mercredi, 28 octobre 2009
BATMAN (1989) : Le Long Halloween envahit SériesVerse, partie V
Réalisateur : Tim Burton. Durée : 2h05. Sorti en 1989.
L'histoire : Un justicier masqué consacre sa vie à faire régner l'ordre sur Gotham City, une ville aux mains de dangereux criminels comme l'homme d'affaires Carl Grissom qui n'hésite pas à attaquer des passants pour les dépouiller. Jack Napier, l'homme de main de Grissom, est également l'amant de la petite amie de ce dernier. Furieusement jaloux, Grissom décide de se venger et lui tend un piège : Napier va tomber dans une cuve d'acide qui le défigure à vie. Quelques temps après, un nouveau criminel surnommé Le Joker fait son apparition dans la ville. Parallèlement, deux journalistes, Alexander Knox et la photographe Vicky Vale mènent leur enquête pour découvrir l'identité réelle de Batman... (résumé du site SF Story).
Mon avis : 1989. 3 ans le succès critique de The Dark Knight Returns, réinvention futuriste de Batman réalisée par Frank Miller plongeant un peu plus le comic et les super-héros dans une ère sombre et terriblement mature (une oeuvre rééditée récemment d'ailleurs par l'éditeur Panini), Batman débarque sur les écrans après une campagne promotionnelle d'importance. Aux commandes, Tim Burton, qui choisit pour incarner le justicier de la nuit un acteur à contre-emploi, Michael Keaton, qui assure pourtant dans le rôle. Comme adversaire, rien moins que le Joker, choix incontournable, confié aux bons soins de Jack Nicholson, habitué des rôles tourmentés, et des personnages au bord de la folie. Comme l'était le Joker. Sa prestation éclipsera d'ailleurs quelque peu celle plus sobre de Michael Keaton. Et comme "Batman Girl", la belle Kim Bassinger, pour incarner la journaliste Vicky Vale. Le Batman de Burton possède une identité visuelle forte. Sous l'oeil de sa caméra, Gotham devient une cité gothique, perdue dans le temps (difficile de situer précisément l'époque de la ville, une nef des fous ou les criminels sabotent les musées en dansant sur du Prince, l'immense star à qui on a confié le bon soin d'écrire quelques titres pour l' occasion.
Le film est un festival d'idées autant qu'une réinvention de certains éléments-clés associés à la chauve-souris justicière : les Bat-gadgets, la Batmobile, le Batplane, les éléments classique du mythe apparaissent, tout en ayant leur propre cachet. Hormis le petit Robin, car pour Tim, No Way !!
Il n'en voulait pas.
Au final, c'est une belle relecture du mythe qui nous est donnée à voir, avec un Batman plus animal que jamais dans un final fleurant bon les années 80, aux personnages excentriques.
A noter que le film était destiné à revenir au Batman sombre et torturé, pour le grand public, qu'il était désormais dans le comic. L'image que le grand public conservait de Batman était en effet celle kitsch, désuette, volontairement humoristique prise au 2nd degré, de la série TV diffusée dans les sixties. Le tour de force du film fut de rompre cette image en proposant un héros et univers sombre et noir, plus fidèles aux premières années du personnages parues dans les années 40. Une incontestable réussite artistique, donc.
The Problem is... Sentant les années 80, le film a désormais quelque peu vieilli. Il reste toutefois à découvrir, de par son importance historique, et son Batman plus sombre que de coutume.

08:45 Publié dans Films (au cinéma, ou en DVD) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : batman, tim burton, michael keaton, joker, jack nicholson, kim bassinger
mardi, 27 octobre 2009
FRINGE : review des épisodes 1.03 et 1.04
1.03 : The Ghost Network
Sc : David H. Goodman & J.R. Orci. R : Frederick E.O. Toye.
La Cathédrale St Anne. Un homme y entre pour se confesser. Il avoue au prêtre avoir été choisi par le diable, alors que pendant ce temps, un homme en costume noir libère dans un bus un produit toxique. Lorsque le bus est retrouvé, tous ses occupants sont figés, comme des insectes dans de l' ambre. Plus tard, Olivia Dunham assiste à l'enterrement de John Scott, qu' on enterre avec tous les honneurs militaires. Walter et Peter déjeunent ensemble dans un snack. L'occasion pour Peter de découvrir que Walter se soigne avec des médicaments fabriqués par ses soins. Puis tous les trois, Olivia, Walter et Peter sont inviter à mener l'enquête concernant l'horrible accident d'autocar. Olivia découvre qu' une des victimes était un agent sous couverture. Et encore une fois, l'affaire semble lier la société Massive Dynamics. Le professeur Walter Bishop demande un piano pour son labo, afin de l'aider à traiter les données.
