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mardi, 25 janvier 2011

Les séries "Boobs & Ass", partie 4 : Bienvenue dans la jungle...

 

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Quoi de mieux qu’une jungle, au climat tropical, pour une série “Boobs & Ass” ? Les jeunes filles s’y promenant sous une chaleur infernale auront tôt fait de se promener dans des tenues légères afin de résister à la chaleur y régnant…

 

Sheena :

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Synopsis : Orpheline, Sheena est élevée au fin fond de l'Afrique par la dernière survivante de la tribu Kaya qui lui transmet le don de se métamorphoser elle-même en animal. Désormais adulte, cette héroïne des temps modernes s'emploie à préserver une civilisation passée des agissements du monde moderne... (source : Horreur.net)

Les raisons d’y jeter tout de même un oeil… ou pas : Pamela Anderson n’a pas été la seule ancienne actrice de Baywatch à avoir l’honneur d’être l’actrice principale de sa propre série. Il y a eu aussi Gena Lee Nolin, belle, grande et blonde. La série fut d’ailleurs créée par un des anciens producteurs exécutifs et scénaristes de Baywatch, Douglas Schwartz, ainsi que par un ancien scénariste de Xena the Warrior-Princess, Steven L. Sears. Elle est l’adaptation d’un comic américain, qui a déjà connu de précédentes adaptations. Dans cette série se déroulant dans la jungle, Gena incarne donc une reine de la jungle, Sheena, capable de communiquer avec les animaux.

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L’atout charme : comme dit plus haut, le principal atout était la présence dans le rôle-titre, en tenue de peau de bête de la sculpturale Gena Lee Nolin.

Sheena fut produite de 2000 à 2002, le temps de 2 saisons, 1 première de 22 épisodes et 1 seconde de 13 épisodes. En France, elle fut diffusée sur TF6 uniquement.

 

Le Monde Perdu de Sir Arthur Conan Doyle :

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Synopsis : Considéré comme un affabulateur par ses collègues scientifiques, le professeur Challenger veut prouver l'existence d'un monde préhistorique perdu au coeur de l'Amazonie. Il monte à cette fin une expédition à laquelle prennent également part Ned Malone, un reporter à la recherche d'un article retentissant, Lord John Roxton, un chasseur professionnel en quête d'une proie hors du commun, le professeur Summerlee, un grand botaniste attiré par la perspective d'espèce inconnues, et Marguerite Krux, une riche aventurière qui finance l'équipée mais dont les motivations demeurent mystérieuses. L'expédition est un succès quand après moult péripéties, ils découvrent enfin ce monde perdu. Mais la montgolfière qui leur servait de moyen de locomotion est détruite par un violent orage, anéantissant tous leurs espoirs de retour vers la civilisation. C'est alors qu'ils rencontrent Veronica Layton, une jeune femme qui vit sur le plateau depuis qu'elle a 9 ans... (source : Wikipedia)

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Les raisons d’y jeter tout de même un oeil… ou pas : Arthur Conan Doyle a connu de nombreuses adaptations, et notamment son récit mettant en scène un monde lointain, sauvage, perdu, où des dinosaures auraient survécu à l’extinction. Le monde des séries TV n’a jamais eu peur du ridicule, et alors que sévit au cinéma Jurassic Park, on hésite pas à mettre dans les séries, parfois des monstres virtuels auxquels le téléspectateur peut difficilement croire. Mais qu’importe. Sliders a ainsi mis en scène un épisode où le monde exploré par les Glisseurs était un parc à dinosaures. Et la syndication américaine a pu découvrir une nouvelle adaptation du roman d’Arthur Conan Doyle sous forme de série télévisée. Les deux séries, mine de rien, ont d’ailleurs quelques points communs : un groupe d’explorateurs de mondes inconnus, dont chacun des personnages appartient à un type social, une fonction, qui leurs font rencontrer de nouvelles cultures et les mettent en péril à chaque nouvel épisode. Mais alors que Sliders orientait ses histoires vers la critique sociale, mettant en lumière des aspects dérangeants de notre civilisation poussés à l’extrême, Le Monde Perdu s’est contenté de rester une série d’aventures, accumulant les périls sans queue ni tête comme des abeilles géantes ou des hommes-lézards, entre autres. Le problème étant que les effets spéciaux étaient particulièrement indigents. Du coup, la série n’est pas vraiment à prendre au sérieux, les B.A. finissant par jouer sur le côté kitsch de la série…

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L’atout charme :  Et donc les raisons pour lesquelles la série se retrouve abordée ici. Il s’agit de la participation au cast régulier de la série de Rachel Blakely, mais également de Jennifer O’Dell, à la tenue des plus sexys, affichant une tenue laissant voir un décolleté plongeant, incarnant une jeune femme ayant vécu depuis son enfance dans la jungle. Je pense que bon nombre des téléspectateurs ne suivirent la série que pour la présence au casting de ces deux comédiennes.

