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vendredi, 12 février 2010

Spartacus : Blood and Sand ; review de l'épisode 01 "The Red Serpent"

L’histoire du légendaire Spartacus, un esclave ayant vécu sous la république romaine, entraîné au métier de gladiateur qui va lancer la première révolte des esclaves en 73 avant Jésus Christ, qui a mobilisé près de 120.000 combattants. (Une série créée par Steven S. de Knight (Buffy, Angel, Dollhouse, Smallville... )

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Ep. 01 : The Red Serpent
Sc : Steven S. de Knight. R : Rick Jacobson.
SPART 2.jpgCe premier épisode raconte comment Spartacus, guerrier indomptable, fut capturé par les Romains, afin de devenir gladiateur et particper aux Jeux du cirque occupant le peuple, tantdis que dans la coulisse, les dissensions politiques opposent différents hommes d' état. Devant la bravoure de Spartacus, son habileté au combat, celui-ci devient le chouchou du public, qui a trouvé son nouvel héros...
Mon avis : Alors là... j'ai eu beaucoup de mal à suivre, ne comprenant rien à l' histoire. Ce premier épisode n'est surtout qu' une accumulation de scènes convenues et caricaturales sans aucune surprise. Avec l'impression d' être devant une série qui tente de pomper allègrement 300 et des cinématiques de Jeux vidéos récents. Avec une succession de scènes justifiant que la série soit diffusée sur Starz, chaîne du câble, et donc des séries qui peuvent se permettre plus de choses.

SPART 3.jpgDu coup, on a l'impression dun Xena, the Warrior-Princess sous testostérone, qui se serait permis d' aller bien plus loin que prévu : des scènes de combat très sanglantes, avec des ralentis et des giclées de sang énormes (du sang, il y en a beaucoup dans cette série), une violence esthétisante, et du sexe. Des scènes de coucherie, à la limite du porno. Et du " fuck " à tous les étages, c'est-à-dire régulièrement dans le dialogue. On se croirait aussi devant une adaptation de manga, mais je vais préciser de bas étage ou seconde zone, parce que tout de même, les mangas ont quand même en général un scénario. Du coup, comme il n'y a pas grand chose de raconté, si l' épisode dure 5' min, cela passera très vite. Ou pas...

En bref : une série très guerrière, très barbare et très... convenue, qui use et abuse de tout ce qui fait vendre. Sans aucun fond pour contrebalancer, ce qui est plutôt génant...Et revoir la sublime Lucy Lawless à l' écran est une maigre consolation devant cette série, ce désastre.

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lundi, 21 décembre 2009

(mon) Bilan de l'année 2009 (Merry Christmas, SV of K., part. II)

Bilans, bilans, bilans...

Personnellement, je déteste les bilans personnels, je trouve ça ennuyeux, et déprimant, parce qu'ils marquent une "petite mort". Tout comme je déteste les dimanches soirs, fin du week-end et de la semaine.
Mais comme tous les blogs sériephiles se fendent du leur, je vais y passer aussi, et poster un petit texte à ce sujet ! ;)
Je regarde peu de séries en direct des USA, en fait, par rapport aux autres sériephiles. La faute à la flemme de les chercher, au temps de toute façon les regarder, et de toute façon à une connexion extrêmement lente qui m'agace au plus haut point.

Mais j'ai tout de même regardé quelques séries récentes dernièrement, donc...

Mes 3 coups de coeur :

SV BILAN 2009.jpg

Stargate Universe, The Vampire Diaries, TRUE BLOOD. 3 séries ayant en commun que j'ai mis un moment avant de m'y faire. Je n'ai pas accroché immédiatement à ces séries, mais à force de découvrir les personnages et l' univers dépeint... Des personnages qui ne sont souvent pas immédiatement attachants, mais qu' on finit par aimer suivre, mine de rien.
Des séries qui partagent un manque cruel d' originalité, parce que partant de sujets archi-rebattus. 2 séries sur un thème extrêmement à la mode, mais traité dans l' une sur un mode ado, dans l'autre sur un mode soapesque et politique. Il y a un petit côté Twin Peaks dans TRUE BLOOD, avec cette découverte de la ville de Bon Temps et ses habitants ayant tous leurs démons personnels, mais j'ai également pensé aux X-Men, avec ces Vampires craints de la population et qui demandent le droit à la différence. Une excellente découverte que je ne regrette pas d'avoir poursuivi, malgré le fait de ne pas avoir accroché tout de suite, la trouvant même "facile" au début.
Car la série est je pense une récréation pour son auteur Alan Ball, dont on retrouve les obsessions (des scènes hallucinogènantes, par exemple, ou le goût pour l' exposition du sexe... ), avec au départ des histoires très ados. Une série légère, qui pourtant affiche à l'arrière-plan un propos adulte pour le droit à la différence et la tolérance.
Et puis Stargate Universe, une série construite autour de personnages repoussoir, une plongée dans l' âge adulte pour la franchise Stargate, dernière des séries S-F à l' antenne (enfin l' une des dernières, bien sûr), le genre étant particulièrement mal en point désormais. Une série que je devrais continuer à reviewer ici, dont je comprends les défauts, mais qui m'a plu. Pour le personnage antipathique et narcissique de Rush, interprété à la perfection par Robert Carlyle.

Bref, des séries difficiles à défendre, dont je comprends tout à fait qu' elle ne séduisent pas, tout du moins au début (ce fut mon cas), mais auxquelles il faut laisser du temps car elles en valent la peine.

Côté redécouvertes, j'ai pris un réel plaisir à redécouvrir grâce aux DVDs Star Trek et Mission : Impossible pour les séries classiques des 60's, même si l' ennuyeux cotoie le sublime dans les 2 cas, et que l' on ne sait jamais à quoi vraiment s'attendre. De même que pour des séries plus récentes, quoique des années 90, comme Hercules et Xena. Difficile de trouver des pépites chez Hercules, où quand la série se lâche, on tombe vite dans l' absurde, malgré des comédiens qui se donnent à 200%, alors que dans Xena... Que du bonheur, une série vraiment exceptionnelle à voir et à revoir, aussi sublime qu' un Farscape ou un Buffy.

HERCULES XENA.jpg

Et une énorme déception, The Prisoner 2009, de la chaîne AMC, d' un ennui et un manque de risques ou d' ambitions en terme d' écriture (pas en terme de spectacle visuel). Un remake terriblement dans l' air du temps, "prisonnier" de notre époque, et qu' on oubliera sans plus guère y penser, j' en prends les paris.
Revoyez encore et encore la série originelle, là encore, aucun remake ne pourra le remplacer.

SV PRISONER.jpg

Pour V, pas vu la suite encore, de même que Flash-Forward. Tant pis pour elles !...

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KNIGHT