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mardi, 24 février 2009

Painkiller Jane

Super-héroïne, again

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Trouvée à pas cher (13€), je me suis laissé tenter par l' aventure Painkiller, afin de juger par moi-même de cette série, en général pas des plus appréciées. Adaptation d' un comics issu d' un petit éditeur aux Etats-Unis, Event, une Bande créée par Joe Quesada et Jimmy Palmiotti. Voici une série de plus qui surfe sur la vague super-héros, vivier d' idées pour le monde des séries TV.

De quoi parle la série ? : Dans un futur proche, où le terrorisme fait rage et où la situation économique et sociale est guère rejouissante, le gouvernement garde le secret sur l'existence des Neuros, des humains dont les gènes ont été modifiés, leur conférant des supers pouvoirs. Craignant les dérives d'individus capables de télékinésie ou télépathie, une organisation secrète est créée pour traquer ces spécimens. Jane Vasko intègre cette unité chargée de localiser et neutraliser les Neuros. La jeune femme ne tarde cependant pas à découvrir qu'elle est elle-même dotée d'une incroyable faculté à s'auto-régénérer, lui permettant de guérir rapidement à des blessures. (résumé Allociné)

Cette série met donc en scène Jane Vasco, une sorte de Max Guevara moderne (voir Dark Angel). Celle-ci va assez vite être recrutée par une agence gouvernementale secrète, cellule de veille composée de quelques agents seulement. Car Jane Vasco est une Neuro, un être aux capacités hors du commun : elle a en effet le pouvoir de se régénérer, un facteur auto-guérisseur identique à celui de… Wolverine, des X-Men, ou plus proche du téléspectateur, Claire Bennett, de Heroes. Une blonde pulpeuse et sexy, à la place d' une autre. Cette agence traque les Neuros, d' autres individus aux capacités surhumaines, pour les mettre hors d' état de nuire.

 

La construction des épisodes

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La construction des épisodes est, pour cette série, sensiblement la même d' un épisode à l' autre. Le déroulement d' un épisode est en général le suivant : l' épisode commence in medias res, par une situation mystérieuse dont on ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants. Puis générique, aant que l' on ne retrouve Jane Vasco, et ses pensées. Les pensées d' une jeune femme qui n' a goût à rien, dépressive, ne vivant que par habitude. Quand arrivent ses passages et sa voix-off, mieux vaut avoir le moral de son côté. Puis elle retrouve l' équipe, briefée sur les agissements d' un neuro à l' origine des événements de la séquence pré-générique; Une fois celui-ci arrêté, retour sur Jane, qui rentre seule chez elle, et se replonge dans sa douce mélancolie. Même dans la construction, on peut rapprocher facilement la série de Dark Angel, qui se finissait parfois dans sa première saison sur des instants ou Max contemplait la ville, perchée sur la plus haute tour de celle-ci…

Si un certain travail était réalisé sur le pilote pour donner une touche particulière à l' univers de la série, donner une touche bleutée, irréelle à l' ensemble à l' aide de filtres, ce travail ne se fera plus hélas sentir par la suite. Tout comme l' aspect "super-héroïque" de la série. Alors que dans le pilote, bien entendu, on insiste beaucoup sur cet aspect, on ne verra quasiment plus rien des capacités de régénération de l' héroïne, hormis dans le générique de début (!!). Déception de ce point de vue. Néanmoins, cela permet de montrer plutôt des drames humains que de simples altercations super-héroïques (gun-fights ou bastons). Même si ces drames humains ici présentés n'ont pas la force ou l' impact d' autres présentés dans des séries telles que LOST ou MillenniuM. La série évite en tout cas ici un certain manichéisme, les Neuros étant des êtres blessés, vivant parfois difficilement leur "don", l' équipe ne tombant rarement que sur un véritable criminel.

 

