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samedi, 30 octobre 2010

30 Jours de nuit : Dark Days, review (Halloween returns (H. 2010), part. 5)

L’annee derniere, je chroniquais ici meme, pour Halloween, le film 30 Jours de nuit. Cette annee, a l’occasion de la mEme fete, est sorti rEcemment sa suite, Dark Days

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Film d'horreur américain réalisé en 2010 par Ben Ketai. Durée : 1h28. Scénario : Steve Niles & Ben Ketai.

L'histoire du film :  Stella, la survivante du premier massacre, a donc survécu. Et en souvenir de la tragédie, fait le tour des Etats-Unis pour raconter son histoire, la vérité couverte par des mensonges gouvernementaux destinés à cacher l'existence des vampires. Au risque de mettre sa vie en danger. Car les Vampires se sont infiltrés dans la société américaine, devenue leur nouveau terrain de chasse. C'est ce qu'elle apprend d'un mystérieux Dane, qui al contacte depuis peu par lettres. Au sortir d'une de ses conférences, elle rencontre de façon impromptue des chasseurs de Vampires qui n'ont de cesse de vouloir exterminer l'espèce, et souhaiteraient la voir rejoindre leurs rangs. Dans l'ombre, la Reine Vampire attend quant à elle de pouvoir se venger de l’espèce humaine...

Mon avis :  Dark Days est à prendre, pour être regardé sans déception, pour ce qu'il est : un Direct-to-DVD comme il en existe bien d'autres, une suite donnée à un film ayant relativement bien fonctionné, mais pour le marché de la video, où l'on sera moins exigeant sur le produit final, destiné à être vu le temps d'une soirée. Même si le film 30 Jours de nuit n'imposait pas forcément de suite, c'est tout de même ce qu'on a ici, une suite plus ou moins directe au film, dont on reprendra certains plans. Ce qui conditionne bien entendu de nombreux éléments : la réalisation, signée Ben Ketai, est fade, les décors pauvres, sans originalité, et cache la plupart du temps la "misère", le manque de budget. Côté casting, on trouve surtout pour les acteurs de seconds couteaux, pas mauvais en soi, mais qui servent juste leurs personnages, souvent issus de séries TV. On reconnaîtra donc Harold Perrineau, le Michael de LOST, et Mia Kirshner, de 24. Ainsi que Ben Cotton, vu dans Harper's island, Battlestar GALACTICA : Razor, ou encore Stargate Atlantis. D'ailleurs, c'est ce qu'on a l'impression d'avoir : une suite TV au film. Heureusement, l'interprête de l'héroïne principale Stella, Kiele Sanchez est belle et assure dans son rôle, et dispose d'une belle présence à l'écran, n'ayant rien à envier à d'autres "action women" comme Kate Beckinsale, Millla Jovovich ou Kristanna Loken, pour citer de belles actrices qui restent crédibles des flingues à la main, dans des rôles proches de celui de Stella dans le film. Mais exit Melissa George, donc, probablement trop chère ou pas intéressée, le personnage a été recasté, apoint que l'on a pris soin de retourner avec cette nouvelle actrice les scènes reprenant les dernières images du premier film.
30 D 2.jpgCôté histoire, signée en partie par Steve Niles, auteur du comic original, on a du bon et du moins bon : si l'on se satisfera d'avoir le développement d'une mythologie autour du film, qui pourrait donner même lieu à une série TV, on a malheureusement un scénario aux rebondissements prévisibles, qui présente quelques incohérences. Avec des Vampires parfois un peu stupides, malheureusement, dans leurs agissements. Mais toujours aussi violents et monstrueux, et qui justifient bien une des accroches du film :
" Dark Days makes Twilight look like nursery School. "
Sinon, curieusement, et je ne pense pas que c'était forcément intentionnel, la série m'a faît penser d'un côté à X-Files, avec cet aspect " on cache la vérité au grand public ", et l'héroïne en croisade pour la vérité, et à Buffy : Stella est une sorte de Buffy adulte, elle est aidée par un personnage qui cumule les fonctions de Giles et Angel (le Angel du tout début de la série), Lilith, en reine des Vampires, rappelle le Maître... Comme si le film était une version plus gore et sérieuse de ma série fétiche. Ce qu'aurait pu être Buffy si on n'avait pas sacrifié à l'humour et la dérision, le second degré, et si on avait choisi d'avoir dans la série le même ton noir que dans "The Wish".

