dimanche, 24 mai 2009
Anges & Démons
Hé oui, les geeks vont quand même au cinéma de temps en temps.
Le Professeur Langdon (Tom Hanks), universitaire, symbologue est de retour !... Le Vatican, bien embêté, fait appel à lui même si certains comme Richter, le chef de la police du Vatican, aimeraient se passer de lui. Car les Illuminati sont de retour eux aussi pour menacer l' Eglise. Qui sont-ils ? Des fanatiques, qu' un schisme idéologique semblable à celui qui divisait les Chouettes et les Coqs dans MillenniuM. Les Illuminatis, autrefois persécutés par l' Eglise, reconnaissent la science comme capable de conduire à Dieu. Et ont donc échafaudé un plan destiné à se venger de l' Eglise : à l' occasion de la mort du Pape, éliminer les 4 favoris à sa succession, selon une ancienne prophétie unifiant les 4 éléments... Mais le Conclave se déroulera tout de même, et le Carmelingue assure l' intérim du pouvoir.
Et le piège commence. Car oui, ce film est un piège. Car pendant toute la durée du film, et à partir du moment où l' histire est posée, un compte à rebours va s'égrener jusqu' à minuit. Une histoire ne cessant d' être relancée par la découverte de nouveaux indices conduisant d' un monument à l' autre au coeur de l' Italie, et de nombreux rebondissements. Pour ceux qui n'auraient pas saisi, prenez 24, enlevez les scènes de torture de Jack Bauer par des déductions d' un observateur averti (le personnage de Longdon pourrait être un descendant éloigné de Sherlock Holmes), et vous obtenez la mécanique du film.
Un film qui a également, par ses différents aspects (humour, policier, documentaire... ) l' aspect d' un Nom de la Rose (oui, j' ose la comparaison !!) moderne. Tous deux, sous des allures d' intrigues policières, mettaient en scène un personnage instruit, en marge de l' Eglise tout en y étant rattaché. Tous deux faisaient preuve d' humour, mais dans le sens petites touches d' humour reposant sur des détails. Voir la "scène des bottes". Et tous deux revêtaient parfois un aspect documentaire sur une période peu connue de l' Eglise. Ici, c'est sur la période séparant la mort d' un Pape de l' élection du nouveau que le film prend ses aspects les plus intéressants.
Et l' on est pris par le rythme effréné d' un film qui laisse peu de temps mort, et dépayse par le cadre particulier où l' histoire est censé se dérouler.
Mais hélas... Les personnages sont uniquement réduits à leur fonction par rapport à l' intrigue : le héros, le side-kick faisant partie de la police, la partenaire du héros, belle, brune, ne consacrant sa vie qu' à ses travaux, et dont le héros pourrait tomber amoureux, le chef de police bourrus et obtus, etc... De ces personnages, on ne saura rien ou presque hormis ce qui servira la sacro-sainte intrigue. Les références culturelles abondent, donnant au film un air instruit, cuistre. Invérifiables sur l' instant, et d'ailleurs, ce n'est pas notre rôle de spectateurs. Mais rien que le fait d' ériger les 4 éléments en vérité absolue pose la question de la véracité du reste. Pour rappel, les éléments ne sont 4 qu' en occident parce qu' on a fait reposer bon nombre d' éléments sur ce nombre, alors qu' ils sont 5 en orient, le bois et le métal remplaçant la terre. Mais là encore, leur nombre était bien pratique pour l' intrigue.
Malgré ces quelques défauts, ne faisons pas la fine bouche devant un excellent divertissement signé Ron Howard, surtout en ces périodes de disette cinématographique au niveau des blockbusters de qualité. Tom Hanks est admirable, et comme toujours impeccable, et capable de faire reposer un film sur ses seules épaules. Face à lui, et sans lui voler la vedette, le tout aussi bon Ewan Mcgregor, qui n'aura pas eu les honneurs de partager l' affiche, même si son nom est tout aussi porteur pour un film. Probablement pour des raisons évidentes de ne pas en dire trop sur l' intrigue du film.
Un très bon film pour peu qu' on le prenne pour ce qu' il est, classique dans son thème et son approche.
08:00 Publié dans Films (au cinéma, ou en DVD) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tom hanks, ron howard, ewan mcgregor
samedi, 23 mai 2009
Un air de ressemblance...
Tiens, étonnant, c'est en revoyant mon dossier sur Le Prisonnier que cela m'a sauté aux yeux, d' un seul coup... :
N'y a-t-il pas une certaine ressemblance physique, un air de ressemblance entre le plus célèbre prisonnier des fictions télévisées, symbole d' une soif de liberté absolue, et son incarnation même, sous les traits du globe-trotter de la 5, qui incarne cette liberté absolue ?
Car il est libre, (Antoine de) Max(imy)...
22:41 Publié dans Parcours croisés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrick mcgoohan, antoine de maximy
Stargate SG-1; liste d' épisodes pour une continuité (Saison 4)
Saison 4 (2000 - 2001)
4.01 : Small Victories (part. II) ("Victoires illusoires")
Samantha Carter, Thor / Kack O'Neill, Teal'c, Daniel Jackson ; ép. Asgard / ép. Réplicateurs. Suite de l' épisode 3.22 "Nemesis".