Et pourtant…

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Concernant l' équipe de Jane Vasco, la série se présente comme un ensemble-show plutôt que comme une série avec une seule et unique héroïne. Mais ceux-ci ne seront pas assez creusés, à part quelques scènes ici et là censées les présenter davantage. De même que leurs liens entre eux ou avec Jane, réduits à leur strict minimum. Ces personnages constituant l' équipe dans lequel est intégrée Jane réponde à des archétypes que l' on retrouve dans de nombreux films d' action, comme par exemple le film The Italian Job (Braquage à l' italienne). On retrouve donc la belle héroïne solitaire, qui n'arrive pas à trouver le bonheur, être heureuse, alors qu' elle aurait tout pour l' être, le mystérieux chef d' équipe, Andre McBride, insondable, la coéquipière aux cheveux courts, le génie de l' informatique (qui a un faux air de Seth Green / Oz, ici), le grand baraqué chauve (le "Jason Statham" du groupe, va-t-on dire), le noir servant éventuellement de chauffeur à l' équipe… Des personnages archétypaux, donc, sans réelle surprise. Mais qui possèdent un certain charme, et auxquels on s'attache à force de suivre la série. Malheureusement, le fait que l' on ne creuse véritablement pas leur passé (alors que n'importe quelle autre série y aurait pensé) n'aide pas à les apprécier tout de suite, de même que le manque de relations les uns vis-à-vis des autres. Etonnant, même des séries ne s'attardant pas sur leurs personnages développait un tant soi-peu ceux-ci, comme les CSI ou NCIS… On se retrouve alors avec une série "à l' ancienne" : des personnages caractérisés une fois pour toutes, pour une série constituée uniquement de loners.

 De plus, avantage ou inconvénient de la série, aucune mythologie ne se dessine véritablement. Si certains flash-backs évoquent le passé enfant de Jane, cela tient plus du gimmick, ou pour justifier certaines scènes du présent, et ne pas présenter une héroïne trop… invincible. Côtés relations, celles-ci souffrent du même défaut, n'apparaître que pour servir une scène le temps d' un épisode. Ainsi verra-t-on sortir avec un mec Jane le temps d' un épisode, puis c'est tout. Ainsi verra-t-on une amie de Jane, en plus ayant tendance à acheter à un dealer… des films téléchargés illégalement sur Internet (alors qu' on s'attendait à ce que ce soit de la drogue). L' occasion d' une petite réflexion moralisatrice de la part de Jane (sic).

 

Et pourtant, on trouve du charme à la série. Bien sûr, la série est un petit "guilty pleasure" si on apprécie particulièrement la plastique de Kristanna Loken. Même si la série rechigne à la montrer en petite tenue, comparée à d' autres séries-véhicules à star, et qu' elle ne joue pas si mal que cela. Mais j' ai été séduit par le décor de la base secrète, qui m'a vraiment plus… On est loin, avec ce décor, des Q.G. proprets, immaculés, tels que présentés dans les CSI, ALIAS ou 24. A condition de ne pas être trop exigeant, et de ne pas être trop sensible aux diverses influences (pompages ?), ces fameux éléments vus cent fois ailleurs, il s'agit là d' une sympathique série, un divertissement Sci-Fi sans aucune prétention (ce n'était pas le but de toute façon)…

PS : je n'ai pas évoqué la ressemblance ou pas avec le comic pour la simple et bonne raison (ou plutôt les raisons) que je n'ai jamais lu le comic originel, et que cela ne me semble pas pertinent dans le cas de cette série. Cela ne m'a pas guidé en tout cas dans le choix de découvrir cette série.

 

samedi, 21 février 2009

Buffy the Vampire-Slayer : review des épisodes 1.01 "Welcome to the Hellmouth" et 1.02 "The Harvest"

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1.01 : « Welcome to the Hellmouth » (« Bienvenue sur la Bouche de l' Enfer »)

Sc : Joss Whedon. R : Charles Martin Smith.

BUFFY 01 1.jpg1997, à Sunnydale. Une petite ville de Californie presque tranquille, un petit trou perdu des Etats-Unis. Alors que la nouvelle rentrée des classes est arrivée, le lycée de la ville s'apprête à accueillir une nouvelle élève : Buffy Summers, venue tout droit de Los Angeles, et qui vient d'emménager avec sa mère Joyce. La jeune fille, qui fut renvoyée de son ancien lycée pour avoir incendié le gymnase, promet à sa mère de ne pas se faire renvoyer cette fois. Elle arrive dans la petite ville de Sunnydale avec l' espoir de pouvoir prendre un nouveau départ dans la vie, loin des vampires et autres créatures démoniaques. A peine arrivée, la jeune fille commence à lier connaissance avec certains des élèves : Cordelia, la pimbêche du lycée, surtout intéressée par les garçons et sa popularité ; Alex, un garçon maladroit mais attachant qui tombe littéralement sous le charme de Buffy ; Willow, une jeune fille peu à l'aise dans sa peau, mais brillante, une reine de l'informatique douée pour les études, et Jesse, un garçon malin et séduisant. Buffy fait également la connaissance du mystérieux bibliothécaire du lycée, Rupert Giles, qui affirme savoir qui elle est en réalité et lui montre un livre sur les vampires ; il est son nouvel Observateur, celui chargé de veiller sur la Tueuse, qu' il doit entraîner et accompagner dans son combat contre le mal. 
Plus tard, Buffy rencontre le mystérieux Angel, qui l'informe que Sunnydale est construite sur la Bouche de l'Enfer : un point focal d'activités démoniaques qui attire les vampires comme une flamme attire les papillons de nuit. Il lui conseille de se préparer pour la Moisson. Traumatisée par son expérience à Los Angeles, Buffy veut retrouver une vie normale. Aussi choisit-elle d'ignorer cette mise en garde. Dans les catacombes, sous la ville, Luke éveille le Maître pour la Moisson. Le Maître est un très vieux vampire prisonnier sous terre depuis maintenant près de 60 ans, quand un séisme fit échouer sa tentative d' ouvrir la Bouche de l' Enfer. A présent, le moment de la Moisson est venu ; il va regagner ses forces et pouvoir se libérer. Par un hasard le plus total, Alex, poussé par la curiosité, suit Buffy au cours d' une de ses escapades nocturnes et découvre qu' elle est la Tueuse et que Sunnydale est en réalité peuplé de vampires. Jesse se fait, quant à lui, capturer par les sbires du Maître qui veulent l' offrir à ce dernier pour la Moisson, une célébration qui doit permettre son retour sur Terre... (résumé du Guide Officiel de Buffy, the Vampire-Slayer, publié par Fleuve Noir).