Donc au final, Dark Days s'apparente plutôt à un Blade-like avec moins de moyens, Direct-to-video oblige. Une production proche de celles proposées à la télé, extrêmement gore toutefois (autant que le premier film, mine de rien), qui plaira surtout aux fans de l'univers 30 Jours de nuit, idéal pour une petite soirée, mais loin d'être indispensable. 

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mercredi, 27 octobre 2010

Soul Eater : approved by (SeriesVerse of) KNIGHT (Halloween returns (H. 2010), part. 3)

Pour cette nouvelle note consacree a Halloween, mise en avant d’un anime (pour une fois) super-cool et adapte a cette fete : Soul Eater  !

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Qu’est-ce que ca raconte ? Dans un monde parsemé d'horribles démons se délectant des âmes de leurs innocentes victimes, l'université Shibusen forme des chasseurs de démons, les Meisters. Chaque Meister se voit confier une arme qui a la capacité de prendre forme humaine ; on appelle ces armes des "Soul Eaters" car elles se repaissent littéralement des âmes des démons (ou "Oeufs de Kishin") qu'elles tuent. Une fois qu'un Soul Eater a mangé 99 "Oeufs de Kishin" il doit avaler une âme de sorcière afin de prétendre au titre de "Death Scythe" (Faux de la Mort)... C'est le but que poursuivent la jeune Maka (fille modèle d'une Meister et de son Soul Eater) et sa grande faux Soul, aux apparences de gamin rebelle et dont le but dans la vie est d'être le plus "cool" possible... Ce duo improbable sera bientôt rejoint par d'autres : Blackstar, le ninja égocentrique armé de la pulpeuse Tsubaki (une double-faucille reliée par une longue chaîne) et Kidd the Death, le fils du fondateur de l'université Shibusen qui manie les sœurs Thompson lorsque celles-ci prennent la forme de revolvers. (résumé du site Animeka, signé Hermelin & Kayn).

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Pourquoi c’est bien ? Oui, pour une fois, ce ne sera pas “ Alors j’en ai pensé quoi ? “, puisque ce n’est pas une série que je découvre, mais que je souhaite mettre en avant, pour une fois. Ben Soul Eater, c’est à l'origine un maga signé Atsushi Okhubo, un shonen (manga guerrier, rempli de combats, plutôt à destination des garçons), mais un shonen d’un type nouveau, qui tente quelque peu, comme Fullmetal Alchemist avant lui, de s’affranchir de certains canons du genre afin de le rafraîchir. Je pense que l’adjectif le plus adapté pour décrire de façon générale cet animé, c’est “cool” : les personnages sont tous cools, en plus d’être un peu barrés, pour la plupart. Ils ont tous également des caractères excessifs, qui leur causent souvent du tort, mais qui sont liés à un humour décapant. Pour ma part, c’est un des shonens récents que j’apprécie le plus.

L’ambiance graphique n’est pas en reste, et tranche avec ce qu’on a l’habitude de voir : on se trouve ici dans un monde qui serait une version décalée et dopée aux hormones… d’Halloween. Ainsi on se retrouve à combattre des monstres dans des cimetières, on affronte des Sorcières à l’aspect proche de celui fixé dans l’imaginaire populaire (habillée de noire, juchée sur un balai… ), la lune affiche un grand sourire, on visite des châteaux hantés…

