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jeudi, 15 avril 2010

Batman, House : 2 personnalités cyniques et misanthropes

Nouvelle mise en parallèle de deux personnages cultes.

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A ma gauche, Batman, l'homme-chauve-souris, également appelé " le plus grand détective du monde ", et dont une partie des aventures paraît aux Etats-Unis dans Detective Comics. N'oublions pas que avant même d'être un Super-Héros, Batman s'inscrit dans un univers proche du polar, et est souvent amené à aider la police sur des enquêtes comme le ferait n'importe quel détective héros de romans noirs.

A ma droite, Gregory House, l'un des meilleurs médecins diagnosticiens au monde, fasciné par l'énigme. Médicale, de préférence, soit la plus complexe. Façon de détourner son esprit temporairement de l'Autre énigme qui ne trouve pas de réponse de son vivant : pourquoi vivre ? Il est également lui aussi d'une certaine manière un détective, traquant non pas des criminels, mais des virus et autres maladies.

Ce qui les relie donc, c'est ce statut d'enquêteur, brillant, génial, qui fait d'eux les fignes descendants du plus grand de tous, Sherlock Holmes. Inutile de revenir sur les liens entre House et Holmes, et quant à Batman, puisqu'il est également détective...

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Mais ce qui unit également les 2 personnages, ce sont certains aspects de leur personnalité. Dans les 2 personnages, une cohorte d'aides gravite autour. Au nombre de 3 pour House (Cameron, Chase, Foreman), sans compter son meilleur et seul ami Wilson, au début de la série, House en a gagné par la suite 3 autres. Pour Batman, toute une Bat-family gravite autour de lui : Robin, Nightwing, Batgirl, Catwoman, Oracle... Tous deux parviennent donc étonnament à s'adjoindre les services de précieux alliés. "étonnament", ai-je dit, car leur personnalité a tout deux pourrait être un sacré frein, un obstacle de taille à se gagner des alliés. House et Batman ne font en effet que peu de cas des personnes qui les entourent, qui les aident dans leur enquête, n'hésitant jamais à s'en servir comme simples larbins (!), quant ils en ont besoin. Ce que ces adjuvants acceptent pourtant. Cèdent-ils devant l'intelligence hors normes, le génie qu'ils ont finalement en face d'eux ?

Bien entendu, ils n'en pensent pas moins, et tous deux, ont tendance à être mis de côté finalement par leurs pairs, mais ce que House comme Batman, finalement assez misanthropes, acceptent très bien, vu que les autres ne les intéressent pas, sauf dans ce qu'ils peuvent leur apporter.

Bref, deux personnalités complexes, ayant subi apparemment des traumas durant l'enfance, qui ont forgé autour d' eux une carapace infranchissable, et qui ne vivent que pour combattre le crime, ou résoudre l'énigme...

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lundi, 12 avril 2010

le Docteur - MacGyver : Cousins éloignés ?

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En discutant de la série et en réfléchissant au personnage, la vérité m'a sauté aux yeux : Mac Gyver et le Docteur possèdent bien des points communs. Le premier d'entre eux, c'est le plus évident ; tous deux se servent de leur débrouillardise naturelle et de leur intelligence pour se sortir des mauvais pas, et vaincre leurs adversaires. Si le Docteur a à sa disposition un outil magique le tirant toujours des mauvais pas, son fameux tourne-vis sonique, Mac Gyver utilise les 3/4 du temps son fameux couteau-suisse multi-usages... Pour tous deux, pas d'usage d'armes à feu, Mac Gyver ayant toujours été contre, et on peut penser que le Docteur également.

