jeudi, 19 mai 2011
UNDERCOVERS : Premières impressions... (Les descendants d'ALIAS, partie 3)
Undercovers fut une série initiée par J.J. Abrams, commandée par la chaîne NBC pour la saison 2010-2011. Au programme, espionnage, et petites disputes de couple. Donc une note de présentation de la série, quelque peu orientée, car je suis un inconditionnel des projets initiés par l’homme (peut-être à part Felicity), et donc difficilement objectif quand il s’agit d’en parler…
De quoi ça parle ? (pitch de la série) : Le couple Bloom travaille à Los Angeles et possède une entreprise de traiteur. Ce que l'on sait moins c'est que cinq ans auparavant, ils étaient le couple fétiche de la CIA. Lorsque l'un de leurs meilleurs amis, espion de son état, disparaît, leur ancien supérieur les rappelle à la vie active d'espions. (source : Wikipedia)
Les raisons d’y jeter tout de même un oeil… ou pas ! (mon avis) : Abrams n’en finit plus de proposer de nouveaux projets de séries aux chaînes. Et ses dernières séries en date, ALIAS, LOST, et FRINGE proposaient toutes les 3 une mythologie solide et consistante. Ce qui n’est plus le cas avec Undercovers, série voulue avant toout comme légère et divertissante, série pour la chaîne NBC oblige. Ainsi, la série suit toujours un peu la même formule, le même rituel pour ses épisodes : des scènes en rapport avec la mission qui incombera au couple Bloom, avant d’assister à une scène “domestique”, mettant en général en scène la soeur de Samantha. qui ignore que sa soeur et son mari sont espions. Ces scènes de comédie tentent de faire preuve d’un certain humour, mais je trouve qu’elles tombent à plat. Ensuite, place à l’action, le couple recevant ses ordres de mission. Sur place, les 2 agents reçoivent l’aide bienvenue de Leo Nash, un agent secret terriblement frimeur qui a un passé avec Samantha, mais aussi avec Steven, apparemment. Tous les 3 sont en plus parfois aidés par un expert informatique : n’en jetez plus, Undercovers, tout comme ALIAS, prend alors des apparences de remake très moderne de… Mission : Impossible !
Pas de briefing particulièrement long ici, ni de gadgets farfelus, une grande partie de la partie “espionnage” est laissée à l’infiltration et à l’action. Boris Kodjoe et Gugu Mbatha-Raw incarnent un couple des plus classes et sexy, tous deux dégageant une alchimie formidable pour une série au casting des plus soignés. Si la série est essentiellement constituée d’épisodes loners, Abrams s’est laissé une porte de sortie pour le développement d’une possible mythologie par la suite : Le couple Bloom, qui avait cessé de faire partie du monde de l’espionnage, n’a pas été réactivé sans raison, selon certaines scènes… Et le dialogue nous laisse entrevoir pas mal de possibilités, faisant pas mal référence à des missions passées, soit tout un monde à explorer.
Série Abrams oblige, on a droit, dans Undercovers, à certains gimmicks visuels : ainsi, si dans ALIAS, le nom de la ville où se déroulait l’action apparaissait avec la police de caractère de la série, ici, on a droit au nom de la ville et une image de celle-ci, style carte postale, avec en plus une musique censée être emblématique de la ville en question. Pour Berlin, on aura droit à un morceau de metal, style Rammstein.
En résumé : Un casting attachant, classe et sexy, le retour d’une série d’espionnage pleine d’action, légère et divertissante, Undercovers proposait une belle alternative à ALIAS, plus simple, moins complexe, et sans prise de tête. En plus de proposer sans le dire, et alors qu’on associait plutôt la série à un Pour l’amour du risque moderne, plutôt une série sous légère influence Mission : Impossible. Dommage que la série se soit arrêtée trop tôt, donc.