L'équipe découvre l'implication de Roy, un homme doué de précognition, capable de voir les évènements à l'avance. Il s'agit de l'homme étant rentré dans l' église pour se confesser. Tous se hâtent de déchiffrer ses pensées afin d'empêcher d'autres drames de se produire. Walter Bishop se souvient alors d' un ancien projet, imaginé pour créer un réseau fantôme permettant la transmission de données, qui pourrait expliquer les visions de Roy. Un ancien projet sur lequel lui et William Bell travaillaient...
Mon avis : Dommage que l' intrigue de l' épisode soit quelque peu diluée par les scènes liant les différents personnages. Ce que X-Files évitait tout de même en privilégiant son intrigue. Et puis il y a du CSI dans la série, mine de rien, avec Walter travaillant dans son labon, tandis que Olivia examine les preuves qu' elle peut trouver.
Autre problème, la série manque de conviction, sonne trop... artificielle. On a du mal à se sentir concerné par le sort du pauvre diable ayant des visions, ou les victimes du bus. Pourtant, on a les mêmes procédés que ceux utilisés dans X-Files. Cela devrait fonctionner, et... ben. Pour moi en tout cas. L' épisode est toutefois sauvé par l' évolution de l' intrigue, et aux renvois à la mythologie (tout ce qui implique Massive Dynamics, et / ou William Bell), faisant de Walter Bishop un personnage indispensable, savoureusement ambigu.
L' idée du Réseau Fantôme est en tout cas bien barrée quand même.
1.04 : The Arrival
Sc : J.J.Abrams & Jeff Pinkner. R : Paul Edwards.
Brooklyn, New York. Un mystérieux homme chauve commande son déjeuner dans un snack, puis observe des ouvriers opérant sur un chantier de démolition, et prend des notes dans une langue inconnue. Puis une explosion survient, mais l' homme reste imperturbable. Puis il contacte quelqu'un pour lui annoncer que c'est arrivé. Olivia, Peter et Walter sont rapidement mis sur l' affaire, après qu' ai été découvert sur place un étrange cylindre, trouvé totalement intact, à l'exact épicentre de l' explosion mortelle. apprend à Olivia qu' un tél événement est déjà arrivé, en 1987 à Quantico. Elle enquête alors de son côté, tandis que Walter teste l'engin cylindrique. Au cours de son enquête, Olivia Dunham découvre l' existence de l' Observateur, toujours présent lorsque se produisent des événements étranges. Un homme est prêt à tout pour récupérer le cylindre, même à tuer, et est sur les traces du cylindre. Walter parvient à s'échapper de sa surveillance constante, et rencontre dans un snack l' Observateur. Plus tard, c'est au tour de Peter d' être enlevé et torturé par l' homme qui souhaite retrouver Walter Bishop, et le cylindre...
Continuité : Première apparition officielle de l' Observateur, destiné à surprendre et exciter la curiosité par son comportement. A noter qu' il était déjà apparu furtivement dans l'épisode 1.03 lorsqu'Olivia est dans le train à la recherche l'homme qui se fera tuer dans la gare, vers la 42ème minute.
Mon avis : Un épisode plus accrocheur que le précédent, enlevé, prenant, typiquement Abramsien ; J.J. applique ici une de ses marottes, le mystère autour d' un objet très puissant, dont on ne sait pas quelle est la fonction première. La relation Walter-Peter est moins mise en avant, ce qui n'est pas un mal, au profit de la relation Olivia-Peter. Je commence à accrocher beaucoup à la série et ses personnages, belle alternative à X-Files, même si la série use de grosses ficelles visibles pour nous faire accrocher...
11:00 Publié dans FRINGE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : série tv, fringe john noble, anna torv, joshua jackson, olivia dunham, peter bishop, walter bishop, x-files
UNDERWORLD : Le Long Halloween envahit SeriesVers, partie IV
Réalisé par Len Wiseman. Durée : 2h06. Genre : Fantastique. Sorti en 2003.
