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samedi, 31 janvier 2009

Présentation d' Angel

 L' histoire :

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Les vampires sont de véritables monstres sans âme commettant les pires atrocités et les pires tortures aux humains. Angel, un ténébreux vampire âgé de plus de 200 ans vint à Sunnydale et tomba passionnément amoureux d’ une Tueuse de vampires. Maudit par un clan de Bohémiens lui ayant rendu son âme, leur amour était dès le début condamné. Au premier instant de véritable bonheur, Angel perdrait à nouveau son âme et redeviendrait une bête sanguinaire assoifée de sang, Angelus. Comprenant, au cours de la troisième saison de Buffy the vampire slayer, Angel comprit qu’ il aimait à en mourir Buffy, au point de lui rendre insupportable la pensée de ne pouvoir concrétiser son amour. C’est pourquoi il prit la décision de quitter Sunnydale pour Los Angeles, la « Cité des Anges ». Il rencontre là-bas un démon à visage humain, Doyle, dépêché par les Puissances Supérieures pour guider et aider Angel à accomplir le Bien et à aider les âmes perdues qui peuplent la grande ville. Retrouvant une vieille connaissance de Sunnydale, Cordelia Chase, ayant elle aussi quitté la « petite » ville de Sunnydale dans le but de devenir actrice, tous trois fondent Angel Investigations, petite agence de détectives aidant les gens confrontés à des événements surnaturels et/des démons. Car Los Angeles est également une ville où l’ on peut trouver monstres et démons, ou simplement des individus particulièrement maléfiques ; et notamment, par exemple, les avocats. Un cabinet d‘ avocats en particulier, Wolfram et Hart, s’immisce peu à peu dans la vie du ténébreux vampire, d’autant plus que certains de leurs clients ne sont pas tout à fait humains et qu’ Angel semble être au cœur d’ une ancienne prophétie…

 

 

Description :

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Au cours de la seconde saison de Buffy the Vampire-Slayer, Joss Whedon, impressionné par la prestation de David Boreanaz dans un épisode, se dit que ce dernier pourrait bien porter sur ses épaules un spin-off consacré à son personnage d’ Angel. De plus, au cours de la troisième saison, la relation entre Buffy et Angel, à cause de la malédiction du vampire, est condamnée à tourner plus ou moins en rond. Les scénaristes, conscients de cela, et encouragés par la chaîne WB qui ne demande pas mieux de voir naître une seconde série qui pourrait recevoir le même succès que Buffy the vampire slayer, créent la série Angel, qui permettra de développer et d’ étoffer encore davantage le Buffyverse.

Au personnage d’ Angel est adjoint celui de Cordelia Chase, qui commençait à tourner un peu en rond également dans la série de la Tueuse, ainsi qu‘ un tout nouveau personnage, Doyle, pour compléter ce casting. Ce dernier, construit sur le modèle d’ un personnage précédent (Whistler, lors du dyptique clôturant la saison 2 de Buffy), est un démon à visage humain ayant le don de visions d’événements futurs et sert de lien entre Angel et les Puissances supérieures, des entités incarnant les forces du Bien. Mais assez rapidement, le casting évolue. Doyle se sacrifie et meurt, non sans avoir transmis son don de vision à Cordelia. Devenu depuis avoir quitté le Conseil des Observateurs, Wesley Windham Pryce est devenu chasseur de démons et retrouve Angel et Cordelia à Los Angeles. Un quatrième membre rejoindra ensuite l’ équipe d’ Angel, un jeune homme noir ayant formé son propre gang chasseur de vampires, Gunn. Angel est un personnage qui apparaît dès la première saison de Buffy the Vampire-Slayer. Bien que ce personnage soit la plupart du temps énigmatique et silencieux, son interprête David Boreanaz ne manque pas de se faire remarquer par des demoiselles devenant bientôt légions. Au cours des trois premières saisons de la série, son personnage sera sans cesse développé. Il s'affirme, s'enrichit d'un passé des plus torturés, devenant de plus en plus passionnant. C'est pourquoi est rapidement prise la décision de lancer une série dérivée, avec ce personnage en guise de héros. Le vampire à l' âme solitaire quitte donc après trois années de tentative de rédemption le petit monde démoniaque de Sunnydale, pour s'en aller à Los Angeles, où les rues sombres et mal famées recellent elles aussi bien des mystères à résoudre.

