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mercredi, 05 mai 2010

Doctor Who : Souvenirs, retour sur 2 histoires de Daleks

A travers cette note, retour sur mon parcours de sériephile...

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Tom Baker fut mon premier Docteur.

Même s'il n'est pas le premier Docteur historique. Mes souvenirs sont assez flous, puisque j'étais encore enfant à l'époque. L'année ? Je ne saurais le dire. Mais je pense me souvenir que c'était le samedi matin. Tôt. Vers les 6h30, 7h, peut-être. Je l'ai dit, j'étais enfant, les détails sont confus. Je ne saurais pas non plus dire pourquoi ou comment j'ai fait connaissance avec le Docteur.

Je me souviens juste, pourtant, d'une immense fascination, pour le Docteur, son univers fantasque, ses histoires. Je me souviens du TARDIS, d'ennemis charismatiques... Je suivais chaque samedi, depuis sa découverte. Les épisodes dont je me souviens mettaient en scène les redoutables ennemis du Docteur, les Daleks. Boîtes de conserve improbables, au look... de poubelle sur roulettes. Censés être les plus dangereux robots de la galaxie. Je me souviens également du look particulièrement travaillé du Docteur version Tom Baker : la chevelure frisée hirsute, l'écharpe colorée, le chapeau... son ennemi juré, Davros, le créateur des Daleks. Un génie enfermé dans un fauteuil à mi-chemin entre un Dalek et un être humain. Tout de cuir vêtu, semblant monstrueusement vieux. On pourrait penser facilement au Maître de la Saison 1 de Buffy, the Vampire-Slayer. Est-ce que l'un a influencé l'autre ?

DW TB 2.jpgPar nostalgie,
j'ai commandé 2 sagas mythiques du Docteur, pensant y retrouver les épisodes vus à l'époque : "Genesis of the Daleks", en 6 parties, et "Destiny of the Daleks", en 4 parties. Deux histoires écrites par Terry Nation, LE spécialiste des histoires mettant en scène les Daleks. La première histoire raconte la Genèse des ennemis mortels du Docteur. Celui-ci est envoyé en mission commandée sur Skaro, leur planète d'origine. A ses côtés, la toute aussi mythique Sarah-Jane comme compagne, et un autre personnage, assez effacé. Un retour dans le passé, alors que les Daleks viennent juste d'apparaître, et ne sont pas encore devenus la menace d'envergure qu'ils deviendront par la suite (même s'il s'agit de la 3ème histoire mettant en scène les terribles robots).
Dans la 2nde, qui se déroule 4 ans plus tard dans le run de Tom Baker (qui assura le rôle du Docteur de 1974 à 1981), le Docteur est accompagné cette fois de Romana, une Gallifreyenne dégourdie, à la hauteur du personnage, très complémentaire du Docteur. Une grande complicité unit ces 2 personnages. Tous deux atterrissent sur Skaro des années plus tard, alors que les Daleks sont encore sur place. Ceux-ci sont à la recherche de Davros, ayant survécu aux années, toujours vivant, prêt à "ressusciter" et guider à nouveau les Daleks. La raison pour laquelle, d'un seul coup, les Daleks souhaitent retrouver Skaro ne sera pas véritablement expliquée, celui-ci ayant été abandonné. Davros ne sera d'ailleurs aucunement rancunier. Le but de ces retrouvailles, est de préparer une guerre intergalactique entre deux espèces robots rivales. Le Docteur, comme Davros pourraient permettre la victoire d'un des 2 camps.

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Qu'en ai-je pensé ?
Hé bien... Difficile de regarder ces histoires autrement que par intérêt historique, par nostalgie, ou quand on est enfant. Parce qu'il faut bien le dire, il y a un terrible décalage entre les aventures récentes du Docteur, celles de son relaunch en 2005, résolument modernes, alertes, rythmées, et ces histoires datées.

DW TB 4.jpgDoctor Who, à l'époque, c'était réalisé avec des bouts de ficelle, sans moyens, sans budget conséquent, avec des passages dans des zones rocheuses désertes symbolisant Skaro, pour les extérieurs (pour un peu, on se croirait dans un bon vieux sentaï japonais, où certaines scènes étaient également tournées loin des villes), et des parties tournées en studio, en vidéo, dans des décors très pauvres, réduits au minimum. Il faut toute la force de conviction des acteurs, Tom Baker en tête, pour faire croire aux histoires racontées. Du coup, cela vieillit terriblement mal, comme d'autres productions de la même époque. Encore plus mal que Star Trek, pour proposer une comparaison avec un autre mythe de la S-F. Tout est kitsch, donc : les décors, les effets spéciaux, les costumes, le jeu d'acteur des personnages secondaires. "Genesis of the Daleks" est un peu trop long, jai tout de même trouvé "Destiny of the Daleks" plus intéressant au niveau de l'histoire, développant de nombreux aspects mythologiques. Et puis il y a davantage d'action, quelques explosions, quelques fondamentaux du myhte à l'écran : l'intérieur du TARDIS, K-9, le tourne-vis sonique du Docteur...

Heureusement, cette découverte permet de se rendre compte à quel point la version 2005 fut respectueuse du mythe, de son esprit, même si la réalisation moderne, le budget plus important, les progrès techniques, permettent une véritable évolution. Personnellement, à part être un fan acharné, je ne conseillerais pas de se replonger dans cette période révolue du Docteur, kitsch et digne de séries Z. C'est plutôt à découvrir par petites touches, par curiosité.