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D’autres avis sur la serie : Je me permets également, pour enrichir cette note de présentation, d’ajouter ici d’autres avis critiques, trouvés sur Animeka, en espérant que leurs auteurs ne m’en voudront pas… : Soul Eater est un anime comme on en connait peu. Une histoire originale avec des graphismes très particuliers mais très réussis, le tout dans un univers malsain "halloweenesque" (qui n'est pas sans rappeler L'étrange Noël de Monsieur Jack, avec ses cryptes, ses châteaux hantés, etc). Parsemez le tout de nombreuses scènes d'humour, d'action et des personnages mythiques comme Frankenstein, Al capone, etc. Et vous obtenez Soul Eater ! Un anime très sympa à regarder mais qui pourra peut être rebuter ceux qui s'attendent à un scénario très recherché et compliqué. Pierre.

Cet anime est dantesque ! Pour moi tout y est : des situations, les personnages (Excalibur !) dont les mimiques sont à faire littéralement mourir de rire ; un univers mélangeant le gothique et le fantastique à merveille dans un monde où le mystère et le merveilleux sont omniprésents ; des personnages d'un charisme fou (Frankenstein, Médusa, Black Star, Soul, Spirit...) et surtout un graphisme original et très bien réalisé : les couleurs sont vives, l'utilisation de la 3D qui est très bien intégrée, et un character design sublime et très accrocheur. L'histoire est vraiment pas mal et nous donne envie de la suivre avec intérêt du fait de son "côté cool et sans prise de tête", des perpétuels délires, et des protagonistes qui ont des personnalités diverses et très intéressantes. Certes, on peut y percevoir très souvent la même ligne directrice que dans d'autres shonen (Naruto) mais l'ensemble est très soigné et les pistes sont facilement brouillées dans un anime qui, je me répète, est très original et qui a surtout une "identité propre". Hokage89

Et le générique de début de la série est dynamique et entraînant au possible :


lundi, 25 octobre 2010

Harper's Island :premières impressions (Halloween returns ! (H. 2010), part. 1)

Comme l’annee derniere, les vacances de la Toussaint seront l’occasion de notes celebrant la Fete des forces fantastiques, les Vampires, Loups-Garous, et autres spectres...

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Bon, qu’est-ce que ca raconte ?  Pour commencer, j’ai choisi une série assez récente, Harper’s Island, qui repose entièrement sur son concept, que l’on va étirer le temps de 13 épisodes : une famille de personnages, au sens large, est de retour sur l’île d’Harper, où des événements tragiques ont eu lieu il y a des années : 6 personnes de la même famille se sont faites massacrer par un tueur. Mais l’île est la destination choisie par un jeune couple pour se marier, d’autant plus que plus grand monde ne se souvient de ce fameux massacre. A part une amie du jeune homme devant se marier prochainement, et pour cause, puisque sa mère faisait partie des victimes. Mais un nouveau massacre est sur le point de commencer…

Vous l’aurez compris, et la série a de toute façon été vendue comme telle, on se retrouve face à un concept inédit dans l’Univers des séries : une série s’inspire pour la première du sous-sous-genre du slasher, habituellement réservé au cinéma : un tueur mystérieux s’en prend à un groupe de personnages, en général des ados, bloqués, c’est mieux, dans un lieu clos, et les fait disparaître les uns après les autres de façon toujours plus atroce. L’important est que le sang coule, et que l’héroïne hurle et s’enfuit en courant, avant de s’en sortir in extremis… Et le spectateur s’attend à voir son lot de démembrements, éviscérations, meurtres sanglants,… Quand on regarde un slasher, ce n’est absolument pas pour l’histoire, donc, puisque c’est de toute façon toujours un peu la même chose. Le slasher a connu son heure de gloire il y a des années grâce au succès de Scream, qui a engendré des suites et petits frère, comme I Know What You Did Last Summer ou Urban Legend, avant d’être victime de son succès, être parodié, et retomber. Comme pour l’histoire, du temps a passé, et le slasher s’apprête à refaire surface avec déjà cette série, et prochainement la sortie de Scream 4.

