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mardi, 05 juillet 2011

Les nombreux Compagnons du Docteur (Doctor Who)

Voilà une infographie gracieusement offerte par la Online Dating University, récapitulant tous les Compagnons que le Docteur a pu emmener avec lui à bord du TARDIS, pour partager ses aventures... : 

Doctor Who Companions
Research and design by the Online Dating Site

dimanche, 12 septembre 2010

Doctor Who : look, personnalité, continuité, évolution.

Avant de lire, sachez que ce texte concernera surtout les 3 dernières incarnations du Docteur : Christopher Eccleston, David Tennant, et Matt Smith !

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New Doctor, same old Doctor...
Il faut bien admettre que l'une des idées de génie de la série Doctor Who aura été la Régénération. Imaginez donc... Pour libérer l'acteur du rôle principal, mais tout en poursuivant la série, le Docteur se régénère, change d'apparence physique. En ne sachant pas à l'avance à quoi il ressemblera lors de sa régénération. C'est un peu la roulette russe, quoi. Avec peut-être la caractéristique de présenter un visage avec une légère caractéristique physique : les oreilles pour Eccleston, le nez pour Tennant, les sourcils pour Smith. C'est le seul cas dans un univers donné, d'ailleurs, où on prend en compte le changement d'acteur dans un rôle. Dans n'importe quel autre cas, on demandera au spectateur de fermer les yeux sur le changement d'acteur, il n'y a qu'à voir la série des James Bond au cinéma, ou Loïs & Clark comme exemple de série : entre la saison 1 et la saison 2, Jimmy Olsen fut recasté et incarné par 2 acteurs au physique très différent. Au passage, le père de Loïs Lane avait également été recasté. Et parce que nous sommes tous différents, chaque acteur pourra mettre de sa personnalité dans le nouveau Docteur. Mais nous y reviendrons. .
Avec pourtant des traits indéfectibles malgré ces changements de personnalité. Le Docteur doit rester reconnaissable malgré tout. Et également le fait de garder résolument le même look, une fois celui-ci adopté, chaque Docteur ayant le sien. Et donc qu'est-ce qui constitue les qualités du Docteur, ses traits de personnalité constants ? Hé bien le plus important de tous est un humanisme et un optimisme à toute épreuve. Curieux de parler, pour le Docteur d'humanisme, et pourtant c'est le cas. Le Docteur a foi comme jamais en l'Homme, dont il ne remettra jamais en cause la grandeur. En suivant les aventures du Docteur, on finit par se sentir fier d'appartenir à cette humanité. Une tendresse et une gentillesse naturelle qui font que l'on a envie de se dépasser en présence du Docteur, qui nous fait nous en sentir capable. Et puis toujours un optimisme face à l'adversité, indémontable. Le plus significatif est le cri de guerre, ou plutôt la phrase d'élan qu'adoptera le Docteur version Tennant : " Allons-y ! " Quand je l'entends, je ne peux m'empêcher de penser à Soeur Emmanuelle qui avait une phrase d'élan assez proche : " Yala / en avant ! "
Hé oui, pour moi, le Docteur, c'est un peu la soeur Emmanuelle de l'univers des séries. Quelle belle rencontre ces deux-là, cela aurait pu être...

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Le Docteur, fashion killer...
Pour accompagner le physique, le Docteur se trouve un look qui ne bougera plus tout au long du run d'un acteur dans le rôle. Un "costume" qui sera significatif, profession de foi, tout comme le générique, lui aussi gradant des invariants, mais pourtant évoluant avec l'époque. Ainsi, le Docteur d'Eccleston devait être moderne, dans l'air du temps, classe (quoique l'on peut dire cela de tous les Docteurs : ils ont la classe), dépoussiérer le mythe. Eccleston est habillé d'un T-shirt et d'un blouson de cuir. Le cuir, matière quel'on aurait jamais associé au Docteur auparavant... Et le noir reflète aussi l'âme sombre d'un être, dernier survivant de sa race, ayant survécu seul à Guerre du Temps.
Un look pour le Docteur qui doit pouvoir en imposer. Le Docteur, âgé de plus de 900 ans, doit pouvoir faire autorité, ne pas être ridicule dans les moments dramatiques. Et pourtant, son look peut s'accompagner d'un détail surprenant. Presque clownesque. Car nous sommes dans une série britannique, la série doit aussi savoir être légère, joyeuse parfois. Un détail qui reflètera le concept fou de la série. Pour la version Tom Baker, c'était son écharpe colorée. Pour le 5ème Docteur, un céleri sur le revers de la veste. Le Docteur version Tennant, vif, dynamique, qui devra souvent courir, est chaussé d'une paire de Converse. Le Docteur version Smith portera le noeud papillon.
Pour ce Docteur, on note une volonté, maintenant que le personnage est réinstallé, remis en place, de revenir vers les époques passées. Pour cela, et peut-être aussi pour compenser l'aspect juvénile du personnage désormais (Matt Smith n'a même pas encore la trentaine), on l'a affublé de détails... d'une autre époque : pantalon à bretelles, veste avec ronds de cuir au niveau des coudes, noeud papillon...
A noter que son look et sa coupe de cheveux ne ressemblent en rien aux images promo de ce onzième Docteur : duperie du public pour le faire accepter plus facilement ?

