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mercredi, 15 avril 2009

Star Trek : Enterprise, l' ép. 1.19 "Acquisition"

ENT ACQUISITION.jpgL' Enterprise est accosté par des pirates pillant tous les vaisseaux qu' ils croisent, pirates appartenant à une race inconnue des humains, mais bien connue des fans de l' univers Star Trek : les cupides Ferengis, qui ne vivent que par et pour le profit ! Leur technique ? Piéger les explorateurs de l' espace en endormant l' équipage. Mais il y a parfois un hic, et ce hic va être Trip Tucker, oublié dans le sas de décontamination, et le Capitaine Archer, qui va exploiter les divergences internes des intrus à son avantage ! Car les Ferengis sont tous plus cupides et orgueilleux les uns que les autres, et cela devient très facile de les monter les uns contre les autres…

Un épisode qui, fatalement, aura fait couler beaucoup d' encre, et pour cause puisqu' il bouleverse la continuité de l' univers Trek en faisant remonter le premier contact avec les Ferengis à une époque antérieure même à celle de Kirk (alors que l' Enterprise n'a jamais rencontré cette espèce dans leur périple), ce qui devrait être impossible, au vu de TNG. Mais excepté ces soucis de continuité, cet épisode reste fort sympathique et méritait d' être produit, surtout que l' angle choisi est pour le moins original, étant vu souvent du point de vue des Ferengis.

Note : 3,5/5

La Guest-star de l' épisode : Il y en a 2 ici pour le prix d' une, et encore des acteurs bien connus des Trekkeurs ! En premier lieu, Ethan Phillips, qui fut Neelix durant les 7 années de Star Trek : Voyager, et, encore une fois, Jeffrey Combs, qui a l' occasion, après Brunt dans DS9, d' incarner encore une fois un Ferengi.

Les scènes-cultes de l' épisode : L' épisode en offre plusieurs qui feront sourire le spectateur, et qui valident l' épisode : voir Krem découvrir les oreilles pointues de T'Pol, et regardr cette dernière avec concupiscence. Voir les Ferengis essayer de communiquer sans succès avec un des membres de l' équipage pour découvrir qu' il s'agit de… Porthos. Voir T'Pol faire preuve d' un certain humour (mine de rien !) en confrontant Archer à ce qu' il a pu dire d' elle face aux Ferengis afin de les tromper.

 

mercredi, 08 avril 2009

Star Trek Enterprise : review de l'ép. 1.18 "Rogue Planet"

 

1.18 : Rogue Planet

 

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Sc : Chris Black. R : Allan Kroeker.

 

Dans son exploration de l'espace, l'équipage de l'Enterprise NX-01 découvre une "Rogue Planet", une planète ayant quelque peu dérivé de son orbite, plongée constamment dans le noir et la nuit. Sur place, l'équipage rencontre les membres d'une race extraterrestre venue chasser. Et Archer, lorsque tout le monde dort, le soir venu, est interpellé par une femme qui semble le connaître.

L'intérêt de l' ép. pour le Trekker : Découvrir les appareils de vision nocturne de Starfleet, qui ressemblent aux appareils des Sayens dans DBZ, qui leur permettaient de connaître la force de leur adversaire.

Mon avis : Encore un épisode mollasson et ennuyeux qui se traîne, et se révèle incroyablement prévisible. Car le scénarion, une fois de plus, tient à peu de choses : la chasse, on l'accepte, mais seulement lorsque ce qu' on chasse sont des animaux. L'humain, d'ailleurs, est un peu plus évolué que ça, et a arrêté de chasser il y a une centaine d' années. Mais quand c'est un être évolué, pensant, qui est chassé, ça ne va plus, et l' équipage de se retourner contre leurs nouveaux "amis".

Note : 1,5/5

Et donc, le respect des traditions et de la culture d' un autre être se trouve une fois de plus confronté à ce que l'on juge "humain" ou moralement acceptable, ou pas. ENT 2.jpg

The problem is… Archer, qui décide ses hommes à voler au secours de l'entité qui l'a "appelé à l'aide", et donc s'occupe de juger les mœurs d'une autre race, passera un mémorable savon à Trip dans "Cogenitor" (saison 2) lorsque celui-ci prendra l' initiative de faire de même.