A propos de la série : malheureusement, la série ne parvint pas à convaincre les téléspectateurs américains, et en raison d’audiences décevantes, fut annulée au bout de 11 épisodes seulement (alors que 13 épisodes furent produits, les 2 derniers n’ayant jamais été diffusés jusqu’à présent).
20:54 Publié dans Intégrales (séries d'une saison ou plus, oubliées , UNDERCOVERS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : undercovers, j.j. abrams, alias, lost, fringe, mission : impossible, espionnage, sexy, histoire des séries américaines, série d'action
mardi, 17 mai 2011
COVERT AFFAIRS : Premières impressions... (Les descendants d'ALIAS, partie 2)
Il y a peu, je me suis décidé à découvrir Covert Affairs, une série créée par Chris Ord & Matt Corman, énième nouvelle série d’espionnage au pitch proche d’ALIAS, diffusée récemment sur TF1.
De quoi ça parle ? (Synopsis) : Jeune et jolie recrue de la CIA, Annie Walker fait ses premiers pas dans le monde l'espionnage. Dès son arrivée à Langley, elle se trouve un allié en la personne d'Auggie, un agent contraint de superviser les opérations de son bureau depuis qu'il a perdu la vue lors d'une mission en Irak. Entre autres difficultés, Annie va devoir éviter les erreurs de débutantes, cacher sa double vie à sa famille et surtout... affronter Ben Mercer, son ex, l'homme qui lui a brisé le coeur, qui n'est pas sans lui avoir caché quelques secrets. (source : Allociné.com)
Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) : Aux Etats-Unis, on peut dire qu’il y a 3 grands types de séries : les séries des grands networks, en général de puissants blockbusters, les séries du Câble, moins grand public, plus matures, pour des téléspectateurs exigeants, et depuis peu, les séries USA Network. Soignées, avec de talentueux acteurs (comme les 2 autres catégories), à l’idée de départ qui ne casse pas trois pattes à un canard, avec un héros attachant en général, aidé par un sympathique cast l’entourant. Et un charme qui fleure bon les productions des années 80, où l’état d’esprit était le même, ce qui ne gâte rien. Covert Affairs, donc, pourrait rappeler de loin l’excellente série ALIAS : une jeune femme menant des missions d’espionnage pour le compte de la CIA. Mais elle s’en éloigne drastiquement, ce qui permet de s’attacher également à elle. Tout d’abord, il y a l’interprétation impeccable de la très belle Piper Perabo, parfaite pour le rôle, à la fois sexy et quelque peu maladroite. Car, première différence notable avec la série créée par J.J. Abrams, Annie Walker est loin d’être une agente experte, une über-espionne à la limite de la crédibilité comme pouvait l’être Sydney Bristow, ce qui la rend d’autant plus attachante. Ensuite, les séries américaines se doivent de maintenir un certain équilibre entre intrigues et personnages, équilibre pas toujours bien atteint.
Dans les séries USA Network, les intrigues et la mythologie sont secondaires, passent au second plan. Afin de ne se consacrer qu’aux personnages, se focaliser sur eux. Seconde différence avec ALIAS, donc, pas de mythologie dévorante, d’intrigue générale sur le long terme. A peine quelques jalons posés dans le Pilote, histoire de s’assurer une marge de manoeuvre le cas échéant. Ainsi, Annie a vécu une belle histoire d’amour avant de se coir cruellement abandonnée, sans réelle raison, par un homme qui n’était pas exactement ce qu’elle croyait. L’attention est donc portée aux personnages, donc : aux côtés d’Annie, pour lui faire découvrir les secrets de la CIA, August ‘Auggie’ Anderson, interprété par Christopher Gorham, habitué aux seconds rôles dans les séries depuis l’échec de Jake 2.0 où il était l’acteur principal. Pour la superviser, Joan Campbell, une femme quelque peu autoritaire interprétée par Kari Matchett, mariée à l’un des directeurs de la CIA, interprété par Peter Gallagher, bien connu des fans de The O.C. (Newport Beach en VF). La série est d’ailleurs, je trouve, un peu plombée par les chamailleries de ce “couple”, mais ces scènes humanisent les personnages et montrent la CIA finalement sous un jour terriblement humain. Ce qui change d’autres séries d’espionnage dépeignant l’univers des Agents Secrets sous un jour terriblement noir, sombre, dénué de tout sentiment. On est loin ici avec Covert Affairs des très sombres Spooks ou La Femme Nikita. Et Questions intrigues, donc, il n’y a pas grand chose à dire : depuis autant d’années de séries d’espionnage, les sujets ne sont pas inépuisables, donc on a droit à des intrigues très traditionnelles, qui cèdent la place à la présentation de personnages plus ou moins attachants.