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Le générique illustre cette nouvelle orientation : incisif, exprimant l'urgence des situations vécues, aux accents épiques sous Russell T. Davies, on a un générique radicalement différent sous Sreven Moffat : le TARDIS se promène au coeur du temps, se laissant porter par les événements. Le vaisseau du Docteur dérive un peu, mais garde le cap. On secoue encore les personnages et la série, mais tout en restant dans la lignée de la période classique.

Et Eleven, dans tout ça ?...
Concernant Eleven, ce qui m'a surpris dans sa "nouvelle" personnalité, en visionnant la Saison 5, c'est le fait qu'il se mette rapidement en colère, s'énervant dès qu'une solution pose problème, je n'ai pas le souvenir dans ses incarnations précédentes d'être si prompt aux sautes d'humeur. Autre changement notable, alors que dans ses incarnations précédentes, le Docteur écoutait les suggestions de ses compagnons et / ou humains rencontrés afin d'élaborer un plan, et de comprendre la nature de ses adversaires, et / ou trouver un moyen de s'en sortir, le Docteur version Eleven n'hésite pas à inviter ses compagnons à se taire : cette fois, il préfère réfléchir seul, et les discussions humaines gènent sa concentration.
Sinon, à part ses changements, le Docteur n'a pas fondamentalement changé : il procède à une observation appuyée de son environnement, tel un détective, sachant, sentant, quand quelque chose cloche. On pourrait même s'imaginer le Docteur sortir une loupe. Tradition britabnnique oblige ? Et mises à part ses sautes d'humeur, le Docteur fait preuve de la même humanité qu'on lui a connue précédemment, poussant chacun à donner le meilleur de lui-même, à exploiter son plein potentiel. Le Docteur continue de donner courage à chacun et chacune.

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lundi, 09 août 2010

Doctor Who : review du TV-film The Five Doctors.

DW 5D 1.jpgEn pleine vague  Doctor Who, j'ai décidé de me faire une nouvelle fois une aventure "classique" du Docteur. Mon choix s'est porté sur "The Five Doctors", trouvé sur youtube dans une édition spéciale réalisée par un fan. Celui-ci a utilisé des musiques extraites d'épisodes récents de la série pour les intégrer à ce TV-film, ce qui en rend le visionnage plus agréable.

L'histoire : Comme le titre le laisse deviner, une force mystérieuse s'empare des différentes incarnations du Docteur, les empruntant à différents moments du temps. Comme les Docteurs ne voyagent pas seuls, leurs compagnons du moment sont eux aussi kidnappés. Tous découvrent qu'il ont été amenés sur Gallifrey, dans la Zone Morte. Et tous vont tenter d'entrer dans la Tour de Rassilon, où pourrait se trouver l'explication de ce mystère. Mais tout n'est pas toujours si simple : sur leur chemin se trouvent les ennemis du Docteur, les Daleks, les Cybermen, et même le Maître...

Mon avis : On est avec "The Five Doctors", TV-film tourné en 1983 afin de célébrer les 20 ans de DOCTOR WHO, devant essentiellement du fan service à destination des fans en premier lieu. L'histoire en elle-même n'a que peu d'intérêt, finalement, surtout au vu de son dénouement facile. Et comme on est devant une production classique, les mêmes défauts restent : le décalage entre la qualité de l'image des scènes extérieures et les scènes en studio. Au passage, les scènes en extérieur de l'époque étaient tournées dans des carrières abandonnées, ce qui avait pour conséquence de faire se ressembler toutes les planètes visitées par le Docteur. Impossible de faire la différence entre la Zone Morte de Gallifrey et Skaro, par exemple.
DW 5D 2.jpgAu niveau de l'histoire, on suit chacun des docteurs les uns après les autres jusqu' à leur arrivée à la tour sombre. Du coup, la réunion des 4 Docteurs, elle met un bon moment à arriver, vers la fin du métrage, et encore pour pas donner grand chose. On a du mal à se dire que c'est le même personnage à 4 étapes de sa vie, on dirait 4 comédiens jouant ensemble de façon très détachée. Aucun lien, aucune réelle émotion pour de précédentes incarnations passées, malheureusement. Et ce métrage porte mal son titre, puisque la présence du 4ème Docteur est réduite à sa portion congrue. Volontairement, puisque Tom Baker avait refusé d'apparaître dans une histoire du Docteur si tôt, alors qu'il avait abandonné le rôle il y a 2 ans (en 1981, "The Five Doctors" datant de 1983). Dommage... Et puis on pourrait reprocher aussi certaines facilités scénaristiques, mais on retrouve ce même défaut dans la série récente, alors...
L'un des intérêts de ce TV-film, pourtant, est de faire apparaître les Time Lords de Gallifrey. Et de montrer déjà à l'époque qu'ils ne sont pas tout blancs, certains d'entre eux pouvant être inquiets du fait de mourir. Et quand on voit ce TV-film, on se dit que c'est peut-être chez celui-ci que Russell T. Davies a trouvé son inspiration pour le final "The End of Time".

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