Angel est dans un premier temps une série qui aligne au départ des épisodes indépendants les uns des autres et qui, pour tout dire, se cherche un peu elle-même. Hésitant entre un ton résolument plus sombre, capable d' être parfois comique, la seule chose sûre est que le show se veut plus adulte que Buffy. Mais les fans n'accrochent pas totalement. Aussi Joss Whedon fait-il évoluer le concept dès le 10ème épisode de la série, en se débarrassant d' un personnage peu connu du public, Doyle, pour le remplacer par Wesley Windham-Price, issu de la série mère puisqu' il y est apparu au cours de la saison 3. Et peu à peu, la série va se créer une "mythologie" propre, qui complètera celle de Buffy avec des personnages récurrents, des trames courant sur plusieurs épisodes, indépendamment de l' histoire de la semaine. Et une fois que la série a trouvé ses marques, on s'aperçoit qu' elle est au final devenue très différente de son modèle féminin. Certains épisodes se révèlent en effet davantage horrifiques, chose étant suffisament rare pour être signalée sur une chaîne non câblée.

La seconde saison, adjoignant au casting un nouveau personnages régulier, nous montre une équipe de production plus posée, plus sûre d' elle, avec des épisodes sachant à l' avance où aller, posant ça et là de petites touches d' humour souvent bien venues, et des acteurs qui sont désormais totalement à l' aise dans la peau de leurs personnages. Précisons que si les noms des personnages sont les mêmes, il n'en est pas exactement de même avec les personnages, qui ont évolué de même que n'importe qui dans la vie, et qui ne ressemblent plus à ceux que l' on connaissait dans Buffy the Vampire-Slayer.

 

Pour conclure :

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En France, la série Angel fut malheureusement achetée par TF1, ce qui fait que les deux séries, diffusées sur la même chaîne (tout du moins au début) aux Etats-Unis, furent diffusés sur deux chaînes concurrentes. Le public français ne put alors profiter des quelques crossovers parsemant la saison 1 de ce spin-off.

De plus, au grand dam des téléspectateurs, Angel restera un long moment dans les cartons de TF1, la chaîne tardant à trouver une case-horaire afin de diffuser la série tout d'abord vue à la sauvette par une poignée d' abonnés à TPS qui doivent subir des rafales de trois épisodes chaque semaine. Mais devant la pression insistante des fans, la série débute sa programmation, dans une case horaire à priori acceptable, du samedi soir en seconde partie de soirée. Ce qui correspond à l' ambiance parfois sombre de la série.

Mais hélas, succès aidant, la série sera décalée pour la diffusion de sa seconde saison, le samedi en milieu d'après midi, pour une audience qui, si elle est des plus favorables, doit se contenter d' épisodes dont les scènes jugées difficiles ont soigneusement été censurées...

Bien qu' elle soit devenue une série à part entière, ayant su se détacher de l' influence de Buffy avec ses nombreux fans et ses sites Internet dédiés, et bien que ses indéniables qualités l' appellent à régner dans les mémoires des accros des séries télés, Angel voit cette cinquième saison clôturer de manière définitive la saga du séduisant vampire. Joss Whedon (créateur de Buffy et Angel), ayant voulu marquer un grand coup et faire un dernier baroud d’ honneur, truffe les 22 derniers épisodes de sa série de rebondissements pour le moins surprenants !

23:21 Publié dans Angel | Lien permanent | Commentaires (3)

mardi, 27 janvier 2009

Les "enfants" d'ALIAS : les séries plus ou moins inspirées de la série d'espionnage de J.J. Abrams...