BUFFY 01 2.jpgMon avis : "Welcome to the Hellmouth" est un pilote tout à fait efficace, où tout commence. On nous présente et caractérise succinctement les différents personnages (au moins une quinzaine de personnages principaux ou secondaires) ainsi que la mythologie de la série. Ce qui ressort surtout, c'est le glissement constant d' un genre à l' autre, principale caractéristique de la saison 1. Et le traitement particulier des personnages adultes, Whedon ayant fait le choix de ne pas les évacuer comme c'était souvent le cas auparavant. 
Quelques lacunes de scénarios, avec des personnages se manifestant de façon bien pratique : un cadavre restant enfermé dans le vestiaire (au lieu d' être évacué ou gardé), pouvant être observé de près par la Tueuse ; une Cordelia qui vient voir la « bande des losers » uniquement pour leur apprendre qu' on a trouvé un cadavre dans les vestiaires, justement ; un Alex présent dans la bibliothèque bien à propos pour entendre une conversation sur le statut de Tueuse de Buffy. 
Le commentaire audio de Joss Whedon, à écouter, est des plus intéressants pour comprendre certaines choses sur les conditions de réalisation de la Saison 1. Ils savaient dès le départ qu'ils n'auraient que 12 épisodes, certaines scènes du pilote, après le tournage des 12 épisodes, furent retournées, le ton ne convenant parfois pas bien à la scène. Le manque de moyens revient à plusieurs reprises, l'inexpérience de Whedon dans le domaine des séries est annoncée au début...
Les combats dans Buffy : Buffy affronte à la fin de l' ép. quelques secondes Darla, puis c'est au tour de Luke, le bras-droit du Maître. L'échaffourée voit surtout Buffy se faire projeter deux fois, avant de finir allongé dans un cercueil, en mauvaise posture. 
Les Guest-stars de l'épisode : Dans le rôle du garçon assassiné par Darla, Carmine Giovinazzo, célèbre désormais pour faire partie du cast de CSI : NY. Et Eric Balfour, vu depuis dans 24 et Six Feet Under.
" "Welcome to the Hellmouth" était un début presque parfait pour une nouvelle série TV. Un humour génial, de l' action et de l'aventure, avec un script superbement composé et centré sur la caractérisation des personnages. Nous avions ici un groupe d'adolescents qui étaient idéalistes, enthousiastes et prêts à conquérir le Monde. Que ce soit le lycée, où la Bouche de l' Enfer. "
(The Official Buffy & Angel Yearbook 2006).

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1.02 : « The Harvest » (« La Moisson »)
Sc : Joss Whedon. R : John T. Kretchmer.

BUFFY 02 1.jpgSuite directe de l'épisode précédent. En sauvant Willow et Alex des griffes de vampires, Buffy réalise qu' elle doit accomplir ses devoirs de Tueuse, sinon de nombreuses personnes mourront. Elle part à la recherche de Jesse, mais le jeune homme a malheureusement été transformé en vampire. Luke, le Calice du Maître, attaque le Bronze avec une horde de vampires. Aidée par Giles, Willow et Alex (qui tue accidentellement Jesse, devenu vampire), Buffy élimine une bonne partie des créatures. Quleques-unes, dont Darla, réussissent toutefois à s'enfuir. (résumé du Guide Officiel de Buffy the Vampire-Slayer, publié par Fleuve Noir).

