vendredi, 05 juin 2009
Nightwish : "Dark Chest of Wonders", "I Wish I Had an Angel"
Bon, hé bien comme s'y attendait Nephthys, et c'était prévisible que je pense à eux, c'est au tour du groupe de Symphonic Metal Nightwish d' être à l' honneur, avec 2 titres de l' album Once, le dernier avec Tarja, qui a désormais quitté le groupe pour faire carrière de son côté.
08:28 Publié dans Coups de coeur musicaux (A.K.A. la musique que j' | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nightwish, tarja turunen
mardi, 02 juin 2009
Dollhouse, review des épisodes 1.03 et 1.04
Le 1.03 (dans l' ordre de diffusion) : Stage Fright
La célébrité peut être une prison.
Un assez long hook (la séquence pré-générique fait le tour des personnages dont les visages nous sont désormais familiers. Et début d' épisode tonitruant, sur un concert d' une pop-star, pseudo Pussycat Doll, Rayna. Qu' on tente apparemment de menacer, et qui nécessite un garde du corps. Quoi de mieux alors qu' une Doll, qui deviendra une de ses choristes ? Eliza, toujours aussi chanteuse, se fait donc chanteuse... Le concept de la Dollhouse continue d' être exploré, même si l' épisode prend des faux airs de Fame. Et le stalker (fan acharné) se révèle, avec un effet de miroir possible. Les fans ne vivent-ils pas par procuration, adorant une image qu' ils se sont construite, ou qu' on a constuit pour eux ? Et donc en quoi sont-ils si différents de ceux utilisant la Dollhouse (ses instigateurs, tout comme leurs clients) ? Et donc des spectateurs de la série ?
Pendant ce temps, le personnage de Tahmoh Penickett continue de croire en l' existence de la Dollhouse, ses scènes insistant sur le caractère secret de l' organisation. Au passage, sur le oup de découvrir qui était Victor, je ne m'y attendais pas. Chapeau !
(et pourtant, tellement logique). Mais son obsession pourrait bien le tuer, surtout qu' un guet-apens lui est tendu afin de se débarasser de lui. Mais Super-Tahmoh, trop fort, s'en sort...
Mon avis : un pitch de scénario très classique, vu un million de fois, celui de la star menacée par un fan hardcore, et devant être protégée. Du coup, certaines scènes convenues sont données à voir. Mais les chansons et le charme d' Eliza font que l' épisode passe quand même très bien. Surtout que la pseudo-Pussycat Doll sert de miroir au statut des Dolls, toutes deux prisonnières de leur(s) rôle(s), ce qu' on attend d' elles. Nous sommes dans une série de Whedon, avec cet épisode contenant son lot de confrontations en rappelant d' autres vues dans Buffy, the Vampire-Slayer et Angel. Où se dévoile la vérité des sentiments derrière les apparences. Dommage que les scènes finales, la conclusion soitent terriblement convenues.
Un épisode sympathique, mais loin d' être incontournable...
Le 1.04 (dans l' ordre de diffusion) : Gray Hour
Un début d' épisode... étonnant ! Qui confirme les impressions que la série s'inspire également du Caméléon. La suite poursuit la volonté de jouer à fond sur le côté sexy d' Eliza. Et Dollhouse de ressembler à ALIAS, Echo pasant de call-girl à voleuse de charme à la tête de sa propre équipe...
Un épisode beaucoup plus plaisant et accrocheur que le précédent, dans sa première partie notamment, pour une raison très simple : manquant de données, on ne peut pas prévoir ce qui se passera ensuite. Et le coup de la Doll qui perd d' un seul coup son identité d' un jour, bien joué !
Mais l' épisode ronronne ensuite, quand les 3 voleurs restent ensemble. Dommage, la première partie était fort plaisante, la seconde partie un peu plus décevante, même si c'était sympathique de voir les responsables de la Dollhouse quelque peu paniquer. Et pour cause, puique l' épisode a apparemment été conçu pour économiser le budget de la série, en faisant se dérouler l' action dans peu de décors. La musique a parfois des faux airs de celle de Twin Peaks, mais alors que celle-ci se fondait admirablement dans la série pour lui marquer davantage son caractère d' étrangeté, elle n'est pas aussi utile dans Dollhouse.
The Problem is... je n'arrive à m'attacher à aucun personnage dans la série, et donc à m'intéresser à ce qui peut leur arriver (en bien ou en mal). Sacré problème pour une série... Qu' Echo s'en sorte ou pas, I don't care.
Je n'aime pas le "personnage" de Sierra, uniquement apparu pour permettre des facilités scénaristiques. Dans le 1.03, elle est prise en otage, dans le 1.04, elle sauve Echo. Comme cela est pratique. Et j' ai beaucoup de mal avec l' actrice l' incarnant, aux faux airs de Jessica Biel (à part les yeux).