Résumé : Les Vampires et les Loups-Garous (appelés Lycans ici) existent bel et bien, parcourant notre monde et se dissimulant parmi nous la nuit tombée. Mieux encore : depuis des millénaires, ils s'affrontent dans une guerre secrète sans merci. Selene, la chasseresse, est une Vampire intrépide spécialisée dans l' élimination des loups-garous. Elle sera amenée à faire la connaissance de Michael, un jeune homme traqué par les Lycans, qui pourrait bien être le porteur, sans le savoir, d' un mystérieux secret. Selene va devoir choisir entre la fidélité à son clan, ou la passion qui l' anime, en particulier pour le jeune et beau Michael...
Mon avis : Celui-ci, j'ai hésité à le prendre pour ma sélection d'Halloween. Car hormis un début assez musclé, la suite est un peu moins convaincante en terme d'action, explorant surtout un univers et les relations unissant les divers personnages, le film reposant plus sur eux, finalement, que sur des gunfights survitaminés qui les laisseraient de côté. Mais ce film est un bon gros guilty pleasure, avec une Kate Beckinsale magnifique en interprète de la Vampire Selene, toute gainée de cuir et se la jouant à Matrix. Superbe, dégageant tout à la fois, quand il le faut, force ou douceur, difficile d'imaginer une autre actrice dans le rôle. Le film fut pensé ou en tout cas probablement influencé par le film des frères Wachowski. Underworld étant sorti peu de temps après et étant encore dans les esprits. Ace sujet, voir la scène de fusilade dans le métro, au début du film, par exemple. Avec Underworld, on avait donc des vampires à la sauce Matrix. Des vampires à la Anne Rice, réfugiés dans une belle demeure dont ils ne sortent que pour faire la traque aux lycans, parce que " c'est la guerre ". Sembalnt d'extraction noble, ils sont pourtant loin de sombrer dans la débauche et le sexe, choses auxquelles on peut s'attendre avec ces créatures. On n'en verra rien, en tout cas. D'ailleurs, il y a un petit côté lute des classes entre les Nobles Vampires et les gueux Lycans, réfugiés dans des égouts, d'extraction basse...
En fait, l' intérêt du film, c'est de développer des personnages forts et un univers séduisant, accrocheur, qui aurait très bien pu être développé en série TV, tellement il est présenté comme riche. L' origine de la guerre entre les Vampires et les Lycans, les histoires de famille et filiations diverses présentées dans la série, les divers personnages développant tout une mythologie (Lucian, Sonja, Selene, Viktor... ), tout cela n'est juste qu'effleuré dans ce premier film. Et l'identité visuelle forte de l'univers, bleutée, puisque l'image est saturé de filtre donant un cachet particulier à l'image.
De ce point de vue, l'intrigue principale autour de Michael, enjeu de convoitises censées guider le récit, passe un peu à côté. En plus, on connaît peu Michael, interprété par le fadasse Scott Speedman (Felicity), et on a du mal du coup à s'inquiéter de son sort.
Pour résumer, Underworld est un bon divertissement, d' honnête facture, sans être indispensable. La fin, avec les différents personnages s'opposant, une fois les enjeux clairement établis, relève le tout.
Trivia : Bizarre en tout cas, qu' Underworld ne soit jamais évoqué à chaque fois que l'on présente ou définit la Bit'lit', le dernier genre littéraire, alors que ce film colle tout à fait à la définition et devrait servir d'étendard, de fer de lance...
La Scène-culte du film : Selene, tournant sur elle-même tout en mitraillant le sol, pour faire écrouler le sol et se faire descendre d'un étage, et échapper ainsi à ses adversaires.
Les Guest-stars du film : Dans un petit rôle, on pourra noter la présence de Wentworth Miller, la star de Prison Break, que l' on ne reconnaît pas tout de suite, celui-ci portant lunettes et cheveux longs. Et on retrouve également dans ce film la belle Sophia Myles, vue dans un épisode de la Saison 2 de Doctor Who, mais aussi et surtout au casting régulier de la courte série Moonlight, autre production abordant le thème des Vampires.
Bite Me, Selene.

10:43 Publié dans Films (au cinéma, ou en DVD) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fantastique, underworld, vampires, lycans, selene, kate beckinsale, scott speedman, wentworth miller, matrix