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dimanche, 12 juin 2011

The Cape : Premières impressions... (Les Super-Heros à la Télévision, partie 1)

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Qu’est-ce que ça raconte ? (le pitch de la série) :  L'officier Vince Faraday était un bon flic essayant de nettoyer sa ville de la corruption généralisée. Victime d'une machination et laissé pour mort, il est obligé de s'enfuir et de se cacher, loin de sa femme et de leur enfant. S'inspirant du comic préféré de son fils, il décide de devenir "The Cape", un super-héros faisant régner la justice dans les rues, effrayant les criminels de tous genres. A la recherche du parrain de la pègre qui l'a voulu mort, Vince rêve de retrouver un jour sa famille... (source : Allociné.com)

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis) :  Peut-être pour ne pas perdre le public ‘geek’, ou ceux qui sont restés fidèles à Heroes jusqu’au bout, ou encore parce que la chaîne NBC était résolue à avoir sa série de Super-héros, a été lancée lors de la saison 2010-2011 The Cape. Une série qui se veut résolument “comic”, encore plus qu’Heroes. Ce qui veut dire “machine arrière” avec la réintroduction de costumes, générique faisant apparaître des cases de comic-book, et nemesis / ennemi attitré du héros redoutable, éléments introduits dès le premier épisode. Lors de ce pilote, justement, tous les éléments constitutifs d’un récit de super-héros traditionnel défilent les uns après les autres. Donc, notre héros possède de nombreuses qualités, bon flic, père de famille aimant, beau, jeune, musclé. Mais une mission tournant mal l’amène à se faire passer pour mort. Avant son réveil et donc sa rencontre avec son mentor, qui va lui donner la fameuse Cape, un tissu malléable pouvant devenir rigide selon la façon dont on l’agite. Ceci afin de lutter contre le crime, bien entendu, mais également et surtout contre son ennemi juré, le redoutable Chess. Ainsi, et même s’il s’agit d’un premier épisode, toutes les étapes-clés d’un récit d’initiation sont présentes, sans aucune surprise.

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Et… ça ne fonctionne pas ! Bizarrement, curieusement, alors que toutes ces étapes passent très bien dans n’importe quelle fiction de genre, ici, on a du mal à y croire. En comparaison du pilote de la série Flash, ici, ça ne passe pas. Peut-être parce que la série transpire par tous les pores cette simple pensée : “ voyez, on fait comme d’habitude, pour faire absolument genre comic de super-héros ! “ Déjà, on comprend difficilement pourquoi la nemesis du héros, Chess s’affuble d’un costume cuir ridicule, uniquement pour la raison que le vilain de l’histoire, même sans pouvoirs particuliers, est censé être en costume. Tout comme on peut peut-être difficilement admettre que le héros passe par la case costume, même si cela est justifié par le fait de rendre hommage à son fils. Côté casting, pas d’acteurs véritablement connus dans le Pilote, à l’exception de… Summer Glau, vue dans Firefly, mais également Terminator : The Sarah Connor Chronicles. Elle incarne ici un personnage dévoilant certaines informations au grand public, proche du personnage du Watcher vu dans Dark Angel, qui va finir par s’allier à Vince, lui servir d’ange gardien en lui donnant les informations dont il a besoin. Là encore, rien que du très classique…

En résumé :  Voilà une série qui se donne beaucoup de mal pour proposer un véritable super-héros à la télévision, sans partir d’un personnage déjà existant dans l’univers des comics, mais en en respectant tous les codes thématiques et visuels, sans que cela ne parvienne jamais, hélas, à fonctionner à l’écran… La faute à beaucoup de bonne volonté (?), mais peu de brio, des acteurs jamais véritablement charismatiques ? Un titre et un traitement caricaturaux et donc ridicules ?…  

A propos de la série :  La série ne parvint pas à convaincre, peut-être à cause de ses intrigues réchauffées, de son côté “toc”, ou encore parce que le public n’est peut-être plus prêt à accrocher aux super-héros à la télévision. Elle fut annulée après une dizaine d’épisodes seulements produits.

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lundi, 19 octobre 2009

TERMINATOR : The Sarah Connor Chronicles ; premières impressions

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1.01 : Pilot

Sc : Josh Friedman. R : David Nutter.