BUFFY 02 1,5.jpgMon avis : Suite de l'ép. précédent, le cliffhanger est résolu en un coup de cuiller à pot, et Buffy sauve à temps Alex et Willow avant de retourner prendre des infos auprès de Giles. Et ainsi est formé le Scooby-Gang, qui possède désormais son Q.G. en tant que la Bibliothèque. Le ton se veut résolument plus sérieux que dans la première partie, et garde la ligne horrifique, avec alternance constante de scènes avec Buffy et / ou ses amis, et celles mettant en scène les vampires et le Maître. Même si quelque moments humoristiques pointent à l'occasion. On fait monter la tension jusqu' à l' affrontement final, au Bronze, en essayant d' accorder sa petite scène à chacun.
Un dialogue peut susciter la curiosité : Willow qui insiste pour aider Buffy, « parce qu' [elle] en [a] besoin. Besoin de quoi ? De se sentir utile, de donner ainsi un sens à sa vie ? Sinon dénuée d' intérêt ? Peut-être alors comme pour Alex, qui part aider Buffy, malgré les conseils de cette dernière. Et déjà une spécialisation des personnages : le sage, héritier de l'ancien savoir, la reine de l'informatique, le courageux side-kick, l'héroïque guerrière.
Les liens avec la tradition : on explique l' origine des vampires dans le monde selon Whedon, tout en recyclant certains éléments de folklore : croix, eau bénite, feu, pieux... 
Les combats dans Buffy : réduits au minimum, on a droit à une première échaffourée de quelques secondes dans le hook, puis l' affrontement en fn d' épisode entre Luke et Buffy, qui se résume à quelques coups échangés, et des projections. 
Le dialogue-culte de l' épisode :
« Des vampires... Je crois que j' ai besoin de m'asseoir.
- Tu es déjà assise. 
- Tout va bien, alors. »

Buffy, à Willow.
Les guest-stars de l'épisode : Première apparition de Mercedes McNab, qui interprète la cruche Harmony, une des Cordettes. On la reverra à de nombreuses reprises dans le Buffyverse.

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NCIS : les reviews des deux premiers épisodes

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Le 1.01 : Yankee White
Un des hommes du président, victime d' un empoisonnement, meurt à bord de Air Force One. Et c'est par les yeux du personnage de Sasha Alexander, une Agent des Services Secrets, que l' on pénètre dans le monde des NCIS, puisque celle-ci est amenée à collaborer avec ce service et va rencontrer ses membres charismatiques.
Etonnant, alors que placer le Président au cœur de nombreuses fictions est habituel, ce Président de fiction ressemble peu, en général, au véritable Président en exercice, assurant juste la fiction. Ici, on a choisi de prendre un sosie de George W. Bush, histoire d' ancrer davantage la fiction dans la réalité.
Sinon, pas fan, parce que peut-être un peu lassé de ce choix de présenter les personnages par un regard extérieur.
Un épisode qui constitue un bon pilote, mais qui en lui-même m'a peu passionné.
La citation de la semaine : " NCIS, c'est comme les CSI ?
- Pour ceux qui sont dyslexiques, oui ! "

Au moins, David Bellisario ne cache pas les origines de sa série…


Le 1.02 : Hung Out to Dry
Un Marine parachutiste se retrouve sur le toit d' un 4X4, mort sur le coup suite à cette chute mortelle. Et on a alors ici un épisode qui va explorer l' univers des Marines, à la façon de bien d' autres séries, comme Le Caméléon (c'est la série à laquelle je pensais le plus en visionnant l' épisode). Bien sûr, la loi du silence prédomine, mais la méthode CSI et les échantillons d' ADN prévalent…
On continue ici dans ce second épisode de présenter les personnages de la série, alors que le personnage de Sasha Alexander, celle qui nous avait initié à cet univers, commence à trouver ses marques et s'intégrer à l' équipe, impressionnant même Gibbs parfois, le redoutable chef de ce service.
Côtés membres de l' équipe, si DiNozzo est déjà la belle gueule au sourire d' ange, et Abby la craquante gothique, c'est tout de même Gibbs / Mark Harmon qui domine le show, le personnage apportant son lot de mystères comme de réponses : 3 fois marié, capable de compassion sous ses airs durs, déjà impatient, manipulateur. Et c'est fou comme Mark harmon a des faux airs de Tom Cruise, parfois, surtout de profil…
A noter, pour les fans de JAG, le temps d' une scène, la présence bienvenue de Patrick Labyorteaux, le Lt Bud Roberts.