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Pourquoi regarder cette serie ?  Ben déjà parce que l’époque de l’année s’y prête, et parce que c’est intéressant de voir comment ce sous-sous genre a été adapté en série. Ensuite, parce que le concept même de la série nous plonge dans des décors qui changent des lieux confinés dans lesquels se déroulent les séries dramatiques actuelles : finis les décors de grandes villes américaines, autant de cartes postales donnant à rêver, ici, on est face à une île boisée, brumeuse, froide. Retour, d’une certaine manière, à la célèbre forêt ayant fait les belles heures des productions des années 90 comme X-Files, The Outer Limits, Poltergeist – The Legacy… Et retour également à une ambiance inquiétante, vu que la menace est invisible.

Côté casting, on appréciera, ou pas, de revoir certains visages familiers du petit écran : Christopher Gorham, l’ancien Jake 2.0, l’ancien amoureux éperdu de l’ “Ugly Betty”, qui joue les futurs mariés. On le reconnaît facilement, il passe son temps à sourire béatement comme un idiot, à sa belle. Richard Burgi, autrefois une “Sentinelle”, un père de famille inspirant peu confiance dans 24 ou Point Pleasant, qui cette fois-ci… a des cheveux. Cameron Richardson, toujours aussi jolie, joue les belles qui danse pour allumer et passe les 2/3 de ses scènes à se déshabiller. Comme dans Point Pleasant. Il y a comme ça des “actrices-bikinis” ou “sous-vêtements”… Et Harry Hamlin, vu à la télé pour la dernière fois dans Veronica Mars. Lui aurait-on donné un rôle similaire ? Hé non, ce serait trop simple ! Pas de grosses stars, donc, mais des visages familiers, dans des rôles involontairement drôles.

Et les points negatifs, alors ?  Ben là, ce sera l’occasion de faire le lien avec d’autres séries. Déjà, premier point, les américains ne savent plus faire de séries sans y glisser des titres pop, en fond sonore, que la série soit orientée ados, ou pas. Second point, c’est toujours un peu les mêmes relations que certains types de personnages entretiennent ensemble : relations difficiles avec les parents, amis d’enfance qui se revoient “ Oh là là, le temps a passé, tu te souviens quand on était plus jeune.. “, histoires d’amour compliquées… On ne sort pas de certains clichés. Tout cela, on le trouvait déjà dans Jericho, une autre série dont j’avais déjà parlé, et qui présente pas mal de points communs (ceux dont je viens de parler), avec Harper’s Island, je trouve. Troisième point, découlant du troisième, on se retrouve avec des personnages attendus, archétypaux, aux côtés de certains stéréotypes. Quatrème point, découlant du troisième, et plus génant : la série présente un nombre incroyable de personnages dès son premier épisode, ce qui se révèle assez génant : on ne s’attache véritablement à aucun, et c’est à peine si l’on retient leurs noms. on voit que pour tenir 13 épisodes, la série s’est assurée sa réserve de viande fraîche, de victimes à abattre. Et d’arcs narratifs à développer, bien entendu. C’est d’ailleurs pour ça que les affiches promos de la série indiquent constituent des trombinoscopes pour que le spectateur puisse se repérer un tant soi peu. Cinquième point : malheureusement, on devait s’y attendre, production télé oblige, les meurtres manquent de ce côté violent et sanglant qui caractérise le slasher habituellement, et qu’on peine à retrouver ici… Enfin tout du moins, c’est ce que le premier épisode laisse à penser !

Finalement… (resume de ces premieres impressions) :  malgré un sujet que l’on pourrait penser audacieux, on est face à une production standardisée telle que le télévision américaine (j’entends par là les séries produites pour les grands networks) nous en fournit à la pelle : bien réalisée, avec ses personnages et passages obligés, c’est clairement pas une série destinée à rester dans l’histoire, mais c’est un divertissement sympa, pour les vacances, comme c’est le cas de toute façon de bien des films d’horreur…

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