Nouvelle rubrique, pour montrer du doigt les différents points de convergergence de diverses séries ou héros.

Pour débuter cette nouvelle rubrique, parcours croisé sur différentes séries d'action-aventures, à la mode ALIAS, mais pas forcément aussi brillantes ! Car depuis l'arrêt de cette mythique série, d'autres ont tenté de surfer sur la même vague. Déclinons-les, suivant les familles de cartes à jouer…

 

Côté Cœur : Chuck

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Chuck Bartowski. Informaticien de génie, Geek, conseiller technique chez Buy More, un magasin vendant de l' électro-ménager et de la micro-informatique. Chuck, devenu espion par la force des choses, ayant reçu l'Intersect, une banque d' informations faisant de son cerveau le plus précieux des disques durs, puisqu'il contient des renseignements essentiels, lui procurant des flashs, à chaque fois qu'il rencontre de dangereux individus fichés par les agences gouvernementales. Chuck, chaperonné par le redoutable et grave John Casey, mais aussi et surtout la belle Sarah, tous deux chargés de sa protection.

Les raisons d'y jeter un oeil... ou pas ! (mon avis) : La plus sympathique. Parce que la plus amusante, et pour cause, on a affaire ici à une véritable comédie d'espionnage, chapeautée par Josh Schwartz, à l'origine de The O.C.. Les personnages y sont tous plus attachants les uns que les autres, et remarquablement interprétés. On se plaît à rire du massif Big Mike, patron de Buy More qui ne fait que déléguer et refuse toute responsabilité, à trembler pour Chuck, à espérer, enfin, qu'il tombe dans les bras de la belle Sara, tout comme on rêvait de voir Sydney et Michael enfin tomber dans les bras l' un de l' autre.

Hélas, au désavantage de la série, elle manque cruellement d'une certaine profondeur, se contentant de l'aspect comédie, restant en surface, ne tombant quasiment jamais dans le dramatique. A la différence de réussites certaines dans le domaine comme Scrubs et Buffy, the Vampire-Slayer. Dommage, la série est bonne, elle aurait pu être sublime. D'autant plus que, en général, les séries du genre souffrent d' un sérieux premier degré à pleureur, ne sachant faire preuve de second degré.

Et là, c'est exactement l'inverse…

Autre point désagrable, la série semble s'orienter vers des triangles amoureux à répétition, à tel point qu'on se croirait parfois face à une série pour ados. John Schwartz, toujours, qui en reste à ses marottes…

 

Côté (sur le) Carreau : Knight Rider

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Remake (encore un autre) d'une série-culte des années 80, Knight Rider met en scène le jeune et beau Mike Traceur, brillant agent ayant la chance de faire équipe avec Kitt, voiture dôtée d'un ordinateur de bord intégré, qui parle, et capable de se transformer à volonté selon ses besoins. Celui-ci accomplit de multiples missions, en compagnie de sa super-voiture…

Les raisons d'y jeter un oeil... ou pas ! (mon avis) : Très vite, dès les dix premières minutes du premier épisode, on comprend à quel type de séries on aura affaire : une série digne des années 80, dont elle en a l'épaisseur. Au programme, bimbos au décolleté opulent, méchants caricaturaux que l' on reconnaît à la tête, héros quasiment sans défauts se tirant de toutes les situations. Un guilty pleasure idéal pour TF1 et préparer le téléspectateur à se gorger de pub.

 

Côté Pique : Bionic Woman

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Jamie Sommers est victime d'un très grave accident de voiture. Une agence gouvernementale secrète décide de la "réparer", et introduit en elle des nano-robots, qui la dotent de membres bioniques. Dôtée d'une force surhumaine grâce aux miracles de la technologique, elle devient un super-agent, mais sera confrontée assez vite à celle qui l'a précédée, la première femme bionique, devenue rebelle et agissant pour son propre compte…

Les raisons d'y jeter un oeil... ou pas ! (mon avis) : La série qui promettait le plus sur le papier : remake d' une série des années 70 pilotée par les producteurs exécutifs de Battlestar GALACTICA, soit une véritable réussite, avec dans le rôle-titre la très belle Michelle Ryan, une guest-star de choix en la personne de Katee Souchkoff , parfaite Starbuck de la série précédemment citée, et des seconds rôles incarnés par des acteurs qu' on apprécie retrouver. Hélas, la série se veut effroyablement remplie de stéréotypes, et personnages sans réelle consistance. La série aligne les loners sans dérouler de véritable mythologie prenante.

