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lundi, 09 août 2010

Doctor Who : review du TV-film The Five Doctors.

DW 5D 1.jpgEn pleine vague  Doctor Who, j'ai décidé de me faire une nouvelle fois une aventure "classique" du Docteur. Mon choix s'est porté sur "The Five Doctors", trouvé sur youtube dans une édition spéciale réalisée par un fan. Celui-ci a utilisé des musiques extraites d'épisodes récents de la série pour les intégrer à ce TV-film, ce qui en rend le visionnage plus agréable.

L'histoire : Comme le titre le laisse deviner, une force mystérieuse s'empare des différentes incarnations du Docteur, les empruntant à différents moments du temps. Comme les Docteurs ne voyagent pas seuls, leurs compagnons du moment sont eux aussi kidnappés. Tous découvrent qu'il ont été amenés sur Gallifrey, dans la Zone Morte. Et tous vont tenter d'entrer dans la Tour de Rassilon, où pourrait se trouver l'explication de ce mystère. Mais tout n'est pas toujours si simple : sur leur chemin se trouvent les ennemis du Docteur, les Daleks, les Cybermen, et même le Maître...

Mon avis : On est avec "The Five Doctors", TV-film tourné en 1983 afin de célébrer les 20 ans de DOCTOR WHO, devant essentiellement du fan service à destination des fans en premier lieu. L'histoire en elle-même n'a que peu d'intérêt, finalement, surtout au vu de son dénouement facile. Et comme on est devant une production classique, les mêmes défauts restent : le décalage entre la qualité de l'image des scènes extérieures et les scènes en studio. Au passage, les scènes en extérieur de l'époque étaient tournées dans des carrières abandonnées, ce qui avait pour conséquence de faire se ressembler toutes les planètes visitées par le Docteur. Impossible de faire la différence entre la Zone Morte de Gallifrey et Skaro, par exemple.
DW 5D 2.jpgAu niveau de l'histoire, on suit chacun des docteurs les uns après les autres jusqu' à leur arrivée à la tour sombre. Du coup, la réunion des 4 Docteurs, elle met un bon moment à arriver, vers la fin du métrage, et encore pour pas donner grand chose. On a du mal à se dire que c'est le même personnage à 4 étapes de sa vie, on dirait 4 comédiens jouant ensemble de façon très détachée. Aucun lien, aucune réelle émotion pour de précédentes incarnations passées, malheureusement. Et ce métrage porte mal son titre, puisque la présence du 4ème Docteur est réduite à sa portion congrue. Volontairement, puisque Tom Baker avait refusé d'apparaître dans une histoire du Docteur si tôt, alors qu'il avait abandonné le rôle il y a 2 ans (en 1981, "The Five Doctors" datant de 1983). Dommage... Et puis on pourrait reprocher aussi certaines facilités scénaristiques, mais on retrouve ce même défaut dans la série récente, alors...
L'un des intérêts de ce TV-film, pourtant, est de faire apparaître les Time Lords de Gallifrey. Et de montrer déjà à l'époque qu'ils ne sont pas tout blancs, certains d'entre eux pouvant être inquiets du fait de mourir. Et quand on voit ce TV-film, on se dit que c'est peut-être chez celui-ci que Russell T. Davies a trouvé son inspiration pour le final "The End of Time".

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mercredi, 05 mai 2010

Doctor Who : Souvenirs, retour sur 2 histoires de Daleks

A travers cette note, retour sur mon parcours de sériephile...

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Tom Baker fut mon premier Docteur.

Même s'il n'est pas le premier Docteur historique. Mes souvenirs sont assez flous, puisque j'étais encore enfant à l'époque. L'année ? Je ne saurais le dire. Mais je pense me souvenir que c'était le samedi matin. Tôt. Vers les 6h30, 7h, peut-être. Je l'ai dit, j'étais enfant, les détails sont confus. Je ne saurais pas non plus dire pourquoi ou comment j'ai fait connaissance avec le Docteur.