Tous deux ont une grande humanité, et font preuve d'une grande compassion. Au point qu'ils sont inspirants. En leur compagnie, on a envie de se sentir à la hauteur, de se dépasser. Ils nous poussent, nous encouragent à l'être. Ainsi, tous deux trouvent souvent au cours de leur aventure des alliés, d'un jour ou plus. Et savent avoir suffisamment de charme, de séduction, pour s'adjoindre le soutien d'une compagne. Hé oui, à revoir les permiers épisodes de Mac Gyver, souvent le personnage incarné avec brio par Richard Dean Anderson retrouvait une vieille amie ou faisait connaissance d'une alliée toute gagnée à sa cause.

Cela grâce à leur décontraction naturelle, leur calme devant le danger, le fait de tromper la mort attendue.

Bref, bien des points communs unissent les 2 personnages, deux personnages cultes chacun en son domaine, le Docteur pour la S-F, Mac Gyver pour l' action et l' aventure, mix habile entre un Indiana Jones moderne ou un espion à la cool, selon la fantaisie des scénaristes. Héros passe-partout, pouvant se fondre dans n'importe quel type d'histoire ou d'aventure.

Et peut-être bien que les scénaristes se sont inconsciemment inspiré du célèbre Docteur pour inventer leur as des as, puisque dans l'un des tout premiers épisodes, Mac Gyver affrontait des robots cousins lointains des sinistres Daleks...

vendredi, 22 janvier 2010

Les séries 90 (suite) : cases-horaires et séries de qualité

Avant d'évoquer, un peu, les années 2000, nouveau retour sur les années 90, qui méritaient que j'y revienne après avoir parlé davantage la dernière fois des années 80.
Quand je repense aux séries 90, plusieurs phénomènes ont permis l'émergence de ma sériephilie, c'est-à-dire une véritbale passion pour l'univers des séries TV.


Les années 90 : Mes plus belles cases-horaires

En tout premier, des cases-horaires clés. Car à l'époque, la folie et le déferlement des coffrets DVD n'a pas encore commencé. A l'époque, donc, les séries TV se regardent encore pour moi à la TV, en guettant les diffusions et en s'en réjouissant. Pour commencer, la case-horaire du dimanche soir à 19h00 sur M6. Case-horaire culte, c'est elle qui vit débuter les séries X-Files et Stargate SG-1, avant que n'y soit consacrées les rediffusions en boucle de Sydney Fox l'aventurière. Toujours sur M6, le mardi soir, à 20h50, sur toujours M6, fut consacré à la diffusion de séries de super-héros : Highlander, Flash, Loïs & Clark...
M6 encore, la semaine, nous avions droit à 2 séries entre 18h00 et 20h.
Le dimanche soir, Urgences fit les belles soirées de septembre et octobre, avec le rendez-vous attendu de la nouvelle saison, pendant plusieurs années.
Puis, le samedi soir fut consacré à la diffusion de la série X-Files, qui, devant son succès immence, ne pouvait rester cantonner à la case-horaire du dimanche. Lancement des Samedis Fantastiques, donc, puis de la Trilogie du Samedi. Ah, le bonheur intense d'attendre religieusement le nouvel épisode de Buffy diffusé...
Une autre case-horaire d'importance également (pour moi, j'entends) : le vendredi soir vers 22h30. Dans cette case-horaire d'M6, ont été difusées : Mission : Impossible, 20 ans après, et Le Caméléon (avant qu'il ne rejoigne, gagné par son succès, les samedis soirs, ouvrant la Trilogie du Samedi. Entre autres
Avec, dans les deux cas, mon alliée, ma fidèle alliée : une télévision noir & blanc achetée d'occasion, pratique car facilement déplaçable ou transportable. Installée dans la cuine ou la chambre.
Le samedi vers midi et le dimanche vers midi, une série-culte sur M6 : Mariés, deux enfants, nous faisant partager le quotidien de l'atroce famille Bundy, sales et méchants, mais tellement hilarants.
Le samedi après-midi, pluie de série sur M6, avec une après midi consacrée aux séries. Et la diffusion atendue elle aussi de Xena et Hercules, dont j'adorais suivre les épisodes sur TF1.
Sur F2, une case-horaire improbable : la nuit de jeudi à vendredi, vers une heure du matin. Un horaire consacré à Nikita, et aux Sopranos, dont j'enregistrais les épisodes quand j'y pensais.
Les grandes vacances, c'est-à-dire les mois de juillet et août : Canal+ choisit de diffuser en semain vers 12h40 de grandes séries : Nowhere Man / L' Homme de Nulle part, série paranoïaque hommage au Prisonnier, et Earth Final Conflict / Invasion Planète Terre, remarquable dans sa première saison, avant de perdre peu à peu en intérêt et qualité, hélas...
Autre époque, autres pratiques de sériephiles, donc... Une attention soutenue apportée aux diffusions des séries en hertzien, accompagnée de...