 

Côté Trèfle : Dollhouse

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Celle-ci est encore à venir. A découvrir. Cette fois, c'est au tour de Joss Whedon de s'essayer à la poupée transformable selon ses désirs, ses fantasmes. Dans le rôle-titre, la belle Eliza Dushku, ex-Faith dans le Buffyverse (c'est-à-dire l'univers fictionnel partagéé entre les séries Buffy, the Vampire-Slayer et Angel), ex-Tru Davis de Tru Calling. La Fox ayant pleine confiance en l'actrice, a souhaité mettre en scène Eliza dans une série dont elle aurait une fois encore la vedette. Et celle-ci a su convaincre Joss de lui écrire sa série. De revenir à la TV. Hélas, la Fox semble avoir peu confiance dans "notre maître à tous", et après avoir exigé un nouveau pilote moins abscons que celui réalisé à l' origine, a envoyé la série dans l' enfer du vendredi soir, soirée morte aux Etats-Unis. Reste à espérer un nouveau miracle à la X-Files ou Buffy

Quoi qu'il en soit, la série semble être le meilleur concurrent pour succéder à la brillante et enthousiasmante ALIAS, en espérant qu' elle ait toutefois le temps, la possibilité de s'installer.

 

dimanche, 25 janvier 2009

Présentation de Buffy

L' histoire :

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Bienvenue à Sunnydale, petite ville de Californie. Nous sommes en 1997, et la vie de quelques uns de ses habitants va être bouleversée par l'arrivée d' une nouvelle élève au lycée de cette ville ensoleillée. Buffy Summers, jeune blonde pétillante de 16 ans, arrive de Los Angeles avec sa mère (qui élève seule sa fille) après avoir été renvoyée de son ancien lycée. Ce que personne ne sait, c'est que Buffy est l'Elue, la Tueuse. A chaque génération, une jeune fille est en effet choisie par les forces du bien pour combattre les vampires, les démons, et les forces de l'ombre. Et les éliminer. Dotée d'une force supérieure, elle est l'arme du bien contre les ténèbres. Guidée par M. Giles, le bibliothécaire du lycée, et aidée par de nouveaux amis, Willow et Alex, Buffy va en apprendre plus sur son sombre destin qu' elle apprendra à accepter. D'autant plus que Sunnydale est construite sur une « Bouche de l'Enfer », et qu' elle est un centre d' attraction pour les forces occultes. Tout au long des sept saisons de la série, Buffy et ses amis affronteront des ennemis de plus en plus puissants, des démons toujours plus inattendus et cela tout en apprenant à être adultes et à prendre leur destin en main. Car « la chose la plus difficile en ce monde, c'est d' y vivre ».

 

Description d' un mythe :

