samedi, 20 février 2010
CAPRICA : review de l' épisode 1.02 "Rebirth"
1.02 : Rebirth
Sc : Mark Verheiden. R : Jonas Pate.
Le Cylon contenant désormais les souvenirs de Zoe Graystone (complètement en vrac) est retrouvé et ramené au laboratoire. Zoé entre en contact avec une amie de lycée, qui pense qu' une des Soeurs de cette institution privée pourrait les aider. Dans l' ombre, les fanatiques religieux monothéistes continuent d' inquiéter les autorités. Un inspecteur vient demander à Amanda Graystone, la mère de Zoé, en plein deuil, si elle connaissait un certain Ben Stark, le petit-ami supposé de Zoé. Mais elle ne connaissait pas el jeune homme. Zoé est quelque peu chahutée par les deux savants responsable du projet Cylon, qui ne voient en elle qu' un simple robot. Bill Adama fait l' apprentissage de la vie auprès de Sam, adepte des mauvais coups. Zoé s'échappe, et rend visite à son ancienne amie, chez qui elle vient chercher aide et réconfort... Aux funérailles officielles organisées pour la mort des jeunes adolescents, Daniel Graystone et Joseph Adama se rencontrent à nouveau, et peuvent s'expliquer. Amanda rencontre la mère de Ben Stark, et prend la parole publiquement en mémoire de sa fille. Mais elle crée la surprise et la consternation en annonçant que sa fille faisait partie des Soldiers of the One, les terroristes fanatiques religieux...
Mon avis : Après un rappel des scènes principales du Pilote, un montage épileptique au coeur de la Matrice / des souvenirs de Zoé nous apparaît. Le téléspectateur se retrouve aussi désorienté que la jeune fille. L' universe de la série est particulièrement travaillé, proposant vraiment une réalité autre. L'épisode traite du deuil d' Amanda, et s'attache à montrer comment Zoé est désormais Cylon... Comme on se focalise sur les Cylons, et l' on est plus dans la mise en place de l'univers et des personnages, la série est tout de suite plus plaisante à suivre. Et l' univers de la série est moins froid et aseptisé que dans le TV-film pilote. J'ai plus apprécié cet épisode, qui m'a donné envie de poursuivre, mais par curiosité. Je ne suis attaché en effet à aucun personnage.
Le côté une jeune fille avec des flashs de sa vie passée, prise en main par deux jeunes savants, ça m'a rappelé Dollhouse. Normal, ces deux séries sont dans l' air du temps actuel en S-F.
Le générique de cette nouvelle série... Que je n'avais pas encore découvert, et que ce second épisode fut l' occasion de voir, est magnifique. A la fois rappelant un peu Battlestar Galactica, et proposant quelque chose de tout à fait différent. Un générique faisant le tour des différents personnages, dans une sorte de relais. Un générique rappelant un peu celui de Desperate Housewives ou Ghost Whisperer.
18:21 Publié dans CAPRICA | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : caprica, battlestar galactica, science-fiction
jeudi, 23 avril 2009
Caprica, le TV-film pilote de la série
Visionné ce fameux pilote, atendu par les fans de BSG (peut-être avec une certaine appréhension), et mes impressions, non sans spoilers.
SPOILERS INSIDE :
Caprica démarre fort, par des images de sexe et de violence, comme si la volonté première était de choquer, de frapper fort. Du coup, j' ai repensé à l' une des thématiques de BSG : l' humanité mérite-t-elle finalement d' être sauvée ? Avant que tout cela ne se termine par une mauvaise scène de série Z, et un "sacrifice humain". Mais ouf, tout cela n'était que le fruit d' un programme de réalité virtuelle, et l' on glisse alors dans du soap à la Gossip Girl : établissement privé, ados, parents riches qui jouent au tennis, quelques " frak ! " et " So way we are ! " parce que l' on est dans un spin-off de Caprica. Et le drame fondateur survient, ainsi qu' une suite d' événements inévitables. Car rien ne peut consoler la douleur d' un père ayant perdu sa fille...
Caprica raconte l' histoire d' adolescents à la dérive, pensionnaires de l' Athena Academy, dans un monde des plus déshumanisé et illusoire, sans réelle âme. L' une s'évade dans une réalité virtuelle ultra-violente et sexualisée au possible, un autre est devenu un "fou de dieu". AU point de se faire sauter dans un attentat suicide sans rime ni raison véritables, entraînant son amie avec lui, et d' autres innocents. Suite à cela, un père tente de compenser la perte de sa fille en partant à sa "recherche", de traces d' elle, tandis que dans l' ombre, les recherches sur l' Intelligence artificielle progressent...
L' ombre de Matrix plane encore longuement.
Les points positifs :
- un univers S-F auquel on peut adhérer, inventif, l' illusion marche, et l' on a l' impresson d' être sur une autre planète. Mention spéciale aux papiers envoyant des messages...
- La première apparition des Cylons fait son petit effet, sur fond des célèbres tambours japonais.
Les points négatifs :
- Des personnages insignifiants, qui sonnent déjà vus dans d' autres séries, et auxquels on a du mal à s'attacher, interprétés par des acteurs au physique banal, passe-partout.
- Si la série doit tourner principalement autour du conflit religieux (et cette dimension est très présente, tu avais raison Nephie !), et réinventer des conflits que l' on connaît déjà (Israelo-Palestinien, Protestants contre Catholiques en Irlande du Sud, etc... ), je ne suis pas sûr d' avoir envie de perdre mon temps avec ça. Pour moi, même si on peut aborder des sujets de société graves par le biais de la métaphore en S-F, je préfère que l' on retienne que la S-F doit d'abord et avant tout faire RÊVER. Par la force de son concept. Difficile de trouver le juste équilibre, ce que pour moi Caprica glissant dans le sérieux tout du long, n'est pas parvenue à faire selon moi.
- la série semble vouloir manger à tous les rateliers, mêler différents genres (comme sa série-mère) : soap, teen drama, étrangeté à la Twin Peaks (thème des doubles qui se retrouvent). Mais le spectacle ressemble ici à une bouillabaisse bien grasse et indigeste.
- un cruel manque d' enjeux se dessine, pour un pilote jouant surtout de son ambiance.
Bref, je me suis ennuyé ferme, devant ce pilote. Et vive les orgies "gratuites".
Note : 2/5
08:40 Publié dans CAPRICA | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : caprica, battlestar galactica, ronald d. moore