En France, la première saison de la série fut diffusée sur M6, qui ne la rediffusa plus vraiment, contrairement à d’autres séries. Elle en resta là, alors que Le Monde Perdu dura tout de même trois saisons, laissant les téléspectateurs français sur les cliffhangers de la fin de saison…

 

Adventures & Associés :

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Synopsis : Cette série met en scène Judson Cross et ses acolytes Mackenzie Previn et Gabriel Patterson, des aventuriers qui sillonnent le monde à la recherche de trésors. (source : Wikipedia)

Les raisons d’y jeter tout de même un oeil… ou pas : Quand Relic hunter s’est achevée, on a pu voir débarquer sur M6 en France une série surfant sur la même vague : des chasseurs de trésors parcourant les quatre coins du globe pour mettre la main sur des reliques perdues. Au casting, et pour conduire la distribution régulière de la série, on put retrouver Michael Biehn. Soit l’interprète de Kyle Reese, l’humain tentant de sauver Sarah Connor dans le tout premier Terminator (1984), et un des acteurs fétiches de James Cameron, puisqu’il participa également aux films Aliens et Abyss. La série fut d’ailleurs créée par Gale Ann Hurd, productrice sur les deux premiers Terminator.

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L’atout charme :  J’ai hésité avant de parler de cette série ici, dont on pourrait discuter du statut de série “Boobs & Ass”. Mais tout comme Relic Hunter donnait la vedette aux courbes généreuses de Tia Carrere, ici, nous avons droit à une actrice sublime devant emporter l’adhésion du public mâle : Karen Cliche, vue également dans la saison 3 de Mutant-X, et dans la série Flash Gordon.

La série ne dura, contrairement à son aînée Relic Hunter, que le temps d’une seule saison de 22 épisodes.

lundi, 19 octobre 2009

TERMINATOR : The Sarah Connor Chronicles ; premières impressions

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1.01 : Pilot

Sc : Josh Friedman. R : David Nutter.

Il est des films qui, surtout quand on les regarde jeune, inscrivent des images qui restent à jamais gravées dans notre mémoire, qui nous marquent d'une façon ou d' une autre. Parce qu'ils font résonner quelque chose en nous, parce qu'ils correspondent à des événements particuliers, ou parce que ce sont tout simplement des oeuvres-cultes, portées par un cinéaste au sommet de son art. Ce fut le cas pour moi avec Terminator 2 : The Judgement Day, sorti alors que j'étais encore à l'époque au collège, dont tout le monde parlait dans la cour de récré, que j'avais été voir au cinéma.

Ce dimanche 18 Octobre fut celui du début de la diffusion (enfin !) de la série Terminator : The Sarah Connor Chronicles, la série lancée à la télévision afin d' exploiter l' univers créé par James Cameron, et surtout, faire suite au second volume de la saga cinématographique, ayant déjà connu des suites plus ou moins réussies (Terminator 3 : The Rise of the Machines par Jonathan Mostow, Terminator : Salvation par McG) dont la série ne tiendra pas compte, développant une mythologie propre. La saga a toujours eu une résonnance particulière, chez moi, et donc, difficile d'être objectif avec une oeuvre exploitant cet univers.

SCC 3.jpgPour le scénario du Pilote, pas grand chose à en dire. Les Terminator sont de retour du futur, et malgré la mort de Dyson, Skynet naîtra tout de même, et le Jugement Dernier n'a été que repoussé. Du coup, on se retrouve avec une histoire reprenant peu ou prou celle des films : les deux Terminators débarquent, un pour protéger John et sa mère Sarah, l' autre pour éliminer John. Le scénario ne présentera aucune surprise au téléspectateur familier de la saga, qui sera en terrain connu.
John Connor est à l'époque des événements de la série un jeune adolescent, incarné par un minet qu'on croirait tout droit sorti d'un teen show comme en produit la CW. Celui-ci manque de poigne, de hargne, ressemble à n'importe quel ado de série TV. Comment pourrait-il être le leader espéré assurant le futur de l'humanité ? Car vu que l'histoire ne fait que reproduire une histoire déjà bien connue, il reste à s'intéresser au casting. Du côté de Sarah Connor, Lena Headey tente d'assurer, mais reste une mère de famille attachée à son fils, manquant elle aussi de charisme par rapport à l'interprétation survitaminée, masculine de Linda Hamilton dans le second film, écorchée vive, éternelle Sarah Connor. Lena, en comparaison, est un peu plus fade, un peu trop... "douce".

SCC 4.jpgEt puis il y a les Terminators. Du côté de celui envoyé par Skynet, Cromartie, tout en muscles et dureté, regard froid, robotique, donne une interprétation convaincante. Et du côté des humains, un choix curieux : la frêle Summer Glau, parce que pour approcher John, il fallait une jeune fille pouvant se faire passer pour une adolescente. Etrange, cette lubie de certaines personnes à Hollywood voulant lui faire endosser des rôles de femme forte, à la puissance bien opposée à l'image qu' elle peut dégager. C'était déjà le cas dans Firefly, remember ? Donc tout dépendra du spectateur, mais avec moi, ça a du mal à passer, même si elle joue assez bien son rôle.

Pour satisfaire les fans, et lui rappeler ce qu' il regarde, la série use et abuse des gimmicks issus des précédents films au point parfois de faire catalogue. La réplique devenue culte " Suis-moi si tu veux vivre ", l' intervention in extremis pour sauver John avec un 4X4 venant culbuter le Terminator, le fusil à pompe et les balles qui ralentissent le Terminator mais ne l' arrêtent pas, le fait d' emprunter la voix à un autre pour piéger l'ennemi, tout y passe...
Les fans sont à la fête, et pour les autres... Car le spectacle est là, et même si tout cela est bien creux, on prend beaucoup de plaisir à retrouver un univers familier. On se croirait avec ce type de série revenu au bon vieux temps des 80's, alors que les séries d' action, pleines de justiciers, envahissaient les écrans TV.

Reste à voir ce que les scénaristes ont en réserve et dans le ventre pour la suite...

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