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Tout comme le personnage mythique Superman, auquel Buffy the Vampire-Slayer n'hésite pas à faire référence explicitement, le personnage de Buffy est né d' un fantasme de son créateur Joss Whedon. Celui-ci voulant modifier le schéma habituel des films d' horreur (mettant le plus souvent en scène une jeune idiote blonde se faisant assassiner par un mystérieux tueur), eut l' idée d' inventer Buffy : une jeune fille courageuse et forte qui pourrait tenir tête aux tueurs, à d'éventuels monstres. A l' origine, le personnage ainsi créé s'incarna tout d'abord dans un film, mais comme bien souvent le projet échappa à son créateur Joss Whedon. D'où la volonté de ce dernier de reprendre son personnage et de le développer au sein d'une série TV. A l'origine, Buffy the Vampire-Slayer était une série de remplacement, diffusé lors de la mi-saison sur la chaîne WB. (Le mélange de différentes influences et de différents éléments déjà à l'oeuvre dès le début de la série rendit d'ailleurs difficile le travail de catégorisation des publicitaires de la Warner, ne sachant réellement comment vendre la série aux spectateurs). C'est pourquoi la première saison ne compte que douze épisodes (extrêmement soignés) et que cette saison ne comporte pas de cliffhanger, la série n'étant pas sûre de revenir pour une saison 2. D'ailleurs, la série ne fut diffusée qu'une fois ces 12 épisodes mis en boîte, personne ne sachant alors ce qu'il adviendrait de la série. Whedon trouvait de toute façon ce procédé très frustrant pour les spectateurs en cas d' annulation, laissa toujours une fin plus ou moins ouverte chaque année, sans proposer de cliffhanger.

L'enjeu de la série était de présenter un savant cocktail d' horreur, de comédie et de drame. La série puise donc des éléments aux films d'horreur pour teen-agers, mais également à la littérature fantastique (certains monstres, la théorie de la création du monde dans Buffy ne sont pas sans évoquer Lovecraft), aux contes de fées version "pour adultes", et aux comics (les B.D. américaines), la Tueuse blonde étant elle aussi une super-héroïne, au même titre que des personnage comme Spider-Man. Au cours des ans, chaque saison, tout en s'inscrivant dans la logique de la précédente, traitera d'un ou plusieurs thèmes en profondeur, ce qui fait qu'aucune d'entre elles ne ressemble vraiment aux précédentes, et ce même si elle semblent respecter la même structure d'ensemble à chaque fois (la séparation puis la refondation du Gang, au gré des nouvelles additions tout comme des départs des personnages, alors que dans l'ombre, agit le Big Bad que tous devront combattre à la fin de la saison, toujours apocalyptique). Et pour cause, puisque à l' image de la vie, les personnages évoluent, grandissent et mûrissent ; certains membres de la bande de Buffy (appelée le « Scooby-Gang » en VO) partent pour être remplacés par d' autres.


Conclusion :

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Souvent considérée à tort comme une "série pour adolescents", ou à destination de ce public, ayant acquis le statut de série-culte outre-atlantique, Buffy, the Vampire-Slayer est bien plus que cela. Il s'agit d' une série adulte sur l' adolescence intelligente, fine, tour à tour drôle et touchante qui, tout comme l'oeuvre de Shakespeare (dont Joss Whedon, le créateur de Buffy, est un grand admirateur), brasse une quantité de thèmes universels qui la destinent à tous les publics (et pas seulement aux ados. La série tend à l'universel, à l'image de toutes les grandes séries). Rarement une série sera en effet parvenue à parler avec une telle justesse et une telle intensité de la vie, de la mort, de l'évolution, de la passion (amoureuse), tout en étant romantique, épique, comique ou tragique selon les saisons, les épisodes. Puisant à tous les genres (en particulier le conte de fées ou les films d' horreur), Buffy, the Vampire-Slayer aborde d'abord et surtout le grand thème de la solitude (tout comme certains épisodes d' X-Files) et de la nécessité pour (bien) vivre sur Terre de ne pas être seul. Elle présente une galerie de personnages en mouvement jamais (à l' exception de quelques uns, et encore) figés et présentant une incroyable profondeur psychologique qui nous les fait aimer et détester tour à tour, aucun n'étant exempt de ces défauts auquel personne n'échappe. Buffy a la particularité de présenter le passage à l' âge adulte comme un chemin long, sinueux et semé d' embûches. Car l' adolescence n'est pas la période dorée et pleine de joies que l' on présente parfois (justement, de façon générale, dans les "séries pour adolescents"), mais l' étape la plus difficile de la vie, qui contribue en grande partie à constituer notre moi adulte et nous marque, le plus souvent, à jamais.