Je me souviens juste, pourtant, d'une immense fascination, pour le Docteur, son univers fantasque, ses histoires. Je me souviens du TARDIS, d'ennemis charismatiques... Je suivais chaque samedi, depuis sa découverte. Les épisodes dont je me souviens mettaient en scène les redoutables ennemis du Docteur, les Daleks. Boîtes de conserve improbables, au look... de poubelle sur roulettes. Censés être les plus dangereux robots de la galaxie. Je me souviens également du look particulièrement travaillé du Docteur version Tom Baker : la chevelure frisée hirsute, l'écharpe colorée, le chapeau... son ennemi juré, Davros, le créateur des Daleks. Un génie enfermé dans un fauteuil à mi-chemin entre un Dalek et un être humain. Tout de cuir vêtu, semblant monstrueusement vieux. On pourrait penser facilement au Maître de la Saison 1 de Buffy, the Vampire-Slayer. Est-ce que l'un a influencé l'autre ?

DW TB 2.jpgPar nostalgie,
j'ai commandé 2 sagas mythiques du Docteur, pensant y retrouver les épisodes vus à l'époque : "Genesis of the Daleks", en 6 parties, et "Destiny of the Daleks", en 4 parties. Deux histoires écrites par Terry Nation, LE spécialiste des histoires mettant en scène les Daleks. La première histoire raconte la Genèse des ennemis mortels du Docteur. Celui-ci est envoyé en mission commandée sur Skaro, leur planète d'origine. A ses côtés, la toute aussi mythique Sarah-Jane comme compagne, et un autre personnage, assez effacé. Un retour dans le passé, alors que les Daleks viennent juste d'apparaître, et ne sont pas encore devenus la menace d'envergure qu'ils deviendront par la suite (même s'il s'agit de la 3ème histoire mettant en scène les terribles robots).
Dans la 2nde, qui se déroule 4 ans plus tard dans le run de Tom Baker (qui assura le rôle du Docteur de 1974 à 1981), le Docteur est accompagné cette fois de Romana, une Gallifreyenne dégourdie, à la hauteur du personnage, très complémentaire du Docteur. Une grande complicité unit ces 2 personnages. Tous deux atterrissent sur Skaro des années plus tard, alors que les Daleks sont encore sur place. Ceux-ci sont à la recherche de Davros, ayant survécu aux années, toujours vivant, prêt à "ressusciter" et guider à nouveau les Daleks. La raison pour laquelle, d'un seul coup, les Daleks souhaitent retrouver Skaro ne sera pas véritablement expliquée, celui-ci ayant été abandonné. Davros ne sera d'ailleurs aucunement rancunier. Le but de ces retrouvailles, est de préparer une guerre intergalactique entre deux espèces robots rivales. Le Docteur, comme Davros pourraient permettre la victoire d'un des 2 camps.

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Qu'en ai-je pensé ?
Hé bien... Difficile de regarder ces histoires autrement que par intérêt historique, par nostalgie, ou quand on est enfant. Parce qu'il faut bien le dire, il y a un terrible décalage entre les aventures récentes du Docteur, celles de son relaunch en 2005, résolument modernes, alertes, rythmées, et ces histoires datées.

DW TB 4.jpgDoctor Who, à l'époque, c'était réalisé avec des bouts de ficelle, sans moyens, sans budget conséquent, avec des passages dans des zones rocheuses désertes symbolisant Skaro, pour les extérieurs (pour un peu, on se croirait dans un bon vieux sentaï japonais, où certaines scènes étaient également tournées loin des villes), et des parties tournées en studio, en vidéo, dans des décors très pauvres, réduits au minimum. Il faut toute la force de conviction des acteurs, Tom Baker en tête, pour faire croire aux histoires racontées. Du coup, cela vieillit terriblement mal, comme d'autres productions de la même époque. Encore plus mal que Star Trek, pour proposer une comparaison avec un autre mythe de la S-F. Tout est kitsch, donc : les décors, les effets spéciaux, les costumes, le jeu d'acteur des personnages secondaires. "Genesis of the Daleks" est un peu trop long, jai tout de même trouvé "Destiny of the Daleks" plus intéressant au niveau de l'histoire, développant de nombreux aspects mythologiques. Et puis il y a davantage d'action, quelques explosions, quelques fondamentaux du myhte à l'écran : l'intérieur du TARDIS, K-9, le tourne-vis sonique du Docteur...

Heureusement, cette découverte permet de se rendre compte à quel point la version 2005 fut respectueuse du mythe, de son esprit, même si la réalisation moderne, le budget plus important, les progrès techniques, permettent une véritable évolution. Personnellement, à part être un fan acharné, je ne conseillerais pas de se replonger dans cette période révolue du Docteur, kitsch et digne de séries Z. C'est plutôt à découvrir par petites touches, par curiosité.