4.02 : The Other Side ("L' Autre Côté")
Rene Auberjonois, qui interprète Odo dans Star Trek : Deep Space Nine, apparaît ici dans le rôle du personnage d' Alar. Il est le second acteur régulier d' une série Star Trek, après Armin Shimerman, à aparaître dans la série.
4.03 : Upgrades ("Expérimentations hasardeuses")
Ép. Tok'ra.
Première app. dans cette saison 4 de la belle Vanessa Angel, dans le rôle d' une scientifique Tok'ra. Vanessa Angel est plus connue pour sa participation à la série (tirée du film) Weird Science (Code Lisa).
4.04 : Crossroads ("Destins croisés")
Deux actrices sexy pour le prix d' une dans cet épisode : la belle Vanessa Angel est de retour, et apparaît Musetta Vander, vue dans de nombreux TV-films, Mortal Combat : Annihilation et un épisode de la saison 1 de Buffy the Vampire-Slayer.
Retour de Peter Wingfield pour cet épisode.
Continuité : Un épisode d' importance pour la continuité de la série : les prémices d' une future alliance Jaffa-Tok'ra sont ici posés, et on revient sur l' assassinat du père de Teal'c par Chronus par le biais d' un flash-back.
4.05 : Divide and Conquer ("Diviser pour Conquérir")
Un épisode qui n'a pas vraiment d' intérêt pour le spectateur. Sous couvert de revenir sur les événements de l' épisode "Upgrades", on annonce cette fois explicitement (et publiquement, l' ensemble du personnel du SGC sera cette fois au courant) que O'Neill est amoureux de Sam, et réciproquement.
The problem is... ce que tout le monde savait déjà.
4.06 : Window of Opportunity ("L' Histoire sans fin")
Jack O'Neill, Teal'c ; ép. boucle temporelle.
L' un des meilleurs épisodes de la série, tout simplement. Incontournable. Il adopte franchement un ton de comédie, avant de finir sur une touche douce-amère, dramatique, et de rappeler le drame qu'a connu O'Neill qui a perdu son fils Charlie.
Continuité : Samantha Carter fait référence aux événements de l' ép. « 1969 », où la Porte des Etoiles avait envoyé l' équipe dans le passé.
4.07 : Watergate ("Eaux troubles")
Encore une guest-star pour une saison qui en aura vu apparaître beaucoup : Marina Sirtis, soit la Conseillère (comprendre psychologue) Deanna Troi dans Star Trek : The Next Generation.
Continuité : Riche de ses trois saisons d' existence, la série continue encore et toujours à évoquer des épisodes passés. Le dialogue fait ainsi référence aux épisodes 1.18 « Solitudes » et 2.15 « A Matter of Time », et fait suite aux événements du season première 4.01 « Small Victories ». La Stargate du SGC, téléportée à bord du vaisseau de Thor et qui s'est abîmée dans l' océan, a été récupérée par les Russes. Le composeur d' adresses de Gizeh, qui avait été découvert par les Nazis, a été également récupéré par les Russes, qui ont donc pu lancer leur propre programme « Porte des Etoiles ».
Le devenir des Portes devient légèrement compliqué à suivre, désormais, ne cessant de passer d' un endroit à un autre.
Continuité : Les Russes tiraient leurs informations de Harry Maybourne, solution peut-être un peu facile permettant de faire réapparaître, encore une fois, le personnage.
4.08 : The First Ones ("Primitifs")
Dr Daniel Jackson ; ép. « Enemy Mine ».
Continuité : second retour dans la série du Dr Rothman, déjà vu dans l' ép. 3.10 « Forever in a Day » où il remplaçait Daniel Jackson au sein de SG-1 après le départ de celui-ci.
4.09 : Scorched Earth ("Terre brûlée")
4.10 : Beneath the Surface ("Sous la Glace")
4.11 : Point of No-return ("Point de non-retour")
Samantha Carter, Daniel Jackson / Teal'c, Jack O'Neill, Martin Lloyd ; Ép. Spécial numéro 100 / ép.-comédie.
Un épisode qui donne la vedette à Willie Garson, un habitué des productions télévisées que l' on a pu voir, entre autres, dans Sex and the City.
4.12 : Tangent ("Perdus dans l' espace")
4.13 : The Curse ("La Malédiction")
4.14 : The Serpent's Venom ("Le Venin du Serpent")
4.15 : Chain Reaction ("Réaction en Chaîne")
Ép. N.I.D..
4.16 : 2010 ("2010")
Ép. "Réalité alternative".
Continuité : L' ép. fait référence aux événements de l' ép. "1969", puisque s'y trouve la résolution du problème S-F de la semaine.
Où l' on apprend le prénom du personnage incarné par Gary Jones : Jack O'Neill l' appelle en effet Walter.
4.17 : Absolute Power "Pouvoir absolu")
Ép. où un individu acquiert le pouvoir absolu. Suite de l' ép. 3.20 "Maternal Instinct".
4.18 : The Light ("La Lumière")
4.19 : Prodigy ("Prodige")
4.20 : Entity ("Entité")
4.21 : Double Jeopardy ("Répliques")
Un ép. réalisé par Michael Shanks, le Dr Daniel Jackson en personne, qui fait ici ses débuts de réalisateur. A cause de cela, il apparaît seulement dans les dix premières minutes de cet épisode.
4.22 : Exodus ("Exode")
08:54 Publié dans Stargate SG-1 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stargate sg-1, richard dean anderson, jakc o'neill, samantha carter, michael shanks, daniel jackson