jeudi, 23 avril 2009
J'irai dormir chez vous (mes émissions préférées à la TV)
" Si rien n'est prévu, tout devient possible. "
Gros gros coup de coeur pour une émission géniale diffusée sur la 5.
C'est de la Télé-réalité, mais de la "vraie", pas une de ces pâles parodies fabriquées ou préformatées. C'est une série de reportages, promettant à chaque épisode du nouveau, de l'inattendu, du surprenant, c'est... beau comme une Série TV, c'est des rencontres au plus près de l'humain.
J'irai dormir chez vous. Une phrase simple, au futur simple. La détermination, sans détours, une certitude affichée, témoignant d'une audace infinie, d' une volonté. Et une promesse, la promesse d'une rencontre, de la rencontre de l'autre, dans tout ce qu'il a de différent, mais également de semblable.
J'irai dormir chez vous, ce sont les récits d' exploration du XVIIIème siècle, mais dénués de toute philosophie, celle-ci ayant fait place à la dimension sociale. Car, mine de rien, c'est de la société, du monde, que nous parle cette émission, en plus de nous faire vivre des moments de simple humanité. Sans fards, sans illusions. Une foi inébranlable en l'homme et sa bonté naturelle, où qu' on aille, on trouvera bien où se loger, une âme charitable pour nous accueillir.
J'irai dormir chez vous, c'est la création d'un seul homme, véritable aventurier et routard. Qui réalise le fantasme que beaucoup d' entre nous rêveraient peut-être accomplir, sans avoir jamais sauté le pas : prendre son sac-à-dos, et partir parcourir le monde. Antoine de Maximy, réalisateur (ayant appris son métier et fait ses premières armes dans le service cinéma de l'armée), globe-trotter, humain.
Comme quoi, la télévision a encore, parfois, de belles pépites à nous offrir...
11:05 Publié dans Coups de coeurs (Emissions TV, Comics... ) | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : antoine de maximy
Caprica, le TV-film pilote de la série
Visionné ce fameux pilote, atendu par les fans de BSG (peut-être avec une certaine appréhension), et mes impressions, non sans spoilers.
SPOILERS INSIDE :
Caprica démarre fort, par des images de sexe et de violence, comme si la volonté première était de choquer, de frapper fort. Du coup, j' ai repensé à l' une des thématiques de BSG : l' humanité mérite-t-elle finalement d' être sauvée ? Avant que tout cela ne se termine par une mauvaise scène de série Z, et un "sacrifice humain". Mais ouf, tout cela n'était que le fruit d' un programme de réalité virtuelle, et l' on glisse alors dans du soap à la Gossip Girl : établissement privé, ados, parents riches qui jouent au tennis, quelques " frak ! " et " So way we are ! " parce que l' on est dans un spin-off de Caprica. Et le drame fondateur survient, ainsi qu' une suite d' événements inévitables. Car rien ne peut consoler la douleur d' un père ayant perdu sa fille...
Caprica raconte l' histoire d' adolescents à la dérive, pensionnaires de l' Athena Academy, dans un monde des plus déshumanisé et illusoire, sans réelle âme. L' une s'évade dans une réalité virtuelle ultra-violente et sexualisée au possible, un autre est devenu un "fou de dieu". AU point de se faire sauter dans un attentat suicide sans rime ni raison véritables, entraînant son amie avec lui, et d' autres innocents. Suite à cela, un père tente de compenser la perte de sa fille en partant à sa "recherche", de traces d' elle, tandis que dans l' ombre, les recherches sur l' Intelligence artificielle progressent...
L' ombre de Matrix plane encore longuement.
Les points positifs :
- un univers S-F auquel on peut adhérer, inventif, l' illusion marche, et l' on a l' impresson d' être sur une autre planète. Mention spéciale aux papiers envoyant des messages...
- La première apparition des Cylons fait son petit effet, sur fond des célèbres tambours japonais.
Les points négatifs :
- Des personnages insignifiants, qui sonnent déjà vus dans d' autres séries, et auxquels on a du mal à s'attacher, interprétés par des acteurs au physique banal, passe-partout.
- Si la série doit tourner principalement autour du conflit religieux (et cette dimension est très présente, tu avais raison Nephie !), et réinventer des conflits que l' on connaît déjà (Israelo-Palestinien, Protestants contre Catholiques en Irlande du Sud, etc... ), je ne suis pas sûr d' avoir envie de perdre mon temps avec ça. Pour moi, même si on peut aborder des sujets de société graves par le biais de la métaphore en S-F, je préfère que l' on retienne que la S-F doit d'abord et avant tout faire RÊVER. Par la force de son concept. Difficile de trouver le juste équilibre, ce que pour moi Caprica glissant dans le sérieux tout du long, n'est pas parvenue à faire selon moi.
- la série semble vouloir manger à tous les rateliers, mêler différents genres (comme sa série-mère) : soap, teen drama, étrangeté à la Twin Peaks (thème des doubles qui se retrouvent). Mais le spectacle ressemble ici à une bouillabaisse bien grasse et indigeste.
- un cruel manque d' enjeux se dessine, pour un pilote jouant surtout de son ambiance.
Bref, je me suis ennuyé ferme, devant ce pilote. Et vive les orgies "gratuites".
Note : 2/5