En résumé : Comme les autres séries USA Network, Covert Affairs est une bonne petite série d’espionnage avec une héroïne très belle et attachante, une série sympathique sans prise de tête qui rappelle certaines séries des années 80 : pas d’intrigues compliquées à suivre, et une ambiance de comédie parfois, légère, et distrayante. Je dois bien le dire, j’ai vraiment bien accroché à cette série qui certes, ne vaut pas pour moi ALIAS, mais reste une alternative intéressante et séduisante… Et surtout, je suis fan du générique !
A propos de la série : À l'exception du pilote, tous les épisodes ont des titres de morceaux du groupe Led Zeppelin.
vendredi, 03 décembre 2010
TV Meme - Day 10 : Une série que vous ne pensiez pas aimer, mais que vous avez fini par adorer.
2 séries seront ici évoquées, pour des raisons semblables. La première remonte à l'époque ou la Sériephilie a dû naître pour beaucoup, avec X-Files, créant un véritable engouement pour les séries. On se mettait alors à l'époque à guetter du coin de l'oeil les productions S-F et Fantastique, à nouveau à la mode grâce à la série sus-mentionnée.
Et donc parmi les nouvelles séries annoncées, il y en a une qui promettait d'être bien barrée : Buffy contre les Vampires. Rien que le titre, LOL. Et le concept : une lycéenne part la nuit venue à la chasse aux vampires, ça promet. Et depuis... Une superbe série sur la vie, la mort, l'adolescence, les rapports délicats entre ados et adultes, l'amour comme bonheur mais aussi comme souffrance, une héroïne superbe et courageuse, pour qui la vie était un combat, entourée d'un cast excellent, de l'humanité partout, de l'auto-dérision, du rire, des larmes, des drames... Buffy. Série unique en son genre.
Plus tard, autre nouvelle série, autre héroïne. Introduite avec une perruque rouge, cette fois. Créée par celui qui lança Felicity, série sur les déboires adolescents et les histoires d'amour d'étudiants. Ca promet. D'ailleurs, la série semble partie sur la même voie, avec des romances et triangles amoureux pointant le bout de leur nez. Est-ce que l'on va donc nous proposer une Felicity 2.0 ? Il semblerait bien. Seulement, l'étudiante en question s'appelle Sydney Bristow, et est espionne. Comme James Bond. Au service secret non pas de sa majesté mais du SD-6, division secrète de la CIA. Enfin c'est ce qu'elle croit, le SD-6 est une des 6 organisation secrète de l'Alliance (équivalent pour la série du S.PE.C.T.R.E.), et choisit lorsque son fiancé est assassiné par son patron, de devenir agent double pour la CIA. Comme son père, agent double au service et du SD-6, et de la CIA. Rien que le résumé du concept de la série à ses débuts donne le vertige, et est une promesse de scène haletantes et palpitantes comme à la bonne vieille époque de la mythique série Mission : Impossible, dont elle s'inspire aussi vraisemblablement. (et donc, pour ceux qui se poseraient la question, je parlais ici d'ALIAS, bien évidemment... )
08:08 Publié dans ALIAS (ABC, prod. Bad Robot 2001-2006), Buffy, the Vampire-Slayer | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : x-files, buffy, alias, j.j. abrams, felicity, fantastique, espionnage