Avis plus global sur les 4 premiers épisodes : Je ne sais pas si cela fut une volonté de la chaîne ou de Whedon, de son manque d' implication créative ou de sa naïveté, ou des 2, mais les premiers épisodes reprennnent finalement des pitchs très conventionnels pour une saison 1 de série : l' épisode 'survival' (sous-genre de film mettant en scène une jeune femme aux prises avec un ou des tueurs et essayant de survivre, notamment en pleine nature), l' épisode avec une star de la chanson terriblement désagréable au naturel, mais qui a des excuses, l' épisode cambriolage et / ou prise d' otage, qui a pour but premier d' économiser les décors... ). Du coup, cela donne un début de série sympathique mais loin d' être exceptionnel. Début de série aidant aussi, certaines scènes semblent se répéter d' un épisode à l' autre, puisqu'il s'agit d' introduire l' univers et les personnages, comme celles entre le personnage de Tahmoh Penickett et Victor : " Donne-moi des preuves sur la Dollhouse ! - Mais la Dollhouse n'existe pas ! - Mais si je le sais. " J' aime particulièrement le générique de début, excellente introduction à la série, puisque proposant une musque douce amère, pleine de mélancolie.
18:47 Publié dans Dollhouse | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : dollhouse, jos whedon, eliza dushku, tahmoh penickett
dimanche, 31 mai 2009
Vantage Point / Angles d' Attaque
Trouvé hier à pas cher, histoire de faire la soirée et pour... Matthew Fox. ^^
Les frontières entre le monde des séries et celui du cinéma sont décidément de plus en plus perméables, dûes au fait que les séries deviennent de plus en plus cinématographiques pour certaines, les "blockbusters" (les productions de J.J. Abrams, celles de Jerry Bruckenheimer, 24... ), et que le cinéma, en mal d' inspiration, pioche ses nouveaux acteurs et des pitchs de films dans les séries.
Il en est ainsi de Angles d' Attaque, film-chorale, réunissant une pléiade d' acteurs plus ou moins connus au sein d' une même histoire. On y retrouve donc, pêle-même, Sigourney Weaver (éternelle Ripley de la Quadrilogie Alien), Matthew Fox (le Jack Shepard de LOST), Forest Whitaker, Dennis Quaid, William Hurt, mais aussi Bruce McGill (le Jack Dalton de MacGyver, vu également dans le pilote de Code Quantum), Saïd Taghmaoui, Zoe Saldana (la future Nyota Uhura du Star Trek d' Abrams), ...
L' histoire : Alors que le Président des Etats-Unis doit faire une apparition publique dans une ville d' Espagne, le service de sécurité est en alerte : une manifestation publique pareille se doit d' être sous haute surveillance, un attentat étant toujours possible, surtout avec les groupuscules terroristes, sur le sentier de la guerre...
Une histoire bien secondaire, donc (puisque vue et revue), qui ne sert que de cadre au pitch sur lequel a été vendu le film : Raconter les mêmes événements en suivant différents personnages. Si vous ne le savez pas ou si vous ne vous en souvenez plus, c'était le principe même de la série Boomtown, construite autour de ce procédé narratif, dans la veine d' un 24. L' intérêt étant alors de remettre soi-même les pièces du puzzle en place, mais aussi de deviner quel sera le prochain personnage grâce auquel on suivra les événements. Le choix ayant été fait de remonter le temps jusqu' à un seul et même instant T, la série emprunte également quelque peu au principe du "Jour sans fin", les mêmes événements se reproduisant encore et encore pour les personnages.
Puis, puisque l' histoire doit ensuite mener à une conclusion, la seconde partie nous donne l' impression d' assister à un épisode de 24 ! L' Agent Barnes, toujours sous le coup de sa blessure datant ' il y a un an, doit prouver à tous mais surtout à lui-même qu' il est encore efficace. Intronisé comme héros de l' histoire, on dirait qu' il se retrouve habité par l' âme de Jack Bauer ! Portable, damnit au volant lors d' une poursuite infernale (digne des productions Jerry Bruckenheimer), seul capable de sauver le Président des Etats-Unis, on se croirait devant un épisode de la célèbre série, bien sûr. D'autant plus que le film ne souffre de pratiquement aucun temps mort, suivant un rythme assez fluide et accumulant les péripéties. On ne s'ennuie pas, même si au final, il n'en restera pas grand chose.
En bref, voilà un film sans prétention aucune qui fait passer un bon moment, mais qu' il vaut mieux louer ou trouver pas cher, surtout au vu de sa durée très coute (1h25 seulement).
Note : 3,5/5
10:54 Publié dans Films (au cinéma, ou en DVD) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : matthew fox, forest whitaker, william hurt, dennis quaid, sigourney weaver, zoe saldana