08:40 Publié dans CAPRICA | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : caprica, battlestar galactica, ronald d. moore
mercredi, 22 avril 2009
Star Trek Enterprise : review des ép. 1.20 à 1.23
Quelques épisodes encore chroniqués, pour un creux narratif béant, et une série lancée sur un simple concept, sans que l'équipe de scénaristes n'ait su ce qu' elle allait vraiment raconter. Du coup, on se retrouve avec des scénarios "bas-de plafond", qui sentent en plus le réchauffé dans l'univers Star Trek et les séries S-F en général...
Pour accompagner cela, le manque total apparent de maîtrise de la séquence pré-générique (dans le sens où elle doit faire rester le téléspectateur devant son écran pour l'heure qui vient, servir d'appaât pour ce qui vient) est assez symptômatique.

1.20 : Oasis
Sc : Stephen Beck. R : Jim Charleston.
L'équipage de l'Enterprise explore un vaisseau abandonné sur une planète, qui a la réputation d'être hanté. Sur place, l'équipage découvre les survivants, qui ont créé une petite communauté, mais refusent de quitter les lieux, car ils dissimuleraient un mystérieux secret (une partie d' entre eux n'existent pas réellement, sont des projections holographiques)...
Mon avis : Un épisode "classique" qui en rappelle un autre, de DS9, et qui hélas, à cause d' un rythme mou et d'un manque d' enjeux, ennuie rapidement.
La Guest-star de l' épisode : René Auberjonois, le Constable Odo de DS9.
Note : 1/5
1.21 : Detained
Sc : Mike Sussman & Phyllis Strong. R : David Livingston.
Mayweather et Archer se réveillent dans un camp de prisonniers Sulibans commandé par le Colonel Grat. Ils sont aux mains des Tandarans, en lutte contre la Cabale des Sulibans, et Grat aimerait soutirer des informations sur eux à Archer. Mais ce dernier refuse qu' on lui force la main, et se prend de compassion pour les prisonniers enfermés du camp, qui lui rappelle de bien mauvais souvenirs de l'histoire.
Mon avis : Un épisode plus enthousiasmant que d'autres, qui nous éloigne encore d'un certain manichéisme.
Et qui comporte un atout majeur : le Colonel Grat n'est autre que Dean Stockwell, et l'épisode réunit les deux anciens partenaires de Code Quantum à l' écran !! Réjouissant, d'un certain côté.
Note : 3/5

1.22 : Vox Sola
Sc : Fred Dekker. R : Roxann Dawson.
L'équipage a droit à un nouveau contact avec une nouvelle espèce, les Krestassans, mais la rencontre tourne court à cause d'un incident diplomatique. Les Krestassans se sont sentis offensés qu'on mange devant eux. (au passage, marrant comment ce devrait être les Humains qui devraient se plier face aux autres espèces, et celles-ci ne pas comprendre la notion de relativisme culturel. En gros, c'est à nous de nous adapter aux autres, toujours, face à l'intolérance des autres espèces).
Puis, peu de temps après, un vilain monstre extraterrestre monté à bord en douce attaque l'équipage et en capture certains membres, mais nous sommes dans Star Trek : l'alien ne voulait pas nuire et voulait juste rentrer chez lui... Le final n'est pas sans rappeler celui du pilote de TNG, "Encounter at Farpoint", de ce point de vue.
Mon avis : Aucun intérêt, avec un scénario et une morale dignes d'un D.A. pour enfants.
Note : 0/5
1.23 : Fallen Hero
Sc : Alan Cross. R : Patrick Norris.
En route pour Risa ! Mais avant cela, détour pour accomplir une mission pour le Haut Comandement Vulcain : convoyer pour eux une personnalité d'importance. l'Ambassadrice Vulcaine V'Lar. Mais celle-ci a eu l'occasion de se faire quelques ennemis, et le voyage est loin d' être de tout repos.
Mon avis : Enfin un épisode accrocheur, avec une des meilleures scènes de cette saison 1 : l'Enteprise, poursuivi par trois vaisseaux ennemis, doit fuir et passer en Warp 5, ce qu'il n'a jamais fait auparavant. Réjouissant !! Prenant, surtout quand ce type de situation s'accompagne d'un compte à rebours.
Note : 3/5
11:03 Publié dans Star Trek : Enterprise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enterprise, archer, scott bakula, dean stockwell, science-fiction, star trek