mardi, 07 avril 2009
Twin Peaks, le Season 2 Premiere (2.01)
Retour à Twin Peaks avec ce season premiere de la Saison 2 de la série-culte de David Lynch. La première chose qui apparaît, c’est le caractère profondément lent de la série que l’on continue de retrouver ici, et ce qui accompagne cet aspect, le caractère déceptif de certains éléments, comme par exemple la résolution des cliffhangers de l’épisode précédent. On ne s’étonnera par exemple pas de ne pas apprendre qui a tiré sur Dale Cooper, et pour cause, puisque ce n’est pas là l’important, pour une série cherchant à développer d’abord et avant tout une ambiance étrange, un univers quasiment onirique. Mais cette atmosphère particulière que cherche à développer la série peut amener à la mythologie de Twin Peaks, celle-ci trouvant son origine même dans l’Onirique. Ainsi, après sa visite de la Salle Rouge, et sa rencontre avec le nain dansant et parlant à l’envers, Cooper se voit visiter par un géant bienveillant, lâchant ses informations sous forme d’énigmes.
La mythologie avance tout de même dans cet épisode et ce, de façon étonnante :
- Le géant, par deux fois au cours de l’épisode, lors de deux apparitions fantomatiques, donnera des pistes à l’ Agent Cooper.
- Au détour d’une scène étonnante, où l’image s’attarde sur une « montagne » de donuts (l’étrange naît aussi de l’excès), Dale Cooper reprend chaque élément décousu et découvert lors de la saison 1 concernant le meurtre de Laura Palmer, en reconstituant la chronologie des événements, permettant de fixer les choses, sorte de récompense pour la patience du spectateur, mais également le moyen pour lui de s’y retrouver quelque peu.
- . Bob apparaît au détour d’une scène hallucinée, fou furieux avide de sang, et semble avoir vampirisé Laura Palmer elle-même.
Comme si le Bien et le Mal se disputaient la ville. Tout comme la civilisation s’oppose à l’état de nature, bestial, sauvage, tout comme l’ industrialisation incarnée par la scierie lutte avec la Nature, la forêt entourant la ville.
Enfin, comme précédemment, la série est saturée de désir, d’ érotisme, transpirant par tous les pores de l’ écran lors de scènes évocatrices, par le biais du bordel ou se retrouve le personnage de Sherilyn Fenn, plus belle que jamais, continuant de soupirer après le bel agent du FBI Dale Cooper, qu’ elle espère venir la sauver.
18:39 Publié dans Twin Peaks | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : twin peaks, dale cooper, leland palmer, david lynch
Commentaires
Je n'ai pas lu car je compte bien visionner la série... ms j'ai failli craquer pour la saison 1 à 10€ ms j'ai resisté ! A ton avis, dois-je me laisser tenter ?
Écrit par : Nephthys | mercredi, 08 avril 2009
Tu as bien fait de ne pas lire, il vaut mieux avoir vu la série auparavant, je pense. Pour la série... Je ne sais pas quoi te conseiller. Et si ça va te plaire. Moi je n'accroche pas, cela fait partie des séries que je regarde par "conscience professionnelle", tellement j' en ai entendu parler.
Twin Peaks, c'est une série d' ambiance, qu' il faut appréhender avec les sens plus qu' avec sa rationnalité. C'est du Lynch, quoi. Si tu aimes le cinéma de Lynch, un film comme Mullholland Drive par exemple, tu risque d' accrocher. Sinon, il reste des personnages barrés, mais moins drôles que dans d' autres séries.
A toi de voir si, comme moi, tu veux te dire " il faut que je le vois ", mais sinon, si tu as d' autres séries en cours, Twin Peaks peut attendre.
Écrit par : KNIGHT | mercredi, 08 avril 2009
Suis pas une grande fan de Lynch mais j'ai tjs voulu tenté la série :D je la regarderais un de ces jours c'est certain ! Peut-être quand les prix de l'intégrale auront baissés :) !
Écrit par : Nephthys | jeudi, 09 avril 2009
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