La guest-star de l' épisode : Keith Szarabajka, le Holtz de Angel.

mardi, 07 avril 2009

Twin Peaks, le Season 2 Premiere (2.01)

Retour à Twin Peaks avec ce season premiere de la Saison 2 de la série-culte de David Lynch. La première chose qui apparaît, c’est le caractère profondément lent de la série que l’on continue de retrouver ici, et ce qui accompagne cet aspect, le caractère déceptif de certains éléments, comme par exemple la résolution des cliffhangers de l’épisode précédent. On ne s’étonnera par exemple pas de ne pas apprendre qui a tiré sur Dale Cooper, et pour cause, puisque ce n’est pas là l’important, pour une série cherchant à développer d’abord et avant tout une ambiance étrange, un univers quasiment onirique. Mais cette atmosphère particulière que cherche à développer la série peut amener à la mythologie de Twin Peaks, celle-ci trouvant son origine même dans l’Onirique. Ainsi, après sa visite de la Salle Rouge, et sa rencontre avec le nain dansant et parlant à l’envers, Cooper se voit visiter par un géant bienveillant, lâchant ses informations sous forme d’énigmes.

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Côté season premiere, pas d’exposition nouvelle des personnages. De ce point de vue, on part du principe que tous les nombreux personnages sont connus des spectateurs, et la série continue comme si elle ne s’était pas interrompue. Et tout comme pour la résolution des cliffhangers, les personnages n’ont en partie leur raison d’exister que par à la fois leur leur appartenance leur appartenance à un archétype (l’Agent du FBI, le Shérif, la secrétaire, le patron… ) et le caractère d’étrangeté (lié à la mythologie) qu’ils peuvent dégager. Ce qui sera prégnant, par contre, ce sont les relations qu’entretiennent les personnages entre eux. Certaines scènes, de ce point de vue, semblent plus parodiques qu’autre chose, comme la rencontre entre le jeune rocker et son père militaire de carrière, qui essaie difficilement de nouer des liens avec son fils.
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Ce qui importe donc dans cette série, c’est la frontière difficilement perceptible entre la réalité et le monde des rêves, l’Onirique. On passe apparemment de l’un à l’autre sans s’en rendre compte, tant les deux univers semblent perméables l’un à l’autre. L’étrange, le décalé, semble toujours prêt à surgir au début d’une scène, d’un regard, d’une parole.

La mythologie avance tout de même dans cet épisode et ce, de façon étonnante :

  1. Le géant, par deux fois au cours de l’épisode, lors de deux apparitions fantomatiques, donnera des pistes à l’ Agent Cooper.
  2. Au détour d’une scène étonnante, où l’image s’attarde sur une « montagne » de donuts (l’étrange naît aussi de l’excès), Dale Cooper reprend chaque élément décousu et découvert lors de la saison 1 concernant le meurtre de Laura Palmer, en reconstituant la chronologie des événements, permettant de fixer les choses, sorte de récompense pour la patience du spectateur, mais également le moyen pour lui de s’y retrouver quelque peu.
  3. . Bob apparaît au détour d’une scène hallucinée, fou furieux avide de sang, et semble avoir vampirisé Laura Palmer elle-même.

Comme si le Bien et le Mal se disputaient la ville. Tout comme la civilisation s’oppose à l’état de nature, bestial, sauvage, tout comme l’ industrialisation incarnée par la scierie lutte avec la Nature, la forêt entourant la ville.

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Côté scènes et interprétation délirantes, on retiendra surtout le personnage de Leland Palmer, complètement remis du chagrin causé par la disparition de sa fille, remonté à bloc, survolté, même, n’ayant à cœur que de chanter et danser dans chacunes des scènes où il apparaît, et pour un peu, la série glisserait dans la comédie musicale.

 

Enfin, comme précédemment, la série est saturée de désir, d’ érotisme, transpirant par tous les pores de l’ écran lors de scènes évocatrices, par le biais du bordel ou se retrouve le personnage de Sherilyn Fenn, plus belle que jamais, continuant de soupirer après le bel agent du FBI Dale Cooper, qu’ elle espère venir la sauver.