Eliza dans une série dont elle aurait une fois encore la vedette. Et celle-ci a su convaincre Joss de lui écrire sa série. De revenir à la TV. Hélas, la Fox semble avoir peu confiance dans "notre maître à tous", et après avoir exigé un nouveau pilote moins abscons que celui réalisé à l' origine, a envoyé la série dans l' enfer du vendredi soir, soirée morte aux Etats-Unis. Reste à espérer un nouveau miracle à la X-Files ou Buffy

Quoi qu'il en soit, la série semble être le meilleur concurrent pour succéder à la brillante et enthousiasmante ALIAS, en espérant qu' elle ait toutefois le temps, la possibilité de s'installer.