Il est des films qui, surtout quand on les regarde jeune, inscrivent des images qui restent à jamais gravées dans notre mémoire, qui nous marquent d'une façon ou d' une autre. Parce qu'ils font résonner quelque chose en nous, parce qu'ils correspondent à des événements particuliers, ou parce que ce sont tout simplement des oeuvres-cultes, portées par un cinéaste au sommet de son art. Ce fut le cas pour moi avec Terminator 2 : The Judgement Day, sorti alors que j'étais encore à l'époque au collège, dont tout le monde parlait dans la cour de récré, que j'avais été voir au cinéma.

Ce dimanche 18 Octobre fut celui du début de la diffusion (enfin !) de la série Terminator : The Sarah Connor Chronicles, la série lancée à la télévision afin d' exploiter l' univers créé par James Cameron, et surtout, faire suite au second volume de la saga cinématographique, ayant déjà connu des suites plus ou moins réussies (Terminator 3 : The Rise of the Machines par Jonathan Mostow, Terminator : Salvation par McG) dont la série ne tiendra pas compte, développant une mythologie propre. La saga a toujours eu une résonnance particulière, chez moi, et donc, difficile d'être objectif avec une oeuvre exploitant cet univers.

SCC 3.jpgPour le scénario du Pilote, pas grand chose à en dire. Les Terminator sont de retour du futur, et malgré la mort de Dyson, Skynet naîtra tout de même, et le Jugement Dernier n'a été que repoussé. Du coup, on se retrouve avec une histoire reprenant peu ou prou celle des films : les deux Terminators débarquent, un pour protéger John et sa mère Sarah, l' autre pour éliminer John. Le scénario ne présentera aucune surprise au téléspectateur familier de la saga, qui sera en terrain connu.
John Connor est à l'époque des événements de la série un jeune adolescent, incarné par un minet qu'on croirait tout droit sorti d'un teen show comme en produit la CW. Celui-ci manque de poigne, de hargne, ressemble à n'importe quel ado de série TV. Comment pourrait-il être le leader espéré assurant le futur de l'humanité ? Car vu que l'histoire ne fait que reproduire une histoire déjà bien connue, il reste à s'intéresser au casting. Du côté de Sarah Connor, Lena Headey tente d'assurer, mais reste une mère de famille attachée à son fils, manquant elle aussi de charisme par rapport à l'interprétation survitaminée, masculine de Linda Hamilton dans le second film, écorchée vive, éternelle Sarah Connor. Lena, en comparaison, est un peu plus fade, un peu trop... "douce".

SCC 4.jpgEt puis il y a les Terminators. Du côté de celui envoyé par Skynet, Cromartie, tout en muscles et dureté, regard froid, robotique, donne une interprétation convaincante. Et du côté des humains, un choix curieux : la frêle Summer Glau, parce que pour approcher John, il fallait une jeune fille pouvant se faire passer pour une adolescente. Etrange, cette lubie de certaines personnes à Hollywood voulant lui faire endosser des rôles de femme forte, à la puissance bien opposée à l'image qu' elle peut dégager. C'était déjà le cas dans Firefly, remember ? Donc tout dépendra du spectateur, mais avec moi, ça a du mal à passer, même si elle joue assez bien son rôle.

Pour satisfaire les fans, et lui rappeler ce qu' il regarde, la série use et abuse des gimmicks issus des précédents films au point parfois de faire catalogue. La réplique devenue culte " Suis-moi si tu veux vivre ", l' intervention in extremis pour sauver John avec un 4X4 venant culbuter le Terminator, le fusil à pompe et les balles qui ralentissent le Terminator mais ne l' arrêtent pas, le fait d' emprunter la voix à un autre pour piéger l'ennemi, tout y passe...
Les fans sont à la fête, et pour les autres... Car le spectacle est là, et même si tout cela est bien creux, on prend beaucoup de plaisir à retrouver un univers familier. On se croirait avec ce type de série revenu au bon vieux temps des 80's, alors que les séries d' action, pleines de justiciers, envahissaient les écrans TV.

Reste à voir ce que les scénaristes ont en réserve et dans le ventre pour la suite...

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