Les années 90 : Les phénomènes annexes de la naissance d'une passion

Deux séries auront véritablement marqué ma sériephilie d'une trace indélébile : le magazine Génération Séries, dont le premier numéro acheté avait été un numéro consacré à Highlander et Loïs & Clark. Un magazine particulièrement onéreux, malgré sa très grande qualité, dont le prix allait toutefois baisser afin de pouvoir être vendu en presse, ne se trouvant jusqu' à présent que dans les librairies.
Et puis X-Files, véritable phénomène commercial, dont on ne compte plus les couvertures, magazines consacrés et les.. livres en librairie, les premiers à proposer des guides des épisodes.
Si je ne suis pas collectionneur dans l'âme, je ne pus m'empêcher d'acheter plusieurs de ces ouvrages, bien sûr. Car là où je ne peux pas résister, c'est sur les ouvrages consacrés à une série. Cela tombait bien, ceux-ci commençaient à apparaître : X-Files, Ally McBeal, Buffy, virent sortir leur guide officiel que je possède encore.

A l'époque, les rediffusions jusqu' à l'excès étaient déjà très présentes, mais le passionné que je suis, dès l'achat de son premier magnétoscope, se mit à acheter beaucoup de K7 vierges pour enregistrer ses séries cultes, garder les épisodes. Tout cela, avant...


Les années 2000 : la folie des DVDs

Aux VHS, support magnétique détériorable avec le temps, succéda les DVDs : qualité d' image et de son incomparable, et surtout... Le plaisir incroyable de redécouvrir ses séries préférées en VOSTF. A l'époque, la VF ne génait pas le moins du monde, mais la lassitude d'entendre toujours les mêmes voix d'un personnage à l'autre, finalement, les mêmes comédiens de doublage prêtant leur voix à diverses séries, la déception des changements de voix française d'un acteur, tout cela me conduisit peu à peu à regarder en VOSTF, certaines séries que je jugeait pas terrible regagnant d'ailleurs en intérêt : Babylon 5, Farscape,... Les DVDs furent l'occasion de découvrir de grandes séries pas diffusées, disponibles uniquement par ce moyen, de découvrir les censures, la "véritable" série, sa qualité cachée par un doublage peu inspiré et réussi...
Difficile une fois avoir pris à la VOSTF de revenir en arrière, pour quelque série que ce soit, quelle que soit son époque.
Les DVDs furent une formidable innovation pour le sériephile que j'étais : pouvoir posséder, conserver ses séries fétiches dans de splendides coffrets possédant des bonus, ou pas. Se constituer ses PROPRES cases-horaires, sans plus devoir compter sur le bon vouloir des chaînes, les diffusions aléatoires, les rediffusions à foison, de plus en plus rares pour certaines séries, ce qui est bien normal.
Et devant l'horreur actuelle des programmes TV, de plus en plus asséchés en terme de séries, ne proposant que les mêmes séries, des policiers (quel que soit l'angle d'attaque choisi pour gagner une originalité de surface), ou des séries dramatiques fédératrices, des teen-shows inoffensifs....

Bref, plus du tout de diversité, de foisonnement, et un abandon progressif de la télévision, malheureusement...